Détresse d'une jeune diplômée.
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Détresse d'une jeune diplômée.
Bonjour à tous
Voilà, j'ai commencé lundi en USC (Unité de Surveillance Continue) et clairement, je me sens angoissée, stressée constamment. Même là, sur mon jour de repos.
Il y a normalement une infirmière en 12h (7h30-19h30) et une en 7h (9h-16h). Nous avons une capacité d'accueil de 4 patients.
Je suis sur le poste de 7h, avec l'infirmière en 12h. Je ne suis donc pas doublée. L'infirmière en 12h me donne des infos par ci par là, l'aide-soignante m'aide beaucoup aussi quand j'ai une question, quand je cherche du matériel... mais clairement, je ne suis pas formée en tant que tel.
Je viens de sortir de l'école, il y a pas mal de choses nouvelles pour moi : le fonctionnement du service avec des surveillances toutes les 2h, les drains que je ne connais pas car à part un stage en chir ambu je n'ai pas fais de chir, les optiflow que je ne connais pas non plus, la préparation des amines, etc.
Alors si encore j'étais doublée, l'infirmière avec qui je serais pourrait m'expliquer tout cela au fur et à mesure, mais là non celle en 12h n'a pas le temps de bien m'expliquer, elle m'explique vite fait car elle a aussi son boulot...
Hier j'ai du transfuser une patiente, et j'ai craqué. J'ai pleuré, dans un coin. Je n'avais jamais transfusé seule. Je l'ai senti tellement dépassée que lorsqu'elle m'a demandé si je savais transfuser j'ai dis oui, je l'ai déjà fais une ou deux fois en stage en étant avec l'infirmière... je sentais que si je disais non cela allait l'agacer. Alors j'ai pris mon mémo, et j'y suis allée... j'ai mis une plomb, évidemment... et pendant que j'essayais de me concentrer à bien faire les contrôles d'identité, groupe sanguin, contrôle ultime, etc le scope se mettait à sonner dans tous les sens en affichant 20 de tension d'un coup, puis 2 minutes après 7. La tour de PSE qui se mettait aussi à sonner alors qu'elle était inutilisée... idem, je n'ai jamais eu à gérer plus d'un PSE à la fois, là il y a une tour avec un écran en bas... que je ne connais pas... et parmis tout ça, la patiente qui m'interpellait toutes les 30 secondes, en se plaignant que sa télé ne fonctionnait pas malgré que je lui demandais de me laisser me concentrer pour ne pas faire de bêtise.
J'ai du mal à comprendre le cheminement pour réaliser le calcul des entrées/sorties, alors on me l'explique en deux mots mais je ne comprends pas...
On passe des "BB de Norédraline" sans protocole pour choisir la vitesse. Pourquoi on met vitesse 20 ? Et pas plus ou moins ? Sur quoi se base t-on pour choisir 20 ? Aucun protocole, il n'y en a pas dixit l'infirmière.
Je suis partie du service, en pleurant dans le vestiaire. A regretter d'avoir accepté ce service. A me sentir incapable, juste bonne à mettre l'équipe encore plus en difficulté. A sentir que je n'y arriverais jamais dans ces conditions, avec maintenant en plus l'activation du plan blanc dans la foulée dans tout l'hôpital.
Alors voilà, on est jeudi, je suis en repos et je pleure encore, je me sens encore sous pression, incapable, nulle avec l'appréhension d'y retourner ce week-end.
Je suis déjà pas quelqu'un qui parle beaucoup de base, mais hier clairement je me suis refermée comme une huitre, je ne disais plus un mot, je n'osais plus parler, j'avais la sensation d'être mal perçue...
Désolée pour le pavé, j'avais besoin de verbaliser, à l'écrit tout cela...
Si vous avez des conseils, je prends volontiers...
Merci.
Voilà, j'ai commencé lundi en USC (Unité de Surveillance Continue) et clairement, je me sens angoissée, stressée constamment. Même là, sur mon jour de repos.
Il y a normalement une infirmière en 12h (7h30-19h30) et une en 7h (9h-16h). Nous avons une capacité d'accueil de 4 patients.
