Infirmier.e.s et sexualité

[nuage012]

Bon, on s'amuse on rigole , et sur la forme ,je ne suis pas fana d'écriture inclusive non plus.

Sur le fond, je trouve le questionnement intéressant.

Diplômée en 2003 , je n'ai pas souvenir d'avoir eu de formation spécifique en sexologie. Et c'est bien dommage.

Infirmière pendant 8 ans en urologie , ça m'aurait été bien utile une formation en sexologie.
Après une opération de la prostate, des questions sur la sexualité , il y en a de la part des patients ( pas de tous) . Et lorsqu'un patient me questionne , je préfère être formée plutôt que de botter en touche et de lui dire " vous verrez ça en cslt avec l'urologue"
Les femmes également , opérées d'incontinence urinaire seraient sans doute heureuse d'avoir une oreille attentive.

J'ai également été vendeuse à domicile ( en plus de mon boulot d'IDE) de sextoys. Et par ce biais , j'ai pu ( je l'espère ) apporter de l'aide à certaines femmes. Et pour le coup , grâce à ce job j'ai pu assister à quelques formations avec un médecin sexologue et j'ai trouvé cela extrêmement utile.

Il y a du sexe, de la nudité , de la vulgarité partout autour de nous mais des infos utiles et fiable dans le domaine de la sexualité , je n'en vois pas tant que ça .
Donc, oui, une formation sur la sexologie dans le cursus IDE , ça serait utile.

NB :
N'oublions pas que le clitoris vient seulement de faire son entrée dans les manuels d'anatomie. Nier de dessiner cet organe , c'est nier l’existence du plaisir sexuel féminin. Alors Girl Power !!!

[binoute1]

pour moi, cela relèverait d'une formation complémentaire en fonction du service ou du secteur d'activité.
Et pas en formation intiale

[loulic]

NB :
N'oublions pas que le clitoris vient seulement de faire son entrée dans les manuels d'anatomie. Nier de dessiner cet organe , c'est nier l’existence du plaisir sexuel féminin. Alors Girl Power !!!

C’est amusant parce que cette info circule depuis quelques temps sur le net.

Or si on farfouille un peu dans des vieux livres d’anatomie, on remarque que le clitoris est parfaitement identifié.

Et si on se penche un peu sur la littérature du XIX eme, le clitoris est très clairement compris comme un organe du plaisir féminin ( et donc c’est un organe du mal, si on veut se la jouer lacanien).

[Leopold Anasthase]

Et si on se penche un peu sur la littérature du XIX eme, le clitoris est très clairement compris comme un organe du plaisir féminin ( et donc c’est un organe du mal, si on veut se la jouer lacanien).

Il y en aurait des digressions à faire sur ce message... Lacan, spécialiste de la linguistique, la science de la langue... Un organe du mal, du mâle, ou l'organe mâle de la femelle, ce mal(e) qui nous fait du bien...

[eloraleeloo]

Donc, en gros, l'écriture inclusive pose problème à des soignant.e.s. Ce qui montre le peu de tolérance de certain.e.s.
En quoi cela peut déranger ?
Lorsque l'on sait qu'à la base la langue française n'était pas masculine en priorité et que ce n'est que vers le 17ème siècle qu'elle est devenue aussi sectaire.

De plus, mon propos n'était pas l'écriture inclusive. Mais bien la formation en sexo.
Pourquoi une telle question ?
Car de nombreuses personnes se retrouvent en cabinet de sexologie alors qu'elles auraient pu aborder le sujet avec des soignants bien avant et que nombre de symptômes dit sexologiques sont en réalité des symptômes de pathologies organiques. Mais comme personne n'en parle, on passe à côté de bcp de signes avant coureurs de diabète, HTA, Trouble cardiaque, urinaires, prostatiques, neurologiques et autres...

Bref, j'ai eu quelques réponses, c'est déjà cela et j'en remercie les personnes concernées.

[cestpasmoi]

Bon, on s'amuse on rigole , et sur la forme ,je ne suis pas fana d'écriture inclusive non plus.

Sur le fond, je trouve le questionnement intéressant.

