Nouveaux matériels en anesthésie
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Le BIS vous donne une information sur ce qui s'est passé la minute d'avant (il analyse des données d'une minute environ pour donner une valeur). Ajoutez à ça que si votre concentration est à 3 (par exemple) et que vous voulez la passer à 3,2, vous avez beau utiliser des produits rapides, ça prend quand même une minute.
Ça n'est pas seulement pour l'incision que ce problème existe, mais pour toutes les situations où la stimulation chirurgicale change d'intensité.
Celà dit, je trouve intéressant ce genre de matériel, je n'en avais pas entendu parler (le monitorage de la surface de la pupille, je n'en avais non plus pas entendu parler). L'avenir dira si c'est un gadget ou si ça devient aussi indispensable que le capnographe ou l'oxymètre de pouls.
Ça n'est pas seulement pour l'incision que ce problème existe, mais pour toutes les situations où la stimulation chirurgicale change d'intensité.
Celà dit, je trouve intéressant ce genre de matériel, je n'en avais pas entendu parler (le monitorage de la surface de la pupille, je n'en avais non plus pas entendu parler). L'avenir dira si c'est un gadget ou si ça devient aussi indispensable que le capnographe ou l'oxymètre de pouls.
Matériel récent, le "glidescope" va peut etre faciliter l'accès aux voie aériennes.
Mais la lame est quand même grosse et il faut pouvoir la rentrer dans des petites bouches avec une dent mobile au beau mileu sans faire de dégat ....
http://www.saturnbiomedical.com/videos/satbio1.wmv
..... et en plus il faut parler anglais
Mais la lame est quand même grosse et il faut pouvoir la rentrer dans des petites bouches avec une dent mobile au beau mileu sans faire de dégat ....
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Une visualisation plus aisée ?
Si j'ai bien compris, la caméra est située sur la partie distale de la lame et est ainsi mieux placée pour la visualisation de l'orifice glottique.
Par contre, j'y vois un risque potentiel :
Si l'opérateur a les yeux rivés sur son écran est ce qu'il ne risque pas plus facilement de provoquer des lésions sans contrôle direct de son geste ?
Ce n'est déjà pas évident en vision directe, mais avec un écran interposé j'ai peur que ce soit pire...
Si j'ai bien compris, la caméra est située sur la partie distale de la lame et est ainsi mieux placée pour la visualisation de l'orifice glottique.
Par contre, j'y vois un risque potentiel :
Si l'opérateur a les yeux rivés sur son écran est ce qu'il ne risque pas plus facilement de provoquer des lésions sans contrôle direct de son geste ?
Ce n'est déjà pas évident en vision directe, mais avec un écran interposé j'ai peur que ce soit pire...
je n'ai jamais utilisé le glide scope, mais j'imagine qu'il pourrait étre une alternative , par exemple en ORL sur des terrains cancéreux rendant l'exposition difficille.
Mais la fibroscopie reste toujours le "gold standard" .
D'autre part pour répondre à dopamine, les chirurgiens ont bien appris à se servir de manettes et joysticks pour opérer sous coelioscopie pour arriver à leur fin. C'est une technique qui nécessite un apprentissage et une maitrise du geste tout comme la laryngoscopie classique, d'ailleurs j'ai cru comprendre, qu'à l'inverse de la laryngoscopie il fallait "becquer" pour bien exposer. Mais bon le jour ou on verra un glide scope partout, c'est pas demain la veille.
Commençons par mettre un monitorage de la pression ballonnet dans toutes les salles , ce sera une belle avancée ... ( ou un curarimétre qui fonctionne ) !

Mais la fibroscopie reste toujours le "gold standard" .
D'autre part pour répondre à dopamine, les chirurgiens ont bien appris à se servir de manettes et joysticks pour opérer sous coelioscopie pour arriver à leur fin. C'est une technique qui nécessite un apprentissage et une maitrise du geste tout comme la laryngoscopie classique, d'ailleurs j'ai cru comprendre, qu'à l'inverse de la laryngoscopie il fallait "becquer" pour bien exposer. Mais bon le jour ou on verra un glide scope partout, c'est pas demain la veille.
Commençons par mettre un monitorage de la pression ballonnet dans toutes les salles , ce sera une belle avancée ... ( ou un curarimétre qui fonctionne ) !



j'ai eu connaissance sur mon lieu de stage ( bloc hépato ) d'appareil de la taille d'un glucomètre destinés à mesurer le TP / INR d'un malade.
Avez vous déjà utilisé ces mesureurs ? sont ils fiables ?
J'ai pu utiliser aussi un appareil qui mesurait le iono et les gaz du sang de façon quasi instantanée sur une seringue héparinée... il devrait y avoir ça dans toutes les réas !!!
Avez vous déjà utilisé ces mesureurs ? sont ils fiables ?
J'ai pu utiliser aussi un appareil qui mesurait le iono et les gaz du sang de façon quasi instantanée sur une seringue héparinée... il devrait y avoir ça dans toutes les réas !!!
Il existe tout plein d'automates miniaturisés pour mesurer des paramètres biochimiques. Rares en France, ils sont très répandus dans les pays anglo-saxons.
La mesure des gaz du sang est très opérateur dépendante.
Multiplier les appareils sur un site hospitalier, c'est multiplier la variabilité des résultats.
C'est pour cela qu'il n'est pas souhaitable que chaque réa en ait un.
La mesure des gaz du sang est très opérateur dépendante.
Multiplier les appareils sur un site hospitalier, c'est multiplier la variabilité des résultats.
C'est pour cela qu'il n'est pas souhaitable que chaque réa en ait un.
Maxime31 a écrit :Depuis peu, on a en test un systeme de rétrocontrole du débit de seringue de propofol par le BIS de facon automatique....
le "toolbox" testé à foch...
pour ma part je ne trouve pas ça encore au point, cela mérite quelques ajustements...
C'est l'ordinateur qui soit disant gère l'anesthésie de A à Z ( débit de propofol et rémi en fonction du bis) !!!
Parfois ça plane comme un airbus à 4000 pieds avec un bis à 50 du début à la fin ... et parfois c'est un peu plus acrobatique, comme un vieux coucou qui fait du rase motte

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Il est assez fréquent de faire des comparaisons entre l'anesthésie et l'aviation : une check-list, une phase de décollage, une phase d'aterrissage, et une phase de pilotage automatique. Un truc qui se passe souvent bien, mais qui peut partir en vrille soit à cause de problèmes pas toujours prévisibles (ou qu'on n'a pas anticipé).
Nous avons un avantage indéniable sur les pilotes d'avion : quand il y a un crash, ça peut nous valoir de gros ennuis, mais on en meurt rarement...
Mais pour la profondeur d'anesthésie, l'image qui est souvent utilisée est plutôt la plongée sous-marine.
Nous avons un avantage indéniable sur les pilotes d'avion : quand il y a un crash, ça peut nous valoir de gros ennuis, mais on en meurt rarement...
Mais pour la profondeur d'anesthésie, l'image qui est souvent utilisée est plutôt la plongée sous-marine.