Le bien-être des infirmiers-ères
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- ValentinUniversité
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Le bien-être des infirmiers-ères
Bonjour,
Je me présente, je m'appelle Valentin DENOYELLE et j'ai 24 ans. Je suis étudiant en Master 1 de psychologie du travail à l'Université de Lille.
J’ai pu mener en licence un travail d’étude sur le bien-être psychologique des apprentis. Cette année, j’effectue mon mémoire de recherche sur les infirmiers-ères. Ce mémoire est encadré par l'Université de Lille et il a pour but de trouver les éléments qui influencent le sentiment de succès et de satisfaction des infirmiers-ères en mesurant, entre autres, le bien-être et l'intention de quitter.
Votre profession m'intéresse particulièrement de par le fait que vous, professionnel de santé, êtes sous le joug de politique de management gestionnaire qui m'est à mal votre travail et le système de santé.
Ces mêmes constatations ont été faites par Sainsaulieu dans son livre « Le malaise des soignants : le travail sous pression à l’hôpital ». Il révèle les contraintes qui pèsent sur le travail du personnel soignant, telles que la lourdeur de la charge de travail, l’augmentation de la demande de soins et l’utilisation de certaines technologies qui créent de nouvelles attentes. Pour lui, la plus contraignante est l’imposition d’une logique productiviste du travail. Cette logique tend à s’imposer sur les autres et conduit à l’essoufflement des soignants.
C'est pour cela que je vous sollicite aujourd'hui. J'aimerais mener à bien ce mémoire pour participer aux recherches qui mettent en lumière les difficultés du secteur médical afin, espérons-le, de faire changer les choses.
Si l'étude recueille assez de participants, je pourrais en retirer des données intéressantes. Par conséquent, je pourrais vous informer, si vous le souhaitez, des résultats que nous avons pu observer.
Pour toutes demandes d'informations, vous pouvez me contacter :
contact.etude.ddd@gmail.com ou par Linkedin
Si vous êtes infirmier-ère ou si vous en connaissez, ou si votre réseau serait intéressé par cette étude, n'hésitez pas à la partager !
Voici le lien du questionnaire : https://lnkd.in/em2ydMNi
Merci d'avance.
Je me présente, je m'appelle Valentin DENOYELLE et j'ai 24 ans. Je suis étudiant en Master 1 de psychologie du travail à l'Université de Lille.
J’ai pu mener en licence un travail d’étude sur le bien-être psychologique des apprentis. Cette année, j’effectue mon mémoire de recherche sur les infirmiers-ères. Ce mémoire est encadré par l'Université de Lille et il a pour but de trouver les éléments qui influencent le sentiment de succès et de satisfaction des infirmiers-ères en mesurant, entre autres, le bien-être et l'intention de quitter.
Votre profession m'intéresse particulièrement de par le fait que vous, professionnel de santé, êtes sous le joug de politique de management gestionnaire qui m'est à mal votre travail et le système de santé.
Ces mêmes constatations ont été faites par Sainsaulieu dans son livre « Le malaise des soignants : le travail sous pression à l’hôpital ». Il révèle les contraintes qui pèsent sur le travail du personnel soignant, telles que la lourdeur de la charge de travail, l’augmentation de la demande de soins et l’utilisation de certaines technologies qui créent de nouvelles attentes. Pour lui, la plus contraignante est l’imposition d’une logique productiviste du travail. Cette logique tend à s’imposer sur les autres et conduit à l’essoufflement des soignants.
C'est pour cela que je vous sollicite aujourd'hui. J'aimerais mener à bien ce mémoire pour participer aux recherches qui mettent en lumière les difficultés du secteur médical afin, espérons-le, de faire changer les choses.
Si l'étude recueille assez de participants, je pourrais en retirer des données intéressantes. Par conséquent, je pourrais vous informer, si vous le souhaitez, des résultats que nous avons pu observer.
Pour toutes demandes d'informations, vous pouvez me contacter :
contact.etude.ddd@gmail.com ou par Linkedin
Si vous êtes infirmier-ère ou si vous en connaissez, ou si votre réseau serait intéressé par cette étude, n'hésitez pas à la partager !
