Had en ehpad
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Had en ehpad
Bonsoir à toutes, je vous expose un problème ici que je rencontre actuellement sur ce que j'estime être une dérive de prise en charge en EHPAD depuis que l'on travaille avec l'Had :
Je suis mal à l'aise pour une situation dans l'ehpad où je travaille en tant qu'infirmière
En effet, je vous décris la situation d'un résident atteint de gros troubles cognitifs en unité Alzheimer, qui s'exprime peu par la parole. Cela fait plusieurs mois que ce monsieur fait un syndrome de glissement depuis son entrée dans l'ehpad, il ne mange quasiment plus rien. Il a perdu beaucoup de poids, il a un méningiome frontal. Cependant, il va encore au fauteuil roulant, se déplace encore avec le fauteuil en avançant avec les pieds.
C'est un monsieur qui s'est déjà montré agressif avec les soignantes lors de la toilette
Il est difficile de savoir pourquoi il fait cela, il s'exprime peu. Il a donc beaucoup maigri mais mes collègues arrivaient encore à lui donner à manger dernièrement.
Le problème est que l'une des deux équipes de soignantes (pas la mienne) le trouve douloureux lors de la toilette. Je ne rencontre jamais cette équipe. Ils ont donc fait appel à l'had directement car le médecin a dit de faire appel à l'had
Le souci que je rencontre c'est que l'had met tout de suite une dose de fond de morphine ce qui a pour résultat de shooter ce résident qui mange très peu.
Il est dans un état de zombie ne mange et ne boit plus. Son épouse ne vient jamais le voir
l'IDE co qui travaille dans les deux équipes soutient que quand elle l'a vu mardi le monsieur a été très douloureux cette journée là et qu'il voulait mourir.
On sait très bien que le processus d'had étant enclenché ce monsieur va décéder vu qu'il ne mange et ne boit plus et cette situation me désespère car l'infirmière de l'autre équipe fait souvent appel à l'had pour des résidents que l'on finit par euthanasier officieusement à l'aide de morphine et d'hypnovel....Cela semble lui convenir comme prise en charge
La fille de ce monsieur ne veut surtout pas qu'on interrompre l'had, elle préfère voir son père comme ça léthargique.
Cela me désole car le we dernier monsieur avait encore les yeux ouverts, cherchait à se déplacer à l'aide de son fauteuil.
Le sujet had a déjà été abordé à plusieurs reprises avec l'infirmière coordinatrice et l'ide coordinatrice de l'had mais rien ne bouge, je vois que l'on fait encore appel à eux pour injecter des produits dont les résidents n'ont pas absolument besoin et qui les fait mourir. Nous avons des manières de faire opposées entre les deux équipes et l'ide co ne prend pas parti
Je ne me sens pas écoutée et je sais que certaines aide soignantes ont comme moi cette vision des choses
Je voulais savoir si d'autres personnes avaient comme moi l'impression que parfois se pratique une forme d'euthanasie déguisée à l'aide de la sédation
Merci d'avance pour vos réponses
À savoir qu'une résidente est passée pas loin de la petite porte ainsi suite à une prise en charge had, car personne avec des troubles cognitifs ne pouvant s'exprimer, sur le ressenti d'une infirmière qui l'a trouvait douloureuse. Si ma collègue et moi n'avions pas fait cesser cette prise en charge morphine hypnovel suite à un appel de l'ide de l'ehpad, la patiente aurait fini par décéder. Cela date d'il y a six mois, et cette patiente est toujours en vie depuis que l'on a stoppé l'had elle va mieux
Je suis mal à l'aise pour une situation dans l'ehpad où je travaille en tant qu'infirmière
En effet, je vous décris la situation d'un résident atteint de gros troubles cognitifs en unité Alzheimer, qui s'exprime peu par la parole. Cela fait plusieurs mois que ce monsieur fait un syndrome de glissement depuis son entrée dans l'ehpad, il ne mange quasiment plus rien. Il a perdu beaucoup de poids, il a un méningiome frontal. Cependant, il va encore au fauteuil roulant, se déplace encore avec le fauteuil en avançant avec les pieds.
C'est un monsieur qui s'est déjà montré agressif avec les soignantes lors de la toilette
Il est difficile de savoir pourquoi il fait cela, il s'exprime peu. Il a donc beaucoup maigri mais mes collègues arrivaient encore à lui donner à manger dernièrement.
Le problème est que l'une des deux équipes de soignantes (pas la mienne) le trouve douloureux lors de la toilette. Je ne rencontre jamais cette équipe. Ils ont donc fait appel à l'had directement car le médecin a dit de faire appel à l'had
Le souci que je rencontre c'est que l'had met tout de suite une dose de fond de morphine ce qui a pour résultat de shooter ce résident qui mange très peu.
Il est dans un état de zombie ne mange et ne boit plus. Son épouse ne vient jamais le voir
l'IDE co qui travaille dans les deux équipes soutient que quand elle l'a vu mardi le monsieur a été très douloureux cette journée là et qu'il voulait mourir.
On sait très bien que le processus d'had étant enclenché ce monsieur va décéder vu qu'il ne mange et ne boit plus et cette situation me désespère car l'infirmière de l'autre équipe fait souvent appel à l'had pour des résidents que l'on finit par euthanasier officieusement à l'aide de morphine et d'hypnovel....Cela semble lui convenir comme prise en charge
La fille de ce monsieur ne veut surtout pas qu'on interrompre l'had, elle préfère voir son père comme ça léthargique.
Cela me désole car le we dernier monsieur avait encore les yeux ouverts, cherchait à se déplacer à l'aide de son fauteuil.
Le sujet had a déjà été abordé à plusieurs reprises avec l'infirmière coordinatrice et l'ide coordinatrice de l'had mais rien ne bouge, je vois que l'on fait encore appel à eux pour injecter des produits dont les résidents n'ont pas absolument besoin et qui les fait mourir. Nous avons des manières de faire opposées entre les deux équipes et l'ide co ne prend pas parti
Je ne me sens pas écoutée et je sais que certaines aide soignantes ont comme moi cette vision des choses
Je voulais savoir si d'autres personnes avaient comme moi l'impression que parfois se pratique une forme d'euthanasie déguisée à l'aide de la sédation
Merci d'avance pour vos réponses
À savoir qu'une résidente est passée pas loin de la petite porte ainsi suite à une prise en charge had, car personne avec des troubles cognitifs ne pouvant s'exprimer, sur le ressenti d'une infirmière qui l'a trouvait douloureuse. Si ma collègue et moi n'avions pas fait cesser cette prise en charge morphine hypnovel suite à un appel de l'ide de l'ehpad, la patiente aurait fini par décéder. Cela date d'il y a six mois, et cette patiente est toujours en vie depuis que l'on a stoppé l'had elle va mieux