IDE un doute perpetuel

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Salut a tous,

J'ai diverses questions en moi depuis longtemps et j'aurais aimé savoir si vous vous les posées également ...

En fait je me demandais comment vous est venu l'envie de devenir IDE, pour ma part cette profession je l'adore, mais parfois je la hais aussi ...

Une profession étrange, où l'on donne souvent tout de nous même, enfin beaucoup pour ma part.

Où l'on passe bien souvent énormement de temps sur le lieu de travail et où l'on en ramène aussi pas mal a la maison ... Un monde où planne une certaine hypocrisie (ne nous cachons pas la véritée), où le corps prends une toute autre dimension, où l'on detient un certain pouvoir par rapport aux patients ...

Je ne veux pas devenir insensible, je voudrais toujours soigner les malades comme j'aimerais que l'on soigne mes proches, je voudrais que l'on prenne plus en considération le mal être des patients ... Je voudrais tellemnt de choses et je suis déçue par cette profession, pratiquement a chaque fois, pourquoi ? et pourquoi je l'aime autant, j'aime une profession qui me rends aussi malade, c'est étrange !

[invite584]

Tu le dis toi même on aime cette profession mais on ne peut s'empecher de l'idéaliser sans doute. Oui j'essaye de me comporter comme j'aimerais que l'on me traite, même si je ne suis pas de bonne humeur je la laisse au vestiaire.
Le doute fait partie de cette profession et ce sont les gens sans doute qui m'inquiètent. On travaille avec le doute, l'ambiguité, le subjectif, l'incertitude parce qu'on travaille avec des humains. Nous sommes également des humains nous mêmes ce qui renforce cette sensation.
Des le début je me suis dit que je voulais faire ce métier pour soigner, non pour guérir et je m'en porte très bien...Ce qui m'évite de ramener du travail à la maison.

[croustet]

moi je l'aime ce metier et c'est vrai que je ne ramene pas les soucis a la maison, je me protege un maximum et je ne suis pas insensible loin delà
c'est un metier qu'il ne faut pas faire par depis et le jour ou l'on sent qu'on "est plus dedans" faut pas hesiter a arreter pour ne pas devenir ces IDE aigries !!

[puer75]

moi je l'aime ce metier et c'est vrai que je ne ramene pas les soucis a la maison, je me protege un maximum et je ne suis pas insensible loin delà

+1 Croustet

Moi aussi, j'aime ce métier et ces études... Je m'épanouis un peu plus chaque jour et j'adore aller en stage, pour enfin appliquer ce que l'on apprend en cours, pour être en contact avec les malades, etc...

Par contre, jusqu'à maintenant, je n'ai jamais ramené les soucis renontrés sur le lieu de travail chez moi, j'ai toujours réussi à mettre la distance et à ne pas me laisser envahir par les situations... Et pour travailler en réanimation pédiatrique (mon projet), c'est un aspect hyper important sinon on y laisse des plumes

[MissPurple]

moi en général je refais ma journée toute la nuit en rêve Surtout quand elle a été agitée. Quand tout va bien je laisse tout ça au vestiaire.

Moi j'ai toujours voulu aider mon prochain, petite je tenais la porte aux vieilles dames avec des paquets, je dois avoir trop lu la comtesse de ségur ou Martine

J'ai voulu aussi faire quelque chose de très différent mais je pense qu'on réussit là où ça nous convient.

Je pensais à Educateur spécialisé car je voulais travailler avec des enfants handicapés ou autistes. Ma grand mère malade m'a fait connaitre le milieu de l'hôpital et puis surtout il y a eu une conseillère d'orientation qui portait vraiment bien son nom qui m'a dit qu'Infirmière était un métier qui permettait d'aller dans des univers très différents et qu'il y avait plus de débouchés qu'en tant qu'éduc.

Et après un temps de gros doute durant mes études et au début de ma petite carrière maintenant je suis très fière d'être infirmière. De faire partie de cette corporation qui me convient. Mon expérience personnelle m'a montré qu'on pouvait en effet varier énormément son parcours et se rapprocher d'éducateur parfois.

au début je n'aimais pas les soins techniques mais maintenant j'adore les pansements et les poses de perf! (enfin je n'en boucherai pas une exprès pour la reposer ) comme quoi...

[laroxx]

bien d'accord sur toute la ligne.Je trouve seulement dommage que les débouchées en dehors du milieu hospitalier ou des maisons de retraite soient si restreintes...eh oui après 5ans d'ancienneté j'avais envie de voir autre chose et je me rend compte que c'est bien compliqué, à part sur Paris où il y a de multiples opportunités !

[penelope]

j'aime énormément mon métier mais il est vrai que parfois je le hais aussi ; c'est étrange ; il y a des jours ou c'est tellement difficile de prendre sur soi quand on est face à la souffrance, à une urgence vitale ou à la mort...cela prouve bien que l'on est humain...

Devenir infirmière était mon rêve depuis toute petite ; c'est vrai que j'idéalisais un peu le métier et que la réalité est autre, et on s'en rend compte seulement une fois qu'on y est.

Je vis à fond mon boulot, je donne tout, je me fais du soucis parfois quand je rentre le soir chez moi ("ai-je rien oublié ? - ai-je bien soulagé ce patient ? ...")...mais heureuse de ce que j'ai essayé d'apporter aux patients ; il faut dire qu'ils nous le rendent bien...
un simpe "merci pour tout ce que vous faites pour moi" ; un sourire ou une main tendue me pincent le coeur...

Tant qu'il y aura tout ça, je continuerais à pratiquer ce métier

[haricot vert]

Je me reconnais dans ton post Pénélope .

Même maintenant , même si je ne peux plus l'exercer comme auparavant et que les perspectives de changement pour moi sont très restreintes , j' aime toujours autant mon métier , car je l' ai choisi et je l' aime .

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j'aime énormément mon métier mais il est vrai que parfois je le hais aussi ; c'est étrange ; il y a des jours ou c'est tellement difficile de prendre sur soi quand on est face à la souffrance, à une urgence vitale ou à la mort...cela prouve bien que l'on est humain...

Devenir infirmière était mon rêve depuis toute petite ; c'est vrai que j'idéalisais un peu le métier et que la réalité est autre, et on s'en rend compte seulement une fois qu'on y est.

Je vis à fond mon boulot, je donne tout, je me fais du soucis parfois quand je rentre le soir chez moi ("ai-je rien oublié ? - ai-je bien soulagé ce patient ? ...")...mais heureuse de ce que j'ai essayé d'apporter aux patients ; il faut dire qu'ils nous le rendent bien...
un simpe "merci pour tout ce que vous faites pour moi" ; un sourire ou une main tendue me pincent le coeur...

Tant qu'il y aura tout ça, je continuerais à pratiquer ce métier

Je te remercie pour ce temoignage je me seens moins seule !

[MissPurple]

bien d'accord sur toute la ligne.Je trouve seulement dommage que les débouchées en dehors du milieu hospitalier ou des maisons de retraite soient si restreintes...eh oui après 5ans d'ancienneté j'avais envie de voir autre chose et je me rend compte que c'est bien compliqué, à part sur Paris où il y a de multiples opportunités !

l'entreprise c'est bien (ça dépend où l'on tombe) mais c'est un autre sujet

[Stephan]

bien d'accord sur toute la ligne.Je trouve seulement dommage que les débouchées en dehors du milieu hospitalier ou des maisons de retraite soient si restreintes...eh oui après 5ans d'ancienneté j'avais envie de voir autre chose et je me rend compte que c'est bien compliqué, à part sur Paris où il y a de multiples opportunités !

l'entreprise c'est bien (ça dépend où l'on tombe) mais c'est un autre sujet

que veux-tu dire par là, misspurple ?

[MissPurple]

qu'IDE d'entreprise ça peut être une bonne option, ça change radicalement de l'hôpital si on n'en peux plus, c'est une autre façon de travailler. Après ça dépend de l'entreprise où on tombe j'ai une expérience très enrichissante mais j'ai entendu des mauvais échos sur d'autres entreprises voilà tout.

Il en manque pas mal en plus et souvent on n'y pense pas car on croit que c'est rasoir or pas du tout. Si l'on s'implique dans son travail il y a beaucoup de choses à faire et des initiatives à prendre