Voici le lien du questionnaire : https://lnkd.in/em2ydMNi
Merci d'avance.
- binoute1
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Re: Le bien-être des infirmiers-ères
ré inventer ce qui existe déjà ?
et puis niveau représentativité, ça va pas être terrible
et puis niveau représentativité, ça va pas être terrible
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
- binoute1
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Re: Le bien-être des infirmiers-ères
pardon, hein, mais je m'arrêt à la page 4/20.
Trop long.
Et puis sinon, il faudrait savoir avant à qui tu t'adresses ? les inf se doisn généraux ? les scolaires ? les hygiénistes ? les inf du travail ? celles de prestataires ? les libéraux ?
parce que les réponses vont être totalement différentes.
Et surtt on propose un nb de réponse pair et pas impair.
Bref, qui t'as validé ton questionnaire ?
Trop long.
Et puis sinon, il faudrait savoir avant à qui tu t'adresses ? les inf se doisn généraux ? les scolaires ? les hygiénistes ? les inf du travail ? celles de prestataires ? les libéraux ?
parce que les réponses vont être totalement différentes.
Et surtt on propose un nb de réponse pair et pas impair.
Bref, qui t'as validé ton questionnaire ?
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- ValentinUniversité
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Re: Le bien-être des infirmiers-ères
Bonjour,
Il y a peu d’études qui se concentrent exclusivement sur les infirmiers-ères français-es. Par ailleurs, les déterminants qui influencent la qualité de vie au travail ne sont pas les mêmes d’une profession à une autre. Ceux des médecins sont différents de ceux des infirmiers-ères et aussi différents des autres professionnels du secteur médical.
Du point de vue de la représentativité, je ne comprends pas très bien votre commentaire. Si, cela concerne le fait que je me concentre que sur les infirmiers-ères, le paragraphe précédent répond à votre commentaire. Si, cela concerne le nombre de participants-es, nous faisons des analyses statistiques poussées qui mettront en exergue ou non des données intéressantes.
Le questionnaire est long car chaque partie correspond à des échelles de mesure approuvées dans la littérature scientifique. D’ailleurs, celui-ci s’adresse à l’ensemble des infirmiers-ères tous secteurs confondus. Il est normal que les réponses soient différentes, nous ne recherchons pas l’unanimité mais plutôt des tendances que nos analyses pourront mettre à jour.
Pour finir, le nombre de proposition est bien impair, toutes les questions sont basées sur une échelle de Likert en 7 points.
Je ne comprends pas très bien votre acrimonie.
Passer une bonne journée.
Cordialement.
Il y a peu d’études qui se concentrent exclusivement sur les infirmiers-ères français-es. Par ailleurs, les déterminants qui influencent la qualité de vie au travail ne sont pas les mêmes d’une profession à une autre. Ceux des médecins sont différents de ceux des infirmiers-ères et aussi différents des autres professionnels du secteur médical.
Du point de vue de la représentativité, je ne comprends pas très bien votre commentaire. Si, cela concerne le fait que je me concentre que sur les infirmiers-ères, le paragraphe précédent répond à votre commentaire. Si, cela concerne le nombre de participants-es, nous faisons des analyses statistiques poussées qui mettront en exergue ou non des données intéressantes.
Le questionnaire est long car chaque partie correspond à des échelles de mesure approuvées dans la littérature scientifique. D’ailleurs, celui-ci s’adresse à l’ensemble des infirmiers-ères tous secteurs confondus. Il est normal que les réponses soient différentes, nous ne recherchons pas l’unanimité mais plutôt des tendances que nos analyses pourront mettre à jour.
Pour finir, le nombre de proposition est bien impair, toutes les questions sont basées sur une échelle de Likert en 7 points.
Je ne comprends pas très bien votre acrimonie.
Passer une bonne journée.
Cordialement.
Re: Le bien-être des infirmiers-ères
Le sujet m'intéresse pour ce qu'il est tourné vers le "bien-être" et non son opposé et parce que votre message de présentation mentionne bien certains aspects liés à la possibilité d'un travail infirmier associé à ce bien-être.
