peur des cas de méningite à l'hopital de Dieppe (76)
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en même si tu veux pas de réponses, tu poses pas de questions

et puis y'a pas qu'à Dieppe qu'il y a des méningites, y'en a partout et comme on te l'a dit c'est une maladie qui peut être grave, mais c'est pas la majorité des cas

tous les camarades de promos de Marlène auraient jamais du passer le concours en même tmesp qu'elle

IDE toute neuve du 21-04-10
TEFE : La prise en charge de la douleur chronique en service de soins de suite
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Mam na imi€ Typh' a écrit :tous les camarades de promos de Marlène auraient jamais du passer le concours en même tmesp qu'elle
Roh oublions mes camarades de promo, ils ont du pisser ornage pendant 1 semaine, alors ils m'en veulent

Marlène IDE en Psy depuis 2 ans en Normandie et piêtre bientôt en Charente-Maritime !!!
La Haute Normandie est en alerte, voici un couriel reçu ce jour :
Une vague de méningites et de septicémies foudroyantes touche la Seine-Maritime depuis l’année 2003. Plus d’une centaine de cas avérés et 19 décès dus, entre autres, à une infection invasive à méningocoque B particulièrement féroce ont été enregistrés depuis 2003. Le ministère de la Santé met tous ses espoirs dans un vaccin conçu et développé en Norvège. Sans garantie.
Deux à huit nouveaux cas par mois depuis 2003 d’infections invasives à méningocoque en Seine-Maritime, « c’est deux fois plus en moyenne que dans le reste de la France, sept fois plus pour le seul bassin dieppois », commente le docteur Daniel Levy Bruhl de l’Institut national de veille sanitaire.
Pour le seul sérogroupe B, le risque est douze fois plus élevé à Dieppe et trois fois plus dans le département, précise le scientifique. Responsable de ce taux excessif, une souche bactérienne au nom scientifique de B 14 P 1 7 16, identifiée en 1987 dans le bassin de Dieppe et là presque exclusivement jusqu’à présent. Elle s’est petit à petit répandue dans le département, où elle provoque des septicémies foudroyantes (Purpura fulminans) ou des méningites féroces, surtout chez les jeunes.
Selon les spécialistes, l’hyperendémie normande disparaîtra un jour d’elle-même, mais ils s’inquiètent à l’idée qu’elle progresse et se diffuse vers les départements limitrophes.
Un vaccin norvégien utilisable ?
Le ministère de la Santé met tous ses espoirs dans un vaccin norvégien développé par le laboratoire Chiron pour combattre une souche très proche, la B 15 P 1 7 16. Ce vaccin a été testé sur 180 000 jeunes dans le pays scandinave et son interaction avec la « souche dieppoise » a été démontrée.
« Compte tenu des similitudes, il aurait convenu, a déclaré le 23 janvier le docteur Yves Coquin, chef de service à la Direction générale de la santé, lors d’une conférence de presse donnée à Rouen, bien que la certitude ne soit pas totale ». Mais en décembre 2005, le laboratoire suisse Novartis, acquéreur de Chiron, n’a pas souhaité se lancer dans une fabrication « jugée risquée », a ajouté Yves Coquin qui ne souhaite pas polémiquer.
Les discussions ont repris avec l’Institut norvégien de santé publique, détenteur de la licence, pour obtenir 9 000 doses périmables d’ici à l’été et une autorisation d’exploitation du vaccin. Ces doses permettraient, avec l’autorisation de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, de traiter les proches des nouveaux cas déclarés.
En Seine-Maritime, un million de doses sont nécessaires pour mener une campagne efficace sur les 300 000 jeunes de 0 à 19 ans du département, à raison de trois injections en dix mois. Mais en attendant, insiste la Ddass, « le diagnostic précoce de la maladie reste la meilleure forme de prévention ».
Sans sombrer dans la sinistrose, que nous soyons soignants ou pas, rappellez vous :
La méningite provoque de graves réactions qui se manifeste en l'espace de quelques heures.
Des signes infectieux (fièvre frissons)
Un syndrome méningé comportant :
violents maux de tête ;
vomissements en jet ;
photophobie (crainte de la lumière vive) ;
raideur de la nuque et douleur aux articulations ;
Parfois des signes d'encéphalite s'ajoutent :
