soignant homme en psychiatrie

[tantang]

Bonjour, je suis ESI en 3ème année et j'ai remarqué qu'il y avait souvent un manque de candidatures pour les services de psychiatrie et que l'on recherchait surtout des hommes pour travailler en psychiatrie. Moi la psy me tente bien en tant que futur professionnel, mais j'aurai voulu savoir s'il y avait des raisons particulières pour que l'on demande des hommes en psy. Je suppose que les hommes sont recherchés car on trouve ça rassurant d'avoir un homme en cas de crise (encore qu'à mon avis la force ne sert pas à grand chose en cas de crise). A votre avis c'est la seule raison??? merci d'avance

[chatoune1]

Les hommes se font rare en psy et c'est dommage , car on a souvent besoin d'eux dans des moments d'agitations ou de crises.Tout dépend de la population(ex: psychopate) , la présence des hommes ds les services peut qq fois avoir une influence sur le comportement des patients.des hommes ds un service c'est rassurant pour tout le monde.

[TCHIKA]

Je te réponds à la place de mon époux qui est en infirmier en psy.
Qui va au baston quand il faut maitriser un malade qui casse tout ......les infirmiers , bien sûr.
Dans l'hôpital où il travaille, cela devient un vrai problème GRAVE
De + en + de femmes qui appellent les hommes au secours.
Résultat, 5 appels dans une même matinée pour aller en renfort dans les différents services de l'hosto.
Il en as ras le bol, car à la fin du mois la paye est la même pour tous.
Voilà pourquoi les responsables cherchent à recruter davantage d'hommes .
Faut prendre la relève, les anciens sont épuisés.
Top de femmes en psy est nuisible (dixit mon homme) surtout qu'elles ont tendantce à fonctionner dans l'anpathie ce qui n'est pas forcément l'attitude la plus thérapeutique à avoir.
Ainsi pour le patient, c'est clair, l'infirmière est gentille et l'infirmier est méchant.

[OhQuellejoie]

Je te réponds à la place de mon époux qui est en infirmier en psy.
Qui va au baston quand il faut maitriser un malade qui casse tout ......les infirmiers , bien sûr.
Dans l'hôpital où il travaille, cela devient un vrai problème GRAVE
De + en + de femmes qui appellent les hommes au secours.
Résultat, 5 appels dans une même matinée pour aller en renfort dans les différents services de l'hosto.
Il en as ras le bol, car à la fin du mois la paye est la même pour tous.
Voilà pourquoi les responsables cherchent à recruter davantage d'hommes .
Faut prendre la relève, les anciens sont épuisés.
Top de femmes en psy est nuisible (dixit mon homme) surtout qu'elles ont tendantce à fonctionner dans l'anpathie ce qui n'est pas forcément l'attitude la plus thérapeutique à avoir.
Ainsi pour le patient, c'est clair, l'infirmière est gentille et l'infirmier est méchant.

OUCH ! je me porte en faux ! et je prendrai un grand plaisir à exposer mon point de vue ce soir (après dîner )

[jimcarrey]

ben franchement elle a raison sur le fait que c'est les mecs qui sont appelés pour les patients violents, que se soit en psy ou aux urgences (lieu ou transitent aussi pas mal de gens qui sont orientes vers un service psy), et si y a pas assez de mecs ben on appel la securité de lhosto en renfort.

[loxapac]

Bonjour!
Etant moi-même un homme en psychiatrie..., je peux te dire que l'on est recherché car, dès qu'il y a du grabuge, c'est nous qu'on appelle!!! Non, pour tout dire, il faut des hommes et des femmes dans une équipe. Certains patients vont se sentir en danger s'il se retrouve face à trois hommes. Par contre, avec deux hommes et une femme, il se comportera différemment.
Celà dit, c'est vrai que les hommes sont souvent amenés à se rendre en renfort à droite à gauche, et sont les seuls à se rendre à domicile pour ramener à l'hôpital des patients en H.O..

[ange ou démon?]

Je confirme le temoignage de loxapac.
Il est vrai que lorsque renfort est demandé, c'est les hommes qui sont solicités car en cas d'actes hétéro-agressifs de la part du patient nous permettons plus facilement de l'immobiliser et éviter certains problèmes.
Cela dit la présence de femme permet également d'adapter la prise en charge. Homme, Femme deux options de dialogue avec le patient.
Le discours est adapté en fonction du patient et de ses réactions, sachant que de toute façon la contention et l'injection le dernier recours dans ce cas effectivement en tant qu'hommes nous allons en "première ligne".

[boup]

eh les mecs!!reconnaissez que quand une nana propose son aide vous nous envoyez en deuxieme ligne des fois qu'on prenne un coup!!

et les hommes en psy apportent beaucoup pas que des muscles faut arreter avec ca!deja parce qu'on se complete dans les prises en charge comme dans la vie quotidienne du service.
certe la presence de mecs peut attenuer des tensions mais lire que les filles sont trop dans l'empathie me fait sourire.
ben vi je savai pa qu'on etait des gardiens de prison.