Je suis sur le poste de 7h, avec l'infirmière en 12h. Je ne suis donc pas doublée. L'infirmière en 12h me donne des infos par ci par là, l'aide-soignante m'aide beaucoup aussi quand j'ai une question, quand je cherche du matériel... mais clairement, je ne suis pas formée en tant que tel.
Je viens de sortir de l'école, il y a pas mal de choses nouvelles pour moi : le fonctionnement du service avec des surveillances toutes les 2h, les drains que je ne connais pas car à part un stage en chir ambu je n'ai pas fais de chir, les optiflow que je ne connais pas non plus, la préparation des amines, etc.
Alors si encore j'étais doublée, l'infirmière avec qui je serais pourrait m'expliquer tout cela au fur et à mesure, mais là non celle en 12h n'a pas le temps de bien m'expliquer, elle m'explique vite fait car elle a aussi son boulot...
Hier j'ai du transfuser une patiente, et j'ai craqué. J'ai pleuré, dans un coin. Je n'avais jamais transfusé seule. Je l'ai senti tellement dépassée que lorsqu'elle m'a demandé si je savais transfuser j'ai dis oui, je l'ai déjà fais une ou deux fois en stage en étant avec l'infirmière... je sentais que si je disais non cela allait l'agacer. Alors j'ai pris mon mémo, et j'y suis allée... j'ai mis une plomb, évidemment... et pendant que j'essayais de me concentrer à bien faire les contrôles d'identité, groupe sanguin, contrôle ultime, etc le scope se mettait à sonner dans tous les sens en affichant 20 de tension d'un coup, puis 2 minutes après 7. La tour de PSE qui se mettait aussi à sonner alors qu'elle était inutilisée... idem, je n'ai jamais eu à gérer plus d'un PSE à la fois, là il y a une tour avec un écran en bas... que je ne connais pas... et parmis tout ça, la patiente qui m'interpellait toutes les 30 secondes, en se plaignant que sa télé ne fonctionnait pas malgré que je lui demandais de me laisser me concentrer pour ne pas faire de bêtise.
J'ai du mal à comprendre le cheminement pour réaliser le calcul des entrées/sorties, alors on me l'explique en deux mots mais je ne comprends pas...
On passe des "BB de Norédraline" sans protocole pour choisir la vitesse. Pourquoi on met vitesse 20 ? Et pas plus ou moins ? Sur quoi se base t-on pour choisir 20 ? Aucun protocole, il n'y en a pas dixit l'infirmière.
Je suis partie du service, en pleurant dans le vestiaire. A regretter d'avoir accepté ce service. A me sentir incapable, juste bonne à mettre l'équipe encore plus en difficulté. A sentir que je n'y arriverais jamais dans ces conditions, avec maintenant en plus l'activation du plan blanc dans la foulée dans tout l'hôpital.
Alors voilà, on est jeudi, je suis en repos et je pleure encore, je me sens encore sous pression, incapable, nulle avec l'appréhension d'y retourner ce week-end.
Je suis déjà pas quelqu'un qui parle beaucoup de base, mais hier clairement je me suis refermée comme une huitre, je ne disais plus un mot, je n'osais plus parler, j'avais la sensation d'être mal perçue...
Désolée pour le pavé, j'avais besoin de verbaliser, à l'écrit tout cela...
Si vous avez des conseils, je prends volontiers...
Merci.
IDE depuis le 16 juillet 2021
Premier poste en USC !
Premier poste en USC !
Re: Détresse d'une jeune diplômée.
Hello Nympheaa,
Il est rare que je sorte de mon mutisme pour prendre la plume, mais je me devais de réagir à ton message.
Aussi, je vais me permettre de te dire que tout d'abord tu ne peux pas débuter ton exercice dans ces conditions, on ne devient pas un.e IDE expérimenté.e du jour au lendemain.
Donc quand tu ne sais pas, tu le dis. Parce qu'en faisant semblant de savoir, tu te mets en danger et tu mets tes patients en danger.
On s'en fout que ça fasse plaisir à la collègue ou non, vous serez probablement plus gênées si vous devez faire un MCE en plus du reste, parce que tu n'as pas voulu déranger ou déplaire.
