Le "pécule" en psychiatrie, carotte ou baton?
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Le "pécule" en psychiatrie, carotte ou baton?
Utilisez vous le "pécule" dans vos services respectifs?
Pour les non initiés le "pécule" est une "rémunération" offerte aux patients participants à l'organisation de la vie sociale de l'unité de soin.
Sa valeur était indexé sur le prix du timbre poste.
Pour les non initiés le "pécule" est une "rémunération" offerte aux patients participants à l'organisation de la vie sociale de l'unité de soin.
Sa valeur était indexé sur le prix du timbre poste.
- boup
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chez nous non.
quand on les fait participer actuellement c'est ou tous les patients ou certains ciblés pour une bonne raison.
la en ce moment c'est des choses simples du style le nettoyage de la terasse et des tables avant les repas quand on peut manger dehors,on a aussi l'arrosage des plantes...
ceux qui y participent sont pour la plupart volontaires.
on a un jeune à qui on demande de s'occuper des plantes.simplement parce que ce patient trouvait qu'on lui faisait pas confiance et il a demandé à pouvoir nous prouver qu'on pouvait lui faire confiance.
quand on les fait participer actuellement c'est ou tous les patients ou certains ciblés pour une bonne raison.
la en ce moment c'est des choses simples du style le nettoyage de la terasse et des tables avant les repas quand on peut manger dehors,on a aussi l'arrosage des plantes...
ceux qui y participent sont pour la plupart volontaires.
on a un jeune à qui on demande de s'occuper des plantes.simplement parce que ce patient trouvait qu'on lui faisait pas confiance et il a demandé à pouvoir nous prouver qu'on pouvait lui faire confiance.
Chez nous le pécule existe, je pense que cela reste une bonne chose pour certains patient n'ayant pas de revenu ou des patients chroniques, cela leur permets d'acheter des cigarettes, ou d'aller boire un café....
"Mieux vaut subir l'injustice que de la commettre"
Socrate
"La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin."
Hippocrate
Socrate
"La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin."
Hippocrate
Dans mon pavillon plusieurs patients touchent le pécule car ils participent aux taches de la vie quotidiennes c est a dire laver les tables mettre la vaisselle a la machine vider les poubelles....Ils sont je crois environ 6 patients a toucher ce pécule.Grace a cet argent ils peuvent s acheter du tabac,des collations(sucreries,boissons....).
Re: Le "pécule" en psychiatrie, carotte ou baton?
Bonjour à tous,
Je sais effectivement que ce débat date un peu...
Mais je trouve intéressant de savoir ce que vous pensiez du pécule, puisqu'en effet, je suis actuellement en train de mener une enquete auprès de mon unité.
J'aimerai savoir si vous aviez des références à lire concernant le pécule ?
Savoir aussi si le pécule est utilisé au niveau mondial ? dans quel autre pays ?
et connaître les fonctions meme du pécule, savoir à quoi il sert ? si il met des freins pour les patients ?
Merci beaucoup !
Je sais effectivement que ce débat date un peu...
Mais je trouve intéressant de savoir ce que vous pensiez du pécule, puisqu'en effet, je suis actuellement en train de mener une enquete auprès de mon unité.
J'aimerai savoir si vous aviez des références à lire concernant le pécule ?
Savoir aussi si le pécule est utilisé au niveau mondial ? dans quel autre pays ?
et connaître les fonctions meme du pécule, savoir à quoi il sert ? si il met des freins pour les patients ?
Merci beaucoup !
Re: Le "pécule" en psychiatrie, carotte ou baton?
Budget de l'hôpital.
Ca se fait en clinique institutionnelle mais les patients travaillent, ils ont un poste à temps partiel sur des fonctions bien précises. L'idée est de donner les clés de la clinique aux patients, mais que tout travail doit être rémunéré, ce n'est donc pas un groupe thérapeutique.
Ici ça ne se fait plus, ça a existé mais les dérives étaient là, on passait du travail thérapeutique à l'esclavagisme sous-payé, type travail en prison.
Il me semble que présenté comme dans les cliniques, c'est intéressant, et à ajouter au travail de gestion des affaires courantes et extraordinaires du club par des bureaux mixtes soignants/patients, par contre, si c'est pour faire faire le travail du personnel (cuisine, lingerie) en les sous-payant et en les exploitant, genre 35h par semaine à 50 euros par mois... non merci.
Pour mémoire la question de l'argent à l'hôpital est très discutée dans les écrits.
Je renvoie à deux lectures : d'une part, "l'argent à l'hôpital psychiatrique", second volume des actes du GTPSI aux éditions d'Une (dispo en format pdf gratuit sur le site de l'éditeur), c'était un groupe de travail qui réunissait toutes les têtes de la psychothérapie institutionnelle. D'autre part, "le travail thérapeutique en psychiatrie" de François Tosquelles aux éditions Erès.
Ca se fait en clinique institutionnelle mais les patients travaillent, ils ont un poste à temps partiel sur des fonctions bien précises. L'idée est de donner les clés de la clinique aux patients, mais que tout travail doit être rémunéré, ce n'est donc pas un groupe thérapeutique.
Ici ça ne se fait plus, ça a existé mais les dérives étaient là, on passait du travail thérapeutique à l'esclavagisme sous-payé, type travail en prison.
Il me semble que présenté comme dans les cliniques, c'est intéressant, et à ajouter au travail de gestion des affaires courantes et extraordinaires du club par des bureaux mixtes soignants/patients, par contre, si c'est pour faire faire le travail du personnel (cuisine, lingerie) en les sous-payant et en les exploitant, genre 35h par semaine à 50 euros par mois... non merci.
Pour mémoire la question de l'argent à l'hôpital est très discutée dans les écrits.
Je renvoie à deux lectures : d'une part, "l'argent à l'hôpital psychiatrique", second volume des actes du GTPSI aux éditions d'Une (dispo en format pdf gratuit sur le site de l'éditeur), c'était un groupe de travail qui réunissait toutes les têtes de la psychothérapie institutionnelle. D'autre part, "le travail thérapeutique en psychiatrie" de François Tosquelles aux éditions Erès.
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
J. Oury
J. Oury