Aller la boule au ventre au travail
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Re: Aller la boule au ventre au travail
Et du coup c est quoi qui te choque dans mon propos ?......... Non ne répond pas, je plaisante.
Re: Aller la boule au ventre au travail
Merci beaucoup pour vos réponses.
Pour répondre à vos questions :
La prime je l'ai en partie utilisée par nécessité. Je l'ai prêté à un être très cher qui était en difficulté +++. Il a trouvé du taf, il va me rembourser. Mais quand...
Ils n'ont reçu aucune candidature cette année, et j'ai été accueilli mon 1er mois comme une reine.
Puis la réalité a pris le dessus.
Encore une fois merci pour vos conseils, je crois que j'ai pas trop le choix que de subir pendant des mois.
Pour répondre à vos questions :
La prime je l'ai en partie utilisée par nécessité. Je l'ai prêté à un être très cher qui était en difficulté +++. Il a trouvé du taf, il va me rembourser. Mais quand...
Ils n'ont reçu aucune candidature cette année, et j'ai été accueilli mon 1er mois comme une reine.
Puis la réalité a pris le dessus.
Encore une fois merci pour vos conseils, je crois que j'ai pas trop le choix que de subir pendant des mois.
Re: Aller la boule au ventre au travail
Mais non.Après avoir demandé fermement que l'on change de ton avec toi,il te reste à tenter de dominer le sujet.Sauf si tu bloques sur le sujet même (un service Alzeime).Donc,tout l'art sera de ne pas transiger sur tes connaissances et valeurs,ETde t'instruire de la connaissance des anciens.Ils n'ont pas forcément raison sur la façon la meilleure d'aborder Madame Martin,tu as le droit de mettre ton grain de sel.Par contre si on te dit:quand Madame Martin ne veux plus s'assoir et marche sans arrêtc'est qu'elle est très constipée,c'est le fruit de leurs observations,dont acte.C'est un défi très interressant,il faut lire un maximum sur le sujet,connaître les dossiers médicaux,être au top des questions aux médecins et coopérer avec eux.Quand tu auras sauvé une personne pour une fausse route ou détecté un OAP,ou vidé les poubelles pour retrouver un dentier,tu seras une reine pour tes collègues.J'oubliais,les familles:tu dois être au top,ils doivent être rassurés de savoir leur parent avec toi.Grosse grosse responsabilitées;un métier formidable!
- Maximousse1989
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Re: Aller la boule au ventre au travail
On est plusieurs a avoir travaillé en gériatrie ici, on peut sûrement t'aider en attendant que tu trouves mieux.
Et certain(e)s ont fait de l'ehpad, des conseils sur l'organisation sont possibles aussi.
Et certain(e)s ont fait de l'ehpad, des conseils sur l'organisation sont possibles aussi.
La gériatrie c'est la vie!
Re: Aller la boule au ventre au travail
Oui, déjà explique nous ce qui te met en difficulté (prises en charge? Relationnel? rythme?) et ce que tes collègues te reprochent exactement, comment elles te l'ont dit (seule à seule? Avec la cadre? Avec la direction en entretien?). Est-ce que tu trouves ça justifié? Comment tu ressens leurs remarques objectivement sans émotionnel de la vexation?
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
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Re: Aller la boule au ventre au travail
Lenalan a écrit :Oui, déjà explique nous ce qui te met en difficulté (prises en charge? Relationnel? rythme?) et ce que tes collègues te reprochent exactement, comment elles te l'ont dit (seule à seule? Avec la cadre? Avec la direction en entretien?). Est-ce que tu trouves ça justifié? Comment tu ressens leurs remarques objectivement sans émotionnel de la vexation?
Merci beaucoup pour vos retours.
Ce qui cloche à mon avis et ce qu'elles me reprochent :
-j'ai un manque de connaissances, surtout par rapport à elles. Il y a des pathos que je ne connais pas et j'ose pas leur demandé car je sens qu'elles me jugent à travers ça. D'autant plus qu'une des IDE a dit devant le cadre que le niveau des nouveaux diplômés était inquiètant (pour les AS) mais je pense que ça visait aussi moi.
-Quand je dis quelque chose, elles remettent en cause mes dires : " ah bon?? " , "c'est bizarre" , "t'es sûre" ...
