déviance sexuelle
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - Psychiatrie
- skikinoune
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déviance sexuelle
Je suis ESI depuis un an et comme beaucoup, quand on sait que vous êtes dans le médical, on vous sollicite comme si vous étiez un grand médecin capable de guérir tous les maux
Voilà donc ce qu'on est venu me demander:
C'est l'histoire d'un Monsieur de 51 ans, bien sous tout rapport, habitant la région parisienne incarcéré depuis un an maintenant en tant que récidiviste d'exhibisionisme (je ne sais pas comment ça s'écrit) et se masturbant, répondant à des pulsions sur la voie publique en présence de femme.
sans jamais passer à l'acte.
D'apres les dires de la personne qui me l'a raconté, il souffre énormément de la situation, voudrait se soigner.C'est une autre personne qui agit dans ses moments là, comme si il avait 2 personnalités bien distincte.Il a tres peur de sortir de prison par peur de recommencer.
Tout d'abord, est ce que quelqu'un d'entres vous connait cette pathologie?
D'autre part, est ce que ça se soigne?
Est ce que vous connaissez un établissement vers Paris qui pourrai le prendre en charge au plus tot?
A priori (je ne le connais pas), il n'a pas sa place en prison si véritablement ses troubles sont d'ordres psy et pulsionnelles.Y a t'il la possibilité pour des personnes dans son cas d'avoir un suivi adapté?
merci de vos réponses

Voilà donc ce qu'on est venu me demander:
C'est l'histoire d'un Monsieur de 51 ans, bien sous tout rapport, habitant la région parisienne incarcéré depuis un an maintenant en tant que récidiviste d'exhibisionisme (je ne sais pas comment ça s'écrit) et se masturbant, répondant à des pulsions sur la voie publique en présence de femme.

D'apres les dires de la personne qui me l'a raconté, il souffre énormément de la situation, voudrait se soigner.C'est une autre personne qui agit dans ses moments là, comme si il avait 2 personnalités bien distincte.Il a tres peur de sortir de prison par peur de recommencer.
Tout d'abord, est ce que quelqu'un d'entres vous connait cette pathologie?
D'autre part, est ce que ça se soigne?
Est ce que vous connaissez un établissement vers Paris qui pourrai le prendre en charge au plus tot?
A priori (je ne le connais pas), il n'a pas sa place en prison si véritablement ses troubles sont d'ordres psy et pulsionnelles.Y a t'il la possibilité pour des personnes dans son cas d'avoir un suivi adapté?
merci de vos réponses

On m'a dit c'est impossible...Alors je l'ai fait
IDE 2008
Puéricultrice 2014
IDE 2008
Puéricultrice 2014
on ne peut pas établir de diagnostique, sur ce que tu nous dit, et de plus ce n'est pas notre boulot, ni le role de ce forum.
cette personne peut aller consulter sur l'extra de son secteur, qui décidera de la suite de la prise en charge.
en ayant tapé les mêmes mots sur google, tu tombes sur ça
cette personne peut aller consulter sur l'extra de son secteur, qui décidera de la suite de la prise en charge.
en ayant tapé les mêmes mots sur google, tu tombes sur ça
- skikinoune
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- Inscription : 31 mars 2005 19:10
cedr1c a écrit :on ne peut pas établir de diagnostique, sur ce que tu nous dit, et de plus ce n'est pas notre boulot, ni le role de ce forum.
cette personne peut aller consulter sur l'extra de son secteur, qui décidera de la suite de la prise en charge.
en ayant tapé les mêmes mots sur google, tu tombes sur ça
En fait, c'est un truc que je n'ai absolument pas abordé en cours et ça m'a extrememement choquée alors je voulais en savoir plus comme il y a des caractéristiques spécifique pour un schizo ou un épisode de BDA.
Je pensais aussi que les personnes malade n'avaient pas leure place en prison et qu'il éxistait des structures adapté.
Apres tout ce qu'on a pu me rabacher cette année à l'IFSI, je crois que j'idéalisais beaucoup de choses sur les moyens qu'on peut se donner afin que ce type de personnes ne soit pas nuisible à eux mêmes et surtout aux autres.
Merci pour le lien