C'est de l'USC, c'est des patients fragiles, il faut du temps pour apprendre.
Il n'y a pas de mal à ne pas savoir. Tu ne peux pas tout connaitre du jour au lendemain, à toi de potasser un peu, d'apprendre et de poser des questions, mais tu ne peux pas faire un transfusion avec un "bouquin sur les genoux".
Même un vieil IDE demandera à ce qu'on lui montre un appareil qu'il ne connait pas, il n'y a pas de honte à avoir.
Signale tes difficultés au cadre du service à lui/elle de se débrouiller pour que tu ais un encadrement, quitte à ce que ce soit elle/lui qui s'en charge.
Courage, il n'est probablement pas facile de débuter son activité dans cette période compliquée.
Mais je t'en prie quand tu ne sais pas dis-le. et tant pis pour les soupirs et les yeux qui se lèvent. Tu es jeune DE, tu ne sais pas tout, il faut te former, c'est comme ça.
Il est rare que je sorte de mon mutisme pour prendre la plume, mais je me devais de réagir à ton message.
Aussi, je vais me permettre de te dire que tout d'abord tu ne peux pas débuter ton exercice dans ces conditions, on ne devient pas un.e IDE expérimenté.e du jour au lendemain.
Donc quand tu ne sais pas, tu le dis. Parce qu'en faisant semblant de savoir, tu te mets en danger et tu mets tes patients en danger.
On s'en fout que ça fasse plaisir à la collègue ou non, vous serez probablement plus gênées si vous devez faire un MCE en plus du reste, parce que tu n'as pas voulu déranger ou déplaire.
C'est de l'USC, c'est des patients fragiles, il faut du temps pour apprendre.
Il n'y a pas de mal à ne pas savoir. Tu ne peux pas tout connaitre du jour au lendemain, à toi de potasser un peu, d'apprendre et de poser des questions, mais tu ne peux pas faire un transfusion avec un "bouquin sur les genoux".
Même un vieil IDE demandera à ce qu'on lui montre un appareil qu'il ne connait pas, il n'y a pas de honte à avoir.
Signale tes difficultés au cadre du service à lui/elle de se débrouiller pour que tu ais un encadrement, quitte à ce que ce soit elle/lui qui s'en charge.
Courage, il n'est probablement pas facile de débuter son activité dans cette période compliquée.
Mais je t'en prie quand tu ne sais pas dis-le. et tant pis pour les soupirs et les yeux qui se lèvent. Tu es jeune DE, tu ne sais pas tout, il faut te former, c'est comme ça.
Re: Détresse d'une jeune diplômée.
Merci pour ta réponse Lanceor.
Effectivement, je ne peux pas être expérimentée du jour au lendemain. Mais cette arrivée dans le service quand on ne connaît pas le fonctionnement, le matériel, les machines et qu'en plus on est jeune DE, est terriblement stressante. J'ai du mal à gérer ce stress, même si j'essaie de me raisonner et de me dire que "bon, c'est le début, je sors de l'école, je connais pas le service, ça ira mieux dans quelques semaines/mois à force de répéter les gestes chaque jour".
Je voudrais savoir faire tout tout de suite, évidemment ce n'est pas possible. D'ailleurs mes débuts de stage ont toujours été une épreuve pour moi. Le temps de découvrir le service, de capter son fonctionnement, les soins, prendre les automatismes... je rentrais constamment à la maison démoralisée, à pleurer parfois même dans la voiture en fin de journée parce que j'avais rien compris au fonctionnement du poste ou que j'en avais trop dans la tête. Je reprenais confiance en moi après environ 15 jours à chaque fois, quand je commençais à savoir gérer seule, à être autonome... c'était moins compliqué car j'ai fais pas mal de stage de médecine (cardio/pneumo/neuro) donc y avait pas de machines nouvelles, je retrouvais très vite mes repères à chaque fois.
