Billet d'humeur du soir ... désespoir ???
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Leopold Anasthase a écrit : Mais dans la plupart des cas, le contrôle ne sert à rien : s'il y a un vrai toxicoman, il trouvera le moyen de le contourner. S'il n'y a pas de toxicomans, on s'emm... la vie tous les jours pour rien (sans compter les fois où une ampoule est cassée ou jettée par erreur).
Bah voui...
Leopold Anasthase a écrit : Je pense que Pascale faisait allusion à de nombreux psychotropes qui sont consommés de façon non contrôlée par de nombreuses personnes, comme le stilnox, le temesta, le lexomil, le tranxene, le valium, l'atarax, le theralene, le phénergan (plutôt chez les enfants pour les deux derniers).
Vu qu'ils sont disponibles, certains se servent. Il n'y a pas de prescription, pas de suivit médical, pas de surveillance. Et bien souvent pas d'indication.
Je répondais à m'dame Benet, la décolleté de la surveillante m'aura égaré

En ce qui concerne les psychotropes, tout dépend de la manière dont la pharmacie (stock ou pas) est gérée... le laissez-aller commence aussi ici et il y a des moyens de limiter... c'est aussi en relation avec une prise de conscience individuelle. des personnes qui peuvent avoir accès.
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
je ne sais pas si l'on va dans le sens de l'augmentation des controles, notre pharmacie nous a dit il y a quelques temps que le subutex n'avait rien a faire dans le petit coffre des stupéfiants, donc le controle est allégé, je rejoins léopold en ce qui concerne les benzo et compagnie, celui qui veut en piquer pourra le faire, mais gare a lui si quelqu'un s'en aperçoit...
pour nous recentrer, je n'ai jamais vu un esi ou jamais eu de doute sur le fait qu'il vienne faire son marché.
par contre un doute sur une "nouvelle embauchée" (restée 10jours
)
pour nous recentrer, je n'ai jamais vu un esi ou jamais eu de doute sur le fait qu'il vienne faire son marché.
par contre un doute sur une "nouvelle embauchée" (restée 10jours

Personnellement, ça ne me viendrait jamais à l'idée de me servir dans la pharmacie des lieux de stage ou de mon service plus tard. Bien sur, si j'ai des céphalées, des gastralgies ou des douleurs abdominales, je vais demander à l'IDE si je peux me servir pour calmer les douleurs. Mais ça n'ira pas plus loin...
C'est aussi ça le respect ! Après se servir dans les toxiques est encore une autre histoire !!

C'est aussi ça le respect ! Après se servir dans les toxiques est encore une autre histoire !!
Infirmière puéricultrice
Bonsoir
Pour ce qui est de se servir dans les toxiques j'ai vu le cas une fois et la personne a finalement été prise la main dans le sac (et non pas dans le décolleté du cadre désolée
)
Le pillage en règle des pharmacies que j'évoquais était relatif aux psychotropes et autres bonbons colorés. Certains de mes camarades de promo étaient tellement mal et surtout minimisaient tellement leur état qu'ils se servaient eux même dans les pharmacie des lieux de stage, le tout sans consultation préalable.
J'en ai vu boulotter des benzo comme des smarties et se bousiller le sommeil et les nerfs au tout chimique. Une de mes copine en a fait un malaise et une autre a cru pouvoir soigner seule une dépression majeure en se servant à la sauvage.
Pour certains, c'est super exotique de piller la réserve du CHU: un petit goût d'interdit et en plus c'est gratos. Je ne leur jette pas la pierre et j'avoue même consommer un doliprane ou 2 quand j'ai mal au crâne. Mais bon entre soigner un mal de tronche ponctuel et renouveler son stock perso il y a une frontière parfois très ténue qu'il ne faut pas franchir.
Bon le phénomène n'est pas propre aux ESI puisque dernièrement (et en l'absence de tout stagiaire) mon service a également reçu la visites de rongeurs qui dévorent les réserves de somnifères et d'IPP
Pas plus tard qu'hier je me suis aperçue que des lutins avaient pillé les 30 plaquettes de doliprane que j'avais réceptionné vendredi et idem pour les 60 blister d'inexium. Même les anti psychotiques y passent!
Reste que je ne me vois pas décorer mon canapé avec les draps du CHU: ils sont trop usés et vu les saloperies qui circulent chez nous je me verrais mal faire un élevage de BMR chez moi (je me contente de ma gamine, de mes chats et de mes chiens). Les couvre lit il n'y en n'a plus car ils ont tous été fauchés. D'ailleurs maintenant tout est sous clé dans le service car on nous fauchait même les cartables et les drains pleuraux
Pour revenir aux ESI je me dis en étant maintenant de l'autre côté de la barrière qu'en fait tout est fonction de l'éducation reçue par chacun et je pense intimement que lorsque l'on est mal élevé et irrespectueux on le reste malheureusement toute sa vie, DE ou pas.
Pour ce qui est de se servir dans les toxiques j'ai vu le cas une fois et la personne a finalement été prise la main dans le sac (et non pas dans le décolleté du cadre désolée