-il y a des choses administrative que je ne sais pas faire, par exemple une admission. J'en ai jamais fait, mais je crains vraiment d'en faire parce que je sais que si je demande de l'aide elles vont un peu faire la gueule.
-Quand j'applique une pommade, un nouveau protocole de pansement, elles le changent sans même me demander mon avis. C'est simple, je suis nouvelle, je sais rien. Alors que je suis persuadée qu'il s'agit d'un bon protocole pour ce type de plaies.
- Comme vous le savez depuis peu, il est avantagieux d'être jeune IDE (par rapport aux échelons). Y'en a une qui nous a fait un petit scandale vis à vis de ça et qui m'a dit que c'était pas normal. Que quand moi j'étais dans le ventre de ma mère, elle était déjà diplômée. Et elle me l'a sortie plusieurs fois. Je ne savais même pas quoi lui répondre.
-Aux transmissions, je dis pas grand chose par rapport à elles. Je suis plutôt effacée malgré mes efforts. Je trouve rien à dire.
-J'ai du mal à prendre en charge un stagiaire dont je suis tutrice.
Il pose des questions dont je n'ai pas la réponse. Une fois j'ai mal répondu à sa question devant le cadre de santé qui m'a repris en disant que c'était faux. Je l'ai hyper mal vécu même s'il avait raison. J'ai encore la honte quand j'y pense...
Bref je sais pas si j'exagère, je voudrai vos précieux avis s'il vous plaît.
Re: Aller la boule au ventre au travail
Pour être à l'aise avec les subtilités de l'administratif, il faut au moins 2 mois (en tout cas chez moi). J'ai une nouvelle collègue depuis 1 mois, et malgré ses 40 ans de DE elle demande toujours comment faire ceci cela (admission, décès, pharmacie, informatisation des documents...) et c'est normal! Donc on remontre! Et je pense que d'ici 1 mois elle sera totalement autonome, mais ça ne me dérange pas de lui remontrer plusieurs fois, je préfère qu'elle me demande que de ne pas faire les choses du tout!
Ici on ne met pas d'étudiants avant 6 mois de boite, et surtout pas aux jeunes DE, ils ont déjà à s'adapter eux-mêmes, comment pourraient-ils s'occuper d'un étudiant...... Donc ça c'est normal.
Pour le reste, c'est qu'elles s'ont connes... est-ce que tu y es pour quelque chose pour l'histoire des échelons? pfff......
Ici on ne met pas d'étudiants avant 6 mois de boite, et surtout pas aux jeunes DE, ils ont déjà à s'adapter eux-mêmes, comment pourraient-ils s'occuper d'un étudiant...... Donc ça c'est normal.
Pour le reste, c'est qu'elles s'ont connes... est-ce que tu y es pour quelque chose pour l'histoire des échelons? pfff......
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Re: Aller la boule au ventre au travail
Entièrement d'accord avec ce qui a été dit précédemment mais là je pense que tout bonnement il faudrait avoir le cran de leur dire les choses et de te faire respecter. Si tu ne dis rien, elles vont te bouffer. Il faudrait apprendre à t'affirmer dans la vie. On peut pas s'écraser comme un caca en permanence.
Et puis de le dire au cadre aussi. Ce qu'elles n'ont pas voulu te montrer, tu le dis au cadre.
Et puis si ça s'arrange pas, tu te mets en maladie.
Etre à l'écoute, oui, être désobligée au quotidien, non, comme ça a été dit plus haut. Enfin, chacun ses choix de vie, moi personnellement c'est pas possible.
Après, personnellement, je pense qu'à l'avenir il faudrait garder ton argent pour toi pour pouvoir partir si un job ne convient pas.
Et puis de le dire au cadre aussi. Ce qu'elles n'ont pas voulu te montrer, tu le dis au cadre.
Et puis si ça s'arrange pas, tu te mets en maladie.
Etre à l'écoute, oui, être désobligée au quotidien, non, comme ça a été dit plus haut. Enfin, chacun ses choix de vie, moi personnellement c'est pas possible.
Après, personnellement, je pense qu'à l'avenir il faudrait garder ton argent pour toi pour pouvoir partir si un job ne convient pas.
