Le doute...
Modérateurs : Modérateurs, ESI
Le doute...
Bonjour/Bonsoir!
Comme le titre l'indique, en ce moment je doute.
Je doute car mon stage actuelle se déroule mal (plus d'information par la suite).
Pour le contexte: je suis en 3ème année, pas de stage de rattrapage, bons bilans pour le moment, terrain intéressants mais peu variés en termes de soins techniques (EPHAd et psy).
J'entame par un stage hyper intéressant: Urgences!
Inutile de le préciser: peu de stage technique + "Tu es en 3ème année" = élève stressée.
Les premiers jours ce passent bien, j'apprend des choses: premiers jours en salle de déchoquage: je m'essaye à des soins inconnus jusqu'alors (PDC, retrait de sonde: bref, si je ne connais pas, j'y cours au minimum pour observer, et au mieux pour faire).
Et là, outch: de manière complètement inattendu, mon grand père décède!
Personne ne s'y attendait. Avalanche de reproche de la part de ma famille (je suis la seule dans le paramédical, et comme certains d'entre vous: on me prend souvent pour le médecin, alors que je me tue à leur dire que je n'y connais rien et que ce n'est pas mon rôle).
J'ai eu le droit à : " Mais c'est hallucinant que tu n'ai pas vu qu'il se dégradait". Non, je n'ai pas vu, pas à plus de 300 km de lui, et pour une personne âgée de presque 90 ans, il était même plutôt pas mal,.
Ma familles à successivement remis en question ma vocation: si je ne suis pas capable de voir ça, je ne serais pas une bonne infirmière.
Malgré moi, cela m'a touchée. Je me doutes que c'était sur le coup de la colère et de l'émotion. Mais ça m'a ébranlée, et l'étudiante qui manque de confiance en elle la prit pour argent comptant.
Suite à cela, j'ai était mal en stage (confrontée à la mort, la détresse,l'ambiance particulière et très speed du service), j'ai donc pris une décision: j'étais mal, je n'étais pas efficace, je ne voulais pas être un danger pour les patients... J'ai prévenu ma cadre, l'IFSI => j'ai besoin de temps pour moi, faire le point et mon deuil. Je reviendrai après l'enterrement.
J'ai repris mon stage de nuit: c'est difficile, j'ai dû mal dans mes soins, des soucis de santé me freine encore.
L'équipe ce veut aidante, ils voient: me demande ce qui ne va pas, mise en confiance je me confie: le début de ce stage est très dure émotionnellement parlant. Je ne suis pas à l'aise, j'ai manqué des jours, du coup je m'en veux, j'ai l'impression d'avoir pris du retard et je sais que j'ai forcément loupé des occasions pendant mes absences.
Pour le moment les nuits sont très calmes: plusieurs heure de creux avant le changement d'équipe, souvent les box sont vides: pas de soins intéressant. Et avant: surtout de la bobologie (urticaire, éruption cutanée, angine et petite coupure).
J'amplifie encore l'impression de prendre du retard, mais je ne peux pas inventée des soins à des patients qui n'en nécessite pas , et encore moins usée du matériels pour m'entrainer (cela coûte trop cher!)
Et là, je tombe de haut: Le bilan de mi-stage est mauvais (je n'ai eu que des retours négatifs), je me plains trop, et je me cache derrière ma douleur (on m'a clairement exprimé le fait que je n'étais pas malade et que je mentais) pour ne pas faire les soins. Je n'ai pourtant jamais refusée de faire.
Il me reste peu jours pour rectifier le tir, et je ne sais plus vraiment par où commencer.
J'ai appris, suite à la séance de guidance du TEFE, que la cadre du service avait appeler ma formatrice pédagogique pour la tenir informer de la situation, apparemment pour mon bien.
Du coup, là je doute, je pensais faire de mon mieux. Je m'étais confiée à ces IDE en toute confiance, et cela m'a déservie. je regrettes... je n'aurai pas dû, mais j'avais besoin de parler.
J'entame ma dernière année, et je sais qu'à 80%, je ne serais pas diplômée en juillet 2018. Ca me mine, j'ai peur de perdre ma motivation pour le reste.
