Petite colère
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
pour pallier au manque d'infirmiere il faudrait augmenter les quotas des ifsi. du coup ca laisserait bcp plus de chances de reussite specialement pour ceux qui comme moi n'ont tenté qu'un seul concours.
mais ca c'est encore une question de manque de moyens...
mais ca c'est encore une question de manque de moyens...
en stage chir generale
BereChoupinette et son chouchou en guerre contre la mediocrité...
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Votre discussion sur le concours, sa légitimité peut être appliquée à tous les domaines que ce soit...
Dès la sortie du collège, il y a discrimination par l'argent.
On peut s'en sortir au concours en parlant correctement sans être motivé... Quelqu'un qui a appris par coeur des motivations types et qui sait "parler" sera plus efficace que quelqu'un qui est réellement motivé mais que ne sait pas l'exprimer...
Et ben ça on le retrouve avant même le concours... Au bac, à l'école PARTOUT ! ! ! Qui a dit que l'école contribuait à réduire les inégalités ? Et ben je pense que c'est le contraire car il faut rentrer dans un moule et ce dès le plus jeune âge... Dès la maternelle, on a des dossiers sur nous et ce qu'on sait ou pas faire... Et ça nous suit partout...
Il y adiscrimination partout, il suffit de voir par exemple au lycée dans les différentes filières le pourcentage d'élèves dont les parents sont cadres ou avocats... Et ben le plus c'est dans les filières scientifiques...
1, beaucoup d'argent pour financer des études futures donc va en s on te suit
et 2, les parents ont appris (même inconsciemment) à leur enfant à bien s'exprimer...
On retourne d'où on est venu...
Le lycée est ouvert à tous... Pas si sûr, le bac accessible à tous...
Mais bon, il faut bien un filtre en effet, qu'il soit légitime ou non, il est là et il faut se donner la peine de le franchir...
Dès la sortie du collège, il y a discrimination par l'argent.
On peut s'en sortir au concours en parlant correctement sans être motivé... Quelqu'un qui a appris par coeur des motivations types et qui sait "parler" sera plus efficace que quelqu'un qui est réellement motivé mais que ne sait pas l'exprimer...
Et ben ça on le retrouve avant même le concours... Au bac, à l'école PARTOUT ! ! ! Qui a dit que l'école contribuait à réduire les inégalités ? Et ben je pense que c'est le contraire car il faut rentrer dans un moule et ce dès le plus jeune âge... Dès la maternelle, on a des dossiers sur nous et ce qu'on sait ou pas faire... Et ça nous suit partout...
Il y adiscrimination partout, il suffit de voir par exemple au lycée dans les différentes filières le pourcentage d'élèves dont les parents sont cadres ou avocats... Et ben le plus c'est dans les filières scientifiques...
1, beaucoup d'argent pour financer des études futures donc va en s on te suit
et 2, les parents ont appris (même inconsciemment) à leur enfant à bien s'exprimer...
On retourne d'où on est venu...
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Mais bon, il faut bien un filtre en effet, qu'il soit légitime ou non, il est là et il faut se donner la peine de le franchir...
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BereNice a écrit :pour pallier au manque d'infirmiere il faudrait augmenter les quotas des ifsi.
Ça a été fait, et les résultats ne sont pas là. On atire dans les ifsi des personnes qui y entrent par hasard et qui désertent l'école rapidement, voire la profession un peu plus tard.
Pour palier au manque d'ide, il faut rendre le métier plus atractif, par une revalorisation salariale, une reconnaissance professionnelle, une redistribution des tâches et des responsabilités, une réelle place des ide dans les décisions de santé (que ça soit au niveau individuel ou au niveau de la santé publique).
Léopold Anasthase a écrit :BereNice a écrit :pour pallier au manque d'infirmiere il faudrait augmenter les quotas des ifsi.
Ça a été fait, et les résultats ne sont pas là. On atire dans les ifsi des personnes qui y entrent par hasard et qui désertent l'école rapidement, voire la profession un peu plus tard.
Pour palier au manque d'ide, il faut rendre le métier plus atractif, par une revalorisation salariale, une reconnaissance professionnelle, une redistribution des tâches et des responsabilités, une réelle place des ide dans les décisions de santé (que ça soit au niveau individuel ou au niveau de la santé publique).
c vrai vous avez entierement raison. la preuve c'est le temps de "carriere" tellement bas dans cette profession. je n'avais pas pensé à ca, je me suis arretée seulement à la formation et pourtant...
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karine_64 a écrit :11 ans c'est bien le temps moyen d'exercice ?
Je n'en ai pas la confirmation, mais je pense que c'est moins de dix ans (autour de huit ans), et que ça fait longtemps que ça n'a pas changé.
Vous pouvez trouver des études statistiques en fouillant sur le site de la Dress : http://www.sante.gouv.fr/drees/etude-resultat/
Autre fait alarmant, il y a environ 450 000 ide en exercice, mais il y a en France autour de 1 000 000 de diplômé(e)s.
