question sur l'ivg ?
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TaSsaT a écrit :*~~Mystiq~~* a écrit :Peut être mais dans ce cas là, du moment où elle a su que son bébé avait une malformation, elle voulait avorter.. Donc il y a bien problème éthique![]()
Sujet très intéressant
j'avais comprismerci
Ben visiblement ce n'est aps ce que tu as écrit plus haut...


Infirmière puéricultrice
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l'avortement en lui meme est un probleme d'ethique!!! il me semble avoir bien dit ca non???
pour t'eclaircir, j'entendais que dans le cadre d'une img, ce probleme d'ethique aurait plus" sa place"!! puisque c'est le diagnostique prenatal qui décele un nombre important d’anomalies et conduit à l'img ou ici à une demande d'ivg.

pour t'eclaircir, j'entendais que dans le cadre d'une img, ce probleme d'ethique aurait plus" sa place"!! puisque c'est le diagnostique prenatal qui décele un nombre important d’anomalies et conduit à l'img ou ici à une demande d'ivg.

Gloire à Zinedine Zidane, pour ses coups de tetes et passements de jambes!!!
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TaSsaT a écrit :elle est dans le cadre légale! apres que ce soit pour x ou y raison, si elle veut avorter, c'est sa decision!
Inutile de vous fâcher. En pratique, on ne peut en effet lui refuser cette ivg.
TaSsaT a écrit :jusqu'ou pouvons nous aller sans culpabilisé?
Il n'est nul besoin de culpabiliser qui que ce soit. En générale, la principale intéressée s'en charge bien assez elle-même. Il s'agit de donner une information claire et loyale.
Comme je l'ai évoqué, le problème ne vient pas de ce cas en particulier, mais de tout ce qu'on peut immaginer comme cas similaires. On peut déterminer le sexe de l'embryon, faut-il le communiquer à la mère dans le délais légal de l'ivg ? On sait que tel enfant a une petite malformation sans conséquence (un doigt surnuméraire par exemple), faut-il le communiquer à la mère ? Dans le cas présent, le bec de lièvre peut être très simple ou très complexe, faut-il le communiquer à la mère ? Une mère a deux filles et elle veut bien avoir un troisième enfant si c'est un garçon, faut-il lui communiquer le sexe de l'enfant, au risque qu'elle avorte si c'est une fille ?
C'est ça, le problème éthique : faut-il donner toute l'information au stade où la mère peut prendre seule sa décision, et donc peut prendre une décision mal réfléchie, mal encadrée, mal informée ?
Vous me répondrez encore que c'est sa décision. Mais cette décision n'est pas sans risques. Eh oui, les complications de l'ivg, ça n'est pas seulement quelques lignes dans votre cours. Sans compter ce que cette mère pensera de sa décision, dans quelques semaines, quelques mois, ou quelques années...
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Argrath le Troll a écrit :Et puis il est étrange de ne pas évoquer le désir du père tt de même
Faites un tour dans les consultations pour ivg. On y croise de temps en temps un homme. L'ivg est une affaire de femme, aussi bien légalement que socialement. Je ne rentrerais pas dans le débat de "à qui la faute" ou "kikakomencé", il s'agit juste d'un constat.
merci a tous d'avoir repondu et debattu sur le sujet.
Toutes vos remarques vont m'aider a la redaction de mon cas et a la regulation. De plus vous m'avez rassurez sur le fait qu'on avez pas a influencer la personne dans son choix dans le cadre d'un IVG mais on doit l'aider a se poser les bonnes questions .... Car en fait lors du Td, la formatrice m'a clairement dit que le but des entretien etaient d'influencer la patiente à garder l'enfant. Pour moi cette attitude me choque enormément ... Vos temoignages me réconforte dans ma pensée.
Toutes vos remarques vont m'aider a la redaction de mon cas et a la regulation. De plus vous m'avez rassurez sur le fait qu'on avez pas a influencer la personne dans son choix dans le cadre d'un IVG mais on doit l'aider a se poser les bonnes questions .... Car en fait lors du Td, la formatrice m'a clairement dit que le but des entretien etaient d'influencer la patiente à garder l'enfant. Pour moi cette attitude me choque enormément ... Vos temoignages me réconforte dans ma pensée.
lapuce a écrit :merci a tous d'avoir repondu et debattu sur le sujet.
Toutes vos remarques vont m'aider a la redaction de mon cas et a la regulation. De plus vous m'avez rassurez sur le fait qu'on avez pas a influencer la personne dans son choix dans le cadre d'un IVG mais on doit l'aider a se poser les bonnes questions .... Car en fait lors du Td, la formatrice m'a clairement dit que le but des entretien etaient d'influencer la patiente à garder l'enfant. Pour moi cette attitude me choque enormément ... Vos temoignages me réconforte dans ma pensée.



