Billet d'humeur du soir ... désespoir ???
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chasseur a écrit :Pour les jeunes diplômées, qui ont suivi (je le rappelle) une formation professionnelle, elles ont des attentes très "chiffrées": salaire, nombre de primes, nombre de RTT, nombre de jours de congés, avantages de la convention collective ... Elles viennent faire leur marché à la foire à la surenchère. Certaines viennent passer un entretien très décontractées (dans le langage et dans le comportement, parfois chewing gum à l'appui) et ont une réplique commune "je ne prends le poste que si on me donne ceci ou cela".
Je me permets de réagir à cette réflexion : je pense que l'on a tant insisté sur la pénurie d'IDE en France (assez relative finalement et selon les régions) que les candidats pensent vraiment "faire leur marché", c'est à dire en pensant que le recruteur en face est aux abois et recherche des IDE à tout prix! D'où je pense un certain "relâchement" lors des entretiens d'embauche.
Pour en rajouter une couche : lorsque les gens de ma promo ont postulé u CHU dont dépendait l'IFSI, certains n'ont pas eu de postes malgré un manque important (plus de postes que de candidats), pour différentes raisons bien sûr. Mais il est clair que l'attitude de certains a joué en leur défaveur.
Donc, un entretien d'embauche n'est pas une foire aux postes!
Lorsque je recois les candidats c'est pour un poste bien précis. Au cours de notre entretien je commence toujours par une présentation de la structure, puis du service, de l'équipe et enfin du poste. La personne qui est devant moi a fait la démarche d'être candidate à ce poste.
Je suis alors un peu décue quand j'entends que ce qui les intéressait c'est de venir voir "combien on leur propose" et que les motivations ne sont pas là.
Les établissements de soins changent aussi leur politique par rapport à la loi du plus offrant qui était de mise il y a encore quelques temps. Je pense en particulier aux établissements privés. Les budgets ne sont plus extensibles, d'une part, et on préfère maintenir la cohésion des équipes en place plutôt que de faire un pont d'or à un nouvel arrivant qui tôt ou tard va se vanter d'avoir mieux négocié qu'elles.
Je suis alors un peu décue quand j'entends que ce qui les intéressait c'est de venir voir "combien on leur propose" et que les motivations ne sont pas là.
Les établissements de soins changent aussi leur politique par rapport à la loi du plus offrant qui était de mise il y a encore quelques temps. Je pense en particulier aux établissements privés. Les budgets ne sont plus extensibles, d'une part, et on préfère maintenir la cohésion des équipes en place plutôt que de faire un pont d'or à un nouvel arrivant qui tôt ou tard va se vanter d'avoir mieux négocié qu'elles.
OUF !!! .... je ne suis pas une martienne
Le respect ... voilà le problème !
On respecte et on se fait respecter sans animosité. Nous ne pouvons pas être d'accord avec tout le monde, heureusement c'est ce qui peut faire avancer une équipe si l'écoute est dans les 2 sens.
Cette désinvolture lors des rendez-vous d'embauche, me rassure car j'aurais alors plus de chance pour mon propre recrutement (un peu d'égoïsme !!)
Bon courage .... et non, nous ne sommes pas tous des martiens qui veulent seulement des sous. Mais des êtres qui aspirent surtout s'épanouir dans son boulot, être "exploiter" un peu mais qui aura toujours la sensation du devoir bien accompli.
J'aurai peut-être dû être religieuse ...

Le respect ... voilà le problème !
On respecte et on se fait respecter sans animosité. Nous ne pouvons pas être d'accord avec tout le monde, heureusement c'est ce qui peut faire avancer une équipe si l'écoute est dans les 2 sens.
Cette désinvolture lors des rendez-vous d'embauche, me rassure car j'aurais alors plus de chance pour mon propre recrutement (un peu d'égoïsme !!)
