TFE maltraitance personne âgée en institut et idéal soignant
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et bien alors ?!
le sujet ne semble pas eveiller le moindre commentaire ni la moindre remarque?!
Pourtant il semble bien visité.
je viens à me poser quelques questions :
est-ce le sujet qui n'inspire personne à faire un commentaire ?
est-ce si tabou que cela?
est-ce que finalement la maltraitance n'existe pas ailleurs que sur mon lieu de travail?
a-t-on peur ?
est-ce moi qui est mal choisi le thème?
est-ce la formulation qui ne convient pas ? (ma méthodologie date un peu)
dois-je changer de sujet?
bon, ben, à bientôt, peut-être ?

le sujet ne semble pas eveiller le moindre commentaire ni la moindre remarque?!
Pourtant il semble bien visité.
je viens à me poser quelques questions :
est-ce le sujet qui n'inspire personne à faire un commentaire ?
est-ce si tabou que cela?
est-ce que finalement la maltraitance n'existe pas ailleurs que sur mon lieu de travail?
a-t-on peur ?

est-ce moi qui est mal choisi le thème?
est-ce la formulation qui ne convient pas ? (ma méthodologie date un peu)
dois-je changer de sujet?
bon, ben, à bientôt, peut-être ?
Re: La maltraitance des personnes âgées
Soline9092 a écrit : Quelle biographie sur ce thème ?
Connais-tu ce site ? Gérontologie en institution
Le sujet est interessant, mais je pense que tu va avoir du mal à recueillir des témoignages de personnes maltraitantes.

Je pense aussi que le sujet est encore, malgré des efforts, encore tabou dans une certaine mesure... la société n'est pas prête à reconnaitre qu'elle maltraite ses vieux... la maltraitance n'est pas qu'individuelle et révèle souvent des dysfonctionnements au seins des institutions qui sont censées être garantes du bien-être des personnes âgées.
Trouvé ici ce sujet : la maltraitance des personnes âgées en institution
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
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- Adepte
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merci Gengis d'avoir répondu;
je connaissais déjà le site, par contre j'ai apprécié lire tous les messages concernant le thème, qui était à l'ordre du jour en janvier 2005.
c'est vrai que ça n'est pas une mince affaire si en plus les enseignantes des ifsi refusent le thème à leur élèves ! bravo on n'est pas pret de régler le problème.
je n'ai pas dû bien expliquer ma demande au premier message : je voulais simplement des témoignages sur ce chacun peut vivre, voir, subir en silence ou avec rage ; de la maltraitance sur les personnes âgées dans les services.
j'aimerai également savoir si certains ont eu l'occasion d'intervenir pour stoper ou empêcher un acte de maltraitance, des comportements ou des paroles maltraitantes.
et quelles ont été les conséquences pour les deux protagonistes soignants. ( celui qui fait et celui qui intervient contre)
merci de vos témoignages

je connaissais déjà le site, par contre j'ai apprécié lire tous les messages concernant le thème, qui était à l'ordre du jour en janvier 2005.

c'est vrai que ça n'est pas une mince affaire si en plus les enseignantes des ifsi refusent le thème à leur élèves ! bravo on n'est pas pret de régler le problème.

je n'ai pas dû bien expliquer ma demande au premier message : je voulais simplement des témoignages sur ce chacun peut vivre, voir, subir en silence ou avec rage ; de la maltraitance sur les personnes âgées dans les services.
j'aimerai également savoir si certains ont eu l'occasion d'intervenir pour stoper ou empêcher un acte de maltraitance, des comportements ou des paroles maltraitantes.
et quelles ont été les conséquences pour les deux protagonistes soignants. ( celui qui fait et celui qui intervient contre)
merci de vos témoignages

petite experience personnelle :
EPHAD sur mon premier stage de première année, (ben oui j'ai eu de la chance) un AS en mi-temps therapeutique suite à une depression recidivante était visiblement maltraitante. En tant uqe stagiaire toute toute debutante je ne me sentais pas de dire quoi que ce soit, qui étais-je après tout pour juger le travail d'une professionnelle ? et puis je craignais de me mettre l'equipe à dos et craignais aussi pour ma note
j'ai été notée en milieu de dernière semaine et j'ai enfin, le dernier jour, osé dire un ou deux mots à une autre AS, habilement maquillés de naïveté, et j'ai senti que, meme si elle ne m'avait rien répondu, elle semblait approuver ce que je venais de dire.
Ma culpabilité de laisser passer de tels actes (tapes sur les mains, gavage de nourriture avec nez pincé pour faire ouvrir les bouches, mots humiliants et tutoiements non justifiés...) était passée : après tout j'avais dit ce que j'avais vu, donc je n'étais pas coupable de complicité !
La cadre du service m'a téléphoné la semaine suivante, demandant à me voir
...j'ai vu ma fin toute proche, et j'ai anticipé le passage de savon... puis arrivée dans son bureau j'ai été soulagée : elle me demandait si je voulais bien mettre tout ca par ecrit, car elle soupconnait de tels actes de cette AS mais n'avait encore jamais reussi à mettre le doigt dessus, elle avait enfin un temoignage direct, et ne voulait pas permettre ce genre de "soins" dans son etablissement !
le probleme est peut-etre encore tabou, mais certaines volontés s'affirment pour changer la donne, le tout est de comprendre et de faire comprendre à tous que ne rien dire nous rend complice de maltraitance...pas evident
L'AS est passée en conseil de discipline, on lui a proposé une prise en charge psychologique suivi d'un changement de poste (la lingerie) ou la porte, elle a choisi la porte.
ses raisons étaient simples : elle etait épuisée, n'avait plus aucune patience, AS depuis 25 ans elle se pensait ridiculisée et dévalorisée par les petites jeunes pleines de peps qui n'etaient jamais fatiguées alors qu'elle devait travailler 2 fois plus dur pour ,de toute façon, finir toujours en retard par rapport aux autres.
Donc elle gavait pour gagner 10 minutes sur ses "copines", elle faisait des toillettes "tete-cul" (ce sont ses mots) pour gagner 30 minutes, elle tournai t les draps sales pour ne pas avoir à les changer etc etc...et arrivait quand meme à la traîne donc sentiment total d'innefficacité et tentative de gagner encore 5 minutes par ci par là...
Elle volait les friandises des residents parce que "avec ma santé que je leur donne, ils peuvent bien m'offrir un bonbon, et puis ca compense le mauvais salaire que l'on me donne"...donc manque de reconnaissance
EPHAD sur mon premier stage de première année, (ben oui j'ai eu de la chance) un AS en mi-temps therapeutique suite à une depression recidivante était visiblement maltraitante. En tant uqe stagiaire toute toute debutante je ne me sentais pas de dire quoi que ce soit, qui étais-je après tout pour juger le travail d'une professionnelle ? et puis je craignais de me mettre l'equipe à dos et craignais aussi pour ma note

j'ai été notée en milieu de dernière semaine et j'ai enfin, le dernier jour, osé dire un ou deux mots à une autre AS, habilement maquillés de naïveté, et j'ai senti que, meme si elle ne m'avait rien répondu, elle semblait approuver ce que je venais de dire.
Ma culpabilité de laisser passer de tels actes (tapes sur les mains, gavage de nourriture avec nez pincé pour faire ouvrir les bouches, mots humiliants et tutoiements non justifiés...) était passée : après tout j'avais dit ce que j'avais vu, donc je n'étais pas coupable de complicité !
La cadre du service m'a téléphoné la semaine suivante, demandant à me voir