Par contre... à partir de la page 5, les barèmes deviennent à la limite du compréhensible pour moi. Quelle différence entre "un peu" et "modérément" ? Sur cette même page, il est admis que le répondant fait des efforts au travail, ce qui peut ne pas être le cas.
Dans la seconde partie du questionnaire de cette page, questions 57 et 58, la formulation des questions "je fais peu d'effort" est limitante.
Votre question (pourquoi faites-vous des efforts au travail ?) s'associe mal avec la question 59 ("je ne sais pas pourquoi je fais ce travail, il ne sert à rien").
Même remarque pour les questions 132 à 134: "cette intention de partir" n'a pas été définie au préalable. Des infirmiers peuvent ne pas avoir envie de changer de profession et ont l'intention de rester... Et pour ces questions, le choix des réponses n'offre aucune possibilité de neutralité...
Saut de page 10: à nouveau un problème de barème pour les réponses.
"Pas du tout vrai" = faux. "Pas vrai" = faux. Donc "Pas du tout vrai"="Pas vrai"... Idem pour "Vrai" et "Totalement vrai". En ce sens, l'intitulé des réponses possibles est non adapté.
Aux questions 141, 142, 143, la réponse ne peut pas être modulée. Elle est "oui" ou "non" mais pas "un peu d'accord" ou " très peu d'accord". Exemple: "j'ai été informé des postes vacants par les offres d'emplois publiées dans mon organisation".
Pour ces trois questions, si je veux répondre "oui" j'ai donc le choix de cocher "un peu d'accord", "modérément d'accord", "fortement d'accord", "très fortement d'accord", "tout à fait d'accord"...
Page suivante, vous partez du principe que le répondant est satisfait. Là encore c'est possible que ce ne soit pas le cas.
Aux questions 156,157, vous donnez deux réponses possibles. Et si je suis non genré et à partenaires multiples je ne peux pas répondre ?
Questions 163: quelle est la différence entre une structure moyenne et une structure de taille intermédiaire ?
Je note que dans ce questionnaire, une nouvelle fois il est "interdit" de ne pas savoir. En fait, est-ce que la réponse "je ne sais pas" est douloureuse ? Donc, par exemple, à la question 168, j'ai mis un nombre aberrant, parce que je ne sais pas n'est pas une réponse acceptable.
Pour la question 105, quels sont les différents niveau de hiérarchie des infirmiers et infirmières ?
Toutefois quelle est la possibilité de réponse des infirmiers travaillant seul (oui, il en existe !) ?
Vous dites travailler sur la profession infirmière, pourtant la question 166...
Question 168: dans le service ou dans la structure ?
Question 173: quelle est l'unité de temps ? J'écris "1", vous comptez ce 1 en année ou en semaine ?
Question 178: les infirmiers sont amenés à encadrer des étudiants. Cela n'entre pas en considération ?
Les résultats de cette étude pourraient être intéressants mais une nouvelle fois elle ressemble à des études déjà réalisées... et qui n'avait pas pour but d'étudier le bien-être du personnel infirmier...
Pour finir, je dis comme binoute1: beaucoup trop long ce questionnaire.
Cordialité.
Par contre... à partir de la page 5, les barèmes deviennent à la limite du compréhensible pour moi. Quelle différence entre "un peu" et "modérément" ? Sur cette même page, il est admis que le répondant fait des efforts au travail, ce qui peut ne pas être le cas.
Dans la seconde partie du questionnaire de cette page, questions 57 et 58, la formulation des questions "je fais peu d'effort" est limitante.
Votre question (pourquoi faites-vous des efforts au travail ?) s'associe mal avec la question 59 ("je ne sais pas pourquoi je fais ce travail, il ne sert à rien").
Même remarque pour les questions 132 à 134: "cette intention de partir" n'a pas été définie au préalable. Des infirmiers peuvent ne pas avoir envie de changer de profession et ont l'intention de rester... Et pour ces questions, le choix des réponses n'offre aucune possibilité de neutralité...
