TFE sur l'impact de la douleur induite sur la relation S-S
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TFE sur l'impact de la douleur induite sur la relation S-S
Bonjour,
Je réalise en ce moment mon TFE sur la douleur induite, et suite à ma situation d'appel (résidente en EHPAD à qui on fait des soins d'escarre très douloureux pour elle et que j'ai pu apaiser un peu par ma présence auprès d'elle, le toucher, mes mots et l'intonation de ma voix) j'en arrive à la problématique suivante "en quoi les douleurs induites par les soins infirmiers peuvent impacter la relation soignant/soigné ?"
Je fais donc mon état des lieux en parlant des douleurs en générales (définition, différents types de douleurs, méthodes d'évaluation, législation...) en m'appuyant sur différents auteurs puis une partie sur la douleur induite (définition, facteurs influençant la douleur induite, traitements médicamenteux et non médicamenteux)
Ma première question est : Où parler des traitements médicamenteux et non médicamenteux (hypnose, toucher, musicothérapie, visualisation positive, sophrologie, etc) ? Car on peut les rencontrer autant dans les douleurs "chroniques" que dans les douleurs "induites" par les soins selon moi. Je ne voudrais pas en parler deux fois.
Ensuite je traite de la relation soignant/soigné avec la communication, proxémie, congruence, empathie...
Et j'en arrive à ma question centrale et là... c'est le drame
Je ne sais pas quelle direction prendre...
"En quoi les méthodes non médicamenteuses peuvent aboutir à une relation de confiance ?"
ou
"En quoi la relation de confiance entre le patient et l'infirmier peut impacter le vécu des douleurs induites ?"
Je ne sais pas si ces deux questions sont pertinentes et si je ne suis pas hors sujet...
Merci d'avance à ceux qui me donneront leur avis
Je réalise en ce moment mon TFE sur la douleur induite, et suite à ma situation d'appel (résidente en EHPAD à qui on fait des soins d'escarre très douloureux pour elle et que j'ai pu apaiser un peu par ma présence auprès d'elle, le toucher, mes mots et l'intonation de ma voix) j'en arrive à la problématique suivante "en quoi les douleurs induites par les soins infirmiers peuvent impacter la relation soignant/soigné ?"
Je fais donc mon état des lieux en parlant des douleurs en générales (définition, différents types de douleurs, méthodes d'évaluation, législation...) en m'appuyant sur différents auteurs puis une partie sur la douleur induite (définition, facteurs influençant la douleur induite, traitements médicamenteux et non médicamenteux)

Ensuite je traite de la relation soignant/soigné avec la communication, proxémie, congruence, empathie...
Et j'en arrive à ma question centrale et là... c'est le drame

Je ne sais pas quelle direction prendre...
"En quoi les méthodes non médicamenteuses peuvent aboutir à une relation de confiance ?"
ou
"En quoi la relation de confiance entre le patient et l'infirmier peut impacter le vécu des douleurs induites ?"
Je ne sais pas si ces deux questions sont pertinentes et si je ne suis pas hors sujet...
Merci d'avance à ceux qui me donneront leur avis