Le pillage en règle des pharmacies que j'évoquais était relatif aux psychotropes et autres bonbons colorés. Certains de mes camarades de promo étaient tellement mal et surtout minimisaient tellement leur état qu'ils se servaient eux même dans les pharmacie des lieux de stage, le tout sans consultation préalable.
J'en ai vu boulotter des benzo comme des smarties et se bousiller le sommeil et les nerfs au tout chimique. Une de mes copine en a fait un malaise et une autre a cru pouvoir soigner seule une dépression majeure en se servant à la sauvage.
Pour certains, c'est super exotique de piller la réserve du CHU: un petit goût d'interdit et en plus c'est gratos. Je ne leur jette pas la pierre et j'avoue même consommer un doliprane ou 2 quand j'ai mal au crâne. Mais bon entre soigner un mal de tronche ponctuel et renouveler son stock perso il y a une frontière parfois très ténue qu'il ne faut pas franchir.
Bon le phénomène n'est pas propre aux ESI puisque dernièrement (et en l'absence de tout stagiaire) mon service a également reçu la visites de rongeurs qui dévorent les réserves de somnifères et d'IPP

Reste que je ne me vois pas décorer mon canapé avec les draps du CHU: ils sont trop usés et vu les saloperies qui circulent chez nous je me verrais mal faire un élevage de BMR chez moi (je me contente de ma gamine, de mes chats et de mes chiens). Les couvre lit il n'y en n'a plus car ils ont tous été fauchés. D'ailleurs maintenant tout est sous clé dans le service car on nous fauchait même les cartables et les drains pleuraux