Saut de page 10: à nouveau un problème de barème pour les réponses.
"Pas du tout vrai" = faux. "Pas vrai" = faux. Donc "Pas du tout vrai"="Pas vrai"... Idem pour "Vrai" et "Totalement vrai". En ce sens, l'intitulé des réponses possibles est non adapté.
Aux questions 141, 142, 143, la réponse ne peut pas être modulée. Elle est "oui" ou "non" mais pas "un peu d'accord" ou " très peu d'accord". Exemple: "j'ai été informé des postes vacants par les offres d'emplois publiées dans mon organisation".
Pour ces trois questions, si je veux répondre "oui" j'ai donc le choix de cocher "un peu d'accord", "modérément d'accord", "fortement d'accord", "très fortement d'accord", "tout à fait d'accord"...
Page suivante, vous partez du principe que le répondant est satisfait. Là encore c'est possible que ce ne soit pas le cas.
Aux questions 156,157, vous donnez deux réponses possibles. Et si je suis non genré et à partenaires multiples je ne peux pas répondre ?
Questions 163: quelle est la différence entre une structure moyenne et une structure de taille intermédiaire ?
Je note que dans ce questionnaire, une nouvelle fois il est "interdit" de ne pas savoir. En fait, est-ce que la réponse "je ne sais pas" est douloureuse ? Donc, par exemple, à la question 168, j'ai mis un nombre aberrant, parce que je ne sais pas n'est pas une réponse acceptable.
Pour la question 105, quels sont les différents niveau de hiérarchie des infirmiers et infirmières ?
Toutefois quelle est la possibilité de réponse des infirmiers travaillant seul (oui, il en existe !) ?
Vous dites travailler sur la profession infirmière, pourtant la question 166...
Question 168: dans le service ou dans la structure ?
Question 173: quelle est l'unité de temps ? J'écris "1", vous comptez ce 1 en année ou en semaine ?
Question 178: les infirmiers sont amenés à encadrer des étudiants. Cela n'entre pas en considération ?
Les résultats de cette étude pourraient être intéressants mais une nouvelle fois elle ressemble à des études déjà réalisées... et qui n'avait pas pour but d'étudier le bien-être du personnel infirmier...
Pour finir, je dis comme binoute1: beaucoup trop long ce questionnaire.
Cordialité.
Édition du post en cours...
- ValentinUniversité
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Re: Le bien-être des infirmiers-ères
Bonjour eprex,
Je ne sais pas comment vous répondre hormis que "un peu" correspond à un niveau inférieur à "modérément". Si le répondant ne fait pas d'efforts au travail alors il peut répondre tout simplement "Pas du tout pour cette raison" ce qui correspond à un "non".
Pour la question 59, effectivement je vais en parler avec mon responsable universitaire.
L'intention de partir fait référence aux questions 128 à 131. C'est pour cela qu'il est écrit "Par ailleurs". Si nous prenons le cas que vous mentionnez, ils peuvent répondre par "pas du tout pour cette raison". Cette réponse correspond à un "non".
Pour la question 156 et 157 : La question ne porte pas sur le genre mais sur le sexe. L'un est biologique alors que l'autre est une construction sociale. De même, si vous avez des partenaires multiples, vous pouvez mentionner "Seul". On demande le statut familial, pas si vous avez un ou plusieurs partenaires.
Effectivement à la question 168, il y a une erreur de programme. Il y aurait dû avoir "en années" comme à la question 160.
Pour la question 166 : Je travaille personnellement sur les infirmiers-ères. Cependant, mes collègues travaillent sur d'autres professionnels du secteur médical. Ce questionnaire est destiné à toutes les professions du soin, il y a un ciblage par la suite selon les chercheurs.
Pour la question 168 : Il est écrit "dans le service".
Question 173 : les réponses sont en années. Si vous y êtes depuis moins d'un an, vous pouvez inscrire "0,6" pour 6 mois par exemple.
Question 178 : Oui, bien sûr.
L'innovation réside ici. On travaille sur le bien-être psychologique et la qualité de vie au travail en général.
