TFE: Le personnel infirmier confronté à la mort aux s.intens

[blueangely]

Bonjour,
J'ai une deuxième session et je dois repasser mon tfe. Etant donné que mes profs m'ont demandé de refaire que ma partie pratique (questionnaires, hypothèse, problématique et motivations), mais la partie théorique est bouclée.
j'ai besoin d'aide afin de préciser mes hypothèses, j'ai quelques idées

- Un briefing entre le personnel infirmier et le personnel médical concernant l'évolution de l'état du patient et ses projets thérapeutiques permettraient aux personnels infirmiers d'être mieux préparer aus décès des patients.

- Le fait de réserver l'entrée des soins intensifs aux patients ayant un pronostic vital favorable permettrait aux personnels infirmiers de mieux pouvoir prendre en charge les patients. (suite à un article http://www.dh.be/index.phtml?content=ht ... ?id=116244

Merci pour votre aide
Bise

[pipine]

- Le fait de réserver l'entrée des soins intensifs aux patients ayant un pronostic vital favorable permettrait aux personnels infirmiers de mieux pouvoir prendre en charge les patients.

pas d'accord!!!!

et ceux qui ont besoin d'aller dans ce genre de service mais qui ne sont pas sûr de leur avenir tu en fait quoi?

ça veux dire que les autres (en gros ceux qui vont peut être décéder) vont en réa (bon ok c'est le genre de service où le pronostic vital est souvent engagé)

donc on cache la mort, on ne meurt pas a l'hôpital?

je travaille en réa et la mort nous flirtons avec trés souvent

je suis plutôt d'accord avc ta 1ère hypothèse, une bonne cohésion dans l'équipe est trés importante ainsi qu'une information entre les différents acteurs de soins (AS IDE médecin...) permettrai de mieux prendre en charge les patients ainsi que notre mental!

[blueangely]

- Le fait de réserver l'entrée des soins intensifs aux patients ayant un pronostic vital favorable permettrait aux personnels infirmiers de mieux pouvoir prendre en charge les patients.

pas d'accord!!!!

et ceux qui ont besoin d'aller dans ce genre de service mais qui ne sont pas sûr de leur avenir tu en fait quoi?

ça veux dire que les autres (en gros ceux qui vont peut être décéder) vont en réa (bon ok c'est le genre de service où le pronostic vital est souvent engagé)

donc on cache la mort, on ne meurt pas a l'hôpital?

je travaille en réa et la mort nous flirtons avec trés souvent

je suis plutôt d'accord avc ta 1ère hypothèse, une bonne cohésion dans l'équipe est trés importante ainsi qu'une information entre les différents acteurs de soins (AS IDE médecin...) permettrai de mieux prendre en charge les patients ainsi que notre mental!

En fait, voici ce que j'ai écrit pour ma problématique: Section 1. Problématique

La souffrance des soignants n'est pas souvent prise en compte. Pourtant, ils assistent, de plus en plus fréquemment, aux derniers instants de vie de leurs patients dans des conditions parfois difficiles. Leur permettre d'exprimer cette souffrance passe par l'adaptation à de nouveaux comportements et la création de groupes de paroles au sein du service.

Ceci nous l’avons constaté durant nos différents stages, par des réflexions ou des attitudes des soignants qui nous encadraient. Par ailleurs, la littérature très riche dans ce domaine confirme l’existence d’un problème. Nous nous sommes demandé comment cela se passait dans les services de soins intensifs où les objectifs du personnel peuvent être différents des autres services à savoir « maintenir la vie à tout prix ». Et donc, le problème se trouve être d’autant plus grand. Il faut donc rechercher la nature et la cause de celle-ci.
Le nombre de décès grandissant dans les services de soins intensifs est-il une cause de la souffrance des soignants ? La motivation des soignants à préserver la vie à tout prix n’est-elle pas une cause de souffrances dans ces services ? Cette proximité incessante avec la mort qui renvoie le soignant à sa propre mort n’est-elle pas une cause de démoralisation ? Ou bien encore les conditions de travail influencent-elles le moral des soignants ?
Suite à nos diverses réflexions, nous sommes arrivés à nous poser la question : Existe-t-il un moyen pour pallier la souffrance des soignants ?


Et donc, la première hypothèse serait interressente à demontrer?

[pipine]

interressant!

je pense que si tu dévelloppe la 2nd.......tu vas avoir droit à pas mal d'interrogations. mais bon tu peux peut être l'aborder quand même.

la 1ère est trés interressante, ça rejoint un peu mon sujet de tfe qui parlait de la gestion des émotions des soignants.

les groupes de parloes sont une bonne chose: lieu de décharge, d'exutoire, cercle restraint où tout ce qui est dis ne sort pas du groupe.
mais ils ont une limite: ponctuel, programmé, pas forcément envie de parler à ce moment là.

dans mon service il n'y en a pas. c'est dommage, c'est un service trés lourd (réa chir) et malheureusement en ce moment nous avons pas mal de décés.
ça ne fait qu'un mois que travaille là mais j'avais fait mon stage pré pro dans ce service. j'adore ça même si c'est dur.
pourquoi? parce l'ambiance y est trés bonne bon d'accord on a un humour gras et noir mais c'est un moyen de défense l'humour et puis vive les batailles d'eau ou d'autre chose, un peu de tout d'ailleurs), une bonne équipe acceuillante et aidante, des médecin efficaces, sympa et qui n'hésite pas à t'expliquer quand tu ne sais pas quelque chose.
en général on sait où on va avec un patient, visite tous les matins à laquelle on participe quand on peut, staff une fois par semaine où notre présence est binvenue.
quand un patient est sur le fil, on en discute (bon au final c'est les médecins qui décident si on doit rénimer ou pas en cas de besoin) mais on est mis au courant.

bref tout ça pour démontrer qu'une cohésion dans l'équipe est trés importante surtout dans ce style de service (partout aussi), savoir où on va aussi permet d'anticiper ce qui ^pourrait arriver
en gros il faut travailler ensemble, c'est un travail d'équipe.
quand c'est dur on en parle entre nous, on débriefe ce qui a pu ce passer mais c'est au moment de la pause.
pause qui est trés importante d'ailleur, on s'attend les uns les autres pour aller en pause, on donne un coup de main à ceux qui n'ont pas finit leurs tour pour pouvoir être ensemble.
la pause, lieu de détente où l'on parle de tout et de rien, lieu de décharge et conviviale....

j'ai l'impression de te recracher mon tfe......

en tout cas bon courage, sujet interressant...

tient nous au courant.....

[bibirose]

La motivation des soignants à préserver la vie à tout prix n’est-elle pas une cause de souffrances dans ces services ?

Puree que je trouve ca casse gueule comme question mais bon tu peux en parler mais attend toi a de vives reactions comme la mienne et donc prepare ton argumentation

Sinon je suis d'accord avec pipine les reunions sont supers importantes et l'ambiance dans le service primordiale .
Personnellement mon service reputé comme le plus lourd de l'hopital avec la réa, souffre d'un turn over hallucinant et ce n'est pas la difficulté du travail ou la souffrance des soignants face aux de ces des enfants qui est en jeu ( meme si celle ci existe bien evidemment) mais c'est une ambiance pourri qui bouffe et use les infirmieres une a une . Dans des services difficiles il faut une excellente relation entre collegues et egalement avec les medecins sinon la pause dont parlais pipine deviens vite un moment pas tres detente ou l'on entend les mouches voler!

Sinon dans mon service , les infirmier(e)s font souvent le choix de se rendre a la levee du corps avec les parents ca aide beaucoup d'entres elles.

Voila bon courage