Difficulté à perfuser
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Difficulté à perfuser
Bonjour,
Je suis infirmière diplômée depuis 4 ans. Je perfuse régulièrement + bilans sanguins très régulièrement aussi.
Cependant je rencontre très souvent le même problème : ne pas réussir à perfuser.
Quand les veines sont visibles au pli du coude j’ai aucun soucis, quand je passe à la main la veine éclate à chaque fois et parfois je n’arrive pas à trouver aucune veine, ce qui m’oblige à appeler mes collègues qui y arrivent d’un seul coup.
Je regarde bien leur technique mais malgré ça je me retrouve souvent face à ce problème et je commence à m inquiéter.
J’ai demandé des conseils à mes collègues , qui ne m’arrivent pas à expliquer.
Auriez- vous des conseils ? Des astuces ?
- j’ai déjà mis en place certaines astuces
: piquer avec alcool, baisser le bras parfois , demander au patient de fermer le point , tapoter la veine …
Je vous remercie d’avance.
Je suis infirmière diplômée depuis 4 ans. Je perfuse régulièrement + bilans sanguins très régulièrement aussi.
Cependant je rencontre très souvent le même problème : ne pas réussir à perfuser.
Quand les veines sont visibles au pli du coude j’ai aucun soucis, quand je passe à la main la veine éclate à chaque fois et parfois je n’arrive pas à trouver aucune veine, ce qui m’oblige à appeler mes collègues qui y arrivent d’un seul coup.
Je regarde bien leur technique mais malgré ça je me retrouve souvent face à ce problème et je commence à m inquiéter.
J’ai demandé des conseils à mes collègues , qui ne m’arrivent pas à expliquer.
Auriez- vous des conseils ? Des astuces ?
- j’ai déjà mis en place certaines astuces
: piquer avec alcool, baisser le bras parfois , demander au patient de fermer le point , tapoter la veine …
Je vous remercie d’avance.
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Re: Difficulté à perfuser
Bonjour
Prendre son temps, installer le patient confortablement, s’installer confortablement. La main plus bas que le cœur, antiseptique avant garrot, le patient ouvre et ferme le poing après le garrot.
Progresser lentement, ce qui permet de s’arrêter avant d’avoir transpercé la veine. Et établir une communication positive avec le patient : un patient inquiet cache ses veines.
Prendre son temps, installer le patient confortablement, s’installer confortablement. La main plus bas que le cœur, antiseptique avant garrot, le patient ouvre et ferme le poing après le garrot.
Progresser lentement, ce qui permet de s’arrêter avant d’avoir transpercé la veine. Et établir une communication positive avec le patient : un patient inquiet cache ses veines.
Re: Difficulté à perfuser
Merci pour vos conseils.. certains je mets déjà en place, malgré tout ces bons conseils parfois je n’y arrive pas..
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Re: Difficulté à perfuser
Ben oui des fois c’est difficile. Une prière à Sainte Rita peut-être…
- binoute1
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Re: Difficulté à perfuser
piquer, un bilan ou une voie, ne se fait pas à vue mais plutôt au toucher
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
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Re: Difficulté à perfuser
Salut !
T’inquiète, tu es loin d’être la seule à galérer sur certaines veines, surtout sur les mains où c’est souvent capricieux. Même avec l’expérience, il y a des jours où rien ne passe… et où le/la collègue d’à côté pique du premier coup (frustrant, mais ça arrive).
Deux-trois rappels qui aident vraiment :
Alléger la poussée et baisser l’angle sur les veines superficielles (entrée plus douce = moins de “pop”).
Adapter le calibre/rigidité du cathéter à la qualité de la veine (ne pas hésiter à descendre d’un cran).
Chaleur et gravité : main en déclive + compresse tiède 2–3 min pour vasodilater.
Bien stabiliser en amont, relâcher le garrot dès que le reflux est là pour éviter l’extravasation.
Si échec, changer franchement de segment ou de membre plutôt que de “mitrailler” autour.
Petite parenthèse “confort/moral” : j’ai toujours une tasse mignonne au vestiaire (et parfois un mug mignon thermo). Un thé bien chaud dedans fait office de mini-bouillotte pour réchauffer ma propre main avant d’aider un patient à se détendre — et entre nous, ce petit rituel calme aussi l’opérateur… Ça paraît anecdotique, mais mains chaudes + esprit posé = gestes plus précis.
T’inquiète, tu es loin d’être la seule à galérer sur certaines veines, surtout sur les mains où c’est souvent capricieux. Même avec l’expérience, il y a des jours où rien ne passe… et où le/la collègue d’à côté pique du premier coup (frustrant, mais ça arrive).
Deux-trois rappels qui aident vraiment :
Alléger la poussée et baisser l’angle sur les veines superficielles (entrée plus douce = moins de “pop”).
Adapter le calibre/rigidité du cathéter à la qualité de la veine (ne pas hésiter à descendre d’un cran).
Chaleur et gravité : main en déclive + compresse tiède 2–3 min pour vasodilater.
Bien stabiliser en amont, relâcher le garrot dès que le reflux est là pour éviter l’extravasation.
Si échec, changer franchement de segment ou de membre plutôt que de “mitrailler” autour.
Petite parenthèse “confort/moral” : j’ai toujours une tasse mignonne au vestiaire (et parfois un mug mignon thermo). Un thé bien chaud dedans fait office de mini-bouillotte pour réchauffer ma propre main avant d’aider un patient à se détendre — et entre nous, ce petit rituel calme aussi l’opérateur… Ça paraît anecdotique, mais mains chaudes + esprit posé = gestes plus précis.