Pour finir, je comprends l'ambiguïté que ces questions peuvent générer. Je vais, par conséquent, en discuter avec mon responsable qui est docteur en psychologie du travail. Je reviendrais vers vous dès que j'aurais des réponses à vous apportez.
Bonne journée
Je ne sais pas comment vous répondre hormis que "un peu" correspond à un niveau inférieur à "modérément". Si le répondant ne fait pas d'efforts au travail alors il peut répondre tout simplement "Pas du tout pour cette raison" ce qui correspond à un "non".
Pour la question 59, effectivement je vais en parler avec mon responsable universitaire.
L'intention de partir fait référence aux questions 128 à 131. C'est pour cela qu'il est écrit "Par ailleurs". Si nous prenons le cas que vous mentionnez, ils peuvent répondre par "pas du tout pour cette raison". Cette réponse correspond à un "non".
Pour la question 156 et 157 : La question ne porte pas sur le genre mais sur le sexe. L'un est biologique alors que l'autre est une construction sociale. De même, si vous avez des partenaires multiples, vous pouvez mentionner "Seul". On demande le statut familial, pas si vous avez un ou plusieurs partenaires.
Effectivement à la question 168, il y a une erreur de programme. Il y aurait dû avoir "en années" comme à la question 160.
Pour la question 166 : Je travaille personnellement sur les infirmiers-ères. Cependant, mes collègues travaillent sur d'autres professionnels du secteur médical. Ce questionnaire est destiné à toutes les professions du soin, il y a un ciblage par la suite selon les chercheurs.
Pour la question 168 : Il est écrit "dans le service".
Question 173 : les réponses sont en années. Si vous y êtes depuis moins d'un an, vous pouvez inscrire "0,6" pour 6 mois par exemple.
Question 178 : Oui, bien sûr.
L'innovation réside ici. On travaille sur le bien-être psychologique et la qualité de vie au travail en général.
Pour finir, je comprends l'ambiguïté que ces questions peuvent générer. Je vais, par conséquent, en discuter avec mon responsable qui est docteur en psychologie du travail. Je reviendrais vers vous dès que j'aurais des réponses à vous apportez.
Bonne journée
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Re: Le bien-être des infirmiers-ères
ValentinUniversité a écrit :Bonjour,
Il y a peu d’études qui se concentrent exclusivement sur les infirmiers-ères français-es. oh non il y en a pas malPar ailleurs, les déterminants qui influencent la qualité de vie au travail ne sont pas les mêmes d’une profession à une autre. ben justement il faut préciser car, comme déjà indiqué, ceux des inf scolaire ne sont pas les mêmes qu'en ehpad ou au BOCeux des médecins sont différents de ceux des infirmiers-ères et aussi différents des autres professionnels du secteur médical.
Du point de vue de la représentativité, je ne comprends pas très bien votre commentaire. Si, cela concerne le fait que je me concentre que sur les infirmiers-ères, le paragraphe précédent répond à votre commentaire. Si, cela concerne le nombre de participants-es, nous faisons des analyses statistiques poussées qui mettront en exergue ou non des données intéressantes. non, car même avec toutes les analyses poussées, rien n' empêche ici de répondre plusieurs fois, et rien dans tes analyses ne dira si tu représentes la population étudiée en terme d'horaires, de contraintes...
Le questionnaire est long car chaque partie correspond à des échelles de mesure approuvées dans la littérature scientifique. D’ailleurs, celui-ci s’adresse à l’ensemble des infirmiers-ères tous secteurs confondus. Il est normal que les réponses soient différentes, nous ne recherchons pas l’unanimité mais plutôt des tendances que nos analyses pourront mettre à jour.
Pour finir, le nombre de proposition est bien impair, toutes les questions sont basées sur une échelle de Likert en 7 points. Justement ce doit être pair pour que les répondants se positionnent. Sinon la majorité va se positionner à 4, soit au milieu, et tu n'en tireras rien
Je ne comprends pas très bien votre acrimonie. pas du tout. ç c'est un ressenti, pas du factuel![]()
Passer une bonne journée.