On m'a dit c'est impossible...Alors je l'ai fait
IDE 2008
Puéricultrice 2014
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dans le lien que je t'ai donné, ils parlent de structure et non de pathologie...
la personne malade n'est pas en prison si il est jugé qu'il y avait une altération de la pensée la rendant irresponsable au niveau des faits, cela est heureusement très restrictif et ne touche quasiment que les épisodes délirants, voire (comme une expertise récente) un cas de somnambulisme.
une personne qui est ivre est fait n'importe quoi n'est pas déclarée irresponsable, de même ce monsieur est conscient de ses troubles.
la personne malade n'est pas en prison si il est jugé qu'il y avait une altération de la pensée la rendant irresponsable au niveau des faits, cela est heureusement très restrictif et ne touche quasiment que les épisodes délirants, voire (comme une expertise récente) un cas de somnambulisme.
une personne qui est ivre est fait n'importe quoi n'est pas déclarée irresponsable, de même ce monsieur est conscient de ses troubles.
- boup
- Silver VIP
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- Inscription : 08 avr. 2004 21:25
- Localisation : ou que j'veux d'abord!
en meme temps si vraiment il veut se soigner si il est toujours en prison il demande à aller à l'unité de soin psy de la prison.
eux arriveront beaucoup plus facilement à savoir ce qui a en l'ayant devant eux pis si il fait ils le feront hospitaliser.
apres la deviance sexuelle est reconnue comme une addiction et prise en charge dans plusieurs departement. la creation des poles d'addiction permettra qu'ils soient traités dans plus de departement des que les locaux existeront.
eux arriveront beaucoup plus facilement à savoir ce qui a en l'ayant devant eux pis si il fait ils le feront hospitaliser.
apres la deviance sexuelle est reconnue comme une addiction et prise en charge dans plusieurs departement. la creation des poles d'addiction permettra qu'ils soient traités dans plus de departement des que les locaux existeront.
- mononoke
- Accro
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- Inscription : 02 nov. 2004 11:34
- Localisation : quelque part, sur Terre
dans la prison, il doit etre suivie par le SMPR, celui ci l'orientera vers une institution, en fonction de la severité, et de la pathologie du patient.
je pense q'il est suivie par un psychiatre!
En tout cas s'il est a la prison de la santé, c'est qu'il est suivie!
je pense q'il est suivie par un psychiatre!
En tout cas s'il est a la prison de la santé, c'est qu'il est suivie!
"31" 1-20-31" 1-10-28"1-20-31"1-10-30"1-20-31"1-10-30"1-20-31"1-20-31"1-10-20-30"1-20-31"1-10-20-30"1-20-31"
- adelajoliefleur
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- Inscription : 01 mars 2005 19:21
une structure existe (la seule de l'IDF) au cmp de la garenne colombe (92) qui reçoit les auteurs d'agressions sexuelles, les exhibissionnistes sont classés dedans.
les personnes sont soient volontaires ou en adjonction de soin. des groupes de paroles animés par les psychologues cliniciens sont mis en place par exemple.
le chef de service est bien connu puisqu'il a écrit plusieurs bouquins sur ce sujet : Roland Coutanceau.
les personnes sont soient volontaires ou en adjonction de soin. des groupes de paroles animés par les psychologues cliniciens sont mis en place par exemple.
le chef de service est bien connu puisqu'il a écrit plusieurs bouquins sur ce sujet : Roland Coutanceau.
Re: déviance sexuelle
skikinoune a écrit :D'autre part, est ce que ça se soigne?
[..]Y a t'il la possibilité pour des personnes dans son cas d'avoir un suivi adadapté?
ce que tu décris est une perversion
c la structure du malade qui est ici aberrante
les perversions ne se soignent pas vraiment dans le sens d'une guérison (il est structuré de cette façon)
ce qui pose d'ailleurs le pb de l'obligation de soin chez les "pervers"
Re: déviance sexuelle
gobo49 a écrit :skikinoune a écrit :D'autre part, est ce que ça se soigne?
[..]Y a t'il la possibilité pour des personnes dans son cas d'avoir un suivi adadapté?
ce que tu décris est une perversion
c la structure du malade qui est ici aberrante
les perversions ne se soignent pas vraiment dans le sens d'une guérison (il est structuré de cette façon)
ce qui pose d'ailleurs le pb de l'obligation de soin chez les "pervers"
J'abonde dans ton sens Gobo. Aujourd'hui on ne parle plus que de symptomes, on corrige le symptôme et hop nafini...plus malade le patient...
C'est une erreur fondamentale qui fait fi de toute les avancées de la psychanalyse, de l'école de psy francaise, et même des neuroscience (voir a ce propos "comment les neurosciences démontrent la psychanalyse"de Gérard Pommier chez Flammarion).
La psychose, la perversion, ou la névrose ou l'état limite est une structure de la personnalité. On ne change pas, on ne guéris pas une structure et ses instances. On soigne, on aménage.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche