baby blues....dépression du post partum
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[url=http://www.servicevie.com/02Sante/Sante_femmes/Femmes02042001/femmes02042001.html]La dépression post-partum
La dépression post-partum
Pour une majorité de femmes, mettre un enfant au monde est l'une des plus belles expériences de leur vie. Cependant, pour certaines femmes, cet événement n’est pas aussi exaltant. Peu de temps après l'accouchement, elles se sentent tristes, irritables et très fatiguées. Est-ce seulement l'adaptation normale à un bébé naissant ou le début d'une dépression post-partum?
On appelle la dépression post-partum, la dépression qui survient après l'accouchement. Ce type de dépression ne date pas d'hier puisqu'en 440 av. J.-C. le « prince des médecins », Hippocrate, avait décrit avec beaucoup de détails les problèmes émotionnels que vivaient les femmes après avoir accouché.
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Pour bien comprendre la dépression post-partum, il faut savoir que la littérature scientifique divise les désordres affectifs qui suivent un accouchement en trois catégories distinctes : 1) Le cafard post-partum (« baby blues »), 2) La dépression post-partum et 3) La psychose post-partum.
Le cafard post-partum (CPP)
Les chercheurs estiment que 50 à 80 % des nouvelles mamans ressentent les symptômes du CPP, aussi appelé « baby blues ». Les symptômes font leur apparition entre le deuxième et le dixième jour après l'accouchement et s’intensifient à la troisième journée post-partum. Cet état de dépression passagère ne dure, en moyenne, que deux à trois jours et disparaît de façon spontanée.
Causes
Elles peuvent être reliées aux difficultés d'adaptation psychologique et sociale au rôle de mère, aux changements hormonaux, à la fatigue et à la solitude.
Symptômes et signes
Les symptômes principaux sont les troubles du sommeil (insomnie), troubles de l'appétit (anorexie), crises de larmes, changement d'humeur, irritabilité, hypersensibilité émotionnelle, altérations cognitives (pertes de mémoire, difficultés à se concentrer), sentiments d'incompétence et de culpabilité et fatigue.
Traitement et prévention
Principalement, il faut obtenir du soutien de son entourage et se rassurer par le fait que c’est un état transitoire.
La dépression post-partum (DPP)
Plus sévère que le « baby blues », la DPP affecte une femme sur six. Elle commence à se manifester autour de la troisième semaine et s’intensifie autour de la septième ou huitième semaine. Moins bien connue, elle est souvent non décelée, ce qui fait que beaucoup de femmes ne savent même pas qu'elles sont en dépression. Ces effets sont préjudiciables pour l'enfant aussi bien que pour la mère car ils perturbent l'établissement de leurs relations précoces, compromettant ainsi le bon développement psychologique et global de l'enfant. Malheureusement, même si la dépression post-partum est plus fréquente que le diabète de grossesse et l'accouchement avant terme, il faut mentionner qu'elle n’a pas reçu beaucoup d'attention scientifique quant aux recherches médicales récentes.
Causes
Les plus récentes études scientifiques s’entendent pour dire que les causes de la DPP sont multiples et incluent certainement des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.
Symptômes et signes
Les symptômes peuvent durer quelques semaines à quelques mois. Seulement 4 % des cas de DPP persistent au-delà de douze mois. Dans le cas d'une DPP légère, les symptômes sont similaires à ceux du CPP mais ils sont présents plus de deux semaines. Dans le cas d'une DPP plus sévère, les symptômes sont identiques à ceux de la dépression majeure : tristesse, perte d'intérêt et de plaisir, difficulté de concentration, agitation ou lenteur psychomotrice, sentiment de grande fatigue, troubles de l'appétit (anorexie ou boulimie), troubles du sommeil (insomnie), libido diminuée, idées suicidaires, sentiment de culpabilité lié spécifiquement à une incompétence maternelle et une anxiété excessive au niveau de l'état de santé de l'enfant.
Traitement et prévention
Comme pour une dépression majeure, il est important de déterminer rapidement les symptômes et d'obtenir de l'aide spécialisée. La DPP est habituellement traitée avec des médicaments, un suivi psychothérapeutique ou la combinaison des deux.
La psychose post-partum (PPP)
Relativement rare, la PPP ne représente qu'un ou deux cas sur 1000 naissances (0,1 à 0,2 %). Cependant, elle est plus grave et nécessite une évaluation et un traitement psychiatrique. Les symptômes de la PPP apparaissent habituellement dans les quatre premières semaines qui suivent l'accouchement. Les symptômes sont similaires à ceux d'une psychose : confusion et incohérence, agitation psychomotrice, changements brusques d'humeur, sentiments de désespoir et de culpabilité, hallucinations auditives et délires.
Stratégies de prévention pour les nouvelles mamans
Les 40 semaines de grossesse, l'accouchement, et surtout les semaines qui le suivent, sont extrêmement exigeants physiquement et psychologiquement pour la nouvelle maman. Voici quelques conseils pour traverser cette période plus facilement.
Soyez consciente des mythes qui entourent l'instinct maternel et qui peuvent faire en sorte que vous ayez des attentes irréalistes envers vous-même. Par exemple, prendre soin d'un bébé naissant et devenir mère ne sont pas des comportements innés, cela s’apprend! d'où l'importance de participer à des cours prénataux et de bien s’informer pendant la grossesse (médecin de famille, gynécologue-obstétricien, lectures). l'apprentissage se fait aussi au fil des premières semaines passées auprès de votre bébé. Au fur et à mesure que votre niveau de compétence vis-à-vis votre enfant augmentera, vous vous sentirez plus épanouie dans votre rôle de mère. d'ailleurs, le même phénomène s’applique pour votre conjoint. Il est donc extrêmement important de le faire participer quotidiennement dans les soins prodigués au bébé. Ainsi, il se sentira beaucoup plus à l'aise dans son rôle de père. Un autre mythe maternel veut que l'amour voué à votre poupon soit inconditionnel dès la naissance. Comme la plupart des nouvelles mamans, vous êtes fatiguée par l'horaire exigeant des boires et le manque de sommeil, il est donc normal, quelquefois, de perdre patience et de vous sentir impuissante face à votre bébé qui pleure sans cesse. Cela ne veut pas dire que vous n’aimez pas votre enfant.
N’ayez pas peur de demander de l'aide. Ne jouez pas à la « Super Woman »! Demandez l'aide de votre conjoint, de vos parents, de vos amies ou de groupes d'entraide spécialisés dans le post-natal. Vous pouvez trouver les coordonnées de ces groupes par l'intermédiaire de votre CLSC.
Fréquentez d'autres mères qui ont de jeunes enfants elles aussi. Vous profiterez de leur expérience ou vous vous apercevrez que vous n’êtes pas seule dans votre situation!
Ne vous surchargez pas de tâches qui ne sont pas importantes. Plus que jamais, il faut connaître vos priorités. Laissez tomber les apparences! Ce n’est pas grave si votre ménage du printemps n’est pas fait cette année! Apprenez à partager les tâches et les responsabilités avec votre conjoint. Le plus possible, réduisez les facteurs de stress environnemental. Par exemple, il n’est pas suggéré de déménager immédiatement après la naissance de votre enfant. Attendez qu'une certaine routine se soit installée.
Dès que vous le pouvez, reposez-vous et dormez. Vous avez du sommeil à rattraper. Plutôt que de faire du ménage ou du lavage pendant les siestes de votre bébé, allongez-vous et dormez un peu.
N’hésitez pas à parler de vos inquiétudes avec votre conjoint, une bonne amie ou un membre de votre famille. Très souvent, juste le fait d'en parler vous aidera.
Ce n’est pas le temps de jouer au thérapeute avec un membre de votre famille ou une amie. Vous en avez assez sur les bras! Apprenez à mettre vos limites.
Ne coupez pas complètement toutes vos activités de loisirs. Déléguez des tâches, diminuez vos responsabilités et réorganisez votre horaire afin de pouvoir sortir régulièrement de la maison.
N’ayez pas peur de faire garder votre enfant de temps à autre. Cela va vous faire le plus grand bien et fera extrêmement plaisir aux grands-parents. Après la venue du bébé, il est important de vous accorder du temps pour vous seule et pour votre couple.
Discutez de vos craintes avec votre pédiatre ou votre médecin de famille. Ils sont là pour cela. La plupart des CLSC offrent aussi des services post-natals dont, notamment, des cliniques du nourrisson sans rendez-vous. La ligne téléphonique Info-Santé est une autre ressource précieuse. Vous devez appeler votre CLSC pour obtenir le numéro de téléphone de ce service.
Danielle Arsenault[/url]
2 enfants en pleine forme
A nouveau infirmière, mais où ? Telle est la question
Coucou toi, ça va ? Woooohoooo Ma signature fait 4 lignes.
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