Je sais qu'il ne me reste plus que 2 solutions: je laisse tomber pour ce stage ci et je me concentre sur moi, mais je commence à me connaître: si je ne vais pas au bout de ce stage, aussi dure soit-il, j'aurais encore plus de mal à me rendre au suivant.
Essayer de rectifier en 7 jours, quitte à y laisser un peu de ma santé et ne sachant même pas si cela va suffire.
Voilà, j'en suis là... Et je ne sais plus.
Merci à ce site d'exister. ça me permet au moins de m'exprimer ce soir. Merci à ceux qui auront le courage (patience!) de me lire jusqu'au bout.
Comme le titre l'indique, en ce moment je doute.
Je doute car mon stage actuelle se déroule mal (plus d'information par la suite).
Pour le contexte: je suis en 3ème année, pas de stage de rattrapage, bons bilans pour le moment, terrain intéressants mais peu variés en termes de soins techniques (EPHAd et psy).
J'entame par un stage hyper intéressant: Urgences!
Inutile de le préciser: peu de stage technique + "Tu es en 3ème année" = élève stressée.
Les premiers jours ce passent bien, j'apprend des choses: premiers jours en salle de déchoquage: je m'essaye à des soins inconnus jusqu'alors (PDC, retrait de sonde: bref, si je ne connais pas, j'y cours au minimum pour observer, et au mieux pour faire).
Et là, outch: de manière complètement inattendu, mon grand père décède!
Personne ne s'y attendait. Avalanche de reproche de la part de ma famille (je suis la seule dans le paramédical, et comme certains d'entre vous: on me prend souvent pour le médecin, alors que je me tue à leur dire que je n'y connais rien et que ce n'est pas mon rôle).
J'ai eu le droit à : " Mais c'est hallucinant que tu n'ai pas vu qu'il se dégradait". Non, je n'ai pas vu, pas à plus de 300 km de lui, et pour une personne âgée de presque 90 ans, il était même plutôt pas mal,.
Ma familles à successivement remis en question ma vocation: si je ne suis pas capable de voir ça, je ne serais pas une bonne infirmière.
Malgré moi, cela m'a touchée. Je me doutes que c'était sur le coup de la colère et de l'émotion. Mais ça m'a ébranlée, et l'étudiante qui manque de confiance en elle la prit pour argent comptant.
Suite à cela, j'ai était mal en stage (confrontée à la mort, la détresse,l'ambiance particulière et très speed du service), j'ai donc pris une décision: j'étais mal, je n'étais pas efficace, je ne voulais pas être un danger pour les patients... J'ai prévenu ma cadre, l'IFSI => j'ai besoin de temps pour moi, faire le point et mon deuil. Je reviendrai après l'enterrement.
J'ai repris mon stage de nuit: c'est difficile, j'ai dû mal dans mes soins, des soucis de santé me freine encore.
L'équipe ce veut aidante, ils voient: me demande ce qui ne va pas, mise en confiance je me confie: le début de ce stage est très dure émotionnellement parlant. Je ne suis pas à l'aise, j'ai manqué des jours, du coup je m'en veux, j'ai l'impression d'avoir pris du retard et je sais que j'ai forcément loupé des occasions pendant mes absences.
Pour le moment les nuits sont très calmes: plusieurs heure de creux avant le changement d'équipe, souvent les box sont vides: pas de soins intéressant. Et avant: surtout de la bobologie (urticaire, éruption cutanée, angine et petite coupure).
J'amplifie encore l'impression de prendre du retard, mais je ne peux pas inventée des soins à des patients qui n'en nécessite pas , et encore moins usée du matériels pour m'entrainer (cela coûte trop cher!)
Et là, je tombe de haut: Le bilan de mi-stage est mauvais (je n'ai eu que des retours négatifs), je me plains trop, et je me cache derrière ma douleur (on m'a clairement exprimé le fait que je n'étais pas malade et que je mentais) pour ne pas faire les soins. Je n'ai pourtant jamais refusée de faire.
Il me reste peu jours pour rectifier le tir, et je ne sais plus vraiment par où commencer.