Bon courage .... et non, nous ne sommes pas tous des martiens qui veulent seulement des sous. Mais des êtres qui aspirent surtout s'épanouir dans son boulot, être "exploiter" un peu mais qui aura toujours la sensation du devoir bien accompli.
J'aurai peut-être dû être religieuse ...
gobo49 a écrit :d'ailleurs peut -être plus que dans le passé, les comportements sont plus "libérés" et moins refoulés. L'autorité n'est plus ce qu'elle était et la relation avec l'apprenant est moins cloisonnée et rigide. Elle demande plus de compétences pédagogiques et de créativité.
D'accord pour la compétence et la créativité mais pour ce qui est des étudiants plus "libérés" et "moins refoulés", tout dépend de ce que l'on entend par ces termes.
Si "libéré" veut dire insolent et réfractaire à toute forme d'autorité, je ne suis pas d'accord.
Si "moins refoulé" veut dire se présenter en service avec force piercings, en string et le nombril à l'air, je ne suis pas d'accord.
Je pense que l'hôpital n'est pas un atelier thérapeutique pour déséquilibrés (au sens premier du terme).
Il y a de nombreux étudiants sous anxiolytiques et antidepresseurs : il y a 20 ans, rares étaient les personnes qui en prenaient sans être pour autant des coincés introvertis.
Les étudiants actuels sont beaucoup plus fragiles, c'est la génération des jeux vidéo et de la télé non-stop : résultat, ils ne connaissent pas la "vraie" vie, et ce n'est pas "urgences" qui va leur apprendre!!
Je ne suis pas une oie blanche qui dénigre la jeunesse, ma fille a 16 ans et j'aime le contact avec les jeunes de son âge, j'aime leur fraicheur et leur ouverture d'esprit.
Le rôle des parents n'est pas d'être des "copains" qui répondent toujours "oui" , il est de préparer nos enfants à cette vie, peut-être parfois moche sous certains aspects, mais souvent merveilleuse.
Je dis souvent à mes gosses : votre vie sera ce que vous en ferez, il faudra néanmoins la gagner avec vos mains et votre cerveau. Et ils le font fort bien.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Parler dans le desert ... c'est ce que l'on a l'impression de faire parfois.
Que dire d'une ESI en stage DE qui n'a toujours pas compris qu'on ne commence pas une journée en réa sans demander les trans de ses patients ???
Alors oui, d'accord, elle prepare bien les perfusions, sait faire un dextro, sait faire une toilette ... mais ça on peux lui avoir repeter 6 fois (chaque matin en fait) : "tu sais avant de commencer les tours, tu peux venir nous dire bonjour et demander les trans'" ... ben ca rentre pas ... et donc c'est le bazar, elle fait des antibios aux mauvaises heures, ne sait pas qu'en meme temps que le bilan il faudrait faire une hemoc, ne sait pas que le malade a fait une hemorragie digestive ce week end ...
Moi je fais quoi là ? je répète, je reprends ... bref je perd du temps !!! Il y a des erreurs qu'il est parfois difficile d'accepter.
Un collègue en ecole des cadres m'a dit avec ma susu "pour être un très bon professionel il faut être capable d'encadrer n'importe qui... même celui que tu deteste".
Sans en arriver à detester les gens, je me dis que je ne serais jamais "très" bon, j'ai encore d'humaines limites qui font que je ne peux pas TOUT accepter.
Que dire d'une ESI en stage DE qui n'a toujours pas compris qu'on ne commence pas une journée en réa sans demander les trans de ses patients ???
Alors oui, d'accord, elle prepare bien les perfusions, sait faire un dextro, sait faire une toilette ... mais ça on peux lui avoir repeter 6 fois (chaque matin en fait) : "tu sais avant de commencer les tours, tu peux venir nous dire bonjour et demander les trans'" ... ben ca rentre pas ... et donc c'est le bazar, elle fait des antibios aux mauvaises heures, ne sait pas qu'en meme temps que le bilan il faudrait faire une hemoc, ne sait pas que le malade a fait une hemorragie digestive ce week end ...
