Problème démarchage de consœurs

[Gustave Le Bon]

Bonjour à tous,

Je voudrais vous interroger à propos de ma situation. Nous sommes 3 infirmiers dans un cabinet installé dans une commune qui n'a pas de sous secteur. Il s'agit d'une petite ville de province. Le secteur est donc composé de cette petite ville ainsi que des communes environnantes.

Récemment, deux infirmières et un médecin généraliste se sont installés dans un village où nous exerçons beaucoup. Les infirmières peu scrupuleuses ont usé de moyens de communication déloyaux et interdits. Grandes signalisations, bombardements de cartes de visite en boîte aux lettres avec l'appui du Maire qui les a installés, une de presse pour vanter la création de leur cabinet présenté comme salvateur, adossé à celui du médecin généraliste. L'ordre a bien sûr été contacté et mis au fait. Le médecin allait même jusqu'à demander aux patients de passer tout de suite par la porte suivante, chez les infirmières. Il a été contacté par une infirmière mécontente de ses pratiques qui s'est faite insulter.

Pas de nouvelles de l'ordre après ces signalements.

Je suis arrivé dans le cabinet dont je suis copropriétaire en même temps que ces faits se déroulaient. Je n'ai donc pas eu le temps de m'en préoccuper tant l'installation nous submerge d'informations et de travail pour s'adapter.

Mais il y a peu, j'ai retrouvé une carte de visite chez un patient qu'elle a donné en main propre en ajoutant "si vous avez besoin de quelque chose !". Elle sait que nous le soignons quotidiennement. C'est ce dernier qui m'a rapporté les faits. J'ai également appris et constaté qu'un paquet de cartes de visite étaient présentes dans la salle d'attente du médecin partageant une maison médicale avec elles. Je précise que leur salle d'attente est distincte.

Qu'en pensez-vous de ce que j'énonce dans le dernier paragraphe s'il vous plaît ? Il me semble que de distribuer en main propre ne se fait que chez ses propres patients et non dans la rue de manière abusive et que les cartes chez le médecin peuvent être considérées comme compérage. Je m'apprête à lui envoyer une lettre lui faisant par de ma désapprobation.

En vous remerciant.

Confraternellement. Gustave.

[Leopold Anasthase]

Bonjour

Vu d’ici, ça sent fort la concurrence déloyale, le démarchage abusif, et une certaine liberté avec les règles de la confraternité. Vos consœurs ne sont pas du tout sœurs, imaginez ce qu’il reste…

Ça mérite un courrier pour leur rappeler les règles professionnelles, de mémoire assez claires sur ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire en matière de publicité.

Et au besoin un signalement à l’ordre.