Il y a le feu au lac!

[sergeant poivre et sel]

Notre nouvelle première sinistre juge que la situation a l’hôpital en été …ça va être quelque chose (gulp! ) et que des mesures d’urgence s’imposent.

Vu qu’il faut des années pour former de nouvelles recrues et à condition qu’elles soient partantes pour rentrer dans la grande maison, bien entendu, vu que personne, ni dans les syndicats, ni les politiques, ne considère qu’il existe plus 150 000 IDE qui font autre chose dans notre pays, non on ne va surtout pas proposer des salaires décents (et pas dignes) a l’ensemble des înfirmiers et AS pour sauver l’hôpital…

meuh non on ne va pas bousculer le système, chambouler les grands équilibres, rectifier les mesures qui « marchent » avec un peu de doigté…
Meuh non on va plutôt continuer à fermer des lits et filtrer au 15, seules solutions, comme ils l’ont fait en avril 2020, au moins les morts ne seront pas morts à l’hosto…et comme dirait Raoult, ils seraient de toutes façons morts un peu plus tard hein, non???

Voilà ce qui est envisageable avec ces gestionnaires, ces syndicats bridés, à moins évidemment que Mr Melenchon soit nommé premier sinistre.,,(ouarffgg!)

[lafolldingue]

Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer.... Melanchon qui veut réquisitionner les soignants du privé....c'est vrai que c'est bien connu que dans le privé ya pas de problème de personnel et que l'herbe y est bien plus verte....
Sans rire... Ils doivent pas vivre sur la même planète.

[sergeant poivre et sel]

Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer.... Melanchon qui veut réquisitionner les soignants du privé....c'est vrai que c'est bien connu que dans le privé ya pas de problème de personnel et que l'herbe y est bien plus verte....
Sans rire... Ils doivent pas vivre sur la même planète.

C’est dingue comme toutes les autres « solutions miracles » comme les réquisitions d’urgence du privé ou le recrutement d’étrangers qualifiés (ce qui est absolument abominable pour ces pays qui n’ont plus personne pour les soigner sur place)? soient systématiquement épuisées avant de daigner rémunérer et faire bosser correctement nos soignants actuels et qui ont raccroché pour une raison ou une autre…

Nous sommes trop de la mer.. en France pour être payés 3 ou 4 smic…

Luxembourg= 84000 € annuels (moyenne) nets pour une IDE pour résoudre leur pénurie.

En France la cgt demande courageusement royalement 300 balles pour tous pour se donner bonne conscience

Au pays des aveugles les sourds sont rois…(et vices et vers ça)…

[lafolldingue]

Il y a la double peine de la rémunération insuffisante, et la charge de travail qui ne convient pas aux jeunes d'aujourd'hui...
Il suffit de regarder le milieu de la restauration qui est aussi un milieu difficile et qui peine à trouver des candidats alors que pourtant le salaire est plus élevé que celui d'une infirmière...
Les gens ne veulent pas travailler les week end ou les jours fériés.
Les syndicats ça fait un moment qu'ils sont absents. Trop peu de personnes qui en font partie sont réellement investis dans leurs missions.

[Jo_bis]

Il y a la double peine de la rémunération insuffisante, et la charge de travail qui ne convient pas aux jeunes d'aujourd'hui...
Il suffit de regarder le milieu de la restauration qui est aussi un milieu difficile et qui peine à trouver des candidats alors que pourtant le salaire est plus élevé que celui d'une infirmière...
Les gens ne veulent pas travailler les week end ou les jours fériés.
Les syndicats ça fait un moment qu'ils sont absents. Trop peu de personnes qui en font partie sont réellement investis dans leurs missions.

Complètement d'accord.
Les priorités ont changé.
Le syndicalisme est dépassé par une lame de fond.

Pour l'hôpital :
Il y a un problème de salaires, c'est vrai.
Il y a un problème d'organisation, c'est vrai.
Mais le problème le plus grave est que ces professions n'attirent plus. Trop de contraintes (horaires, weekends, responsabilités....), les jeunes privilégient désormais la qualité de vie avant le salaire, donner un sens à ce qu'on fait, pouvoir prendre des décisions et en voir le résultat.
Le "carriérisme" est en passe de disparaitre.

INTERVIEW RTL

Exemple des ingénieurs qui s'installent comme exploitants agricoles, qui vont s'installer dans des ZAD...
Le covid a accéléré ce phénomène, qui couvait.