Moi je fais quoi là ? je répète, je reprends ... bref je perd du temps !!! Il y a des erreurs qu'il est parfois difficile d'accepter.
Un collègue en ecole des cadres m'a dit avec ma susu "pour être un très bon professionel il faut être capable d'encadrer n'importe qui... même celui que tu deteste".
Sans en arriver à detester les gens, je me dis que je ne serais jamais "très" bon, j'ai encore d'humaines limites qui font que je ne peux pas TOUT accepter.
IDE en Réa, ici et là
c'est sur que meme en réa, on a beau etre le roi de la technique, si l'on ne sait pas travailler en équipe, rechercher l'info, on peut faire un stage pourri, j'ai l'impression que la plupart des étudiants viennent dans ces services (réa, urgences...) en étant tellement centrés sur la technique qu'ils en oublient tout ce qu'il y a à coté et qui fait de nous des bons soignants (nous sommes tous des bons soignants par nature, amis de Rousseau...
). Quand j'ai fait mon stage aux urgences, mon objectif prioritaire était de proposer un bon acceuil du patient, et après d'améliorer ma "technique", la réa je ne souhaiterais pas y bosser a cause du relationnel qui serait trop difficile pour moi.
dédé, le fait de connaitre ses limites et de s'en rendre compte est déjà important quand on n'encadre, cela permet de passer du "qu'est ce qu'il est c... cet étudiant" à "je ne supporte pas de le voir travailler comme cela et que mes remarques ne soient pas entendues"

dédé, le fait de connaitre ses limites et de s'en rendre compte est déjà important quand on n'encadre, cela permet de passer du "qu'est ce qu'il est c... cet étudiant" à "je ne supporte pas de le voir travailler comme cela et que mes remarques ne soient pas entendues"
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cedr1c a écrit :[...] la plupart des étudiants viennent dans ces services (réa, urgences...) en étant tellement centrés sur la technique [...]
Visiblement, c'est pas seulement en réa/urgences. Ils repartent d'un stage en disant "c'était cool, j'ai pu poser une perf, une sonde gastrique, faire des prises de sang, poser une sonde U etc.". Et quand ils n'ont pu le faire, ils disent "c'était nul, il n'y avait rien à faire à part des toilettes...".
Je pense qu'il serait temps d'initier une vraie réflexion ifsi/terrains de stage à ce sujet.
Leopold Anasthase a écrit :Je pense qu'il serait temps d'initier une vraie réflexion ifsi/terrains de stage à ce sujet.
tout a fait d'accord, c'est sur qu'en 3 ans on ne peut pas tout apprendre, mais j'ai l'impression que les gestes dits techniques sont de moins en moins appris dans les ifsi (je pars de ce constat en voyant l'évolution de mon ancien ifsi, ou il y a de moins en moins d'ateliers sonde urinaire, sng..., du fait du nombre elevé d'étudiants)
du coup les étudiants utilisent plus ces stages pour palier ces carences que pour voir le travail d'équipe, le relationnel, bref tout ce qui touche a l'humain et que seul le terrain peut leur apporter
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cedr1c a écrit :[...] j'ai l'impression que les gestes dits techniques sont de moins en moins appris dans les ifsi [...]
Ça, ça ne me choque pas. Le compagnonage est le meilleur moyen d'apprendre la pratique. Je pense qu'on peut avantageusement remplacer les ateliers "pose de..." par des fiches techniques expliquant de quoi il s'agit, les indications et les précautions. Ces fiches techniques seraient données aux étudiants lors de tables rondes, un truc un peu ouvert, où un ési qui aurait déjà pratiqué ou vu le geste pourrait en parler.
En résumé, ce que j'attends d'un ési en stage, c'est pas qu'il sache faire, mais qu'il sache de quoi il s'agit et pourquoi on le fait. Et je suis tout à fait disposé à lui montrer comment on fait.