Je potasse beaucoup de mon coté, un médecin anesthésiste m'avait expliqué l'équilibre acido basique avec les acidoses et les alcaloses mais il m'a vite perdu, c'était tellement simple pour lui que ça allait trop vite pour moi, le bruit autour, les alarmes, bref, j'ai repris ça le soir même calmement en regardant des vidéos explicatives sur Internet et j'ai fini par comprendre.
Je fais pareil là avec les drains. Je me suis fais une fiche avec les différents types de drain, leurs rôles, leurs surveillances... leurs principes...
Idem pour la VVC, les amines... tout ce que je vois comme matériel, produit, jusqu'à présent, je le note dans un coin et je fais mes recherches après par la suite et je note tout dans un cahier.
Effectivement, je ne peux pas être expérimentée du jour au lendemain. Mais cette arrivée dans le service quand on ne connaît pas le fonctionnement, le matériel, les machines et qu'en plus on est jeune DE, est terriblement stressante. J'ai du mal à gérer ce stress, même si j'essaie de me raisonner et de me dire que "bon, c'est le début, je sors de l'école, je connais pas le service, ça ira mieux dans quelques semaines/mois à force de répéter les gestes chaque jour".
Je voudrais savoir faire tout tout de suite, évidemment ce n'est pas possible. D'ailleurs mes débuts de stage ont toujours été une épreuve pour moi. Le temps de découvrir le service, de capter son fonctionnement, les soins, prendre les automatismes... je rentrais constamment à la maison démoralisée, à pleurer parfois même dans la voiture en fin de journée parce que j'avais rien compris au fonctionnement du poste ou que j'en avais trop dans la tête. Je reprenais confiance en moi après environ 15 jours à chaque fois, quand je commençais à savoir gérer seule, à être autonome... c'était moins compliqué car j'ai fais pas mal de stage de médecine (cardio/pneumo/neuro) donc y avait pas de machines nouvelles, je retrouvais très vite mes repères à chaque fois.
Je potasse beaucoup de mon coté, un médecin anesthésiste m'avait expliqué l'équilibre acido basique avec les acidoses et les alcaloses mais il m'a vite perdu, c'était tellement simple pour lui que ça allait trop vite pour moi, le bruit autour, les alarmes, bref, j'ai repris ça le soir même calmement en regardant des vidéos explicatives sur Internet et j'ai fini par comprendre.
Je fais pareil là avec les drains. Je me suis fais une fiche avec les différents types de drain, leurs rôles, leurs surveillances... leurs principes...
Idem pour la VVC, les amines... tout ce que je vois comme matériel, produit, jusqu'à présent, je le note dans un coin et je fais mes recherches après par la suite et je note tout dans un cahier.
IDE depuis le 16 juillet 2021
Premier poste en USC !
Premier poste en USC !
- Maximousse1989
- Insatiable
- Messages : 409
- Inscription : 10 juil. 2016 20:42
Re: Détresse d'une jeune diplômée.
Je n'ai jamais bossé en USC, du coup je ne me prononcerai pas sur les thérapeutiques ou l'organisation.
En revanche il me semble que nous avons tous été flippés en commençant à bosser.
Le meilleur conseil t'a déjà été donné : si tu ne sais pas tu demandes, même si ta question te paraît bête, même si c'est quelque chose que tu as vu mais qui n'est pas fluide.
Évidemment on peut tomber sur des gens plus ou moins patients mais il est généralement bien vu de dire carrément "écoute, je suis désolée mais je ne suis pas à l'aise, montre-moi".
Pour reprendre l'exemple de la transfusion, dans mon premier service (USLD) on en faisait pas, du coup une fois en médecine aiguë mes souvenirs remontaient à l'IFSI...2 ans et demi avant.
J'ai revu la théorie mais j'ai demandé à être accompagné, pourtant je savais faire, au bout de 2-3 fois j'étais redevenu opé.
C'est vraiment absolument normal de ne pas tout maîtriser en sortant du DE, l'important c'est de le dire, de chercher, de demander à d'autres leur avis et de faire les choses en sécurité.
Tu agaceras peut-être certaines collègues (qui ont démarré au même niveau aussi) tu apprendras peut-être moins vite que d'autres mais il n'y a aucune raison que ça ne rentre pas.
