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Modérateur : Modérateurs
je crois qu'il y a un peu de jalousie aussi, parce quand je m'amuse à dire à ma cops qu'une sage femme est un medecin à compétence limitée et que elle a le droit de prescrire... la je sens la rage..;
peut etre que les ash et les as pensent que les infirmieres sont des pet**ses....;.

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en stage chir generale
BereChoupinette et son chouchou en guerre contre la mediocrité...
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je pense que le tout c'est de respecter les IDE qui bossent en pédiatrie même si elles ne sont pas puer et ne pas penser qu'on en sait plus après une année d'études qu'elles en 10 ans de pratique
il faut savoir rester à sa place et faire des suggestions en douceur 


Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants
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Je ne partage pas cette dernière remarque.
Il ne faut pas confondre formation et expérience.
La formation permet d'accéder à des connaissances particulières et l'expérience permet d'améliorer nos pratiques et de les affiner.
Une puer dispose de connaissance qu'une infirmière expérimentée n'est pas sensée avoir.
S'il est vrai qu'il convient de respecter chaque profession, cela est valable dans les deux sens.
Une puéricultrice dispose de compétences liées à sa formation qui font d'elle la référence en soins infirmiers auprès des enfants.
Une infirmière, même expérimentée, ne peut prétendre avoir les mêmes compétences.
Nos employeurs jouent en permanence de rivalités sans aucun sens entre infirmiers spécialisés et infirmiers non spécialisés.
En jouant leur jeu vous dévalorisez nos professions, la votre y compris. Aujourd'hui, on tente de remplacer les spécialisés (Puer en pédiatrie, Iade au SMUR, Ibode au bloc) par des Ide, demain on remplacera (avec les mêmes arguments) les Ide par des Asd.
Ne sciez pas la branche sur laquelle vous êtes assis.
Il ne faut pas confondre formation et expérience.
La formation permet d'accéder à des connaissances particulières et l'expérience permet d'améliorer nos pratiques et de les affiner.
Une puer dispose de connaissance qu'une infirmière expérimentée n'est pas sensée avoir.
S'il est vrai qu'il convient de respecter chaque profession, cela est valable dans les deux sens.
Une puéricultrice dispose de compétences liées à sa formation qui font d'elle la référence en soins infirmiers auprès des enfants.
Une infirmière, même expérimentée, ne peut prétendre avoir les mêmes compétences.
Nos employeurs jouent en permanence de rivalités sans aucun sens entre infirmiers spécialisés et infirmiers non spécialisés.
En jouant leur jeu vous dévalorisez nos professions, la votre y compris. Aujourd'hui, on tente de remplacer les spécialisés (Puer en pédiatrie, Iade au SMUR, Ibode au bloc) par des Ide, demain on remplacera (avec les mêmes arguments) les Ide par des Asd.
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misspurple a écrit :non ce que je voulais dire c'est qu'il y a la manière de faire comprendre qu'on a acquis un savoir et ne pas arriver en madame je sais tout même si dans certains cas on en sait effectivement plus
Kétamix a écrit :Tout à fait, celui ou celle qui dispose du savoir ne s'en vante pas pour écraser les autres, il transmet ce savoir.
Si c'est pour garder les acquis pour soit, autant se complaire dans la médiocrité. La finalité c'est quand même l'échange, non ?
Les Puéricultrices qui sont détentrices d'un savoir plus affiné et plus complet que les IDE en pédiatrie ne vont quand même pas se sous- valoriser pour ménager les susceptibilités des collègues non spécialisées et cela reste valable pour Les IBODE (18 mois de formation en +) les IADE (24 mois). Quand à la question de la transmission du savoir : il faut que les 2 parties soient attentives à la demande de l'autre.
krill a écrit :Les Puéricultrices qui sont détentrices d'un savoir plus affiné et plus complet que les IDE en pédiatrie ne vont quand même pas se sous- valoriser pour ménager les susceptibilités des collègues non spécialisées
Je suis pas dans le milieu, mais si c'est une histoire de castes et d'élitisme, alors autant arrêter la discussion, on ne lutte pas contre la marée des cons (je reste général, pas perso, juste un peu brut)
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Je réagissais à ta remarque selon laquelle une spécialisée avec un an de formation ne pouvait prétendre en savoir plus qu'une non spécialisée avec dix ans d'expérience. C'est faux.
Concernant les échanges professionnels, je dirai deux choses.
D'abord, transmettre un savoir en grande partie intellectuel comme celui de nos professions, demande autre chose qu'une simple proximité de deux personnes motivées. C'est pour cela qu'il y a des enseignants et des programmes de formation. Pour avoir enseigné dans divers domaines de la santé pendant environ vingt ans, j'ai appris qu'il fallait respecter une certaine progression pour bien transmettre un savoir.
Donc, une ide passionnée par la pédiatrie qui veut accéder à des connaissances plus importantes doit suivre une formation de Puer.
Ensuite, transmettre des petits trucs permettant de mieux appréhender son sujet et de mieux pratiquer ses soins peut très bien se faire sur le terrain. Malheureusement, on constate souvent des pertes de maîtrise de la part de la personne à qui l'on transmet ces petits trucs car cette dernière peut avoir tendance à croire qu'un acquis même minime suffit pour se prévaloir d'une connaissance que d'autres ont mis de long mois à acquérir.
C'est cela qui bien souvent freine le désir d'apporter des connaissances à ses collègues.
On voit très bien ces débordements avec les personnes ayant très peu de connaissances (secouristes, Asd, ambulanciers).
Concernant les échanges professionnels, je dirai deux choses.
D'abord, transmettre un savoir en grande partie intellectuel comme celui de nos professions, demande autre chose qu'une simple proximité de deux personnes motivées. C'est pour cela qu'il y a des enseignants et des programmes de formation. Pour avoir enseigné dans divers domaines de la santé pendant environ vingt ans, j'ai appris qu'il fallait respecter une certaine progression pour bien transmettre un savoir.
Donc, une ide passionnée par la pédiatrie qui veut accéder à des connaissances plus importantes doit suivre une formation de Puer.
Ensuite, transmettre des petits trucs permettant de mieux appréhender son sujet et de mieux pratiquer ses soins peut très bien se faire sur le terrain. Malheureusement, on constate souvent des pertes de maîtrise de la part de la personne à qui l'on transmet ces petits trucs car cette dernière peut avoir tendance à croire qu'un acquis même minime suffit pour se prévaloir d'une connaissance que d'autres ont mis de long mois à acquérir.
C'est cela qui bien souvent freine le désir d'apporter des connaissances à ses collègues.
On voit très bien ces débordements avec les personnes ayant très peu de connaissances (secouristes, Asd, ambulanciers).
Kétamix a écrit :Je suis pas dans le milieu, mais si c'est une histoire de castes et d'élitisme, alors autant arrêter la discussion, on ne lutte pas contre la marée des cons (je reste général, pas perso, juste un peu brut)
Ce n'est pas une question de "castes" et "d'élitisme" mais il s'agit tout naturellement de reconnaitre le savoir que "l'autre" à acquis par une formation complémentaire. L'IDE spécialisée doit transmettre également son savoir sans pour autant dénigrer les collègues et reconnaitre leurs qualités professionnelles lorsque ces dernières travaillent dans le même domaine et n'ont pu accéder à cette formation.
Quand à votre histoire de marée, elle est tellement fluctuante au gré du temps et des rivages

