Jeune IDE perdue
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- Inscription : 18 avr. 2022 17:43
Jeune IDE perdue
Bonsoir a toutes et tous,
Je suis nouvelle sur ce forum et j'espère pouvoir trouver de l'écoute et peut-être des réponses.
Diplômée depuis bientôt deux ans, j'ai travaillé 3 mois dans un service de nuit, faute de place ailleurs.
Par la suite, une place dans un service que je souhaitais s'est libérée ( en maternité, suites de couches).
J'étais aux anges.
J'y travailles depuis plus d'un an.
Mais depuis quelques mois, je ne me sens plus à ma place ici...
Je viens au travail la boule au ventre, et lorsque j'y suis, je suis stréssée.
Je travaille de nuit, et lors de mon poste, en plus de mes tâches de travail standards, je peux être appelée lors de césariennes en urgence, a toute heure.
Et cela me stresse énormément... je sais ce que j'ai à faire, mais à chaque fois j'ai la boule au ventre lorsqu'on m'appele, et même lorsque la femme est en travail, je stresse que cela finisse en césarienne.
De plus, les repartitions des tâches avec les collègues du service font que j'ai déjà pas mal de travail, alors une césarienne en plus, je stresse.
En gros, durant mes 12h de travail et même chez moi lors des jours de repos je stresse du moment où je devrais revenir.
J'ai eu pas mal de congés dernièrement. Je me sentais super bien, et depuis mon retour, je suis mal.
Pleurs, mal au ventre, etc....
Je me replie même sur moi, étant absente mentalement au travail, ne voulant plus trop parler avec les collègues, juste le minimum.
Mon rêve serait de travailler dans un service de prévention, style centre de plannification ou autre, mais les places sont chères. Ou bien je ne connais pas tous les postes concernant la prévention, si jamais vous avez des idées.
Je ne cherche pas à me plaindre, mais plutôt rechercher des épaules ayant vécus la même chose afin de me dire que je ne suis pas seule.
Je reviens même à douter de mon envie de rester IDE. Est-ce que je vais supporter ces conditions de stress encore des années. Vais-je trouver un poste de rêve et m'y sentir bien.
Mon rêve serait de ne jamais devoir aller "travailler" mais de faire un travail que j'aime tellement que j'y vais avec plaisir,et je sais que cela existe.
Merci d'avoir pris le temps de me lire et merci par avance de vos retours. Bonne soiree.
Je suis nouvelle sur ce forum et j'espère pouvoir trouver de l'écoute et peut-être des réponses.
Diplômée depuis bientôt deux ans, j'ai travaillé 3 mois dans un service de nuit, faute de place ailleurs.
Par la suite, une place dans un service que je souhaitais s'est libérée ( en maternité, suites de couches).
J'étais aux anges.
J'y travailles depuis plus d'un an.
Mais depuis quelques mois, je ne me sens plus à ma place ici...
Je viens au travail la boule au ventre, et lorsque j'y suis, je suis stréssée.
Je travaille de nuit, et lors de mon poste, en plus de mes tâches de travail standards, je peux être appelée lors de césariennes en urgence, a toute heure.
Et cela me stresse énormément... je sais ce que j'ai à faire, mais à chaque fois j'ai la boule au ventre lorsqu'on m'appele, et même lorsque la femme est en travail, je stresse que cela finisse en césarienne.
De plus, les repartitions des tâches avec les collègues du service font que j'ai déjà pas mal de travail, alors une césarienne en plus, je stresse.
En gros, durant mes 12h de travail et même chez moi lors des jours de repos je stresse du moment où je devrais revenir.
J'ai eu pas mal de congés dernièrement. Je me sentais super bien, et depuis mon retour, je suis mal.
Pleurs, mal au ventre, etc....
Je me replie même sur moi, étant absente mentalement au travail, ne voulant plus trop parler avec les collègues, juste le minimum.
Mon rêve serait de travailler dans un service de prévention, style centre de plannification ou autre, mais les places sont chères. Ou bien je ne connais pas tous les postes concernant la prévention, si jamais vous avez des idées.
Je ne cherche pas à me plaindre, mais plutôt rechercher des épaules ayant vécus la même chose afin de me dire que je ne suis pas seule.
Je reviens même à douter de mon envie de rester IDE. Est-ce que je vais supporter ces conditions de stress encore des années. Vais-je trouver un poste de rêve et m'y sentir bien.
Mon rêve serait de ne jamais devoir aller "travailler" mais de faire un travail que j'aime tellement que j'y vais avec plaisir,et je sais que cela existe.
Merci d'avoir pris le temps de me lire et merci par avance de vos retours. Bonne soiree.