Infirmière, maman, être humain
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Re: Aller la boule au ventre au travail
Lenalan a écrit :Pour être à l'aise avec les subtilités de l'administratif, il faut au moins 2 mois (en tout cas chez moi). J'ai une nouvelle collègue depuis 1 mois, et malgré ses 40 ans de DE elle demande toujours comment faire ceci cela (admission, décès, pharmacie, informatisation des documents...) et c'est normal! Donc on remontre! Et je pense que d'ici 1 mois elle sera totalement autonome, mais ça ne me dérange pas de lui remontrer plusieurs fois, je préfère qu'elle me demande que de ne pas faire les choses du tout!
Ici on ne met pas d'étudiants avant 6 mois de boite, et surtout pas aux jeunes DE, ils ont déjà à s'adapter eux-mêmes, comment pourraient-ils s'occuper d'un étudiant...... Donc ça c'est normal.
Pour le reste, c'est qu'elles s'ont connes... est-ce que tu y es pour quelque chose pour l'histoire des échelons? pfff......
Personnellement, je pose mes questions et je note tout dans un cahier pour ne pas avoir à redemander
Infirmière, maman, être humain
Re: Aller la boule au ventre au travail
En tant que professionnelles diplômées aguerries, il relève de leur rôle de continuer de former leur pairs plus récemment diplômées. Beaucoup de monde semble au taquet pour critiquer les jeunes générations mais est ce que ces mêmes personnes se bougent le trou du cul pour combler leurs lacunes ? Je ne comprends pas comment d'un côté elles peuvent oser se plaindre que les nouvelles travaillent mal, ne savent rien quand derrière elles ne font pas correctement leur intégration et leur formation. Elles ont leur part de responsabilité dans la situation. Elles aussi avaient des lacunes au sortir du diplôme, leurs connaissances étaient certainement très perfectibles quand elles ont terminé leurs études mais elles ne se souviennent pas de cette époque, bien malheureusement. On ne compare pas les connaissances et le savoir faire d'une infirmière qui a 40 ans de métier avec celles d'une infirmière qui travaille depuis à peine un mois...Elsa1996 a écrit :
-j'ai un manque de connaissances, surtout par rapport à elles. Il y a des pathos que je ne connais pas et j'ose pas leur demandé car je sens qu'elles me jugent à travers ça. D'autant plus qu'une des IDE a dit devant le cadre que le niveau des nouveaux diplômés était inquiètant (pour les AS) mais je pense que ça visait aussi moi.
-il y a des choses administrative que je ne sais pas faire, par exemple une admission. J'en ai jamais fait, mais je crains vraiment d'en faire parce que je sais que si je demande de l'aide elles vont un peu faire la gueule.
-Quand j'applique une pommade, un nouveau protocole de pansement, elles le changent sans même me demander mon avis. C'est simple, je suis nouvelle, je sais rien. Alors que je suis persuadée qu'il s'agit d'un bon protocole pour ce type de plaies.
- Comme vous le savez depuis peu, il est avantagieux d'être jeune IDE (par rapport aux échelons). Y'en a une qui nous a fait un petit scandale vis à vis de ça et qui m'a dit que c'était pas normal. Que quand moi j'étais dans le ventre de ma mère, elle était déjà diplômée. Et elle me l'a sortie plusieurs fois. Je ne savais même pas quoi lui répondre.
-J'ai du mal à prendre en charge un stagiaire dont je suis tutrice.
Il pose des questions dont je n'ai pas la réponse. Une fois j'ai mal répondu à sa question devant le cadre de santé qui m'a repris en disant que c'était faux. Je l'ai hyper mal vécu même s'il avait raison. J'ai encore la honte quand j'y pense...
Bref je sais pas si j'exagère, je voudrai vos précieux avis s'il vous plaît.
Je travaille depuis un an et demi et je t'assure qu'il y a encore des subtilités administratives qui m'échappent malgré que je sois au même endroit depuis tout ce temps.
Tu peux anticiper la situation et leur demander la marche à suivre, te renseigner si un protocole est déjà en place.
Je ne comprends pas que l'on puisse te reprocher de ne pas savoir faire qq chose alors que tu n'as aucune expérience en la matière. La situation ne s'est jamais présentée, tu n'as jamais été confrontée à ce cas de figure, c'est normal que tu ne saches pas faire.

Alors déjà le protocole de pansement a t il été dicté par un médecin ? Comment justifient elles qu'elles changent de protocole ? Il faut avoir des arguments très solides pour avoir ce type d'initiatives (et une vraie expérience des plaies que très peut ont) et on ne modifie pas la stratégie thérapeutique tous les quatre matins si on veut que la cicatrisation avance. As tu des exemples concrets ?

Celle qui vient te faire à toi le reproche que les jeunes diplômées sont avantagées depuis les modifications des échelons est une conne. Une vraie.
On ne met pas d'étudiant à une jeune diplômée qui travaille depuis à peine quelques semaines, ça n'a aucun sens, ça n'apporte rien à l'étudiant et ça ne t'apporte rien à toi aussi. Ça vous dessert tous les deux, même. Tu n'as pas le recul pour encadrer et transmettre, et c'est normal à ce stade de ta carrière.
AS DE 2017
IDE 2020
IDE 2020
Re: Aller la boule au ventre au travail
Elle aussi bichette, mais des fois elle a pas noté toutes les subtilités qu'elle aurait dû parce que sur le coup ça lui semblait évidentBelphéghor a écrit :
Personnellement, je pose mes questions et je note tout dans un cahier pour ne pas avoir à redemander

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
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Re: Aller la boule au ventre au travail
Hématose a écrit :
En tant que professionnelles diplômées aguerries, il relève de leur rôle de continuer de former leur pairs plus récemment diplômées. Beaucoup de monde semble au taquet pour critiquer les jeunes générations mais est ce que ces mêmes personnes se bougent le trou du cul pour combler leurs lacunes ? Je ne comprends pas comment d'un côté elles peuvent oser se plaindre que les nouvelles travaillent mal, ne savent rien quand derrière elles ne font pas correctement leur intégration et leur formation. Elles ont leur part de responsabilité dans la situation. Elles aussi avaient des lacunes au sortir du diplôme, leurs connaissances étaient certainement très perfectibles quand elles ont terminé leurs études mais elles ne se souviennent pas de cette époque, bien malheureusement. On ne compare pas les connaissances et le savoir faire d'une infirmière qui a 40 ans de métier avec celles d'une infirmière qui travaille depuis à peine un mois...
Je travaille depuis un an et demi et je t'assure qu'il y a encore des subtilités administratives qui m'échappent malgré que je sois au même endroit depuis tout ce temps.
Tu peux anticiper la situation et leur demander la marche à suivre, te renseigner si un protocole est déjà en place.
Je ne comprends pas que l'on puisse te reprocher de ne pas savoir faire qq chose alors que tu n'as aucune expérience en la matière. La situation ne s'est jamais présentée, tu n'as jamais été confrontée à ce cas de figure, c'est normal que tu ne saches pas faire.Et elles, ont tout su faire tout de suite ? La très bonne blague !
Alors déjà le protocole de pansement a t il été dicté par un médecin ? Comment justifient elles qu'elles changent de protocole ? Il faut avoir des arguments très solides pour avoir ce type d'initiatives (et une vraie expérience des plaies que très peut ont) et on ne modifie pas la stratégie thérapeutique tous les quatre matins si on veut que la cicatrisation avance. As tu des exemples concrets ?Je fais du vasculaire, je fais au quotidien des soins de plaies très lourds, ça m'intéresse d'avoir des détails.
Celle qui vient te faire à toi le reproche que les jeunes diplômées sont avantagées depuis les modifications des échelons est une conne. Une vraie.
On ne met pas d'étudiant à une jeune diplômée qui travaille depuis à peine quelques semaines, ça n'a aucun sens, ça n'apporte rien à l'étudiant et ça ne t'apporte rien à toi aussi. Ça vous dessert tous les deux, même. Tu n'as pas le recul pour encadrer et transmettre, et c'est normal à ce stade de ta carrière.