Pour revenir aux ESI je me dis en étant maintenant de l'autre côté de la barrière qu'en fait tout est fonction de l'éducation reçue par chacun et je pense intimement que lorsque l'on est mal élevé et irrespectueux on le reste malheureusement toute sa vie, DE ou pas.
Pascale a écrit :J'ai 33 ans, je suis de la vieille école vis à vis de la politesse et j'ai une certaine vision de l'éthique et de l'honneur qui me pousse à respecter l'autre tout en le remettant à sa place en cas d'abus manifeste.
Quand j'étais enfant ou ado si je rentrais de l'école en disant "le maître, ou le prof, m'a mis une baffe" je pouvais être sûre que je prenais sa soeur jumelle en travers de la figure illico presto.
Les parents ne remettaient pas systématiquement en cause le système éducatif et ses représentants (à tort parfois malheureusement je l'admets).
Je conçois que l'on puisse ruer dans les brancards ou manifester son humeur quand quelque chose est injuste. Mais bon les limites de l'injustice sont parfois très très ténues: je suis peut être une vieille conne en puissance (oups la modération) et j'ai tendance à voir très rouge quand on me parle mal ou quand certains comportements me choquent.
Je suis DE depuis novembre 2005 et j'ai passé 3 ans à me demander où certains de mes camarades de promo avaient été éduqués.
Il est beau de professer haut et fort des idéaux de tolérance et d'amitié, mais lorsque l'on voit la façon de parler de certains ESI, que l'on a à supporter le bruit continu en amphi lors des cours ou l'odeur de viande saoule et de vomi d'un collègue bourré comme un âne en sortie de boîte à 8h du matin...Bah non je me rebelle.
Dans cette formation il y a de tout: des gens presque bien (personne n'est parfait), et puis des paumés. Les motivations de chacun sont diverses et variées et parfois certains découvrent le métier de leur vie et accrochent vraiment à ce boulot indépendemment de l'aspect facilité de recrutement.
Toujours dans la lignée vieille France qui parfois me caractérise, j'ai été choquée du nombre d'ESI de ma promo consommant des toxiques divers et variés et se servant dans les pharmacies des lieux de stage. Que dire de leur discours de banalisation de ces comportements? Que certains souffrent de dépression ne me choque pas car justement cette formation pousse l'ESI dans ses retranchements et les plus fragiles morflent beaucoup (une de mes amies est dans ce cas).
Par contre les réflexions sur l'efficacité de l'entretien d'admission du concours me semblent tout à fait vraies: comment se faire une idée de la personne en 20mn?
J'étais cadre dans mon ancienne vie professionnelle et j'ai été en charge de TD en fac à un moment donné. Actuellement je suis sûre de 2 choses:
- je n'ai aucune envie de passer le concours de cadre de santé dans 4 ans
- je ne souhaite pas enseigner en ifsi au vu des conditions de cours qui y règnent (bordel ambiant, portables en fonctionnement, activités multiples extra IFSI et variées des ESI en plein cours ou TD...)
Bon courage aux cadres et aux formateurs
je ne suis pas totalement d'accord avec Pascale mais je la rejoinds sur certains points.
perso je pense qu'il y a un choc des cultures . j'ai 31 ans, j'ai été diplomé il y a 10 ans . l'ambiance de promo y était studieuse , peu etre trop au regard du peu de difficulté des notions théoriques à acquérir. " a l'époque ", pas de portable , pas d'internet , pas de banalisation de l'herbe de provence, tout debut des raves party, notre seul extra était les parties de tarot et de dé pendant les pauses, j'exagère à peine. effectivement le bordel était limité de fait , chacun se recréait sur l'exterieur ( sport , musique, sorties, loisirs ...) et l'IFSI était plutot calme.
aujourd'hui, le portable est devenu indispensable , internet aussi , la consommation a explosé ( fringues, telephone, hifi, video, ...) , les medias nous encourage a surtout pas reflechir , à consommer de la daubes de préférence et à nous taire ( musique, cinema , art, ...). l'étudiant infirmier reste dans la moyenne de l'individu moyen.... normal. alors effectivement , on telephone en cours, on passe discretos des SMS en stage , quelques étudiants arrivent avec des feux anti brouillard à la place des yeux en stage, on ne justifie pas les retards ( et ca met en colère le cadre du service ...), je leur demande un travail avec une date limite et je les vois chercher les renseignement la veille ce qui ne les empechera pas de me demander un delai le jour de la date butoir, TOUS se plaignent d'avoir trop de travail avec l'IFSI " j'ai plus le temps de faire tel ou tel truc , car l'IFSI me demande tel ou tel truc ".
