Lait de vache: à quel âge
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Hibiscus a écrit :imela a écrit :A notre école de puer on nous a enseigné, 1 an avec lait de croissance de préférence mais plus onéreux si pas de moyen : lait de vache mais entier car plus riche.
lait entier ??
j'avais toujours entendu demi écrémé ou coupé :?
C'est ce qui était préconnisé il y a quelques années afin que le lait soit plus digeste et donc mieux toléré
Si House dit "c'est un Wegener" c'est peut-être un wegener ou ce n'est peut-être pas un wegener! En libé dans l'arrière pays grassois.
- drinette28
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En ce qui concerne l'introduction des légumes, on retrouve tout de même un consensus et les recommandations de l'ANAES (qui ne s'appelle plus comme ça mais dont j'ai oublié le nom) sont formelles : pas de diversification avant 5 à 6 mois : cela permet de réduire le risque allergique et de limiter l'apport de protéines (prévention de l'obésité). Je suis surprise de lire Hibiscus qui parle de 2 mois.
fred, IDE urgences smur, ISP volontaire
drinette28 a écrit : Je suis surprise de lire Hibiscus qui parle de 2 mois.
Ces recommandations étaient pronées par les services de PMI et certains pédiatre il y a une quinzaine d'années....ce n'est pas si vieux que cela....des avancées en nutrition infantile ont été faites grace à l'implication de nombreux professionnels de la santé qui souhaitaient réduire les risques d'allergie (et intolérance) alimentaire et plus récemment pour lutter contre l'obésité infantile....
La diversification alimentaire chez les nourrissons
La diversification alimentaire consiste à introduire des aliments non lactés dans l’alimentation donnée à un nourrisson nourri au lait maternel ou au lait artificiel. Cette diversification doit correspondre à une phase d’adaptation, tant physiologique que sensorielle et psychologique, qui autorise une alimentation omnivore, variée et autonome.
La maturation des fonctions digestives est, certes, précoce chez le fœtus humain, toutefois :
la sécrétion de pepsine est faible à la naissance, et ceci rend plus difficile la digestion gastrique des protéines,
la sécrétion de l’alpha-amylase pancréatique est presque nulle jusqu’à l’âge de 6 mois. Le nourrisson utilise l’amylase salivaire et la gluco-amylase intestinale pour digérer l’amidon ingéré,
la sécrétion de la lipase pancréatique et la sécrétion des sels biliaires sont insuffisantes dans les trois premières semaines de la vie. Ceci peut expliquer certaines maldigestions de laits de vache dits " maternisés ",
la barrière immune intestinale est immature à la naissance, et le risque de sensibilisation aux principaux allergènes est accru pendant les premiers mois de la vie,
la capacité de l’élimination rénale des déchets azotés et du sodium est limitée pendant les trois premiers mois.
Les conditions de la motricité bucco-linguale du nourrisson justifient le maintien d’une alimentation lactée exclusive jusqu’à l’âge de 4 mois. Avant cet âge, le palais est mou, le réflexe de succion-déglutition, apparu à la 14ème semaine de gestation, existe encore et la langue rejette ce qui est dur, mou ou pâteux. La mastication apparaît habituellement vers l’âge de 4 mois.Pour lire l'article complet : cliquer ici
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C'est vrai qu'il y a eu une époque où l'on conseillait de diversifier bien plus tôt. Donc on peut se demander si les conseils d'aujourd'hui ne sont pas des modes passagères et si on ne va pas revenir aux modes d'hier, voire d'avant-hier, et ainsi de suite.
Je pense que non. Pendant longtemps, les règles ont été édictées par des avis d'expert. Petit à petit, on remplace ces règles par des avis de collèges d'experts, autrement dit des conférences de consensus. Ces nouvelles règles s'appuient non sur des avis de pontes, mais sur des études cliniques.
Un très bon exemple de ça est le retournement de situation (c'est le cas de le dire) concernant le couchage des nourrissons. Il y a eu une mode en France (et ailleurs) du couchage sur le ventre, édictée par un avis d'expert. Il a fallu de nombreuses années pour qu'une étude soit enfin réalisée, et montre que les enfants couchés sur le ventre mouraient plus que les enfants couchés sur le dos. Il a fallu encore de nombreuses années pour que la règle du BÉBÉ FAIT DODO SUR LE DOS soit admise par tous. Résultat : trois fois moins de morts par mort subite du nourrisson. Des centaines de vies épargnées par an.
En résumé, la médecine basée sur des avis d'experts est petit à petit remplacée par la médecine basée sur des preuves.
Autrement exprimé, l'éminence based medecine est remplacée par l'evidence based medecine.
Je pense que non. Pendant longtemps, les règles ont été édictées par des avis d'expert. Petit à petit, on remplace ces règles par des avis de collèges d'experts, autrement dit des conférences de consensus. Ces nouvelles règles s'appuient non sur des avis de pontes, mais sur des études cliniques.
Un très bon exemple de ça est le retournement de situation (c'est le cas de le dire) concernant le couchage des nourrissons. Il y a eu une mode en France (et ailleurs) du couchage sur le ventre, édictée par un avis d'expert. Il a fallu de nombreuses années pour qu'une étude soit enfin réalisée, et montre que les enfants couchés sur le ventre mouraient plus que les enfants couchés sur le dos. Il a fallu encore de nombreuses années pour que la règle du BÉBÉ FAIT DODO SUR LE DOS soit admise par tous. Résultat : trois fois moins de morts par mort subite du nourrisson. Des centaines de vies épargnées par an.
En résumé, la médecine basée sur des avis d'experts est petit à petit remplacée par la médecine basée sur des preuves.
Autrement exprimé, l'éminence based medecine est remplacée par l'evidence based medecine.