Et ce n'est pas réservé à l'hôpital, le commerce, l'industrie, la restauration, l'aide à domicile le subissent aussi.

[H??matose]

Mais le problème le plus grave est que ces professions n'attirent plus. Trop de contraintes (horaires, weekends, responsabilités....), les jeunes privilégient désormais la qualité de vie avant le salaire, donner un sens à ce qu'on fait, pouvoir prendre des décisions et en voir le résultat.
Le "carriérisme" est en passe de disparaitre.

Si, ces professions attirent encore, il n'y a qu'à voir comment les places en ifsi sont chères (nombre de demandes/nombre de places). Bien contente d'avoir connu l'époque du concours par ailleurs...
En tant que "jeune" le souci n'est pas tant dans le fait de faire des week-ends ou des fériés (car ça permet de gratter un peu de sous) ou dans les horaires (qui ont leurs avantages également). Il s'agit à la fois :
- du salaire, très clairement la fph ne propose pas quelque chose d'attractif. Avec la majoration Covid des HS on peut parvenir à quelque chose de très intéressant, mais encore faut il que la majoration soit en vigueur, que la cadre accorde les HS, qu'on veuille bien faire des HS... Quand on regarde les salaires chez nos voisins frontaliers (Suisse, Belgique, Lux...) ou au Québec, en Australie, aux USA, bah c'est évident qu'on se fait entuber. Par ailleurs, encore faut il que les HS soient bel et bien rémunérées, car mes 60 heures supplémentaires majorées de mars, bah j'en ai pas vu la couleur en mai... Donc je l'ai mauvaise ;
- des conditions de travail, je ne vous fais pas un dessin, vous savez très bien, voire même bien mieux que moi ;
- de l'ingratitude des patients, de leur entourage (qui peut dégoûter du métier de soignant) ;
- de ce milieu de garces qu'est cette profession.

la charge de travail qui ne convient pas aux jeunes d'aujourd'hui

Pour ma part le travail ne me fait pas du tout peur, en revanche c'est l'absence ou la perte de sens des gestes que me demandent les médecins d'accomplir qui m'agacent profondément.

Ca fait deux ans que je suis dans la fph (stagiérisée d'emblée, titulaire au bout d'un an), je fais partie des rares qui continuent de maintenir le navire à flots et l'ensemble d'un système s'évertue à me cracher violemment à la gueule. Je ne sais pas trop ce que j'envisage, entre une démission de la fph soit pour me mettre en intérim ou me barrer à l'étranger ou commencer une nouvelle formation dans un tout autre domaine. Sachant que le souci de fond n'est pas du tout ma profession, que j'apprécie énormément.

[loulic]

L'initiateur de ce sujet n'a eu lui même de cesse de cracher sur les infirmiers et particulièrement les jeunes qui ne savent plus rien faire. Il a pendant les deux ans de pandémie vomi sur la nullité de la profession, engoncé dans sa paranoïa et sa haine.

Ça fait des années qu'il ne travaille plus, et il n'est même pas sûr qu'il ai jamais été réellement infirmier.

Et aujourd'hui encore il fait un poste pour nous expliquer comment lui il a LA solution. Bienheureux les innocents.

Les soignants qui ont massivement quitté la profession ne reviendront pas, jamais, et les prententions salariales de sergent sont complètement idiotes. Ce n'est d'ailleurs pas ce qui est demandé par les soignants, mais ça sergent ne peut pas le savoir. Lui qui profite de sa retraite en regardant le cimetière d'en face pour savoir si les chaînes d'info en continu nous mentent ou pas.

[Jo_bis]

il n'y a qu'à voir comment les places en ifsi sont chères (nombre de demandes/nombre de places).

ça doit dépendre des endroits car près de chez moi, l'IFAS est à moitié plein, malgré la sollicitation des IFAS d'autres régions.
Quant à l'IFSI, il a rempli de justesse.

En tant que "jeune" le souci n'est pas tant dans le fait de faire des week-ends ou des fériés (car ça permet de gratter un peu de sous) ou dans les horaires (qui ont leurs avantages également).

Vous croyez ?