Pourtant j'ai pas l'impression qu ela charge de travail ait augmenté , par contre je suis stupéfait du decouragement des ESI devant la moindre difficulté. là où on moi j'aurai dit " la vache , JE suis pas couché ce soir ( ""quelle bande d'enfoirés" pouvait se rajouter )" , j'entend plutot " ON ne va pas y arrivé , IL y a trop de travail ". et c'est la toute la difference , la société habitue l'individu a l'immédiateté , a la facilité ( one touch, one clic, avec un doigt , click and play , plug and play , ready to ....) et a la notion de plaisir ( le plaisir a apprendre a ses limites !!!! n'en deplaise aux formateurs ) . or la realité c'est pas ca, un cours sera toujours chiant et demandera toujours un effort aussi minime soit il , un stage demandera toujorus un effort d'integration , etc ....
l'individu raisonne en priorité avec ces notion de plaisir, d'immédiateté et de facilité: j'ai besoin d'un medoc : je le pique ( c'est facile , ne demande pas l'effort de formuler une demande, et ça satisfait mon desir )
il faut valider un module : je vise le 10 ( ca demande moins d'effort que de viser une bonne note , c'est plus facile et ca satisfait mon desir de n'etre pas emmerder pour passer en année superieur)
seulement effectivement tout ca crée de l'individualisme, du mal etre , de l'isolement ....
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ah! le bon vieux temps!!!
J'ai eu mon DE en 1986 (ça ne date pas d'hier!
)
Le premier jour de notre arrivée à l'école (à l'époque on étaient des élèves!
), notre directeur nous a dit:" La qualité première de tte infirmière doit être l'observation! ". Qd j'explique aux élèves
(Euh! aux étudiants!)qu'il m'arrive d'encadrer dans les services où je travaille (Bloc et Salle de réveil) qu'il faut regarder et comprendre pour pouvoir faire j'ai l'impression de prêcher dans le désert
Qd je leur pose des questions sur une pathologie ou un symptome et sur ce qu'ils doivent faire face à cela:
Heu!?
J'appelle le docteur!!!
Youpi! Hourra! Encore un de sauvé!
Ben non!
. Parce que" Dr! le patient va pas bien!" (texto) ça ne mène à rien...Je leur dit et leur répète qu'il faut d'abord évaluer la situation et ensuite appeler que c'est ainsi que l'on est efficace. Bref, je ne leur demande que de faire faire preuve d'un peu de bon sens (c'est ce que notre directeur nous répétait souvent!). mais face à cela, je n'ai que des regards gènés
. pourtant en début de stage on leur dit et répète de demander et redemander des explications, nous sommes prêts à reformuler les réponses ou à passer le relais entre nous pour qu'ils comprennent VRAIMENT ce qu'on leur dit .
Mais régulièrement moi-même et mes collègues et amis avons l'impression de leur parler
. Pourtant ils ont validés leurs
de modules!!! C'est à
de
Seulement voilà, depuis que des instances supérieures ont décidé de modifier le programme des études, le corps humain n'est plus appréhendé dans sa globalité en anat-physio mais découpé en petits morceaux qui s'appelent modules
Certes, ça fait plus intelligent, plus universitaire, mais à mon avis (et je ne suis pas le seul!) on met la charrue avant les boeufs là! Les mécaniciens apprennent d'abord ce qu'est un moteur et comment ça fonctionne avant d' appendre à détecter les pannes et les réparer. Pourquoi en serait-il différemment pour le corps? L'enseignement que l'on nous dispensait à l'époque était empreint de bon sens: ce n'est qu'après avoir étudié la façon dont fonctionne TOUT le corps humain que l'on se mettait à la pathologie. Je me tue tous les jours à expliquer aux étudiants (puisque c'est la nouvelle dénomination
Mais quid du compagnonnage qui constitue un des fondements de notre profession et de la transmission du savoir infirmier dans sa globalité?) que s'ils comprennent la façon dont le corps fonctionne, il leur raisonnablement aisé de comprendre les répercussions d'un ou plusieurs dysfonctionnements engendrés par la maladie.
Je sais que je vais paraître réac à certains mais je m'inquiète pour l'avenir de notre profession. On ne la tire pas vraiment vers le haut.
Un exemple?
Pourquoi ne pas avoir crée une spé en psy accessible au sortir de l'école comme c'est le cas pour les puer? Cela aurait élevé le niveau de compétence "technique"de infirmiers psy tout en facilitant leur intégration dans des services où leurs compétences en psychiatrie sont précieuses.
De plus cette spé leur donnerait une expertise qui les aiderait à être mieux reconnus
et valorisés à leur juste valeur!
Il faut du changement, il faut que notre profession avance, mais pas n'importe comment!
Pourquoi changer quelque chose qui est perfectible mais qui bizarremement donnait de meilleurs résultats avant qu'après cette réforme?
J'ai essayé de savoir quels sont les grands cerveaux qui concoctent ces réformes en parlant avec une directrice d'IFSI elle ne le sait pas, elle m'a dit qu'on leur demande juste de traduire dans les faits les nouvelles orientations! C'est triste
Quand aurons nous une consultation sur notre vision du monde?
Ce n'est pourtant pas si difficile à organiser, nous sommes faciles à trouver: AU LIT DU MALADE!

