Niveau de vos études avant AS ?
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- papillon123
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Le concours AS est très différent de celui d'IDE en effet.
Lorsque j'ai passé le concours AS en 2000, je n'ai eu que 10,6 à l'écrit (!) et pourtant j'avais bossé comme un dingue (anath, physio, pathologies...). Mais bon, ensuite, j'ai super bien gazé.
Pour le concours IDE, ma plus "mauvaise" note a été un 13,83 en test psycho à une école (à l'autre j'ai eu 20).
C'est vrai que c'est bizarre, mais sûrement voulu. Quant à savoir les motivations profondes des décideurs, c'est une autre histoire... (manque d'IDE et trop d'AS par endroits ???).
Lorsque j'ai passé le concours AS en 2000, je n'ai eu que 10,6 à l'écrit (!) et pourtant j'avais bossé comme un dingue (anath, physio, pathologies...). Mais bon, ensuite, j'ai super bien gazé.
Pour le concours IDE, ma plus "mauvaise" note a été un 13,83 en test psycho à une école (à l'autre j'ai eu 20).
C'est vrai que c'est bizarre, mais sûrement voulu. Quant à savoir les motivations profondes des décideurs, c'est une autre histoire... (manque d'IDE et trop d'AS par endroits ???).
AS depuis 4 ans - Futur ESI.
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Lolo06 a écrit :Bac G2.
Si on vous questionne "pourquoi ne tentez-vous pas IDE ou kiné ou..." vous pouvez éventuellement parler du problème de prise en charge financière.
C'est une réponse tout à fait valable et hélas, très réelle...
Quelle motivation. Tu te rabats sur AS parce que tu ne peux être prise en charge financièrement durant 3ans et demi.
Cette reponse va, sans aucun doute, convaincre le jury.
En fait, il y avait plusieurs raisons. Tout d'abord, venant d'un autre milieu que le secteur paramédical, et même si ma motivation était bien réelle, j'avais peur de me planter en tant qu'AS. De ne pas être capable d'assumer mes fonctions (j'avais la volonté mais doutais de moi-même).
De plus, je n'avais pas les moyens financiers pour assumer 3 ans d'étude sans salaire, étant père de famille.
Mais le boulot m'a énormément plu, j'ai fait mes preuves, et, après quelques années, j'ai pu être pris en charge par mon établissement pour continuer ma formation (puisque pour moi, ide est le prolongement d'as, pas un autre métier à part).
De plus, je n'avais pas les moyens financiers pour assumer 3 ans d'étude sans salaire, étant père de famille.
Mais le boulot m'a énormément plu, j'ai fait mes preuves, et, après quelques années, j'ai pu être pris en charge par mon établissement pour continuer ma formation (puisque pour moi, ide est le prolongement d'as, pas un autre métier à part).
AS depuis 4 ans - Futur ESI.
Lolo06,
je sais exactement de quoi tu parles, j'éprouve souvent ce sentiment de doute. Je suis aussi en reconversion, tout comme toi tu l'as été, et parfois j'ai simplement la trouille... Peur de me tromper, de ne pas m'y plaire, de ne pas être à la hauteur, je ne sais pas du tout comment je réagirais face à un décès ou à une agonie (j'ai peur de raporter toute la soufrance à la maison et de ne pas arriver à faire le vide) en même temps ce métier m'interesse beaucoup.
Certains jours je m'y projette facilement et d'autres, je doute...
Comment as-tu vécu ces doutes?
je sais exactement de quoi tu parles, j'éprouve souvent ce sentiment de doute. Je suis aussi en reconversion, tout comme toi tu l'as été, et parfois j'ai simplement la trouille... Peur de me tromper, de ne pas m'y plaire, de ne pas être à la hauteur, je ne sais pas du tout comment je réagirais face à un décès ou à une agonie (j'ai peur de raporter toute la soufrance à la maison et de ne pas arriver à faire le vide) en même temps ce métier m'interesse beaucoup.
Certains jours je m'y projette facilement et d'autres, je doute...
Comment as-tu vécu ces doutes?
Et bien... Pas facile tout ça, effectivement.
Concernant mes doutes, et bien, j'ai appris à passer outre et à n'essayer que de voir l'intérêt du patient.
Quant au reste...
En ce qui me concerne, je travaille en EHPAD, la mort est toujours omniprésente mais c'est surtout la souffrance qui est dure à "gérer" (ce terme ne me plait pas mais je n'en trouve pas d'autre approprié).
Même si j'ai le sentiment du devoir, du travail accompli, parfois, je ne suis pas fier de moi, je me dis que j'aurai pu, voir du, mieux réagir face à telle ou telle situation, que j'aurai pu/du faire plus, etc...