J'ai appris, suite à la séance de guidance du TEFE, que la cadre du service avait appeler ma formatrice pédagogique pour la tenir informer de la situation, apparemment pour mon bien.
Du coup, là je doute, je pensais faire de mon mieux. Je m'étais confiée à ces IDE en toute confiance, et cela m'a déservie. je regrettes... je n'aurai pas dû, mais j'avais besoin de parler.
J'entame ma dernière année, et je sais qu'à 80%, je ne serais pas diplômée en juillet 2018. Ca me mine, j'ai peur de perdre ma motivation pour le reste.
Je sais qu'il ne me reste plus que 2 solutions: je laisse tomber pour ce stage ci et je me concentre sur moi, mais je commence à me connaître: si je ne vais pas au bout de ce stage, aussi dure soit-il, j'aurais encore plus de mal à me rendre au suivant.
Essayer de rectifier en 7 jours, quitte à y laisser un peu de ma santé et ne sachant même pas si cela va suffire.
Voilà, j'en suis là... Et je ne sais plus.
Merci à ce site d'exister. ça me permet au moins de m'exprimer ce soir. Merci à ceux qui auront le courage (patience!) de me lire jusqu'au bout.
Re: Le doute...
Salut !
Si je comprends bien la situation, tu vies une situation difficile dans ta vie personnelle qui t'empêche de te concentrer sur ton stage de manière efficiente. D'autre part, tu as l'air de te mettre une assez grosse pression a propos de ta progression technique
Tu dis avoir découvert avec surprise le bilan de mi-stage assez mauvais. Comme tu as l'impression d'avoir fais de ton mieux cela te mine.
En quelques sortes beaucoup de choses t'empêche d'être à ton maximum par rapport à ce stage.. Sept jours me semble court pour vraiment inverser la vapeur. Mais je ne suis pas à ta place : te sens-tu capable de mettre tes soucis de côté pour ce laps de temps?
Je comprends qu'il soit parfois frustrant d'être diplômé un peu plus tardivement. Mais peut-être que si tu choisis de te reposer et de te centrer sur toi-même comme tu dis maintenant, cela te permettra peut-être de profiter pleinement de tes futurs stages.
Je ne suis pas à ta place, par conséquent je me sens mal placée pour te dire quoi faire.. En tout cas je te souhaite bon courage, essaie de faire ce qui te semble le mieux pour toi
Si je comprends bien la situation, tu vies une situation difficile dans ta vie personnelle qui t'empêche de te concentrer sur ton stage de manière efficiente. D'autre part, tu as l'air de te mettre une assez grosse pression a propos de ta progression technique
Tu dis avoir découvert avec surprise le bilan de mi-stage assez mauvais. Comme tu as l'impression d'avoir fais de ton mieux cela te mine.
En quelques sortes beaucoup de choses t'empêche d'être à ton maximum par rapport à ce stage.. Sept jours me semble court pour vraiment inverser la vapeur. Mais je ne suis pas à ta place : te sens-tu capable de mettre tes soucis de côté pour ce laps de temps?
Je comprends qu'il soit parfois frustrant d'être diplômé un peu plus tardivement. Mais peut-être que si tu choisis de te reposer et de te centrer sur toi-même comme tu dis maintenant, cela te permettra peut-être de profiter pleinement de tes futurs stages.
Je ne suis pas à ta place, par conséquent je me sens mal placée pour te dire quoi faire.. En tout cas je te souhaite bon courage, essaie de faire ce qui te semble le mieux pour toi

IDE en psychiatrie
- augusta
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Re: Le doute...
7 jours....ça me semble plié.
Néanmoins, vous aurez beaucoup appris lors de ce stage:
- votre famille est stupide et parle de choses sans les connaitre.
- vous avez fait confiance....et ça vous porte préjudice. Dorénavant vous garderez vos distances.
Vous allez donc vous remotiver pour un éventuel stage de rattrapage (où tout sera différent), vous concentrez sur le TFE....et dans 1 an vous serez IDE.
Néanmoins, vous aurez beaucoup appris lors de ce stage:
- votre famille est stupide et parle de choses sans les connaitre.
- vous avez fait confiance....et ça vous porte préjudice. Dorénavant vous garderez vos distances.