- du salaire, très clairement la fph ne propose pas quelque chose d'attractif. Avec la majoration Covid des HS on peut parvenir à quelque chose de très intéressant, mais encore faut il que la majoration soit en vigueur, que la cadre accorde les HS, qu'on veuille bien faire des HS... Quand on regarde les salaires chez nos voisins frontaliers (Suisse, Belgique, Lux...) ou au Québec, en Australie, aux USA, bah c'est évident qu'on se fait entuber. Par ailleurs, encore faut il que les HS soient bel et bien rémunérées, car mes 60 heures supplémentaires majorées de mars, bah j'en ai pas vu la couleur en mai... Donc je l'ai mauvaise ;
- des conditions de travail, je ne vous fais pas un dessin, vous savez très bien, voire même bien mieux que moi ;
- de l'ingratitude des patients, de leur entourage (qui peut dégoûter du métier de soignant) ;
- de ce milieu de garces qu'est cette profession.

Je suis d'accord.

je fais partie des rares qui continuent de maintenir le navire à flots et l'ensemble d'un système s'évertue à me cracher violemment à la gueule. Je ne sais pas trop ce que j'envisage, entre une démission de la fph soit pour me mettre en intérim ou me barrer à l'étranger ou commencer une nouvelle formation dans un tout autre domaine. Sachant que le souci de fond n'est pas du tout ma profession, que j'apprécie énormément.

Vous venez de confirmer par A+B ce que je disais.

[H??matose]

Vous croyez ?

Je constate, surtout. Les collègues tirent la gueule quand sur le planning elles voient qu’elles ne sont présentes que sur un seul week-end dans le mois, qu’elles ne travaillent pas un férié… Moi aussi. Le souci des week-ends, des horaires et jours fériés se pose quand on devient parent, j’imagine. Je serais en effet bien emmerdée en tant que maman en étant en 7 h, je ne vois même pas comment je ferais… Ce qui est plus problématique est la période de fin d’année avec le jour de l’an et Noël.

Vous venez de confirmer par A+B ce que je disais.

Je sais bien, je suis d’accord avec ce que vous écrivez également. Je voulais souligner l’ingratitude de l’institution et du système, qui même envers ceux qui donnent satisfaction et qui s’investissent (je fais beaucoup d’heures supplémentaires et de mon propre gré, très souvent sur la base du volontariat), qui ne donne pas envie de poursuivre sa carrière en tant que fonctionnaire dans la fph.

[execho]

.....en mars 2020 c'est le président de la Fédération de l'Hospitalisation Privée qui réclamait une réquisition plus homogène sur le territoire des cliniques privées pour faire face au Covid.Mélenchon à ce que je comprend ne demanderais pas la réquisition des infirmières du privé pour les déporter à l'hôpital(!!!!!°,mais la réquisition des cliniques privées pour recevoir en hospitalisation les malades qui ne peuvent être soignés pour cause de pénurie de soignants hospitaliers.dans le cadre d'un été en état d'urgence.

[sergeant poivre et sel]

.....en mars 2020 c'est le président de la Fédération de l'Hospitalisation Privée qui réclamait une réquisition plus homogène sur le territoire des cliniques privées pour faire face au Covid.Mélenchon à ce que je comprend ne demanderais pas la réquisition des infirmières du privé pour les déporter à l'hôpital(!!!!!°,mais la réquisition des cliniques privées pour recevoir en hospitalisation les malades qui ne peuvent être soignés pour cause de pénurie de soignants hospitaliers.dans le cadre d'un été en état d'urgence.

Un pays comme la France ne peut fonctionner en plan blanc perpétuel, réquisitionner des lits je suis ok mais cette mesure doit être assortie d’un plan de sauvetage des « professions cibles » sous -considérées depuis toujours et en urgence. Ces personnels existent, on a les moyens de les faire remettre une blouse au prix de quelques milliards avec une remise à niveau . Il faut arrêter de fustiger la Suisse et le Luxembourg où les salaires ne sont pas anormalement élevés, on y a simplement cessé la langue de bois et décidé un traitement de fond, qui fonctionne…un investissement que même les syndicats n’osent pas évoquer (même pas en rêve il suffit de les lire ici…), toujours là pour essayer de sauver les meubles mais question de l’aspect visionnaire des luttes sociales d’antan …c’est le désert!

Et comme disent les gens de droite non sans une certaine ironie contenue, ils ont abandonné la lutte des classes au profit de la lutte des races et problèmes communautaires en général, pour une bonne raison, et ça ils ne peuvent le dire..,car ça ne coûte rien à la classe dominante la bourgeoisie, créatrice d’emplois dans certaines conditions mais surtout responsables des crises économiques, du chômage, des guerres, surproductions, surconsommation responsable du réchauffement etc et Cie…CQFD…

[Jo_bis]

Le souci des week-ends, des horaires et jours fériés se pose quand on devient parent, j’imagine. Je serais en effet bien emmerdée en tant que maman en étant en 7 h, je ne vois même pas comment je ferais… Ce qui est plus problématique est la période de fin d’année avec le jour de l’an et Noël.