Le premier jour de notre arrivée à l'école (à l'époque on étaient des élèves!



Qd je leur pose des questions sur une pathologie ou un symptome et sur ce qu'ils doivent faire face à cela:


Youpi! Hourra! Encore un de sauvé!

Ben non!


Mais régulièrement moi-même et mes collègues et amis avons l'impression de leur parler





Seulement voilà, depuis que des instances supérieures ont décidé de modifier le programme des études, le corps humain n'est plus appréhendé dans sa globalité en anat-physio mais découpé en petits morceaux qui s'appelent modules

Certes, ça fait plus intelligent, plus universitaire, mais à mon avis (et je ne suis pas le seul!) on met la charrue avant les boeufs là! Les mécaniciens apprennent d'abord ce qu'est un moteur et comment ça fonctionne avant d' appendre à détecter les pannes et les réparer. Pourquoi en serait-il différemment pour le corps? L'enseignement que l'on nous dispensait à l'époque était empreint de bon sens: ce n'est qu'après avoir étudié la façon dont fonctionne TOUT le corps humain que l'on se mettait à la pathologie. Je me tue tous les jours à expliquer aux étudiants (puisque c'est la nouvelle dénomination


Je sais que je vais paraître réac à certains mais je m'inquiète pour l'avenir de notre profession. On ne la tire pas vraiment vers le haut.
Un exemple?
Pourquoi ne pas avoir crée une spé en psy accessible au sortir de l'école comme c'est le cas pour les puer? Cela aurait élevé le niveau de compétence "technique"de infirmiers psy tout en facilitant leur intégration dans des services où leurs compétences en psychiatrie sont précieuses.
De plus cette spé leur donnerait une expertise qui les aiderait à être mieux reconnus


Il faut du changement, il faut que notre profession avance, mais pas n'importe comment!


J'ai essayé de savoir quels sont les grands cerveaux qui concoctent ces réformes en parlant avec une directrice d'IFSI elle ne le sait pas, elle m'a dit qu'on leur demande juste de traduire dans les faits les nouvelles orientations! C'est triste

Quand aurons nous une consultation sur notre vision du monde?
Ce n'est pourtant pas si difficile à organiser, nous sommes faciles à trouver: AU LIT DU MALADE!

