Stage en USIC

[Mus08]

Bonjour,

Je suis étudiante en 3e année, je suis en stage en USIC pour mon S6.

Je suis très contente cependant je suis très inquiète, je n’ai fait que peu de soins techniques... j’ai peu piqué de bilans, j’ai du poser 1 ou 2 kt, j’ai jamais fait de gazo.... je suis vraiment stressée. Pensez vous que je serai mal accueillie si je me présente et que j’exprime cela? Tout en montrant de la motivation?

À côté de cela, je suis très très passionnée par la médecine (je compte reprendre mes études) et j’adore la théorie, que me conseillez vous de revoir? Ou même d’apprendre ? Je vais toujours plus loin que ce que l’on voit à l’école.


Merci à tous d’avance !

[Rinou06]

Je pense qu'il vaut mieux être franche dès le départ, en soulignant tes points à améliorer et en mettant en avant ta volonté d'apprendre.

[Lenalan]

J'ai jamais trouvé aucun problème à ce qu'un étudiant me dise qu'il n'a jamais fait un prélèvement sanguin ou jamais posé un cathéter, même en 3ème année. Je préfère largement ça à un cowboy qui me fera croire le contraire et ira en confiance (et je verrai immédiatement qu'il sait pas faire, si en plus il ment il va prendre cher ).
C'est la répétition qui fait qu'on apprend, les gestes techniques ça reste le plus facile à apprendre dans le métier et le plus rapide, du moment qu'on pratique. Donc aucun problème.
Il y a des choses bien plus inquiétantes chez un étudiant que de constater qu'il ne sait pas faire un prélèvement sanguin (terme approprié, et pas "piquer un bilan" qui ne veut strictement rien dire Déjà employer un langage professionnel et adapté est plus important que de ne pas savoir le faire).

[Leopold Anasthase]

Bonjour

Si c’est moi qui vous encadre, je ne vous reprocherai jamais de ne pas savoir tout faire, pourvu que vous vouliez tout apprendre

[Mus08]

Je pense qu'il vaut mieux être franche dès le départ, en soulignant tes points à améliorer et en mettant en avant ta volonté d'apprendre.

Merci pour la réponse

[Mus08]

Bonjour

Si c’est moi qui vous encadre, je ne vous reprocherai jamais de ne pas savoir tout faire, pourvu que vous vouliez tout apprendre

Merci ça me rassure

[Mus08]

J'ai jamais trouvé aucun problème à ce qu'un étudiant me dise qu'il n'a jamais fait un prélèvement sanguin ou jamais posé un cathéter, même en 3ème année. Je préfère largement ça à un cowboy qui me fera croire le contraire et ira en confiance (et je verrai immédiatement qu'il sait pas faire, si en plus il ment il va prendre cher ).
C'est la répétition qui fait qu'on apprend, les gestes techniques ça reste le plus facile à apprendre dans le métier et le plus rapide, du moment qu'on pratique. Donc aucun problème.
Il y a des choses bien plus inquiétantes chez un étudiant que de constater qu'il ne sait pas faire un prélèvement sanguin (terme approprié, et pas "piquer un bilan" qui ne veut strictement rien dire Déjà employer un langage professionnel et adapté est plus important que de ne pas savoir le faire).

Je ne m’exprime pas ici comme en stage, et si on veut vraiment être parfait on dit « prélèvement veineux ».
Mon but est juste de montrer que je suis motivée malgré mes lacunes.

[julielameuh]

D'accord avec ce qui a été dit plus haut ! Bien dire que tu ne sais pas faire et que tu veux apprendre et ne pas jouer au cow-boy qui se surestime
J'ai fais mon stage du S6 aux urgences et disons que j'avais posé très peu de KT, jamais fait de gaz du sang non plus ect..
A chaque fois qu'il y avait un de ces soins à faire je sautais sur l'occasion et disais que je voulais apprendre car je ne le maîtrisais pas ! A la fin de ce stage je posais les KT (presque ) les yeux fermés et j'étais en mesure de prendre en charge mes patients dans leur globalité et d'effectuer tous les soins !
Fais toi confiance tu verras que si tu montres ton enthousiasme et ton envie d'apprendre ça roulera !

[Lenalan]

A chaque fois qu'il y avait un de ces soins à faire je sautais sur l'occasion et disais que je voulais apprendre car je ne le maîtrisais pas !

Moi je faisais en sorte de les éviter et je m'esquivais autant que je pouvais

[Leopold Anasthase]

Je ne m’exprime pas ici comme en stage [...]

En fait, on peut faire l'effort de s'exprimer au mieux, ici, en stage, entre collègues, lors d'une évaluation, sur une copie…

si on veut vraiment être parfait on dit « prélèvement veineux ».

Il existe des prélèvements de sang artériel.

[...]A la fin de ce stage je posais les KT (presque ) les yeux fermés [...]

Nous faisons bien souvent l'erreur de penser qu'on sait faire. Je l'ai faite aussi. Pour prendre l'exemple de la pose d'un cahtéter veineux périphérique, après en avoir posé 10 lors que j'étais étudiant, je me disais que je savais faire. Première erreur… Je pense avoir posé mes premiers cathéters veineux quand, une fois diplômé, c'était à moi de le faire, et qu'il n'y avait personne d'autre que j'aurais pu appeler. Ça change (un peu) la donne…

Et puis les années passent, on en a posé cent, on pense qu'on se débrouille plutôt bien, et même il arrive que les collègues vous appellent pour les aider. Et là, on se dit qu'on sait faire. Deuxième erreur…

Et puis, après en avoir posé mille, on se retrouve dans la difficulté. Et là, on se dit qu'on a peut-être encore des choses à apprendre.

Là, j'en ai posé plusieurs milliers (et peut-être même quelques-uns de plus ;-), et je me dis que je peux encore progresser. Dans l'organisation du soin, dans ma façon de le faire faire à un étudiant, dans ma relation avec le patient quand je fais cet acte… Et dans le taux de réussite : il m'arrive encore de réussir à la deuxième tentative, voire plus. Si j'ai réussi à la troisième tentative, c'est que c'était possible de réussir à la première. Cet acte nous semble anodin. Pour le patient, cet acte n'est pas anodin. Les gens parlent de leur séjour à l'hôpital en disant « j'ai été sous perfusion trois jours ». Ça n'est pas la même chose quand « l'infirmière m'a piqué du premier coup » et quand « elle m'a fait deux bleus avant de réussir ; je peux te dire que j'ai douillé ». Prenez le patient qui vient pour se faire opérer d'un acte simple, c'est le souvenir principal qu'il gardera de son hospitalisation.