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Pierrot lunaire a écrit :Je réagissais à ta remarque selon laquelle une spécialisée avec un an de formation ne pouvait prétendre en savoir plus qu'une non spécialisée avec dix ans d'expérience. C'est faux.
Concernant les échanges professionnels, je dirai deux choses.
D'abord, transmettre un savoir en grande partie intellectuel comme celui de nos professions, demande autre chose qu'une simple proximité de deux personnes motivées. C'est pour cela qu'il y a des enseignants et des programmes de formation. Pour avoir enseigné dans divers domaines de la santé pendant environ vingt ans, j'ai appris qu'il fallait respecter une certaine progression pour bien transmettre un savoir.
Donc, une ide passionnée par la pédiatrie qui veut accéder à des connaissances plus importantes doit suivre une formation de Puer.
Ensuite, transmettre des petits trucs permettant de mieux appréhender son sujet et de mieux pratiquer ses soins peut très bien se faire sur le terrain. Malheureusement, on constate souvent des pertes de maîtrise de la part de la personne à qui l'on transmet ces petits trucs car cette dernière peut avoir tendance à croire qu'un acquis même minime suffit pour se prévaloir d'une connaissance que d'autres ont mis de long mois à acquérir.
C'est cela qui bien souvent freine le désir d'apporter des connaissances à ses collègues.
On voit très bien ces débordements avec les personnes ayant très peu de connaissances (secouristes, Asd, ambulanciers).
disons que les 2 cas sont complémentaires mais je suis assez d'accord avec le fait qu'une IDE bossant en pédiatrie devrait songer à passer le diplome de puer, c'est d'ailleurs pour ça que je souhaite passer le concours

il n'empêche qu'on ne peut pas oter l'expérience d'une IDE travaillant depuis de nombreuses années en pédiatrie.
Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants
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L'espérience n'a pas valeur de formation.
Elle est même entâchée d'habitudes locales.
C'est très caractéristique avec les Ide travaillant en bloc opératoire.
La formation spécialisée à pour objet d'apporter des connaissances théoriques qui ne sont pas forcément accessibles autrement et qui, ne le sont certainement pas en terme de volume total.
Pour exemple, je cite souvent la formation d'Iade dont je dis qu'en 22 mois elle apporte à peu près en volume, autant de connaissances que la formation d'Ide pourtant bien plus longue. Et cela est dû à la concentration des formations.
À mon époque, on apprenait les états de choc en trois fois trois heures à l'école d'infirmière et en trois heures à l'école d'Ia. Et en plus la seconde formation était beaucoup plus fouillée.
Elle est même entâchée d'habitudes locales.
C'est très caractéristique avec les Ide travaillant en bloc opératoire.
La formation spécialisée à pour objet d'apporter des connaissances théoriques qui ne sont pas forcément accessibles autrement et qui, ne le sont certainement pas en terme de volume total.
Pour exemple, je cite souvent la formation d'Iade dont je dis qu'en 22 mois elle apporte à peu près en volume, autant de connaissances que la formation d'Ide pourtant bien plus longue. Et cela est dû à la concentration des formations.
À mon époque, on apprenait les états de choc en trois fois trois heures à l'école d'infirmière et en trois heures à l'école d'Ia. Et en plus la seconde formation était beaucoup plus fouillée.