C'est exactement ça.
Célibataire, on s'accommode facilement aux contraintes.
Quand on a une famille, ça devient tout de suite plus compliqué.

Je voulais souligner l’ingratitude de l’institution et du système, qui même envers ceux qui donnent satisfaction et qui s’investissent (je fais beaucoup d’heures supplémentaires et de mon propre gré, très souvent sur la base du volontariat), qui ne donne pas envie de poursuivre sa carrière en tant que fonctionnaire dans la fph.

Avant même l'augmentation des salaires, il faudrait déjà payer le dû de base aux agents FPH.
Le piège du CET a permis aux hôpitaux de diminuer artificiellement le coût du poste RH en repoussant à plus tard un (hypothétique) paiement. Des légions d'agents se retrouvent avec des CET qui explosent.
J'ai dans mon entourage une IDE qui a muté d'un hôpital à un autre et qui a "perdu" son CET, les RH de son ancien CHU faisant la sourde oreille.

Pour ce qui est de l'investissement "en plus", il faut que ce soit donnant-donnant. Vous vous investissez, le CH paie, point.

[loulic]

Depuis plusieurs mois nous sommes confrontés à une situation étonnante de plein emploi.

Toutes les personnes "employables" trouvent à bosser, souvent de manière précaire, mais l'offre d'emploi est très supérieure au nombre de personnes disponibles.

De manière logique les secteurs de la restauration et de la santé qui présentent de très fortes contraintes horaires et des salaires peu attractifs sont boudés.


A cela s'ajoute un management qui n'a absolument rien compris. Par ex l'hôpital de Chinon doit fermer ses urgences et sa mater faute de personnel et " en même temps" l'ARS lui demande de supprimer encore 30 postes.

Les agents épuisés quittent l'hôpital mais on demande à ceux qui restent de sursoir à leurs congés d'été. Et de manière arbitraire on leur impose une mobilité professionnelle inter service.


Les agents qui ont quitté l'hôpital et le soin ne reviendront jamais quoiqu'on leur propose. Ils ont quitté une institution violente, agressive, méprisante et maltraitante. Même en leur proposant 100 000 euros par an ils ne reviendront pas se détruire la santé a l'hôpital qui les a pris pour des cons et leur a menti.


Pour fidéliser les personnels, au delà du salaire décent, il y aussi une politique managériale d'accompagnement des projets professionnels, des projets de service, des projets personnels.

Les agents sont demandeurs de formations, de temps adaptés, d'une visibilité de leurs plannings, d'horaires compatibles avec une vie de famille, ...


Concernant le renouvellement des effectifs on a les résultats catastrophiques d'une formation vendue quasi exclusivement comme un tremplin universitaire et du maintien idéologique de parcoursup.


Malheureusement, tous ces problèmes ( qui ne touchent pas que la santé d'ailleurs) semblent complètement étrangers aux décideurs et tutelles qui ont mis en place ce système et ne sont pas capables de s'adapter. Leur seule réponse étant encore de pressurer ceux qui sont restés sur le terrain.

[otomo]

Et comme disent les gens de droite non sans une certaine ironie contenue, ils ont abandonné la lutte des classes au profit de la lutte des races et problèmes communautaires en général, pour une bonne raison, et ça ils ne peuvent le dire..,car ça ne coûte rien à la classe dominante la bourgeoisie, créatrice d’emplois dans certaines conditions mais surtout responsables des crises économiques, du chômage, des guerres, surproductions, surconsommation responsable du réchauffement etc et Cie…CQFD…

En lisant ce message, on sait tout de suite pour qui t'as voté aux élections !!
Si il y a des problèmes dans le monde, c'est la faute aux bourgeois.
La guerre, la faute aux bourgeois.
La famine, la faute aux bourgeois.
Alors que la gauche, c'est magnifique !
Votez NUPES!
Faut vraiment arrêter les conneries

[loulic]

Voilà le parfait exemple d'un des fossoyeurs du service public qui n'a eu de cesse de cracher son venin sur les soignants et qui aujourd'hui se plaint d'une situation qu'il a lui même mis en place.

https://www.francetvinfo.fr/sante/hopit ... 67801.html