Prise en charge des soins somatiques en psy

[gany]

bonjour à tous;
j' ai besoin de quelque avis, je suis partie d'une situation que j'ai vécue en stage dans un service psychiatrique fermé.
j'ai rendu ma situation d'appel il y a quelques semaines, cette dernière traite de la prise en charge d'une patiente atteinte de schizophrénie, qui s'est défenestrée il y a plus de 20 ans, qui suite à la chute à une lésion du rachis, qui nécessite que la patiente se sonde, suite à l'évolution de sa pathologie psychiatrique, cette dernière n'effectuer plus ses sondages, et lors de sa prise en charge, elle refusait les hétéros sondages, les infirmiers que la prenait en charge ont réussi à négocier le soin pour qu'il est lieu trois fois par jour, mais 3 sondages journaliers c'est peu; et cela peut avoir des conséquences sur son état de santé.
L'idée de l'axe que je souhaitais donner à mon mémoire, était celui des difficultés de mettre en place une prise en charge somatique face à des patients atteints d'une maladie psychiatrique . Mais ma directrice de mémoire comprend dans ma situation d'appel plutôt l'axe du refus de soin.
Dû coup tout cela me perd

[augusta]

Bonsoir,
Elle a raison.
L'axe du refus de soin serait très intéressant vu la situation.

[camillou38]

Bonjour,
je pense que c'est à vous de vous positionner selon ce que vous souhaitez privilégier. La présentation de la situation est peut être un peu trop succincte pour vraiment déterminer l'un ou l'autre : Vous pouvez choisir en position centrale le refus de soin et l'articuler ensuite avec la spécificité de votre situation (mais de mon point de vue je trouve cela dommage, quoique dans l'ère du temps). Ou interroger la relation qu'entretien cette patiente avec le (son) corps, dans le cadre de sa pathologie psychiatrique et faire le lien avec, effectivement, la difficulté du maintien de la prise en charge somatique.

Si je comprends bien, cette situation n'est pas en l'état depuis 20 ans, mais ferait suite à une décompensation sur le plan psychique. De ce fait on peut s'interroger pour savoir s'il s'agit du refus d'un soin (et pas d'un refus du soin) ou d'une perception perturbée du corps (ou d'autre chose) ? C'est sans doute en répondant (de votre place dans la rencontre clinique) à cette question que vous pourrez argumenter votre positionnement.
Ceci dit vous évoquez un service fermé, il y a donc de forte chance pour que la patiente soit en hospitalisation sous contrainte, de ce fait qu'en est il de l'acceptation de la prise en charge globale ?

Enfin, je dirais par rapport à votre thématique, qu'il ne s'agit pas de n'importe quelle pathologie psychiatrique et qu'il sera important de le prendre en compte pour développer justement l'implication de la pathologie dans la difficulté rencontrée pour la mise en place d'un soin somatique particulier également !

Bonne réflexion et bon courage