Je vais peut-être te choquer et en choquer d'autres, mais la mort en elle-même n'est pas le plus dur à gérer, car mes "patients" sont tous des sujets très âgés et, même si l'âge n'enlève rien à la cruauté de la mort, c'est plus facile à accepter lorsqu'elle touche un sujet âgé plutôt qu'un jeune. C'est, malheureusement, dans la logique des choses et le cours normal d'une vie, ou plutôt, son aboutissement. Mais ce qui est très dur, c'est de voir souffrir les personnes et leur famille, de voir leur déchéance.
On en parle beaucoup entre nous, ça aide à "évacuer" et on cherche des solutions en équipe, oui en équipe, car de l'AS au médecin coordonateur, nous avons la chance de travailler ensemble pour le bien-être des personnes, ce qui hélas, n'est parfois pas le cas ailleurs...
Quant à savoir comment gérer, celà est très dur à expliquer car, qu'on le veuille ou non, même si on nous rabache sans cesse "il faut être professionnel", l'affectif et le vécu personnel jouent un rôle important dans l'approche de la mort et de la souffrance.
Je n'ai pas de recette à te donner, c'est à toi d'apréhender la chose par toi même. Je ne pourrai que te dire "travaille avec ton coeur en faisant tout ton possible pour le patient et passe le relais lorsque celà devient trop dur". Celà t'aidera beaucoup plus qu'un long discours.
Laurent.
Concernant mes doutes, et bien, j'ai appris à passer outre et à n'essayer que de voir l'intérêt du patient.
Quant au reste...
En ce qui me concerne, je travaille en EHPAD, la mort est toujours omniprésente mais c'est surtout la souffrance qui est dure à "gérer" (ce terme ne me plait pas mais je n'en trouve pas d'autre approprié).
Même si j'ai le sentiment du devoir, du travail accompli, parfois, je ne suis pas fier de moi, je me dis que j'aurai pu, voir du, mieux réagir face à telle ou telle situation, que j'aurai pu/du faire plus, etc...
Je vais peut-être te choquer et en choquer d'autres, mais la mort en elle-même n'est pas le plus dur à gérer, car mes "patients" sont tous des sujets très âgés et, même si l'âge n'enlève rien à la cruauté de la mort, c'est plus facile à accepter lorsqu'elle touche un sujet âgé plutôt qu'un jeune. C'est, malheureusement, dans la logique des choses et le cours normal d'une vie, ou plutôt, son aboutissement. Mais ce qui est très dur, c'est de voir souffrir les personnes et leur famille, de voir leur déchéance.
On en parle beaucoup entre nous, ça aide à "évacuer" et on cherche des solutions en équipe, oui en équipe, car de l'AS au médecin coordonateur, nous avons la chance de travailler ensemble pour le bien-être des personnes, ce qui hélas, n'est parfois pas le cas ailleurs...
Quant à savoir comment gérer, celà est très dur à expliquer car, qu'on le veuille ou non, même si on nous rabache sans cesse "il faut être professionnel", l'affectif et le vécu personnel jouent un rôle important dans l'approche de la mort et de la souffrance.
Je n'ai pas de recette à te donner, c'est à toi d'apréhender la chose par toi même. Je ne pourrai que te dire "travaille avec ton coeur en faisant tout ton possible pour le patient et passe le relais lorsque celà devient trop dur". Celà t'aidera beaucoup plus qu'un long discours.
Laurent.
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:)
apparemment le sujet du forum a un peu viré de bord
mais bon je vais quand méme repondre a la question originelle : bac L + une 1ere année de licence de lettres modernes VALIDEE
mais bon je vais quand méme repondre a la question originelle : bac L + une 1ere année de licence de lettres modernes VALIDEE
Niveau bac S spé Bio
Et, lors de mon oral d'entrée au concours,ils m'ont demandés pourquoi pas IDE ? J'ai répondu que je privilégiais le relationnel et les toilettes et non pas les médoc ou pansements ...
Attention, elles m'ont demandé si je pensais que les IDE n'avaient pas de relationnelle . Ce qui est faux car elles se doivent d'en avoir lors des soins.
Et, lors de mon oral d'entrée au concours,ils m'ont demandés pourquoi pas IDE ? J'ai répondu que je privilégiais le relationnel et les toilettes et non pas les médoc ou pansements ...
Attention, elles m'ont demandé si je pensais que les IDE n'avaient pas de relationnelle . Ce qui est faux car elles se doivent d'en avoir lors des soins.
Promo 2006-2009
Maman en 1 ère année
Déjà fin de la 2ème année
En vacance jusqu'au 16 aout !!!
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