Bon sang mais c’est bien smur!!!

[sergeant poivre et sel]

Très joli prose (ci-bas) trouvée dans les brèves de la SOFIA, à l’endroit des urgentistes qui encore une fois ignorent les IADE.

Effectivement pour apprendre le geste d’intubation c’est souvent l’iade qui s’en charge au bloc opératoire !

Alors moi qui ai toujours défendu l’évolution possible vers un statut voisin de celui de sage-femme, version initiale, avec compétences médicales limitées et souvent étripé par mes paires qui ont toujours les solutions infuses, voire plus simplement censuré, je demande à ces gens-là qui ont fait de notre destin une vallée des larmes, depuis plus de 20 ans, oui je demande si nous jouirions toujours du même manque manque de considération avec ce type de diplôme, au point d’opter pour des IDE ou IPA u pour monter des équipes paramedics?

https://sofia.medicalistes.fr/

[Leopold Anasthase]

Bonjour,

Je suppose que vous faites référence aux « recommandations » concernant les transports primaires sans médecin et au communiqué du Snia. Par contre, je ne vois pas à quoi vous faites référence concernant la Sofia, puisque vous donnez un lien vers la page d'index du site.

J'ai mis « recommandations » entre guillemets, parce que ce texte n'a certainement pas la portée des recommandations des sociétés savantes. Je l'ai lu, j'ai cherché les mots « infimier(e) anesthésiste », et je ne les ai pas trouvés. Ensuite, j'a lu la liste des auteurs, il s'agit d'un texte syndical rédigé par des syndicalistes. Neuf médecins et un infirmier, la composition est déjà un poème.

On y lit une ode au « médecin urgentiste régulateur », centre de l'intervention. On évoque « l’utilisation et la valorisation de la compétence des infirmiers de structure d’urgence ». Euh, est-ce que ce comité de rédaction est au courant qu'il y a des infirmiers anesthésistes dans les smur, qu'ils effectuent depuis des années des soins aux patients qui sont confiés aux équipes auxquelles ils participent ? Et que le Code de la santé publique, dans sa grande sagesse, a prévu que les transports smur soient réalisés en priorité par les infirmiers anesthésistes ? Et que les transports interhospitaliers avec infirmier, quand les patients sont sédatés et/ou ventilés, soient réalisés exclusivement par des infirmiers anesthésistes ?

Au passage, on place ses copains des Cesu, puisqu'on recommande une formation de type diplôme universitaire éventuellement dispensée par les Cesu, et revalidée annuellement par les Cesu.

Le Snia salue « une avancée concrète pour l’accès aux soins  ». Euh, on parle de la même chose ?

[sergeant poivre et sel]

Bonsoir.
Le SNIA a salué des avancées salariales avec le choix d’options en 2010 si je m’abuse…
Concernant le commentaire SOFIA du texte, il apparaît dans la marge des brèves à droite intitulé « Rolls fantôme »…
Bonne lecture
(Il faudrait se féliciter que les IA n’aient en toute hypothèse, pas droit au chapitre vu qu’ils ne sont ni simple infirmiers ni IPA u mais infirmiers spécialisés ou un jour peut-être, profession intermédiaire ).
Et cerise sur le gâteau qui donc pour former ces gens-là?

[Leopold Anasthase]

Concernant le commentaire SOFIA du texte, il apparaît dans la marge des brèves à droite intitulé « Rolls fantôme »…

Ça y est, je l'ai lu. Bien trouvé, bien écrit, bon titre…

Il faudrait se féliciter que les IA n’aient en toute hypothèse, pas droit au chapitre

Historiquement, c'est « avoir voix au chapitre », même si actuellement on voit les deux formes.

Et cerise sur le gâteau qui donc pour former ces gens-là ?

On n'y pense pas, Monsieur, on n'y pense pas…

Je suis sûr qu'on trouverait des iade pour les former. Il suffirait de les brosser dans le sens du poil…

[Dop@mine]

Pas vu passer ce truc.

[Leopold Anasthase]

Et ça ne va pas en s’arrangeant… un communiqué du CNPIA…


Communiqué de presse - Réforme des autorisations de médecine d’urgence

Paris, le 13 juin 2023.


L’état de santé de la population est marqué par une prévalence accrue des maladies
chroniques. Le parcours de vie des patients vivant avec ces pathologies est fait de périodes de stabilité de leur état mais également de décompensations aiguës. Dans une logique de maîtrise des dépenses de santé les gouvernements successifs tentent, depuis des années, de s’adapter à ces évolutions démographiques et épidémiologiques. La réorganisation de l’offre hospitalière de soins a ainsi été pensée dans une logique territoriale où les plateaux techniques spécifiques se concentrent dans des hôpitaux dits de référence.


Cette reconfiguration de l’organisation hospitalière a entraîné un accroissement du nombre de transfert de patients vers les établissements dotés des plateaux techniques nécessaires tant au diagnostic qu’aux traitements.

Cette situation avait été anticipée en confiant réglementairement aux infirmier(e)s anesthésistes (IADE) le transport des patients sédatés intubés/ventilés stabilisés. Au regard des compétences que les IADE possèdent tant dans le domaine de l’anesthésie et de la
réanimation mais aussi en matière de transport sanitaire, cette mission réalisée en autonomie gardait un caractère sécuritaire pour les patients. L’expérience vécue lors de la crise COVID a montré la pertinence de ce dispositif qui a limité la mortalité et la morbidité en fluidifiant les parcours des soins.


Il est étonnant de découvrir qu’un projet de réforme des autorisations de médecine d’urgence prévoit d’ouvrir aux infirmiers généralistes (IDE) la réalisation de ce type de transport de patient bénéficiant d’une suppléance ventilatoire et d’une sédation.
Les besoins sécuritaires et qualitatifs des patients relevant de ce type de soins aigus se seraient ils allégés ? Les risques induits seraient-ils moins importants pour expliquer qu’on modifie le niveau d’aptitudes requis par les professionnels réalisant ce type de transfert ?

La préparation des infirmières généralistes à ce type de prise en soins est actuellement très limitée dans le référentiel de formation de 2009 tant en matière de contenus théoriques que d’opportunités de stage clinique dans les secteurs d’activité de soins critiques.

N’ayant pas été consulté, il est pourtant du rôle du Conseil National des Infirmier(e)s-
Anesthésistes d’alerter sur les risques sécuritaires que ce projet pourrait induire pour les patients concernés et d’insister sur la nécessité de maintenir, au sein des équipages chargés de réaliser ces transports infirmiers inter hospitaliers de patients sédatés/intubés/ventilés, un
haut niveau de compétences spécifiques à ce type d’activité.

CNPIA – Conseil National Professionnel des Infirmier(e)s-Anesthésistes

13 rue Davy – 75017 Paris

[Delwy]

Il est compréhensible que le manque de considération puisse être source de frustration. L'importance de la communication et du dialogue dans le domaine de la santé est cruciale pour résoudre les problèmes de reconnaissance et d'évaluation des compétences.
[modéré, lien supprimé]

[Maxwel6]

Demande de reconnaissance pour les IADE et leur rôle crucial dans les équipes paramédicales [modéré, lien supprimé]