[OhQuellejoie]

Je te réponds à la place de mon époux qui est en infirmier en psy.
Qui va au baston quand il faut maitriser un malade qui casse tout ......les infirmiers , bien sûr.
Dans l'hôpital où il travaille, cela devient un vrai problème GRAVE
De + en + de femmes qui appellent les hommes au secours.
Résultat, 5 appels dans une même matinée pour aller en renfort dans les différents services de l'hosto.
Il en as ras le bol, car à la fin du mois la paye est la même pour tous.
Voilà pourquoi les responsables cherchent à recruter davantage d'hommes .
Faut prendre la relève, les anciens sont épuisés.
Top de femmes en psy est nuisible (dixit mon homme) surtout qu'elles ont tendantce à fonctionner dans l'anpathie ce qui n'est pas forcément l'attitude la plus thérapeutique à avoir.
Ainsi pour le patient, c'est clair, l'infirmière est gentille et l'infirmier est méchant.

Un sacré dîner
Ce avec quoi je suis d'accord.
Oui, aujourd'hui les femmes ne partent pas/plus au "front", par le passé elles participaient aux agitations, pas en première ligne mais elles étaient là! Dans notre quotidien d'homme les renforts sont monnaie courante, il n'est pas rare de partir plusieurs heures aider différents services avec les patients isolés. Résultat? les hommes sont épuisés de partir faire les gros bras et risquer de se prendre des coups sans cesse et les femmes se retrouvent en sous-effectif à gérer leur service avec des patients qui deviennent parfois difficilement gérable, du fait de l'absence de personnel masculin. La paye est la même mais les contraintes des hommes ne le sont plus, où est notre prime de risque lorsque sur 8 h de service on en passe 4 avec des patients dangereux? où est notre reconnaissance?? qu'en dit la hiérarchie? nous remercie-t-on? les médecins nous tirent-ils l'oreille telles des grognards, nous remerciant pour une nouvelle "campagne" d'agitation et de violence évitée? et bien non. Ce ne sont pas que les anciens qui sont épuisés, c'est la nouvelle génération qui s'effrite, qui quitte un navire pourtant ancien et qui cherche un nouveau cap. La carte du Plan Santé Mentale nous guidera-t-elle?
Pour reprendre un élément avec lequel je ne suis pas d'accord.
L'infirmier n'est pas le "méchant" et l'infirmière la "gentille". C'est par trop simpliste comme argument, même si je comprends l'esprit dans lequel il peut être avancé Dans l'esprit de certains patients "difficiles" l'infirmier est parfois plus "gentil", plus paisible que l'infirmière qui crie, s'emporte plus souvent qu'à son tour
Ma morale? l'équipe est tout en psychiatrie, travailler en individuel n'est pas possible, homme et femme sont le ciment d'un bonne prise en charge en psychiatrie.

[ange ou démon?]

Je crois boup que si tu lis les temoignages, la majorité des personnes pensent que l'on est complémentaires dans la prise en charge des patients. Et les femmes ne sont pas plus dans l'empathie que les hommes.
Par contre oui on se met devant non pas par un reflexe macho mais par question pratique avoue quand même qu'il est souvent plus facile de maitriser un patient agité avec 4 hommes que avec 4 femmes.
Je me repète mais : complémentarité.

[boup]

j'ai jamais dit que j'etais pas d'accord avec ca
mais malheureusement des "les mecs sont des muscles ambulants" blablabla j'en entend trop souvent de gens qui sont pas du milieu voir de certains mecs...
et je suis la premiere a dire qu'on est tous complementaires.
me semble meme l'avoir ecrit plus haut...

[TCHIKA]

Complémentarité : effectivement, ce serait l'idéal.
Mais quand sur 12 soignants, il y a 4 hommes seulement et le service d' à côté 3 hommes sur 12.
Y'a plus de complémentarité.
L'hôpital embauche des IDE de 40 kg qui font pas le poids et même pour une injection ou prise de médicaments , elles viennent chercher les collègues d'à côté.........
Je suis d'accord , les infirmiers ne sont pas des gardiens de prison.....mais est-ce qu'on leur laisse le choix.

[cedr1c]

y'a des jours ou je me demande si le métier d'infirmiers et celui d'infirmières sont les mêmes en psy. On est souvent envoyé au casse pipe quand même, que cela soit pour chercher des HO ou contenir des patients agités, pour les mises en chambre d'isolement. Avec toutes les conséquences que cela engendre, j'ai déja reçu des coups et le risque de faire mal au patient.

[invite584]

Sur mon CH les futures revendications vont s'orienter vers une prime de risque plus importante au vu des appels en renfort dans les pavillons voisins (6 pour ma part en une matinée ).

[cedr1c]

chez nous pas de prime de risque, et a vrai dire ce n'est pas plus grave, je vois plutot cette prime comme une autorisation a se faire taper dessus