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lapuce a écrit : lors du Td, la formatrice m'a clairement dit que le but des entretien etaient d'influencer la patiente à garder l'enfant. Pour moi cette attitude me choque enormément...
C'est pas complètement faux...
Vous devriez lire la législation à ce sujet (LOI no 2001-588 du 4 juillet 2001 relative à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception). Vous pouvez comparer avec le texte initial de 1975 (loi n° 75-17 dite loi Veil).
Le premier article de la loi 75-17 est "La loi garanti le respect de tout être humain dès le commencement de la vie." Il faut bien comprendre qu'en France, on n'a pas établit un "droit à l'avortement". On a établit et encadré des circonstances dans lesquelles une femme peut solliciter une interruption volontaire de grossesse.
À propos de la consultation de conseil pré-ivg, voici l'ancien texte :
Le médecin sollicité par une femme en vue de l'interruption de sa grossesse doit, dès la première visite :
1°) Informer celle-ci des risques médicaux qu'elle encourt pour elle-même et pour ses maternités futures, et de la gravité biologique de l'intervention qu'elle sollicite;
2°) Lui remettre un dossier-guide, mis à jour au moins une fois par an, comportant notamment :
a) le rappel des dispositions de l'article 1 de la loi n° 75-17 du 17 janvier 1975, ainsi que des dispositions de l'articleL. 162-1 du présent code qui limite l'interruption de la grossesse au cas où la femme enceinte se trouve placée par son état dans une situation de détresse,
b) l'énumération des droits, aides et avantages garantis par la loi aux familles, aux mères, célibataires ou non, et à leurs enfants, ainsi que des possibilités offertes par l'adoption d'un enfant à naître,
c) la liste et les adresses des organismes visés à l'article L. 162-4 ainsi que des associations et organismes susceptibles d'apporter une aide morale ou matérielle aux intéressées.[...]
Et voici le nouveau :
« Il est systématiquement proposé, avant et après l'interruption volontaire de grossesse, à la femme majeure une consultation avec une personne ayant satisfait à une formation qualifiante en conseil conjugal ou toute autre personne qualifiée dans un établissement d'information, de consultation ou de conseil familial, un centre de planification ou d'éducation familiale, un service social ou un autre organisme agréé. Cette consultation préalable comporte un entretien particulier au cours duquel une assistance ou des conseils appropriés à la situation de l'intéressée lui sont apportés.
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J'ai une question qui n'a rien a voir avec la question initiale, mais qui concerne l'ivg.
Je souhaiterai savoir si la slause de conscience est effective pour les infirmiers autant que pour les médecins ?
A savoir, peux t'on nous imposer un stage en ivg, ou dans des services qui les pratiquent si on ne le souhaite pas ? A t'on le droit de le refuser selon la loi ? et dans la pratique ?
Cette question me turlupine depuis que j'ai une amie qui m'a affirmé avoir du travaillé en service ivg, sans avoir son mot a dire ?
Qu'en est t'il réellement ?
Merci de vos réponses si vous en avez.
Je souhaiterai savoir si la slause de conscience est effective pour les infirmiers autant que pour les médecins ?
A savoir, peux t'on nous imposer un stage en ivg, ou dans des services qui les pratiquent si on ne le souhaite pas ? A t'on le droit de le refuser selon la loi ? et dans la pratique ?
Cette question me turlupine depuis que j'ai une amie qui m'a affirmé avoir du travaillé en service ivg, sans avoir son mot a dire ?
Qu'en est t'il réellement ?
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28 ans, et maman d'un p'tit prince de 6 ans. ESI. En route pour la 3ème année PDT_008
Guadeloupe, promo 2006/2009.
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Tess_des_iles a écrit :J'ai une question qui n'a rien a voir avec la question initiale, mais qui concerne l'ivg.
Je souhaiterai savoir si la slause de conscience est effective pour les infirmiers autant que pour les médecins ?
Vous pouvez refuser de participer directement à une ivg (bloc opératoire, remise du RU...), mais vous ne pouve pas refuser de prendre en charge une personne ayant demandé à bénéficier ou ayant bénéficié d'une ivg.
Par exemple, vous ne pouvez pas refuser de lui donner des soins post-op, de lui faire une prise de sang...
- Tess_des_iles
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Tess_des_iles a écrit :Donc mon amie aurai eu le droit de s'y opposer.
Si elle va faire un stage au bloc, elle peut demander à ne pas participer aux ivg.
Si elle fait un stage en salle, elle ne peut refuser de s'occuper de tout ce qui se passe après l'ivg, et de tout ce qui n'y participe pas directement. Par exmple, elle ne peut refuser de faire une prise de sang, l'admission, la toilette, la perfusion, l'aide au repas etc.
Ça n'est ni une situation nouvelle ni une situation exceptionnelle, pourquoi ne pas en discuter avec un cadre enseignant, qui a sûrement déjà eu à gérer ce problème ?