Mais surtout, il faudrait revoir la position globale de l'étudiant et de l'encadrant :
-il n'est pas là pour apprendre à faire ceci ou cela, mais pour apprendre son métier ;
-pour apprendre son métier, il y a une part de savoir, de savoir faire, de savoir être, et dans un deuxième temps de savoir faire faire ;
-apprendre son métier, ça s'apprend au contact de ceux qui le font ; ils ne sont pas des exploiteurs, les ési ne sont pas des esclaves ;
-ça fait partie du boulot de chaque professionnel d'encadrer les étudiants.
l'encadrement se doit aussi d'etre global, en montrant une prise en charge globale du patient, genre ne pas prendre l'esi en lui disant "tu viens avec moi pour le pansement, ensuite tu iras avec le collegue pour monter le cathé".
pour revenir aux urgences, il vaut mieux que l'esi prenne un box et prenne en charge les personnes du début a la fin, plutot que de vadrouiller entre tous pour perfuser, faire les ecg...
ok pour dire que l'esi n'est pas la pour apprendre a faire ceci ou cela, mais pour apprendre son métier, je trouve cependant que leur cahier ou il faut valider tel ou tel geste va a l'encontre de tout cela.
pour revenir aux urgences, il vaut mieux que l'esi prenne un box et prenne en charge les personnes du début a la fin, plutot que de vadrouiller entre tous pour perfuser, faire les ecg...
ok pour dire que l'esi n'est pas la pour apprendre a faire ceci ou cela, mais pour apprendre son métier, je trouve cependant que leur cahier ou il faut valider tel ou tel geste va a l'encontre de tout cela.
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Ah non, il y a bien pire ..... Il y a "Allo Madame, y'a rien à faire sur mon terrain de stage !" On entend souvent ça en psy, ou dans les structures de personnes âgées ..... Alors on discute, on leur tire les vers du nez, et on finit par leur faire dire "Il n'y a pas de soins techniques", ou mieux " Il n'y a pas de soins sur prescription qui m'interresse" !!!Leopold Anasthase a écrit :.......... quand ils n'ont pu le faire, ils disent "c'était nul, il n'y avait rien à faire à part des toilettes...".
Je pense qu'il serait temps d'initier une vraie réflexion ifsi/terrains de stage à ce sujet.

Le travail à faire dans les IFSI, j'adhère. Mais je vous rassure ..... il est fait ! Les étudiants sont préparés aux stages, les retours de stage sont décortiqués ... mais il faut du temps pour faire germer les petites graines dans les têtes.
Ce qu'il faut renforcer, c'est le partenariat terrain / IFSI. Or en ce moment, on se cache derrière le sempiternel "J'ai pas le temps" pour renvoyer aux calendes grecques le rendez vous avec le formateur. Résultat, on croise les équipes lors des MSP, on rencontre la surveillante lors des incidents critiques ..... qui auraient peut-être pu être évités par un travail en profondeur en amont .....
Sur les 12 terrains de stage que j'ai en référence, seuls 3 jouent le jeu. Et encore, je suis confrontée au turn over rapide des équipes. Par contre, tout le monde est attentif et ouvert aux propositions.
D'un autre côté, on bassine les étudiants avec des grandes théories de soin, on leur rabat les oreilles avec une prise en charge globale et avec la qualité, et le modèle qu'ils rencontrent sur les terrain est souvent bien loin de ce discours aseptisé : DMS de plus en plus courte, pas le temps de mettre en place de projet de soins, professionnels montés sur roller, uniquement dans l'acte, l'application de la prescription.
En psy, où le contexte est légèrement différent, les soignants n'arrivent pas à faire passer que la pause "café-cigarette" avec les patient, C'EST du soin.