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Léopold Anasthase a écrit :
Autre fait alarmant, il y a environ 450 000 ide en exercice, mais il y a en France autour de 1 000 000 de diplômé(e)s.
Merci pour la rectification..
En même temps, ce n'est pas étonnant !
Je crois qu'il faut en vouloir pour s'engager dans cette voie-là. Si mon mari n'avait pas un super salaire, je serais certainement là aujourd'hui mais avec un tas de questions !
Toujours à la même place ! Dernière ligne droite...
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Karlin a écrit :ça donne pas envie tout ça... C'est à cause de l'argent qu'on se pose des questions et non pas à cause de ses motivations... Alalalala l'argent...![]()
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Ben oui, mais quand tu as des enfants tu es obligée d'y penser car les frais de garde ne sont pas négligeables et il faut pouvoir nourrir sa petite famille et donc avoir un bon salaire à côté !
Toujours à la même place ! Dernière ligne droite...
skikinoune a écrit :Ca me fait sourire de vous lire car je constate que ceux qui se pleignent du systeme, sont ceux qui ont échoués et qui n'ont comme par hasard pas fait ce post à la suite de leurs résultats positifs aux écrits.
D'un autre coté, on a ceux qui ont réussi et qui sont tout à fait d'accord avec le moyen de sélection utilisé pour ce concours.
En ce moment, je suis entre les 2 car en liste complémentaire par manque de moyens.
J'ai plus de 14 de moyenne mais je n'ai pu à mon grand regret ne passer qu'un seul concours.C'est ce qui me dérange le plus aujourd'hui.
Pourquoi pas moi?Parce que pas de sous...C'est dégueulasse que la premiere sélection se fasse en therme de moyens et pas de compétences.D'ailleurs, en tant que maman, c'est la premiere question qu'on m'a posé: "Comment allez vous faire financierement?"Si j'avais dit: "aucune idée", j'aurai été recalé alors que ma motivation n'est pas moins grande.
En ce qui concerne le contenu des concours, rien à dire.Il faut trouver un moyen de sélection sans oublier que les jurys sont des êtres humains comme nous qui fonctionnent avec lmeurs préjugés.
Je me dis que la question peut se poser dans l'autre sens: à savoir ce que vous avez penséz de votre jury.Chacun d('entre nous pourra constater qu'il ne nous plaisait pas non plus...
Réaction totalement puérile.
Avant d'avoir envoyé les premières demandes d'inscriptions j'avais depuis plusieurs années des propos identiques sur les concours.
En gros, ceux qui réussissent applaudissent le "système" les autres ne font que développer leurs aigreurs ? Réflexion binaire. C'est bien plus exigeant que ça.
Je vais suivre les conseils de Mahoa, c'est à dire passer plusieurs concours sur plusieurs départements. Sélectionner ceux que je veux ainsi que ceux qui n'ont, chaque année, pas beaucoup de candidat. Après tout il y a des régions magnifiques à découvrir.
Pour le prix des concours, je ne crois pas qu'ils soient si handicapant, on peut sacrifier une année à travailler et économiser pour cinq voire plus de concours, c'est largement faisable.
Beaucoup de contradictions et je m'en amuse, à la fois certains posts écrivent que lesdits concours sont efficaces et puis plus loin ils se plaignent du nombre de personnes qui abandonnent L'IFSI (les concours ne seraient pas si efficaces qu'ils le prétendent...).
Il faut être borné pour croire qu'un entretient de 10 minutes, des tests psy, la culture G soient acceptables pour sélectionner les bons candidats. Il faut être bon élève, point et rien d'autre, ensuite il faudra l'être aussi, avec une entrée dans le métier plus prédominante (stages), ensuite, devenir infirmière est encore autre chose, bien loin du concours, et à ce niveau des capacités bien moins légères et plus estimables que celles demandées au concours seront fondamentales.
Je le répète, il y a quelques années j'ai passé et réussi des concours, j'ai tout annulé (trois métiers différents) et pourtant, j'ai passé les "filtres", je cherchais un métier, peu de motivation. J'ai su me plier aux réquisitoires, la motivation est bien ridicule dans tout ça. Voilà en quoi de nombreux jury sont bidons, ils brassent du vent.
Un connaissance a réussi deux concours infirmier, sans bosser, si, deux semaines, plus intelligent ? Je ne sais pas, par contre entre mon "une chance sur dix et son une chance sur deux, il y a de quoi méditer (ce que je vais faire).
Les difficultés en ce qui concerne le métier lui même est un autre problème, autre débat. (Idem pour celui de "professeurs", combien d'abandons ? De nombreux profs craquent, mon amie a fuis le métier et pourtant, elle fut brillante aux concours).
Après toute cette encre : Il y a telle sélection, c'est comme ça, on va apprendre à ruser et cet échec ne fait que me motiver pour les suivants (j'ai de nouveau un emploi et dès l'hiver j'attaque les révisions, calmement).
Merci à vous tous pour votre participation à ce sujet.
CRF Nîmes - recalé à l'oral - 11.5 pour les tests, 11.5 C.G...et Aïe, 8 à l'oral