Diplômée en 2003 , je n'ai pas souvenir d'avoir eu de formation spécifique en sexologie. Et c'est bien dommage.

Infirmière pendant 8 ans en urologie , ça m'aurait été bien utile une formation en sexologie.
Après une opération de la prostate, des questions sur la sexualité , il y en a de la part des patients ( pas de tous) . Et lorsqu'un patient me questionne , je préfère être formée plutôt que de botter en touche et de lui dire " vous verrez ça en cslt avec l'urologue"
Les femmes également , opérées d'incontinence urinaire seraient sans doute heureuse d'avoir une oreille attentive.

J'ai également été vendeuse à domicile ( en plus de mon boulot d'IDE) de sextoys. Et par ce biais , j'ai pu ( je l'espère ) apporter de l'aide à certaines femmes. Et pour le coup , grâce à ce job j'ai pu assister à quelques formations avec un médecin sexologue et j'ai trouvé cela extrêmement utile.

Il y a du sexe, de la nudité, de la vulgarité partout autour de nous mais des infos utiles et fiable dans le domaine de la sexualité , je n'en vois pas tant que ça .
Donc, oui, une formation sur la sexologie dans le cursus IDE , ça serait utile.

NB :
N'oublions pas que le clitoris vient seulement de faire son entrée dans les manuels d'anatomie. Nier de dessiner cet organe , c'est nier l’existence du plaisir sexuel féminin. Alors Girl Power !!!

Bonjour j'aimerais relancer ce sujet pour avoir vos impressions actuelles sachant que ce sujet date de plus de dix ans ?!

Modéré, cepamoi, c’est bien vous qui insérez des liens publicitaires.

[binoute1]

Donc, en gros, l'écriture inclusive pose problème à des soignant.e.s. Ce qui montre le peu de tolérance de certain.e.s. --> qu'on aient un problème avec un sujet ne fait pas de nous de personnes intolérantes. faudra revoir à lire un dico de temps en temps
En quoi cela peut déranger ? cela a été expliqué justement. Lire les réponses
Lorsque l'on sait qu'à la base la langue française n'était pas masculine en priorité et que ce n'est que vers le 17ème siècle qu'elle est devenue aussi sectaire.dire que le masculin l'emporte sur le féminin c'est sectaire ?

De plus, mon propos n'était pas l'écriture inclusive. Mais bien la formation en sexo.
Pourquoi une telle question ?
Car de nombreuses personnes se retrouvent en cabinet de sexologie alors qu'elles auraient pu aborder le sujet avec des soignants bien avant et que nombre de symptômes dit sexologiques sont en réalité des symptômes de pathologies organiques. Mais comme personne n'en parle, on passe à côté de bcp de signes avant coureurs de diabète, HTA, Trouble cardiaque, urinaires, prostatiques, neurologiques et autres...

Bref, j'ai eu quelques réponses, c'est déjà cela et j'en remercie les personnes concernées.

[Pedro77]

Bonjour, félicitations pour ta transition vers la sexologie ! En tant qu'infirmier, la formation sur la sexualité était limitée. J'aborde le sujet avec tact, mais beaucoup de patients hésitent. Une formation plus approfondie sur les aspects psychologiques et les aphrodisiaques serait enrichissante. Bonne journée à toi !

[beredis]

Je suis totalement d’accord avec toi ! La sexualité est un sujet essentiel, et pourtant, il est souvent mis de côté dans les formations médicales. Que ce soit pour accompagner les patients après une opération ou simplement répondre à leurs interrogations, une formation en sexologie pour les IDE serait un vrai plus. C’est fou de se dire qu’on est entourés de contenu vulgaire et racoleur, mais que les infos utiles et fiables sur la sexualité restent limitées. D’ailleurs, dans d’autres domaines aussi, prendre le temps de formuler ses idées et de répondre sans pression peut être un vrai atout. Dans les rencontres, par exemple, pouvoir échanger tranquillement avant de se voir aide à gagner en confiance et à surmonter la timidité. Des plateformes comme rdvlocal.com permettent justement ça, en offrant un espace où on peut discuter à son rythme. Bref, que ce soit en santé ou en relations, mieux vaut être bien informé(e) et prendre son temps !