Vous allez donc vous remotiver pour un éventuel stage de rattrapage (où tout sera différent), vous concentrez sur le TFE....et dans 1 an vous serez IDE.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Le doute...
Même en tant qu'infirmière depuis des années il y a des gens qui décèdent subitement sans qu'on ait rien vu venir. On a pas de boule de cristal! ça m'est même arrivé en mettant quelqu'un sur les toilettes, 2 minutes avant elle était "normale" et était à table en faisant honneur à son repas.
S'il y a des gens qui arrivent à deviner un iinfarctus, une hémorragie cérébrale massive ou même un arrêt du coeur sans raison particulière, ils sont fortiches, mais ce n'est pas ce qu'on demande à une infirmière. Surtout à 300 km de distance! Ta famille est une imbécile.
Pour le reste, les urgences c'est particulier, ça a été le pire stage de ma formation (S6) et je l'ai sauvé in extremis en faisant mon maximum pour leur plaire (compliqué vu que je suis tombée sur une équipe de kador qui se considéraient au dessus de tout le monde et surtout des étudiants). "Faire des soins techniques" ce n'est pas une fin en soi (il n'y a pas que la technique aux urgences, loin de là), et comme la grande majorité des gens viennent aux urgences pour de la bobologie, comme tu dis, tu ne vas pas inventer des soins qui n'ont pas lieu d'être.... En 7 jours tu as encore le temps de redresser la barre, pas de faire beaucoup de soins techniques s'il n'y en a pas, mais au moins de montrer ta volonté de bien faire, et de leur passer la brosse à reluire.....
S'il y a des gens qui arrivent à deviner un iinfarctus, une hémorragie cérébrale massive ou même un arrêt du coeur sans raison particulière, ils sont fortiches, mais ce n'est pas ce qu'on demande à une infirmière. Surtout à 300 km de distance! Ta famille est une imbécile.
Pour le reste, les urgences c'est particulier, ça a été le pire stage de ma formation (S6) et je l'ai sauvé in extremis en faisant mon maximum pour leur plaire (compliqué vu que je suis tombée sur une équipe de kador qui se considéraient au dessus de tout le monde et surtout des étudiants). "Faire des soins techniques" ce n'est pas une fin en soi (il n'y a pas que la technique aux urgences, loin de là), et comme la grande majorité des gens viennent aux urgences pour de la bobologie, comme tu dis, tu ne vas pas inventer des soins qui n'ont pas lieu d'être.... En 7 jours tu as encore le temps de redresser la barre, pas de faire beaucoup de soins techniques s'il n'y en a pas, mais au moins de montrer ta volonté de bien faire, et de leur passer la brosse à reluire.....
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Le doute...
Bonjour / Bonsoir
Après plusieurs jours de stress, j'ai enfin eu mon bilan de mi stage sous les yeux! (Un peu tard d'ailleurs, moins de 6 jours avant la fin... pour rectifier va falloir être à fond!).
Ce que j'y ai découvert: les points négatifs qui me sont revenus y apparaissent (ergonomie, organisation pdt mes soins stériles et ma gestion du stress ) => point sur lequel nous étions d'accord avec ma tutrice: je fais toujours une auto-évaluation à mi stage/ bilan final où je notes ce qui est (selon mon ressentit) mes poins forts/axes d'amélioration et mes obj supplémentaires si il y a lieu.
Mais la grande surprise, ça été les point positifs: je pensais réellement qu'il n'y en avait aucun!
=> Ponctualité, calcul de dose, préparation des thérapeutiques, administration des thérapeutiques, collaboration ESI/AS, relationnel avec les patients: explique tous ces soins. Et là, le graal: élève motivée.
Le RDV avec la cadre du service et ma formatrice à eu lieu: et j'ai pu exprimer mon ressenti face à la situation (autant personnelle qu'en stage): J'ai des difficultés à m'adapter au service, la cadre intervient et me dit que c'est normal étant donné mon parcours très haché et sporadique ( 3 jours en commençant par la déchoque, puis absence, 1 journée en service dit "portes" puis absence de 4 jours (période prise volontairement: j'étais mal etc, enterrement que le vendredi suivant...).
J'ai rentamé de nuit, sans poste fixe (je pouvais être en chir/med/déchoque et etc selon les besoins) où du coup je n'avais pas de marque n'y étant pas encore allée.
Les cadres et ma formatrice me propose alors une solution, je passerais mes derniers jours au service porte: service tous aussi intéressant mais moins stressant étant donné mon retard (et oui en cumulé sur 35 jours complet de stage je n'en effecturai que 16... il me manque des bases que je ne peut plus rattraper sans me mettre encore plus en difficultés).
J'ai accepté (un peu frustrée de ne pas voir l'IOA mais bon, je sais reconnaître mes limites, et là je suis limité dans le temps! ).
Enfin, bref, ce n'est pas perdu, mais c'est loin d'être gagné. On va essayer de faire de son mieux pour ces 4 derniers jours.
Déjà en rattrapant une journée: ce serai plus que stupide de ne pas valider un stage pour un simple question de manque d'heure!
Je ne vous cache pas, cependant, ma hâte de voir ce stage prendre fin: histoire de tourner la page sur mon vécu personnel, définitivement.
Merci pour vos réponses et vos avis, encouragement! Ca fait du bien de ce confié à des pairs qui peuvent connaître ce genre de situation!
Après plusieurs jours de stress, j'ai enfin eu mon bilan de mi stage sous les yeux! (Un peu tard d'ailleurs, moins de 6 jours avant la fin... pour rectifier va falloir être à fond!).
Ce que j'y ai découvert: les points négatifs qui me sont revenus y apparaissent (ergonomie, organisation pdt mes soins stériles et ma gestion du stress ) => point sur lequel nous étions d'accord avec ma tutrice: je fais toujours une auto-évaluation à mi stage/ bilan final où je notes ce qui est (selon mon ressentit) mes poins forts/axes d'amélioration et mes obj supplémentaires si il y a lieu.
Mais la grande surprise, ça été les point positifs: je pensais réellement qu'il n'y en avait aucun!
=> Ponctualité, calcul de dose, préparation des thérapeutiques, administration des thérapeutiques, collaboration ESI/AS, relationnel avec les patients: explique tous ces soins. Et là, le graal: élève motivée.
Le RDV avec la cadre du service et ma formatrice à eu lieu: et j'ai pu exprimer mon ressenti face à la situation (autant personnelle qu'en stage): J'ai des difficultés à m'adapter au service, la cadre intervient et me dit que c'est normal étant donné mon parcours très haché et sporadique ( 3 jours en commençant par la déchoque, puis absence, 1 journée en service dit "portes" puis absence de 4 jours (période prise volontairement: j'étais mal etc, enterrement que le vendredi suivant...).
J'ai rentamé de nuit, sans poste fixe (je pouvais être en chir/med/déchoque et etc selon les besoins) où du coup je n'avais pas de marque n'y étant pas encore allée.
Les cadres et ma formatrice me propose alors une solution, je passerais mes derniers jours au service porte: service tous aussi intéressant mais moins stressant étant donné mon retard (et oui en cumulé sur 35 jours complet de stage je n'en effecturai que 16... il me manque des bases que je ne peut plus rattraper sans me mettre encore plus en difficultés).
J'ai accepté (un peu frustrée de ne pas voir l'IOA mais bon, je sais reconnaître mes limites, et là je suis limité dans le temps! ).
Enfin, bref, ce n'est pas perdu, mais c'est loin d'être gagné. On va essayer de faire de son mieux pour ces 4 derniers jours.
Déjà en rattrapant une journée: ce serai plus que stupide de ne pas valider un stage pour un simple question de manque d'heure!
Je ne vous cache pas, cependant, ma hâte de voir ce stage prendre fin: histoire de tourner la page sur mon vécu personnel, définitivement.
Merci pour vos réponses et vos avis, encouragement! Ca fait du bien de ce confié à des pairs qui peuvent connaître ce genre de situation!
Re: Le doute...
Bonjour à tous.
Je reviens sur ce post, car il me semble pertinent de venir le clôturer et aussi éclairer d'éventuelle ESI qui seraient / sont dans la même situation.
Je n'ai effectivement pas validé ce stage et avec le recul, je me dis maintenant que j'aurais dû couper court et admettre que ma situation perso ne me permettait pas d'être dedans. (très grosse mise au point avec ma famille sur leur dire et le reste).
Un second stage qui s'est également mal passé (dégâts sur mon véhicule perso) où là, j'ai stoppé net et porté plainte!
Toutefois, aujourd’hui j'ai bel et bien obtenue mon diplôme.
Je suis en CDI dans le secteur que je souhaitais et après 4 mois d'intérim.
Ils faut donc garder courage - J'ai eu besoin de temps pour me remettre en selle, mais certaines équipes ont su trouver les mots, m'encourager et me remettre en confiance ( j'étais une "merde" en EHPAD vs j'étais une très bonne future infirmière en oncologie).
Prenez du recul - partez du principe que l'on ne vous juge pas vous en tant que personne - mais votre pratique/connaissance.
Prenez ce qu'il y a à prendre et laisser le reste sur place, et avancez!
Vous n'avez pas choisi ce métier par hasard alors cramponnez-vous - Je ne peux pas être plus fière de mon parcours maintenant que je suis IDE.
Quel pied-de-nez à tous ceux/celles qui voulaient me convaincre d'arrêter!
Je reviens sur ce post, car il me semble pertinent de venir le clôturer et aussi éclairer d'éventuelle ESI qui seraient / sont dans la même situation.
Je n'ai effectivement pas validé ce stage et avec le recul, je me dis maintenant que j'aurais dû couper court et admettre que ma situation perso ne me permettait pas d'être dedans. (très grosse mise au point avec ma famille sur leur dire et le reste).
Un second stage qui s'est également mal passé (dégâts sur mon véhicule perso) où là, j'ai stoppé net et porté plainte!
Toutefois, aujourd’hui j'ai bel et bien obtenue mon diplôme.
Je suis en CDI dans le secteur que je souhaitais et après 4 mois d'intérim.
Ils faut donc garder courage - J'ai eu besoin de temps pour me remettre en selle, mais certaines équipes ont su trouver les mots, m'encourager et me remettre en confiance ( j'étais une "merde" en EHPAD vs j'étais une très bonne future infirmière en oncologie).
Prenez du recul - partez du principe que l'on ne vous juge pas vous en tant que personne - mais votre pratique/connaissance.
Prenez ce qu'il y a à prendre et laisser le reste sur place, et avancez!
Vous n'avez pas choisi ce métier par hasard alors cramponnez-vous - Je ne peux pas être plus fière de mon parcours maintenant que je suis IDE.
Quel pied-de-nez à tous ceux/celles qui voulaient me convaincre d'arrêter!

- lafolldingue
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- Inscription : 16 mars 2015 12:13
Re: Le doute...
Merci de ton retour et félicitations pour ton DE. nous passons tous par ces périodes de doutes, nous sommes humains avant tout ! Heureusement que tu as trouvé les collègues adéquates par la suite. Il est parfois difficile d'en voir le bout quand on se sent au bord du gouffre alors ton retour va aider plus d'un ESI !
IDE 2018 Réanimation
Réserviste SSA
future IADE, c'est reparti pour 2 ans d'école !
Réserviste SSA
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- rachou-cachou
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- Messages : 238
- Inscription : 16 juil. 2012 19:02
Re: Le doute...
Félicitations !
La persévérance paie. Ton témoignage est plein d'espoir et montre que l'on peut rebondir suite à une situation difficile qui mène à un échec. La vie n'est pas forcément un long fleuve tranquille également et la formation nous mets à dure épreuve.
Eclate toi bien dans ta nouvelle vie professionnelle et souvient toi que tu es capable.
La persévérance paie. Ton témoignage est plein d'espoir et montre que l'on peut rebondir suite à une situation difficile qui mène à un échec. La vie n'est pas forcément un long fleuve tranquille également et la formation nous mets à dure épreuve.
Eclate toi bien dans ta nouvelle vie professionnelle et souvient toi que tu es capable.
IDE, en route pour l'école de puéricultrice 2019/2020
Re: Le doute...