Dernière modification par pyocianik le 18 oct. 2015 08:50, modifié 1 fois.
- zaza de nuit
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pyocianik a écrit :Pourquoi ne pas avoir crée une spé en psy accessible au sortir de l'école comme c'est le cas pour les puer?
la psy n'est pas une spécialité pour les ide et n'a pas vocation à le devenir. Ce n'est pas à mon sens constructif pour notre profession et pour la prise en charge psychiatrique de construire une spécialité psy chez les ide même si notre formation initiale et continue en psychiatrie reste perfectible. La psy souffre bien assez et malheureusement bien trop encore de son cloisonnement historique.
pyocianik a écrit :Pourquoi changer quelque chose qui est perfectible mais qui bizarremement donnait de meilleurs résultats avant qu'après cette réforme?
je vois pas sur quels critéres objectifs vous vous fondez pour affirmer ceci. Cela reléve bien plus d'une vision passéiste.
pour revenir au débat plus haut sur le fait de se "servir" dans la pharmacie de son lieu de travail. Je rappelle que le vol (car ceci est bien du vol) reléve selon le droit du travail du stade ultime de la sentence pour fautes graduées du licenciement disciplinaire. On parle de faute lourde entrainant le licenciement sans préavis, sans indemnités, ni congés payés. Alors bien sur cela passe souvent inaperçue mais pas toujours et quand on cherche, on trouve. Dans une structure, où je ne faisais que passer, les vols étaient légions et pour montrer l'exemple, la direction a sanctionner une ide et la licencier purement et simplement sur un constat de flagrant délit.
Justement, la psy est un domaine à part.
Il y avait au départ une formation spécifique pour celà. Je ne vois pas pourquoi
En créant une spé accessible immédiatement après le DE comme c'est le cas pr les puer on tirerait la profession vers le haut: cf. ce que j'ai écrit précédemment.
Il y avait au départ une formation spécifique pour celà. Je ne vois pas pourquoi
ni en quoi celà n'est pas constructif.la psy n'est pas une spécialité pour les ide et n'a pas vocation à le devenir.
En créant une spé accessible immédiatement après le DE comme c'est le cas pr les puer on tirerait la profession vers le haut: cf. ce que j'ai écrit précédemment.
Tout ce que vous ferez sera insignifiant. C'est justement parce que c'est insignifiant que c'est important que vous le fassiez car qu'il n'y a que vous qui puissiez le faire.
pyocianik a écrit :Justement, la psy est un domaine à part.
Il y avait au départ une formation spécifique pour celà. Je ne vois pas pourquoini en quoi celà n'est pas constructif.la psy n'est pas une spécialité pour les ide et n'a pas vocation à le devenir.
En créant une spé accessible immédiatement après le DE comme c'est le cas pr les puer on tirerait la profession vers le haut: cf. ce que j'ai écrit précédemment.
je suis d'accord. j'ai déjà fait valoir mon opinion sur la création de spé à l'image des docs. Pour les gens désirant progresser dans les soins propre à une spé médical, cela serait un moteur et une reconnaissance.
si l'opposition des décideurs ne me surprend pas (il faudra plus les payer) l'opposition de la profession sur la base d'un universalisme idéal des compétences des DE m'étonne toujours
j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
#je suis Nigéria
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À propos de la psy comme spécialité infirmière...
Je suis assez favorable. En effet, le DE unifié a voulu faire rentrer au chausse-pied le programme des anciennes formations IDE et ISP. Il est indéniable que ça ne rentre pas, même en 38 mois. Je me souviens avoir vu les cours de psy des infirmiers psy, c'était bien plus épais que ce que nous faisions, mais c'était plus épais que ce qui est enseigné en ifsi actuellement.
Par ailleurs, s'il est indispensable que toute ide doive bénéficier d'un enseignement en psy, il est probable que celui-ci soit un peu léger pour exercer dans cette spécialité.
Mais surtout, la création d'une spécialité se justifie par le fait qu'il s'agit d'une forme d'exercice très différente (c'est le cas aussi des puers, des ibode et des iade, qui bénéficient déjà de l'existence d'une spécialisation).
Je suis assez favorable. En effet, le DE unifié a voulu faire rentrer au chausse-pied le programme des anciennes formations IDE et ISP. Il est indéniable que ça ne rentre pas, même en 38 mois. Je me souviens avoir vu les cours de psy des infirmiers psy, c'était bien plus épais que ce que nous faisions, mais c'était plus épais que ce qui est enseigné en ifsi actuellement.
Par ailleurs, s'il est indispensable que toute ide doive bénéficier d'un enseignement en psy, il est probable que celui-ci soit un peu léger pour exercer dans cette spécialité.
Mais surtout, la création d'une spécialité se justifie par le fait qu'il s'agit d'une forme d'exercice très différente (c'est le cas aussi des puers, des ibode et des iade, qui bénéficient déjà de l'existence d'une spécialisation).
Leopold Anasthase a écrit :Mais surtout, la création d'une spécialité se justifie par le fait qu'il s'agit d'une forme d'exercice très différente (c'est le cas aussi des puers, des ibode et des iade, qui bénéficient déjà de l'existence d'une spécialisation).
Ils existent des formes très différentes d'excercice dans notre profession et on ne vas pas créer à chaque fois une spécialité.
Cela me rappelle d'ailleurs un vieux débat chez les médecins entre généraliste et spécialiste. Que voit t'on maintenant après une longue période d'hyperspécialisation des filières? un renforcement important des généralistes aussi bien dans leur exercice que dans leur formation.
La spécialisation d'un métier n'entraine pas forcement de spécialisation de sa formation.
La formation ide est généraliste et laisse une part importante aux structures dans la poursuite de celle-ci. En psychiatrie, les structures ont tendance désormais avec le départ des anciens et le trop faible contenu du programme de psy à établir rapidement un programme de formation continue de leur nouveau employé.
Dixit GOBO.La formation ide est généraliste et laisse une part importante aux structures dans la poursuite de celle-ci. En psychiatrie, les structures ont tendance désormais avec le départ des anciens et le trop faible contenu du programme de psy à établir rapidement un programme de formation continue de leur nouveau employé.
C'est la preuve du bien fondé de mon argumentation


Tout ce que vous ferez sera insignifiant. C'est justement parce que c'est insignifiant que c'est important que vous le fassiez car qu'il n'y a que vous qui puissiez le faire.