Cordialement.
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Re: Le bien-être des infirmiers-ères
@Valentin : désolée, mais s'il y a autant de questions par les répondants c'est qu'il y a un pb. ce questionnaire n'aurait pas dû être diffusé en l'état.eprex a écrit :Le sujet m'intéresse pour ce qu'il est tourné vers le "bien-être" et non son opposé et parce que votre message de présentation mentionne bien certains aspects liés à la possibilité d'un travail infirmier associé à ce bien-être.
...
...
Même remarque pour les questions 132 à 134: "cette intention de partir" n'a pas été définie au préalable. Des infirmiers peuvent ne pas avoir envie de changer de profession et ont l'intention de rester... Et pour ces questions, le choix des réponses n'offre aucune possibilité de neutralité...
Saut de page 10: à nouveau un problème de barème pour les réponses.
"Pas du tout vrai" = faux. "Pas vrai" = faux. Donc "Pas du tout vrai"="Pas vrai"... Idem pour "Vrai" et "Totalement vrai". En ce sens, l'intitulé des réponses possibles est non adapté.
Aux questions 141, 142, 143, la réponse ne peut pas être modulée. Elle est "oui" ou "non" mais pas "un peu d'accord" ou " très peu d'accord". Exemple: "j'ai été informé des postes vacants par les offres d'emplois publiées dans mon organisation".
Pour ces trois questions, si je veux répondre "oui" j'ai donc le choix de cocher "un peu d'accord", "modérément d'accord", "fortement d'accord", "très fortement d'accord", "tout à fait d'accord"...
Page suivante, vous partez du principe que le répondant est satisfait. Là encore c'est possible que ce ne soit pas le cas.
Aux questions 156,157, vous donnez deux réponses possibles. Et si je suis non genré et à partenaires multiples je ne peux pas répondre ?
Questions 163: quelle est la différence entre une structure moyenne et une structure de taille intermédiaire ?
Je note que dans ce questionnaire, une nouvelle fois il est "interdit" de ne pas savoir. En fait, est-ce que la réponse "je ne sais pas" est douloureuse ? Donc, par exemple, à la question 168, j'ai mis un nombre aberrant, parce que je ne sais pas n'est pas une réponse acceptable.
Pour la question 105, quels sont les différents niveau de hiérarchie des infirmiers et infirmières ?
Toutefois quelle est la possibilité de réponse des infirmiers travaillant seul (oui, il en existe !) ? exactement c'est ce que j'ai soulevé dans mon message en parlant des soins généraux, hygiénistes, scolaire, mais parait-il je suis acrimonieuse![]()
Vous dites travailler sur la profession infirmière, pourtant la question 166...
Question 168: dans le service ou dans la structure ?
Question 173: quelle est l'unité de temps ? J'écris "1", vous comptez ce 1 en année ou en semaine ?
Question 178: les infirmiers sont amenés à encadrer des étudiants. Cela n'entre pas en considération ?
Les résultats de cette étude pourraient être intéressants mais une nouvelle fois elle ressemble à des études déjà réalisées... et qui n'avait pas pour but d'étudier le bien-être du personnel infirmier... et voilà
Pour finir, je dis comme binoute1: beaucoup trop long ce questionnaire.
Cordialité.
Ce n'est pas du jugement, c'est un simple constat
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: Le bien-être des infirmiers-ères
...bonjour.Dans la vraie vie il n'y a pas une somme de tâches prescrites aux infirmières.Il y a une équipe de soin qui collabore et qui se donne des objectifs dans l'intérêt des malades,dans le but de les rendre à la vie civile à peu prêt dans l'état antérieur à la maladie.Les "tâches" à effectuer ne sont pas des punitions mais la raison d'être des soignants,l'expression même de leurs talents.
tout ce qui les briment est donc vécu comme atteinte au bien être des soignants.
tout ce qui les briment est donc vécu comme atteinte au bien être des soignants.
Re: Le bien-être des infirmiers-ères
Bonjour Valentin, merci d'avoir pris le temps de répondre.
