Etude universitaire sur le vécu des infirmier(e)s

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psycho76
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Etude universitaire sur le vécu des infirmier(e)s

Message par psycho76 »

Bonjour à toutes et à tous,

Chercheur en psychologie du travail à l'Université de Rouen Normandie, je me permets de partager avec vous une étude universitaire s'intéressant au vécu des infirmières et des infirmiers. Cette étude s'ancre dans la thèse en psychologie d'une de mes collègues, qui porte notamment sur le lien entre conditions de travail, la relation avec la structure qui vous emploie ainsi que la relation avec les patients.

Voici le lien vers le questionnaire associé à l'étude (hébergé par l'Université de Paris Nanterre, le lien est sans risque) :
https://parisouestpsy.eu.qualtrics.com/ ... NIFTmyZ6rc

Ce questionnaire - qui vous demandera une vingtaine de minutes - est bien entendu anonyme et les données confidentielles. Vous êtes libres d'y participer ou non si vous le souhaitez. Je voulais simplement me faire le relais de ce projet qui cherche à donner la parole aux soignants. N'hésitez pas à le partager autour de vous également, si son contenu vous parle.

En vous remerciant par avance pour votre contribution, je vous souhaite un bel été et reste disponible si vous étiez curieux/se vis-à-vis de l'étude.
Très cordialement,

Jean-Félix HAMEL
Docteur en Psychologie du Travail et des Organisations
Université de Rouen Normandie
Leopold Anasthase
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Re: Etude universitaire sur le vécu des infirmier(e)s

Message par Leopold Anasthase »

psycho76 a écrit : 13 juil. 2024 17:02Ce questionnaire - qui vous demandera une vingtaine de minutes - est bien entendu anonyme et les données confidentielles. [...]

Jean-Félix HAMEL
Bonjour,

Bon, le niveau est plutôt bon, ça fait sérieux.

Jean-Félix Hamel (les noms propres s'écrivent avec une capitale initiale et les autres lettres en minuscule, ou éventuellement en petites capitales, Jean-Félix HAMEL
Pour participer à cette étude vous devez être : Majeur et exercer le métier d'infirmier.e que ce soit en hôpital, clinique, libéral ou EHPAD.
Pourquoi « : » ? Ce signe n'interrompant pas une phrase, la suite doit être en minuscules.
Éhpad (on économise les majuscules en français), mais surtout on explicite les sigles et acronymes avant de les utiliser.
Conditions de passation :
Supprimer les deux points (plusieurs occurrences).
Certains items de ce questionnaire portent sur votre stress et la perception que vous en avez ainsi que sur certaines facettes de votre métier qui pourraient vous mettre en difficulté. Si vous constatez que cela génère chez vous un malaise ou un inconfort, n’hésitez pas à vous tourner vers votre médecin généraliste.
C'est bien présenté, et c'est une bonne idée de penser à la gêne du répondant. Je suis un peu surpris par la solution proposée : votre médecin généraliste ?
« n'hésitez pas », formule négative…
Je suis soumis( e) à des contraintes de rythme élevé ?
supprimer l'espace après la parenthèse ouvrante (plusieurs occurrences)

Je ne comprends pas le point d'interrogation : formulé ainsi, ça n'est pas une question.
Idem pour plusieurs questions suivantes (il aurait été intéressant de numéroter les questions).
L’organisation du travail génère-t-elle des tensions avec le public (patients, résidents, familles…)
Là, c'est une question, et il n'y a pas de point d'interrogation.
La plupart de mes patients sont capables….

D’éprouver de la colère
L'idée est que chaque proposition soit une phrase. Donc pas de majuscule initiale à la proposition (« d'éprouver de la colère). Plusieurs occurrences.

C'est intéressant. Cela dit, il y a une infinité de patients. Si j'exerce en néonatalogie, je ne vais pas me sentir concerné par contrôle de soi, moralité…
Il s'agit de ce que vous ressentez et pensez, il n'y a réellement ni "bonne" ni "mauvaise" réponse.
Pourquoi des guillemets ? Si vous employez des guillemets, utiliser les « guillemets français ». Plusieurs occurrences.
Dans cette partie, nous souhaitons vous interroger sur votre ressenti au travail. A ce titre,
À ce titre (accentuer les majuscules, c'est capital ; comme dans le titre de votre message)
Je me sens fatigué(e) lorsque je me lève le matin et j'ai à affronter une autre journée de travail
et que j'ai
Au cours du dernier mois, à quelle fréquence vous -êtes-vous senti…
vous êtes-vous senti(e)
Agité ou ne tenant pas en place
Agité(e)
C'est le problème avec l'écriture inclusive : si vous commencez à l'utiliser, il faut l'utiliser partout. Plusieurs occurrences.
J'ai été ouvert à observer les pensées et les émotions désagréables sans interférer avec celles-ci.
ouvert à observer ? Je ne comprends pas la question.
J'ai essayé de faire la paix avec mes pensées et mes émotions négatives
Pareil, je ne sais pas ce que ça veut dire.
Vous avez l'intention de quitter votre emploi ?
Pour un autre ? Pour faire totalement autre chose ? Pour partir à la retraite ?

Dernier point, il est très difficile de revenir en arrière. Donc maintenant que j'ai lu le questionnaire sans y répondre, je ne peux pas y répondre.
psycho76
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Re: Etude universitaire sur le vécu des infirmier(e)s

Message par psycho76 »

Bonjour,

Je vous remercie pour ces diverses remarques, que je transmets à ma collègue. Concernant l'usage de la langue, je ne peux justifier ses choix pour elle. Toutefois, la forme du questionnaire (et les quelques manquements que vous soulignez) ne doit pas prendre le pas sur le fond. Si ces éléments vous gênent, vous êtes libre de ne pas répondre au questionnaire.

Très cordialement,
Leopold Anasthase
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Re: Etude universitaire sur le vécu des infirmier(e)s

Message par Leopold Anasthase »

Bonjour

Il y a un autre élément qui me grattouille, ça concerne la définition du public cible. Il y a des critères d’inclusion, mais pas de critères d’exclusion. Par exemple, les infirmier(e)s spécialisé(e)s, puéricultrice, bloc opératoire, anesthésie ? Et les cadres ?

Et celles et ceux qui n’exercent plus ? Retraite ou autre ?

Et également vous êtes sur un forum francophone mais pas français. Quid des belges, luxembourgeois, québécois ?
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binoute1
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Re: Etude universitaire sur le vécu des infirmier(e)s

Message par binoute1 »

psycho76 a écrit : 15 juil. 2024 12:34 Bonjour,
. Toutefois, la forme du questionnaire (et les quelques manquements que vous soulignez) ne doit pas prendre le pas sur le fond. Si ces éléments vous gênent, vous êtes libre de ne pas répondre au questionnaire.

Très cordialement,
ce genre de réponse m'a toujours estomaquée ! C'est vraiment l'équivalent du «si t'es pas contente , t'as qu' à pas faire, gnagnagna»
Dommage pour un chercheur universitaire
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
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Re: Etude universitaire sur le vécu des infirmier(e)s

Message par binoute1 »

2 questions me posent problèmes :

J’exerce des activités qui nécessitent une attention soutenue ou une vigilance permanente ? --> attention soutenue NON, mais vigilance permanente clairement OUI.

L’organisation du travail génère-t-elle des tensions avec le public (patients, résidents, familles…) -> pourquoi tjs pensez que des inf sont en contacts avec des patients ou des familles ? Pour moi c'est un biais, car je vais répondre jamais alors qu'en fait ce n'est pas le cas
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