Les premiers temps sont toujours difficiles mais un jour, à force de persévérance les nouveaux se tourneront probablement vers vous.
Accroche-toi et parles-en.
En revanche il me semble que nous avons tous été flippés en commençant à bosser.
Le meilleur conseil t'a déjà été donné : si tu ne sais pas tu demandes, même si ta question te paraît bête, même si c'est quelque chose que tu as vu mais qui n'est pas fluide.
Évidemment on peut tomber sur des gens plus ou moins patients mais il est généralement bien vu de dire carrément "écoute, je suis désolée mais je ne suis pas à l'aise, montre-moi".
Pour reprendre l'exemple de la transfusion, dans mon premier service (USLD) on en faisait pas, du coup une fois en médecine aiguë mes souvenirs remontaient à l'IFSI...2 ans et demi avant.
J'ai revu la théorie mais j'ai demandé à être accompagné, pourtant je savais faire, au bout de 2-3 fois j'étais redevenu opé.
C'est vraiment absolument normal de ne pas tout maîtriser en sortant du DE, l'important c'est de le dire, de chercher, de demander à d'autres leur avis et de faire les choses en sécurité.
Tu agaceras peut-être certaines collègues (qui ont démarré au même niveau aussi) tu apprendras peut-être moins vite que d'autres mais il n'y a aucune raison que ça ne rentre pas.
Les premiers temps sont toujours difficiles mais un jour, à force de persévérance les nouveaux se tourneront probablement vers vous.
Accroche-toi et parles-en.
La gériatrie c'est la vie!
- Belphéghor
- Insatiable
- Messages : 576
- Inscription : 13 oct. 2020 16:10
Re: Détresse d'une jeune diplômée.
C'est normal que tu n'y arrives pas si tu n'es pas doublée. Point.
Il faut exiger d'être doublée.
Ou alors, tu t'en vas. Avant de buter quelqu'un et de finir au gniouf
Il faut exiger d'être doublée.
Ou alors, tu t'en vas. Avant de buter quelqu'un et de finir au gniouf
Infirmière, maman, être humain
- Ludivine-diaco
- Fidèle
- Messages : 169
- Inscription : 13 janv. 2013 18:11
Re: Détresse d'une jeune diplômée.
Ton sentiment est tout à fait normal ! On est tous passés par là !
Si tu m'avais vu le premier jour en poste aux urgences.... J'étais sûrement pire !
Et j'en ai posé des questions... Pas une ou deux mais elles se comptaient par dizaine !
On ne t'en voudra jamais de poser des questions.
Le principal est que tu ne mettes personne en danger, ni toi ni les patients.
Les explications ne sont peut être pas claires du premier coup mais c'est pas grave, tu reformules ou tu demandes des éclaircissements après avoir potassé de ton côté.
En tant qu'IDE je n'ai jamais critiqué un nouvel arrivant pour ses questions. C'est plutôt ceux qui demandaient rien qui me faisaient le plus flipper! Car on finit par nous leur poser des questions et quand on se rend compte que finalement ils ne savent pas c'est là que ça fait peur...
Courage, tu vas finir par t'adapter mais ne te renferme surtout pas et pose toutes tes questions, personne ne t'en voudras !
Si tu m'avais vu le premier jour en poste aux urgences.... J'étais sûrement pire !
Et j'en ai posé des questions... Pas une ou deux mais elles se comptaient par dizaine !
On ne t'en voudra jamais de poser des questions.
Le principal est que tu ne mettes personne en danger, ni toi ni les patients.
Les explications ne sont peut être pas claires du premier coup mais c'est pas grave, tu reformules ou tu demandes des éclaircissements après avoir potassé de ton côté.
En tant qu'IDE je n'ai jamais critiqué un nouvel arrivant pour ses questions. C'est plutôt ceux qui demandaient rien qui me faisaient le plus flipper! Car on finit par nous leur poser des questions et quand on se rend compte que finalement ils ne savent pas c'est là que ça fait peur...
Courage, tu vas finir par t'adapter mais ne te renferme surtout pas et pose toutes tes questions, personne ne t'en voudras !

Des urgences à la recherche...