Je continue à enfoncer les portes ouvertes mais ce questionnaire mérite une réelle révision.
Dans le questionnaire, le statut familial proposé est soit "en couple" soit "seul", excluant tout autre possibilité. Cela biaise le résultat statistique, en particulier si vous souhaitez faire une mise en lien de ce statut avec le bien-être d'un professionnel en activité. Seul, cela veut dire "sans partenaire". "Sans partenaire" n'a pas la même valeur pour vos résultats que "entouré par plus d'un partenaire".
De plus cette formule induit un biais dans le calcul, car 0.6 année est différent de six mois. Autoriser la précision rend votre travail de lecture des réponses plus complexe, mais aussi plus complet.
Si vous considérez que répondre à l'intention de vouloir partir "pas du tout pour cette raison" est identique à une réponse "je ne veux pas partir", alors vos résultats ont une valeur fausse.
Les implicites sont très importants à prendre en compte, en particulier dans la rédaction de questionnaires pour lesquels les répondants n'ont pas la possibilité de dialoguer directement avec vous.
Bonne continuation
Je continue à enfoncer les portes ouvertes mais ce questionnaire mérite une réelle révision.
Alors précisez votre questionValentinUniversité a écrit :Pour la question 156 et 157 : La question ne porte pas sur le genre mais sur le sexe. L'un est biologique alors que l'autre est une construction sociale. De même, si vous avez des partenaires multiples, vous pouvez mentionner "Seul". On demande le statut familial, pas si vous avez un ou plusieurs partenaires.

Dans le questionnaire, le statut familial proposé est soit "en couple" soit "seul", excluant tout autre possibilité. Cela biaise le résultat statistique, en particulier si vous souhaitez faire une mise en lien de ce statut avec le bien-être d'un professionnel en activité. Seul, cela veut dire "sans partenaire". "Sans partenaire" n'a pas la même valeur pour vos résultats que "entouré par plus d'un partenaire".
Cela n'est pas précisé dans la question.ValentinUniversité a écrit :Question 173 : les réponses sont en années. Si vous y êtes depuis moins d'un an, vous pouvez inscrire "0,6" pour 6 mois par exemple.
De plus cette formule induit un biais dans le calcul, car 0.6 année est différent de six mois. Autoriser la précision rend votre travail de lecture des réponses plus complexe, mais aussi plus complet.
Pouvez-vous me redonner l'intitulé de la question (je n'ai pas le courage de recommencer le questionnaire jusqu'à la 178ème question). Je crois me souvenir que le problème provient du fait que vous demandez le type d'encadrement et qu'il se limite à l'encadrement de professionnel déjà en poste mais je ne suis pas sûre de moi, cependant je sais que cette question pose problème lorsqu'on parle des infirmiers encadrant des étudiants.ValentinUniversité a écrit :Question 178 : Oui, bien sûr.
À propos des questions 128 à 131, il manque bien la réponse "je ne veux pas partir" et la réponse "je ne fais pas d'effort". Le biais est là, énorme: répondre "pas du tout pour cette raison" induit de façon implicite un "oui je veux partir (pour d'autres raisons)" ou un "je fais des efforts (pour d'autres raisons)".ValentinUniversité a écrit : L'intention de partir fait référence aux questions 128 à 131. C'est pour cela qu'il est écrit "Par ailleurs". Si nous prenons le cas que vous mentionnez, ils peuvent répondre par "pas du tout pour cette raison". Cette réponse correspond à un "non".
Si vous considérez que répondre à l'intention de vouloir partir "pas du tout pour cette raison" est identique à une réponse "je ne veux pas partir", alors vos résultats ont une valeur fausse.
Les implicites sont très importants à prendre en compte, en particulier dans la rédaction de questionnaires pour lesquels les répondants n'ont pas la possibilité de dialoguer directement avec vous.
Bonne continuation

Édition du post en cours...
Re: Le bien-être des infirmiers-ères
... L intro au questionnaire"les métiers en mutation et le contexte.... " n à absolument aucun sens. Par aucun bout. Est ce normal ?