Re: Jeune IDE perdue
Bonjour,
Expérience un peu similaire ici, diplômée depuis deux ans je comprends que je sature du service dans lequel je travaille depuis un an et demi. Il s’agit d’un ensemble : les collègues, la charge de travail, l’organisation du service et de l’hôpital, les patients, leur famille… Pas de stress ou d’anxiété car je sais que je peux gérer mais psychiquement ça devient de plus en plus compliqué : ma claque de ce quotidien qui ne me convient plus, qui ne me satisfait pas du tout. Je souhaitais rester encore un an le temps de passer le DU plaies mais j’ai récemment eu le déclic qui m’a fait prendre conscience qu’il fallait vraiment que je me tire d’ici. Depuis cette décision je me sens très légère. Je sais que je prends la bonne décision. Je reste encore six mois pour faire deux ans et ensuite bye bye. J’ai la chance de travailler dans une superstructure où il manque des IDE partout donc le choix pour la suite est vaste. Je sais que mon futur poste aura aussi des inconvénients (le monde parfait n’existe pas). Quand ça ne va plus il faut savoir aller voir ailleurs, ne serait ce côtoyer une autre environnement, avec d’autres têtes, sur d’autres situations ça vous fera du bien. En attendant mon changement de poste je prends des heures sup’ ailleurs et c’est une vraie bouffée d’oxygène.
N’hésitez pas à me donner de vos nouvelles.
Expérience un peu similaire ici, diplômée depuis deux ans je comprends que je sature du service dans lequel je travaille depuis un an et demi. Il s’agit d’un ensemble : les collègues, la charge de travail, l’organisation du service et de l’hôpital, les patients, leur famille… Pas de stress ou d’anxiété car je sais que je peux gérer mais psychiquement ça devient de plus en plus compliqué : ma claque de ce quotidien qui ne me convient plus, qui ne me satisfait pas du tout. Je souhaitais rester encore un an le temps de passer le DU plaies mais j’ai récemment eu le déclic qui m’a fait prendre conscience qu’il fallait vraiment que je me tire d’ici. Depuis cette décision je me sens très légère. Je sais que je prends la bonne décision. Je reste encore six mois pour faire deux ans et ensuite bye bye. J’ai la chance de travailler dans une superstructure où il manque des IDE partout donc le choix pour la suite est vaste. Je sais que mon futur poste aura aussi des inconvénients (le monde parfait n’existe pas). Quand ça ne va plus il faut savoir aller voir ailleurs, ne serait ce côtoyer une autre environnement, avec d’autres têtes, sur d’autres situations ça vous fera du bien. En attendant mon changement de poste je prends des heures sup’ ailleurs et c’est une vraie bouffée d’oxygène.
N’hésitez pas à me donner de vos nouvelles.
AS DE 2017
IDE 2020
IDE 2020
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- Messages : 2
- Inscription : 18 avr. 2022 17:43
Re: Jeune IDE perdue
Merci déjà d'avoir pris le temps de me répondre.
Effectivement, je suis de celle qui ne vont pas rester dans un endroit si je me sent mal, je ne vois pas l'intérêt d'être triste pour rien.
Moi aussi je compte rester jusqu'au 2 ans dans l entreprise ( donc début août) avant d'entamer des recherches ailleurs ( même si j en ai déjà réalisées plusieurs auparavant)... même si ce n'est pas mon projet initial, je me dis qu'avec mes deux ans d'hospitalier j'aurais la possibilité de faire libérale si j'en ai envie.
J'essaye de tenir bon, de me dire que le temps va passer vite et de profiter au maximum de mes jours de repos ( étant en 12h, j ai pas mal de temps libre ).
J'essaye également de m'accrocher à mes proches,ma famille pour y trouver du courage et de la motivation.
Mais rien que l'idée de savoir que l'on peut bouger, que l'on n'est obligé de rien remet déjà de l'envie et de la motivation.
Bonne journée
Effectivement, je suis de celle qui ne vont pas rester dans un endroit si je me sent mal, je ne vois pas l'intérêt d'être triste pour rien.
Moi aussi je compte rester jusqu'au 2 ans dans l entreprise ( donc début août) avant d'entamer des recherches ailleurs ( même si j en ai déjà réalisées plusieurs auparavant)... même si ce n'est pas mon projet initial, je me dis qu'avec mes deux ans d'hospitalier j'aurais la possibilité de faire libérale si j'en ai envie.
J'essaye de tenir bon, de me dire que le temps va passer vite et de profiter au maximum de mes jours de repos ( étant en 12h, j ai pas mal de temps libre ).
J'essaye également de m'accrocher à mes proches,ma famille pour y trouver du courage et de la motivation.
Mais rien que l'idée de savoir que l'on peut bouger, que l'on n'est obligé de rien remet déjà de l'envie et de la motivation.
Bonne journée

Re: Jeune IDE perdue
..... Vite consolée..... On va paraît il faire à l hôpital comme en Ukraine, interdire le départ des hommes pour continuer la guerre et faire un couloir humanitaire de sortie pour les femmes infirmières. Les syndicats hospitaliers demandent le cessez le feu et l ouverture de négociation. Il reste en effer des patients réfugiés dans les services.
- augusta
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Re: Jeune IDE perdue
Vous travaillez de nuit ?
Passez de jour et vous verrez les choses autrement.
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"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault