Billet d'humeur du soir ... désespoir ???
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers spécialisés - Cadre
- panthera
- VIP
- Messages : 2505
- Inscription : 23 janv. 2005 02:05
- Localisation : Prés de mon chéri et de mon petit chien
Nursenightfeever a écrit :Personnellement et ça n'engage que moi, sans faire de généralités![]()
Noter certains étudiants devient de plus en plus dur.
Dès qu'une note ou une apréciation ne plais pas ou ne convient pas, on a droit aux pleurs, aux cris, aux scandales, limite les prud'hommes pour harcelement moral.
Et quand je parcours le forum étudiant et que je vois certains discours, ça ne fais que confirmer ce que je pensais
tu n'es pas la seule a le penser

malheureusement

La panthére laisse toujours des traces de son passage
Elle èspére seulement que se seront des jolies traces!
Et depuis le 25 juillet j'ai un magnifique setter anglais qui répond au nom de bambou
Elle èspére seulement que se seront des jolies traces!
Et depuis le 25 juillet j'ai un magnifique setter anglais qui répond au nom de bambou
un topic pour casser de l'étudiant.....et pourquoi pas un forum intitulé "tête de turc" !!!
on a tous eut des cas d'étudiants "j'men foutistes" ou "grande gueule" et c'est tant mieux. Car à mon sens, il s'agit avant tout d'une formation. Et qui dit formation, dit remise en question, prise de recul, professionalisation des pratiques. Heureusement que tout n'est pas lisse et qu'aujourd'hui, d'ailleurs peut -être plus que dans le passé, les comportements sont plus "libérés" et moins refoulés. L'autorité n'est plus ce qu'elle était et la relation avec l'apprenant est moins cloisonnée et rigide. Elle demande plus de compétences pédagogiques et de créativité.
on a tous eut des cas d'étudiants "j'men foutistes" ou "grande gueule" et c'est tant mieux. Car à mon sens, il s'agit avant tout d'une formation. Et qui dit formation, dit remise en question, prise de recul, professionalisation des pratiques. Heureusement que tout n'est pas lisse et qu'aujourd'hui, d'ailleurs peut -être plus que dans le passé, les comportements sont plus "libérés" et moins refoulés. L'autorité n'est plus ce qu'elle était et la relation avec l'apprenant est moins cloisonnée et rigide. Elle demande plus de compétences pédagogiques et de créativité.
-
- Star VIP
- Messages : 13495
- Inscription : 06 mai 2004 14:45
- Localisation : ici
gobo49 a écrit :Heureusement que tout n'est pas lisse et qu'aujourd'hui, d'ailleurs peut -être plus que dans le passé, les comportements sont plus "libérés" et moins refoulés. L'autorité n'est plus ce qu'elle était et la relation avec l'apprenant est moins cloisonnée et rigide. Elle demande plus de compétences pédagogiques et de créativité.
Je suis tout à fait d'accord. Mais il y a un prérequis de la part de l'étudiant : accepter qu'il est là pour apprendre, pour être évalué et pour être noté.
Il est clair que nous manquons de biscuit pour évaluer les stagiaires, nous ne l'avons jamais apris, et honêtement la "note de gueule", la "note habituelle du terrain" et la "note de gâteau" (ou de gâterie...) tiennent une part non négligeable dans l'appréciation.
J'admets tout à fait qu'un étudiant ne soit pas d'accord. Mais il faut qu'il amène du biscuit, des billes, des arguments. Si ses seuls arguments c'est "pour qui te prends-tu", ou "c'est dégueulasse", ou même "c'est pas ce qu'on m'a dit", ça a vite tendance à me décourager. Et pourtant mes stagiaires sont généralement contents de mon engagement à leurs côtés.
Non, à l'origine, le but du jeu n'est pas de casser de l'étudiant. Il y a longtemps que j'ai dépassé ça. Et heureusement !!!gobo49 a écrit :un topic pour casser de l'étudiant.....et pourquoi pas un forum intitulé "tête de turc" !!!

J'avais pour seul objectif de vous faire partager un moment de grande solitude, et de questionnement. Parce que, quand on sort de là, on a VRAIMENT envie d'aller élever des chèvres en Provence !!!
Encore faudrait-il qu'on arrête de nous balancer en IFSI tous les cadres dont personne ne veut plus à l'hôpital. Il paraît que les formateurs ne foutent rien de leurs journées ...... mais personne ne veut venir glandouiller avec nous. Quand aux compétences pédagogiques, ce n'est pas à l'école des cadres qu'on les apprend. Et pas à l'hôpital. Si on veut les développer, c'est "ad lib" ..... Et quand on les développe et qu'on les met en application .... Pfiout ... plus personne .... ah, zut, c'était un cours "facultatif", on est vendredi, il fait beau dehors ..... j'ai bossé 5 heures pour préparer ce cours de 1h30, résultat, je suis seule en salle de cours !!!!!gobo49 a écrit :....... la relation avec l'apprenant est moins cloisonnée et rigide. Elle demande plus de compétences pédagogiques et de créativité.
VB - IDE
- cedelah
- Accro
- Messages : 870
- Inscription : 13 nov. 2004 09:32
- Localisation : Ardèche, terre d'audace
- Contact :
panthera a écrit :Moi j'ai un autre probléme, j'ai 28 ans et je fais 22 ou 23 ans. Alors les jeunes font copines/copines avec moi, je ne peux rien lors dire car "on a le même ages alors ça va qu'elles me disent![]()
ou alors les plus agés me disent que je ne sais pas tous car je suis une gamine![]()
![]()
enfin la gamine elle est plus en 1° année
j'ai le même problème j'ai pratiquement 25 ans


"On la pense terre de chaleur et de sécheresse, on la pressent étouffante. Mais c'est oublier que l'Ardèche est une terre d'eau qui porte fièrement le nom de sa plus tumultueuse rivière."
-
- Star VIP
- Messages : 13495
- Inscription : 06 mai 2004 14:45
- Localisation : ici
- panthera
- VIP
- Messages : 2505
- Inscription : 23 janv. 2005 02:05
- Localisation : Prés de mon chéri et de mon petit chien
cedr1c a écrit :ça n'est difficile que quand la personne n'est pas dans une démarche d'apprentissage
je ne vois pas en quoi cela est difficilequand on veut apprendre, cela le devient quand on pense en savoir autant ou plus

La panthére laisse toujours des traces de son passage
Elle èspére seulement que se seront des jolies traces!
Et depuis le 25 juillet j'ai un magnifique setter anglais qui répond au nom de bambou
Elle èspére seulement que se seront des jolies traces!
Et depuis le 25 juillet j'ai un magnifique setter anglais qui répond au nom de bambou
Je crois qu'il y a une "incompréhension" ... !
Cédric expliquait que la difficulté des relations stagiaire / tuteur est générée parfois par les stagiaires qui viennent consommer, faire les potiches, ou qui croient tout savoir, bref, qui n'ont pas la démarche de la personne qui vient "apprendre".

Cédric expliquait que la difficulté des relations stagiaire / tuteur est générée parfois par les stagiaires qui viennent consommer, faire les potiches, ou qui croient tout savoir, bref, qui n'ont pas la démarche de la personne qui vient "apprendre".
VB - IDE
V. Benet a écrit :Je crois qu'il y a une "incompréhension" ... !![]()
Cédric expliquait que la difficulté des relations stagiaire / tuteur est générée parfois par les stagiaires qui viennent consommer, faire les potiches, ou qui croient tout savoir, bref, qui n'ont pas la démarche de la personne qui vient "apprendre".
c'est exactement ça