Merci pour ce retour très important pour nous, lecteurs.
Bonne chance pour la suite !!
Bonne chance pour la suite !!

"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: Le doute...
Je voulais absolument ne pas laisser ce post en suspend. Il est important pour des élèves de lire que l'issue d'un tel échec peut être positif!
Trop de discussions dans les forums sont restées sans conclusion.
Cela peut être décourageant pour des personnes en difficultés de finalement pas trouver cette note d'espoir et d'optimisme à la fin.
Alors je leur redis à tous: ACCROCHEZ VOUS!
Pensez à cette satisfaction et cette plénitude de vous savoir IDE d'ici peu ! Imaginez vous sortir fièrement de votre IFSI avec dans les mains ce précieux sésame.
Ça regonfle à bloc - et surtout prenenz soin de vous et de vos propre besoins. Un soignant bien soigné sera un soignant qui soigne bien!
Trop de discussions dans les forums sont restées sans conclusion.
Cela peut être décourageant pour des personnes en difficultés de finalement pas trouver cette note d'espoir et d'optimisme à la fin.
Alors je leur redis à tous: ACCROCHEZ VOUS!
Pensez à cette satisfaction et cette plénitude de vous savoir IDE d'ici peu ! Imaginez vous sortir fièrement de votre IFSI avec dans les mains ce précieux sésame.
Ça regonfle à bloc - et surtout prenenz soin de vous et de vos propre besoins. Un soignant bien soigné sera un soignant qui soigne bien!

Re: Le doute...
Salut
Je suis à une période où j'ai envie de tout arrêter. Je ne fais même plus d'effort. Je suis en stage et ne connais même pas les médocs de mes patients, j'ai abandonné.
On me la bien sûr reproché, menacé de ne pas validé mon stage, dit que j'étais nulle.
Les IDE sont infernales avec moi, me traitent comme de la merde. Quand j'ai une question elles me répondent "bah fait des recherches!" En mode t'es trop conne cultive toi.
Les patients disent que les ide parlent derrière mon dos et j'ai droit aux "pauvre petite, elles sont méchantes avec toi"
Résultat je suis allée chez le médecin en chialant, j'en pouvais plus.
Elle m'a prescrit du seresta et du pantoprazole et m'a demandé de consulté un psychiatre en urgence.
Cette formation m'a usé dans tous les sens du terme.
J'ai la gerbe. Même plus envie de faire un pas sur ce lieu de stage de merde.
Quand on parle d'empathie et de bienveillance, ça devrait englober tout le monde même les stagiaires.
Je suis à une période où j'ai envie de tout arrêter. Je ne fais même plus d'effort. Je suis en stage et ne connais même pas les médocs de mes patients, j'ai abandonné.
On me la bien sûr reproché, menacé de ne pas validé mon stage, dit que j'étais nulle.
Les IDE sont infernales avec moi, me traitent comme de la merde. Quand j'ai une question elles me répondent "bah fait des recherches!" En mode t'es trop conne cultive toi.
Les patients disent que les ide parlent derrière mon dos et j'ai droit aux "pauvre petite, elles sont méchantes avec toi"
Résultat je suis allée chez le médecin en chialant, j'en pouvais plus.
Elle m'a prescrit du seresta et du pantoprazole et m'a demandé de consulté un psychiatre en urgence.
Cette formation m'a usé dans tous les sens du terme.
J'ai la gerbe. Même plus envie de faire un pas sur ce lieu de stage de merde.
Quand on parle d'empathie et de bienveillance, ça devrait englober tout le monde même les stagiaires.
Re: Le doute...
C'est surtout qu'elles connaissent pas la réponseElsa1996 a écrit : "bah fait des recherches!" En mode t'es trop conne cultive toi.
.

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Le doute...
L'empathie et la bienveillance, c'est comme l'intelligence, c'est très mal réparti sur la terre.Elsa1996 a écrit :Quand on parle d'empathie et de bienveillance, ça devrait englober tout le monde même les stagiaires.

"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: Le doute...
Hello Elsa,
Ton message me touche car j'ai l'impression de me retrouver il y a quelques années.