le probleme est peut-etre encore tabou, mais certaines volontés s'affirment pour changer la donne, le tout est de comprendre et de faire comprendre à tous que ne rien dire nous rend complice de maltraitance...pas evident
L'AS est passée en conseil de discipline, on lui a proposé une prise en charge psychologique suivi d'un changement de poste (la lingerie) ou la porte, elle a choisi la porte.
ses raisons étaient simples : elle etait épuisée, n'avait plus aucune patience, AS depuis 25 ans elle se pensait ridiculisée et dévalorisée par les petites jeunes pleines de peps qui n'etaient jamais fatiguées alors qu'elle devait travailler 2 fois plus dur pour ,de toute façon, finir toujours en retard par rapport aux autres.
Donc elle gavait pour gagner 10 minutes sur ses "copines", elle faisait des toillettes "tete-cul" (ce sont ses mots) pour gagner 30 minutes, elle tournai t les draps sales pour ne pas avoir à les changer etc etc...et arrivait quand meme à la traîne donc sentiment total d'innefficacité et tentative de gagner encore 5 minutes par ci par là...
Elle volait les friandises des residents parce que "avec ma santé que je leur donne, ils peuvent bien m'offrir un bonbon, et puis ca compense le mauvais salaire que l'on me donne"...donc manque de reconnaissance
On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui -P.Desproges
CLASS- Centre de Lutte Anti SMS : the fight goes on
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Merci Vanice pour ton témoignage.
C'est vrai que la position de l'élève est très délicate dans ce genre de situation, qu'il est pratiquement impossible de pouvoir intervenir et même de pouvoir évacuer ce stress auprès des membres des équipes.
par contre, il peut arriver qu'un élève puisse prendre position quand il se trouve avec un agent qui prend lui même position. Il a également la possibilité de parler de son ressenti face aux situations de maltraitance qu'il a pu observer ou entendre.
merci
C'est vrai que la position de l'élève est très délicate dans ce genre de situation, qu'il est pratiquement impossible de pouvoir intervenir et même de pouvoir évacuer ce stress auprès des membres des équipes.
par contre, il peut arriver qu'un élève puisse prendre position quand il se trouve avec un agent qui prend lui même position. Il a également la possibilité de parler de son ressenti face aux situations de maltraitance qu'il a pu observer ou entendre.
merci
TFE sur la maltraitance des PA en institution URGENT SVP
bonjour
j'aimerais avoir des avis sur mon sujet,sur ma question qui est:en quoi la dépendance des PA en institution a t elle une influence sur le respect de la dignité humaine de celles ci lors des actes de soins?
Avez vous déjà été confrontée a de telles situations?
MERCI
j'aimerais avoir des avis sur mon sujet,sur ma question qui est:en quoi la dépendance des PA en institution a t elle une influence sur le respect de la dignité humaine de celles ci lors des actes de soins?
Avez vous déjà été confrontée a de telles situations?
MERCI
tfe
doudoo ta question est difficile à comprendre. Si tu veux un coup de main explique où tu veux en venir et là les portes s'ouvriront à toi.
Courage c'est le debut de la fin d'une longue galère n'est-ce pas!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Courage c'est le debut de la fin d'une longue galère n'est-ce pas!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
IDE DEPUIS LE 16 MARS.......
- lollypop02
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TFE:Burn out et maltraitance des personnes agées
Je rentre en 3eme année et mon "idée" pour le TFE serait de parler du burn out qui peut parfois?toujours?entrainer la maltraitance je souhaite parler plus particulierement des PA?
Pensez vous que cela soit bien comme sujet?
Avez vous des livres, sites a me conseiller, des conseils, situations vécues?
Je vous remercie
Pensez vous que cela soit bien comme sujet?
Avez vous des livres, sites a me conseiller, des conseils, situations vécues?
Je vous remercie
Infirmière en pneumologie
- lollypop02
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- Inscription : 11 nov. 2003 09:37
- lollypop02
- Forcené
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- Inscription : 11 nov. 2003 09:37
Mon constat de depart est celui ci (il regroupe plusieurs situations vécues):j'ai pu observée que dans certains long sejour, maison de retraite ; la dignité des PA n'etait pas respecter, leur respetcs, par exemple: ne pas prendre le temps de donner a manger a une PA, ne plus expliquer le soin, ne plus frapper a la porte d'une chambre, ne pas prendre en compte leur souffrance autant physique que psychique, s'"acharner " tous les matins a faire une toilette de la tete au pied au lit d'une personne en fin de vie qui ne supporte plus a etre retourne dans tous les sens a cause de la douleur atroce qu'elle a, ne pas expliquer le soin, ne pas l'ecouter lorsqu'elle parle....tout cela a pour explication leur vieux age, le fait qu'ils soient déments etc....certaines le respectent et fort heureusement, mais d'autres des anciennes de geriatrie la plupart du temps font tout ca....
Dans les service de medecine, chirurgie etc on le fait moins: la famille est parfois plus presente car la patho est aigue, le patient est plus jeune on risque de s'en prendre "plein la g....." mais pourquoi des soignants ce permettent ils de faire ce travail qui est pour moi baclée car la personne est agée n'a plus la force de se défendre, ne peux plus parler , est démente....tout ceci est une forme de maltraitance certe elle n'est pas physique sous forme de claque, tape sur les mains mais c'est une forme de maltraitance....
Est ce le surmenage?la fatigue d'avoir toujours travaille en geriatrie?ne suffirait il pas de changer de service au bout de X année?Est ce que cela est du au fait que tous les jours ce sont les meme patients que l'on voient, une relation familière s'installe et on ne fait plus que par automatisme????
Dans les service de medecine, chirurgie etc on le fait moins: la famille est parfois plus presente car la patho est aigue, le patient est plus jeune on risque de s'en prendre "plein la g....." mais pourquoi des soignants ce permettent ils de faire ce travail qui est pour moi baclée car la personne est agée n'a plus la force de se défendre, ne peux plus parler , est démente....tout ceci est une forme de maltraitance certe elle n'est pas physique sous forme de claque, tape sur les mains mais c'est une forme de maltraitance....
Est ce le surmenage?la fatigue d'avoir toujours travaille en geriatrie?ne suffirait il pas de changer de service au bout de X année?Est ce que cela est du au fait que tous les jours ce sont les meme patients que l'on voient, une relation familière s'installe et on ne fait plus que par automatisme????
Infirmière en pneumologie