Je découvre vos réflexions et je suis bien heureuse de voir que je n'habite pas la planete Mars. Je m'explique: ancienne IBODE et Cadre je travaille actuellement dans un cabinet de recrutement où je m'occupe des métiers de la santé: IDE, IBODE, IADE, Cadres, DSI...
Je recois des candidates en entretien pour différents types de postes, et là c'est le choc ! On ne parle plus d'expérience professionnelle et de motivations mais de rémunérations et d'avantages. Peu de candidates évoquent spontanément, en première approche, leurs expériences et leurs attentes par rapport à leur projet professionnel. Le patient, la qualité des soins, la vie d'équipe, la qualité du plateau technique ? tout ca passe en dernier plan.
Pour les jeunes diplômées, qui ont suivi (je le rappelle) une formation professionnelle, elles ont des attentes très "chiffrées": salaire, nombre de primes, nombre de RTT, nombre de jours de congés, avantages de la convention collective ... Elles viennent faire leur marché à la foire à la surenchère. Certaines viennent passer un entretien très décontractées (dans le langage et dans le comportement, parfois chewing gum à l'appui) et ont une réplique commune "je ne prends le poste que si on me donne ceci ou cela".
Lorsqu'elles se rendent en RDV chez nos clients, qui sont donc des établissements de soins publics ou privés, elles rencontrent la DSI et le Cadre responsable du service avec la même décontraction. Elles ne demandent pas forcément à visiter le service, on leur propose cependant systématiquement. Attention: leur décision pour venir travailler chez vous peut tenir à la taille de votre salle de repos ! On parle au Cadre sur le même ton que celui avec lequel on discute avec une bonne copine (ben pourquoi pas ?)
Lorsque je leur fais remarquer que leur comportement n'est pas adapté à celui d'une candidate à un poste de soignant, ca monte d'un ton. Idem pour la notion de rapport à la hierarchie.
Je suis décue de voir cette évolution au sein de notre profession, tous âges et tous postes différenciés. Heureusement, je recois aussi des candidates de qualité avec qui nous avons un réel échange sur leurs motivations et auxquelles je peux proposer un poste en adéquation avec leurs motivations.
Je recois des candidates en entretien pour différents types de postes, et là c'est le choc ! On ne parle plus d'expérience professionnelle et de motivations mais de rémunérations et d'avantages. Peu de candidates évoquent spontanément, en première approche, leurs expériences et leurs attentes par rapport à leur projet professionnel. Le patient, la qualité des soins, la vie d'équipe, la qualité du plateau technique ? tout ca passe en dernier plan.
Pour les jeunes diplômées, qui ont suivi (je le rappelle) une formation professionnelle, elles ont des attentes très "chiffrées": salaire, nombre de primes, nombre de RTT, nombre de jours de congés, avantages de la convention collective ... Elles viennent faire leur marché à la foire à la surenchère. Certaines viennent passer un entretien très décontractées (dans le langage et dans le comportement, parfois chewing gum à l'appui) et ont une réplique commune "je ne prends le poste que si on me donne ceci ou cela".
Lorsqu'elles se rendent en RDV chez nos clients, qui sont donc des établissements de soins publics ou privés, elles rencontrent la DSI et le Cadre responsable du service avec la même décontraction. Elles ne demandent pas forcément à visiter le service, on leur propose cependant systématiquement. Attention: leur décision pour venir travailler chez vous peut tenir à la taille de votre salle de repos ! On parle au Cadre sur le même ton que celui avec lequel on discute avec une bonne copine (ben pourquoi pas ?)
Lorsque je leur fais remarquer que leur comportement n'est pas adapté à celui d'une candidate à un poste de soignant, ca monte d'un ton. Idem pour la notion de rapport à la hierarchie.
Je suis décue de voir cette évolution au sein de notre profession, tous âges et tous postes différenciés. Heureusement, je recois aussi des candidates de qualité avec qui nous avons un réel échange sur leurs motivations et auxquelles je peux proposer un poste en adéquation avec leurs motivations.