En long séjour, où on pourrait rectifier le tir, je ne rencontre que des médecins étrangers faisant fonction d'IDE, ou des cohortes d'intérimaires. Je ne sais pas si c'est inhérent à la région .....
En fin de compte, les seuls soignants avec lesquels on a véritablement des échanges +++, ce sont ceux qui viennent faire des cours en IFSI. Durant le temps de préparation en amont, et durant les pauses lors des cours, on prend le temps d'échanger.
Il n'y a pas de réelle solution. Un embryon d'évolution serait ENFIN de rentrer l'encadrement dans l'activité de soins. Tout le monde est d'accord pour dire que c'est normal et naturel, tout le monde est OK pour dire que ça prend un temps fou et une bonne dose d'énergie, mais aucun indicateur de charge en soins ne tient compte de cette donnée........
Vivement que je sois Ministre de la Santé !!!

VB - IDE
V. Benet a écrit :Vivement que je sois Ministre de la Santé !!!
c'est ce que j'etais en train de penser, on refait le monde, prochaine fois on se retrouve dans un bar au milieu d'hommes saoul (et de femmes, parité oblige

mais c'est beau quand même de réfléchir un peu sur ce que l'on peut transmettre et comment mieux le faire
Lors d'un début de stage, nous demandons aux étudiants de fixer leurs objectifs, or on a beau dire que ce sont "leurs" objectifs je pense qu'il est difficile de ne pas tenter ( de façon inconsciente ) de projeter les objectifs que nous professionnel pensons qu'il faut avoir dans "notre" service.
J'ai eu la chance (enfin moi je pense que c'est une chance) durant mes études, d'effectuer des stages pour la plupart en rapport avec mon projet professionnel. Durant mes stages en chir, il m'a souvent été reproché un manque de rapidité dans les soins, ce manque de rapidité était voulu de ma part car il me permettait d'etre plus longtemps avec le patient et donc de mieux communiquer, malheureusement les obligations de services et l'idée des infirmières sur "qu'est ce qu'un étudiant doit venir chercher en stage", m'ont rarement permis d'atteindre totalement mes objectifs.
J'ai toujours été mal à l'aise avec les soins techniques mais je les ai toujours pratiqués même si pas assez pour certaines infirmières. J'ai donc eu l'impression qu'à certains moments je suivais les objectifs de l'équipe qui m'encadrait et non pas les miens, d'où une certaine frustration.
Je pense donc que l'incompréhension peut parfois venir de là entre stagiaires et professionnels. Chacun est différent et chacun a des attentes différentes, laissons donc peut etre l'étudiant etre ce qu'il veut etre et acceptons que ses envies et sa vision du métier ne soit pas la même que la notre plutot que de l'obliger à etre ce que l'on voudrait qu'il soit.
J'ai eu la chance (enfin moi je pense que c'est une chance) durant mes études, d'effectuer des stages pour la plupart en rapport avec mon projet professionnel. Durant mes stages en chir, il m'a souvent été reproché un manque de rapidité dans les soins, ce manque de rapidité était voulu de ma part car il me permettait d'etre plus longtemps avec le patient et donc de mieux communiquer, malheureusement les obligations de services et l'idée des infirmières sur "qu'est ce qu'un étudiant doit venir chercher en stage", m'ont rarement permis d'atteindre totalement mes objectifs.
J'ai toujours été mal à l'aise avec les soins techniques mais je les ai toujours pratiqués même si pas assez pour certaines infirmières. J'ai donc eu l'impression qu'à certains moments je suivais les objectifs de l'équipe qui m'encadrait et non pas les miens, d'où une certaine frustration.
Je pense donc que l'incompréhension peut parfois venir de là entre stagiaires et professionnels. Chacun est différent et chacun a des attentes différentes, laissons donc peut etre l'étudiant etre ce qu'il veut etre et acceptons que ses envies et sa vision du métier ne soit pas la même que la notre plutot que de l'obliger à etre ce que l'on voudrait qu'il soit.