IDE depuis le 16 juillet 2021
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Re: TFE sur l'impact de la douleur induite sur la relation S-S
Bonjour.
Au vue de vos questionnements, je vous conseille, sans répondre à votre question, de vous pencher sur le "toucher massage" utilisé dans la prise en charge et la prévention de la douleur et dans les soins palliatifs.
De très nombreuses études et TFE ont été fait dans ce sens.
Ils pourront certainement vous aiguiller.
C'est une technique très utilisé dans la prise en charge des patients atteints de drépanocytose en Guadeloupe et qui a des résultats éprouvés.
Au vue de vos questionnements, je vous conseille, sans répondre à votre question, de vous pencher sur le "toucher massage" utilisé dans la prise en charge et la prévention de la douleur et dans les soins palliatifs.
De très nombreuses études et TFE ont été fait dans ce sens.
Ils pourront certainement vous aiguiller.
C'est une technique très utilisé dans la prise en charge des patients atteints de drépanocytose en Guadeloupe et qui a des résultats éprouvés.
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Re: TFE sur l'impact de la douleur induite sur la relation S-S
Bonjour,Nympheaa a écrit :Je réalise en ce moment mon TFE sur la douleur induite[...] j'en arrive à la problématique suivante "en quoi les douleurs induites par les soins infirmiers peuvent impacter la relation soignant/soigné ?"
[...]
Je ne sais pas quelle direction prendre...
"En quoi les méthodes non médicamenteuses peuvent aboutir à une relation de confiance ?"
"En quoi la relation de confiance entre le patient et l'infirmier peut impacter le vécu des douleurs induites ?"
Je ne suis pas “up to date” de ce qu'on vous demande pour un tfe. Vu de loin, j'ai l'impression que vous vous intéressez aux méthodes non-médicamenteuses pour améliorer le confort du patient lors d'un soin pouvant induire une douleur.
Je me pose quelques questions en vous lisant…
1. Est-ce que vous (ou les ide et médecins autour de vous) considèrent qu'il est impossible de faire ce type de soin sans douleur ?
2. Y a-t-il une prescription d'antalgiques pour réaliser ces soins ?
Vu de loin, j'ai l'impression que les méthodes non-médicamenteuses sont là parce qu'on a rien d'autre…
3. Si vous pouviez faire comme bon vous semble, et que ça soit vous qui décidiez de tout, comment souhaiteriez-vous réaliser ce type de soin ?
Si je reprends vos deux propositions, « En quoi les méthodes non médicamenteuses peuvent aboutir à une relation de confiance ?». Toujours vu de loin, une relation de confiance, c'est un ensemble qui dépasse largement le problème ponctuel d'une douleur induite lors d'un soin. « aboutir » pourrait être remplacé par « améliorer, participer à… ».
« En quoi la relation de confiance entre le patient et l'infirmier peut impacter le vécu des douleurs induites ? » Dans cette phrase, le mot « impacter » peut être perçu comme très négatif (un impact, c'est le résultat d'un coup, d'une projection d'un projectile). Et dans cette phrase, on ne parle plus de ce que vous proposez, une méthode non-médicamenteuse.
Re: TFE sur l'impact de la douleur induite sur la relation S-S
Bonjour et merci vivement à vous deux pour votre réponse.
Pour répondre à vos questions Leopold, je ne considère que oui, on peut le réaliser sans douleur, par le biais de différentes techniques (médicamenteuse --> MEOPA par exemple) et non médicamenteuse (toucher, respiration, musicothérapie, sophrologie selon les capacités cognitives du patient).
De mémoire, non il n'y avait pas de prescription établie pour réaliser ce soin.
Si je pouvais réaliser ce soin comme moi je l'entends, ça serait par une prémédication avant les soins (xylocaïne local par exemple), surveiller les réactions de la patiente, prendre le temps et y aller vraiment à tâtons, tout cela dans une ambiance apaisante (musique, douceur dans la voix et les gestes).
Je suis d'accord avec vous concernant la question "En quoi les méthodes non médicamenteuses peuvent aboutir à une relation de confiance ?". En effet ici, le mot aboutir est trop fort et vos propositions sont plus adaptées.
En ce qui concerne la dernière question, il est vrai que je ne parle plus de moyens non médicamenteux mais puis-je passer de ma question initiale qui part de "l'impact des douleurs induites sur la relation soignant soigné" (donc pas du tout de moyens médicamenteux à la base) à une question qui cible les moyens non médicamenteux ? (ça fait beaucoup de moyens médicamenteux tout ça lol)
Je ne sais pas si j'ai été très claire.
En tout cas merci pour vos éclaircissements et remarques.
Pour répondre à vos questions Leopold, je ne considère que oui, on peut le réaliser sans douleur, par le biais de différentes techniques (médicamenteuse --> MEOPA par exemple) et non médicamenteuse (toucher, respiration, musicothérapie, sophrologie selon les capacités cognitives du patient).
De mémoire, non il n'y avait pas de prescription établie pour réaliser ce soin.
Si je pouvais réaliser ce soin comme moi je l'entends, ça serait par une prémédication avant les soins (xylocaïne local par exemple), surveiller les réactions de la patiente, prendre le temps et y aller vraiment à tâtons, tout cela dans une ambiance apaisante (musique, douceur dans la voix et les gestes).
Je suis d'accord avec vous concernant la question "En quoi les méthodes non médicamenteuses peuvent aboutir à une relation de confiance ?". En effet ici, le mot aboutir est trop fort et vos propositions sont plus adaptées.
En ce qui concerne la dernière question, il est vrai que je ne parle plus de moyens non médicamenteux mais puis-je passer de ma question initiale qui part de "l'impact des douleurs induites sur la relation soignant soigné" (donc pas du tout de moyens médicamenteux à la base) à une question qui cible les moyens non médicamenteux ? (ça fait beaucoup de moyens médicamenteux tout ça lol)
Je ne sais pas si j'ai été très claire.
En tout cas merci pour vos éclaircissements et remarques.
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Re: TFE sur l'impact de la douleur induite sur la relation S-S
J'avoue que je n'ai pas tout compris…Nympheaa a écrit :[...] je ne considère que oui, on peut le réaliser sans douleur, par le biais de différentes techniques (médicamenteuse --> MEOPA par exemple) et non médicamenteuse (toucher, respiration, musicothérapie, sophrologie selon les capacités cognitives du patient).
Il serait intéressant de préciser où, et surtout quels seraient le ou les intervenants.Nympheaa a écrit :Si je pouvais réaliser ce soin comme moi je l'entends, ça serait par une prémédication avant les soins (xylocaïne local par exemple), surveiller les réactions de la patiente, prendre le temps et y aller vraiment à tâtons, tout cela dans une ambiance apaisante (musique, douceur dans la voix et les gestes).
Je pense qu'il ne faut pas opposer les moyens médicamenteux et les moyens non-médicamenteux. J'ai injecté des litres de morphine et de paracétamol au cours de mon exercice professionnel. Et j'utilise aussi des techniques non-médicamenteuses, toucher, communication positive, distraction… Les deux ont leur intérêt.Nympheaa a écrit :[...] puis-je passer de ma question initiale qui part de "l'impact des douleurs induites sur la relation soignant soigné" (donc pas du tout de moyens médicamenteux à la base) à une question qui cible les moyens non médicamenteux ?
Pour le reste, je ne peux pas aller plus loin dans mes conseils. Ce ne sont que des pistes, et c'est votre travail de recherche.