Comme toi vers la fin de ma formation j'ai eu beaucoup de difficultés personnelles et cela a forcément impacter sur ma manière de me comporter en stage. J'ai fais clairement une depression, j'avais laissé tout tomber et j'ai fais un arrêt de deux ans et demi à la fin du DE (il me manquait un stage).
Cet arrêt m'a permise à l'époque de vraiment me poser dans ma vie personnelle, de régler ce que j'avais besoin et surtout de faire un travail psy. C'était en 2014. J'ai repris le chemin de l'école pour valider le dernier stage, ce qui n'a pas été simple car quand on a travaillé, revenir dans cette psoture étudiante, c'est pas facile. Mais avec le recul et la maturité, on y arrive. J'ai eu mon DE et aujourd'hui je suis IDE depuis trois ans, en psy, et tout se passe niquel.
Je te dirais de prendre vraiment le temps pour toi, même si tu es à la fin, même si on te dit que c'est dommage de pas terminer. Parfois une rupture permet de se concentrer sur soi, se faire aussi un peu oublier de l'IFSI quand on a des difficultés. Puis tu sembles avoir vraiment besoin de te poser et te reposer. J'ai longtemps pensé que je ne voulais plus exercer ce métier et finalement, j'y suis actuellement très bien en CMP.
N'hésites pas à MP si tu as besoin d'infos sur le report de la formation. Il y a une lettre type à envoyer, et tu as trois ans pour reprendre en gardant tes acquis (en sachant que la démarche de reprise peut prendre jusqu'à un an le temps que l'ifsi te réintègre, donc le prendre en compte, c'est à dire faire les démarches au bout de deux ans max).
Après il te faut peut-être juste quelques mois et un arrêt maladie pendant ce stage (en sachant que tu le rattraperas cet été) et continuer à valider tes partiels peut-être aussi une bonne idée. Ca te mets à distance du monde professionnel le temps que tu ailles plus et te permet quand même de valider quelques trucs.
Bon courage à toi
. Et ne culpabilise pas, ça arrive à tous le monde d'être épuisé.
Ton message me touche car j'ai l'impression de me retrouver il y a quelques années.
Comme toi vers la fin de ma formation j'ai eu beaucoup de difficultés personnelles et cela a forcément impacter sur ma manière de me comporter en stage. J'ai fais clairement une depression, j'avais laissé tout tomber et j'ai fais un arrêt de deux ans et demi à la fin du DE (il me manquait un stage).
Cet arrêt m'a permise à l'époque de vraiment me poser dans ma vie personnelle, de régler ce que j'avais besoin et surtout de faire un travail psy. C'était en 2014. J'ai repris le chemin de l'école pour valider le dernier stage, ce qui n'a pas été simple car quand on a travaillé, revenir dans cette psoture étudiante, c'est pas facile. Mais avec le recul et la maturité, on y arrive. J'ai eu mon DE et aujourd'hui je suis IDE depuis trois ans, en psy, et tout se passe niquel.
Je te dirais de prendre vraiment le temps pour toi, même si tu es à la fin, même si on te dit que c'est dommage de pas terminer. Parfois une rupture permet de se concentrer sur soi, se faire aussi un peu oublier de l'IFSI quand on a des difficultés. Puis tu sembles avoir vraiment besoin de te poser et te reposer. J'ai longtemps pensé que je ne voulais plus exercer ce métier et finalement, j'y suis actuellement très bien en CMP.
N'hésites pas à MP si tu as besoin d'infos sur le report de la formation. Il y a une lettre type à envoyer, et tu as trois ans pour reprendre en gardant tes acquis (en sachant que la démarche de reprise peut prendre jusqu'à un an le temps que l'ifsi te réintègre, donc le prendre en compte, c'est à dire faire les démarches au bout de deux ans max).
Après il te faut peut-être juste quelques mois et un arrêt maladie pendant ce stage (en sachant que tu le rattraperas cet été) et continuer à valider tes partiels peut-être aussi une bonne idée. Ca te mets à distance du monde professionnel le temps que tu ailles plus et te permet quand même de valider quelques trucs.
Bon courage à toi