somnolence, confusion, épilepsie, paralysie musculaire.
Les symptômes chez les bébés comportent :
réveil difficile ;
forte fièvre ;
irritabilité ;
perte d'appétit ;
vomissement ;
pleurs aigus ou gémissements ;
teint pâle ou blafard ;
éruption de taches violacées ou ecchymoses.
Particularités : il s'agit d'une urgence médicale. La gravité est liée aux risques de séquelles neurologiques (fréquentes chez l'enfant âgé de moins de quatre ans, retard psychomoteur, surdité)
Une vague de méningites et de septicémies foudroyantes touche la Seine-Maritime depuis l’année 2003. Plus d’une centaine de cas avérés et 19 décès dus, entre autres, à une infection invasive à méningocoque B particulièrement féroce ont été enregistrés depuis 2003. Le ministère de la Santé met tous ses espoirs dans un vaccin conçu et développé en Norvège. Sans garantie.
Deux à huit nouveaux cas par mois depuis 2003 d’infections invasives à méningocoque en Seine-Maritime, « c’est deux fois plus en moyenne que dans le reste de la France, sept fois plus pour le seul bassin dieppois », commente le docteur Daniel Levy Bruhl de l’Institut national de veille sanitaire.
Pour le seul sérogroupe B, le risque est douze fois plus élevé à Dieppe et trois fois plus dans le département, précise le scientifique. Responsable de ce taux excessif, une souche bactérienne au nom scientifique de B 14 P 1 7 16, identifiée en 1987 dans le bassin de Dieppe et là presque exclusivement jusqu’à présent. Elle s’est petit à petit répandue dans le département, où elle provoque des septicémies foudroyantes (Purpura fulminans) ou des méningites féroces, surtout chez les jeunes.
Selon les spécialistes, l’hyperendémie normande disparaîtra un jour d’elle-même, mais ils s’inquiètent à l’idée qu’elle progresse et se diffuse vers les départements limitrophes.
Un vaccin norvégien utilisable ?
Le ministère de la Santé met tous ses espoirs dans un vaccin norvégien développé par le laboratoire Chiron pour combattre une souche très proche, la B 15 P 1 7 16. Ce vaccin a été testé sur 180 000 jeunes dans le pays scandinave et son interaction avec la « souche dieppoise » a été démontrée.
« Compte tenu des similitudes, il aurait convenu, a déclaré le 23 janvier le docteur Yves Coquin, chef de service à la Direction générale de la santé, lors d’une conférence de presse donnée à Rouen, bien que la certitude ne soit pas totale ». Mais en décembre 2005, le laboratoire suisse Novartis, acquéreur de Chiron, n’a pas souhaité se lancer dans une fabrication « jugée risquée », a ajouté Yves Coquin qui ne souhaite pas polémiquer.
Les discussions ont repris avec l’Institut norvégien de santé publique, détenteur de la licence, pour obtenir 9 000 doses périmables d’ici à l’été et une autorisation d’exploitation du vaccin. Ces doses permettraient, avec l’autorisation de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, de traiter les proches des nouveaux cas déclarés.
En Seine-Maritime, un million de doses sont nécessaires pour mener une campagne efficace sur les 300 000 jeunes de 0 à 19 ans du département, à raison de trois injections en dix mois. Mais en attendant, insiste la Ddass, « le diagnostic précoce de la maladie reste la meilleure forme de prévention ».
Sans sombrer dans la sinistrose, que nous soyons soignants ou pas, rappellez vous :
La méningite provoque de graves réactions qui se manifeste en l'espace de quelques heures.
Des signes infectieux (fièvre frissons)
Un syndrome méningé comportant :
violents maux de tête ;
vomissements en jet ;
photophobie (crainte de la lumière vive) ;
raideur de la nuque et douleur aux articulations ;
Parfois des signes d'encéphalite s'ajoutent :
somnolence, confusion, épilepsie, paralysie musculaire.
Les symptômes chez les bébés comportent :
réveil difficile ;
forte fièvre ;
irritabilité ;
perte d'appétit ;
vomissement ;
pleurs aigus ou gémissements ;
teint pâle ou blafard ;
éruption de taches violacées ou ecchymoses.
Particularités : il s'agit d'une urgence médicale. La gravité est liée aux risques de séquelles neurologiques (fréquentes chez l'enfant âgé de moins de quatre ans, retard psychomoteur, surdité)