En EHPAD les médecins ne s'intéressent pas vraiment aux plaies (sauf si on bute et qu'on leur demande, mais on voit qu'ils en savent moins que nous

C'est loin d'être la majorité, j'ai déjà vu des établissements où chacun fait à sa sauce (il y a les fans inconditionnels du tulle gras et de l'éosine

Je me souviens de mon 1er décès dans un de mes 1ers postes, c'était l'équipe de nuit qui avait eu à préparer le corps, moi en arrivant à 6h30 j'avais juste à appeler le brancardier de la morgue pour qu'il vienne le chercher. A la relève avec la nuit, on me dit "tout est prêt, t'as juste à appeler les brancardiers". Ce que je fais ... Le brancardier arrive, je me fais jeter parce que le protocole demande à ce qu'on mette sur le corps par dessus le drap une petite pancarte avec son étiquette d'identité. Sauf que c'était mon 1er décès et dans la théorie je pensais qu'un bracelet (ce qu'il avait) suffisait, on ne m'avait jamais parlé de cette fameuse petite pancarte

Ma collègue de l'autre secteur entend la conversation et vient en mettre une couche, en me jetant que c'est de ma responsabilité, que je ne dois pas faire venir les brancardiers tant que le corps n'est pas prêt, que c'est à moi de vérifier.... Sauf que comment deviner qu'il manque la petite pancarte si j'ignore qu'il faut une petite pancarte???
Dialogue de sourds... moi "mais c'est mon 1er décès, je ne savais pas qu'il fallait une pancarte" elle "mais c'est à toi de savoir et de vérifier!" moi "mais comment je peux vérifier ce que je ne sais pas?" .......
ça dure 3 plombes, les cris (d'elle), les insultes (d'elle), elle pète un câble devant le brancardier affligé, moi prête à pleurer et rentrer chez moi (elle sera dans se merde avec les 2 secteurs).... Finalement c'est un médecin qui m'a "sauvée" en disant "bon, on va faire le point sur le secteur" pour me sortir de là. J'en ai parlé à la cadre, qui m'a dit "oui mais elle est à bout de voir du turn over"... ok, mais est-ce mon problème?
Ce jour-là j'ai compris qu'il fallait que je me casse très loin: 15 jours après j'étais en arrêt pour burn out (les scènes comme ça se sont enchaînées, et toujours dans l'injustice la plus totale: on me reproche des trucs que personne ne m'avait jamais dit, et on me reproche de ne pas avoir demandé, mais comment demander un truc qu'on ignore jusqu'au moment où on y est confronté?). J'avais tenu 3 mois dans la souffrance la plus totale quasi quotidienne (précédés de 3 mois difficiles dans d'autres services). Les seules IDE bienveillantes que j'avais croisées ne restaient pas, elles étaient de passage ou sur le départ pour un autre service. Je restais avec les "fonds de tiroirs" aigris et rageux (car pas acceptées dans les autres services où elles postulaient: gériatrie court séjour = punition).
Mais forcément, les nulles, c'est les nouvelles qui ne devinent rien....
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Re: Aller la boule au ventre au travail
Ah non mais c'est évident que si tu ne parviens pas à t'imposer clairement il faut te barrer, tu ne tiendras pas à ce rythme. Depuis que je suis IDE je ne me suis jamais levée un matin la boule au ventre à cause de collègues...pourtant, des cons j'en ai croisé pas mal! Le problème quand on sort d'école souvent est de s'imposer en tant que jeune diplômée, car on se sent encore étudiant, ou peu légitime. Alors tu leur vole dans les plumes, au point où tu en es tu n'as plus grand chose à perdre!
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future IADE, c'est reparti pour 2 ans d'école !
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- Belphéghor
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Re: Aller la boule au ventre au travail
Il faut clairement apprendre à se faire respecter dans la vie, sinon on se fait avaler dans tous les domaines
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Re: Aller la boule au ventre au travail
Voilà, en gros soit tu t'en vas maintenant soit tu leur dis "bon maintenant Josette tu vas arrêter de te prendre pour ma belle-mère, si tu as une remarque tu la dis clairement et surtout tu fais ton boulot d'ancienne à savoir m'encadrer pour que je devienne une IDE confirmée, sinon je me taille et vous laisse entre gens qui pensent la même chose."
En substance.
Et tu t'en vas quand même un peu après, évidemment, c'est clairement un ehpad nullissime.
En substance.
Et tu t'en vas quand même un peu après, évidemment, c'est clairement un ehpad nullissime.
La gériatrie c'est la vie!