Schizophrénie et génétique : rien n'est prouvé !
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Schizophrénie et génétique : rien n'est prouvé !
Génétique et schizophrénie : rien n’est prouvé !
http://www.genopole.org/php/fr/actualit ... 106&etat=A
http://www.pasteur.fr/recherche/RAR/RAR2004/Ghfc.html
Pour ce dernier article, le pourcentage – 8% SEULEMENT ! – n’est absolument pas significatif. Il y a donc 92 % d’autistes (dans cette étude…) sans excès de GRIK2 ! Quant au pourcentage pour la schizophrénie, il n’est même pas donné !
Les psychiatres français sont des intermédiaires entre les trusts pharmaceutiques et les malades. Du moins, la plupart d’entre eux. Ils ont abandonné tout recours à des psychothérapies : cela prend du temps et ils préfèrent expédier leurs malades après 10 à 20 mn d’entretien ( pour environ 40 € ) bien loin d’une psychothérapie digne de ce nom. Tout dépassement de ce temps coûte un supplément au malade, non remboursé par la Sécurité Sociale. Pensez-donc : ces gens ont un standing à maintenir, il faut les comprendre !
Depuis Freud et Jung, des psychothérapies nouvelles ont vu le jour : systémique (Palo-Alto), PNL, hypnose éricksonnienne, etc… , psychothérapies qui s’avèrent efficaces même dans des cas de psychose. Naturellement, la personnalité du médecin est un facteur important, et surtout, la capacité d’improviser, d’avoir des intuitions géniales ou, au moins, pertinentes au cours des entretiens.
Alkekange
http://www.genopole.org/php/fr/actualit ... 106&etat=A
Jumeaux...
Marie et Jo, -des noms d'emprunt-, sont des jumeaux génétiquement identiques, élevés dans un contexte heureux. En grandissant, tous deux ont fait du sport et des arts, étaient aussi bons à l'école, et apparaissaient semblables en tout. Mais, une fois adultes, leurs vies et leurs personnalités ont divergé: à la trentaine, après des épisodes d'hallucinations et d'illusions, Marie a été reconnue schizophrène. De tels exemples ont longtemps confondu les généticiens. Bien que partageant le même patrimoine génétique et bien souvent le même environnement, des jumeaux "identiques" peuvent présenter des différences notoires. Certains chercheurs commencent maintenant à se demander si de minimes modifications du génome qui n'affectent pas la séquence de l'ADN, connues comme changements épigénétiques, pourraient en être la cause. Ils espèrent ainsi apporter quelques lueurs sur les mystérieux fondements de maladies communes, comme la schizophrénie ou le diabète.
L'idée que l'épigénétique sous-tend plusieurs des problèmes de santé dans le monde reste encore une hypothèse hautement spéculative. La plupart des généticiens considèrent que l'origine de toute maladie est liée à une variation de la séquence de l'ADN. Mais la révolution de la génomique n'ayant pas encore fourni l'avalanche de gènes tant espérée, qui devraient être à l'origine d'une sensibilité à des maladies communes, il faudrait peut-être ré examiner le problème sous l'angle de l'épigénétique. Chacune de nos cellules contient tous les gènes pour fabriquer les éléments constitutifs de notre organisme, mais seuls certains d'entre eux sont activés. Les modifications épigénétiques interviennent comme des interrupteurs qui contrôlent l'activité des gènes de telle sorte que seuls les gènes nécessaires dans une cellule donnée soient réellement activés. Il se constitue une "mémoire" de cette activité, transmise à chaque division de la cellule, ce qui permet d'assurer que les cellules du foie, par exemple, fabriqueront d'autres cellules du foie, et ainsi de suite.
http://www.pasteur.fr/recherche/RAR/RAR2004/Ghfc.html
"Preuves ???"
Thème 1. Le rôle des gènes de la synaptogenèse dans les troubles psychiatriques
Projet 1A : Le récepteur au glutamate GRIK2: Responsables : Jonas Melke, Richard Delorme, Hany Goubran-Botros
Les études systématiques de génome ont impliqué le chromosome 6q16-21 dans trois troubles psychiatriques (autisme, maladie bipolaire et schizophrénie). La région d'intérêt est centrée au niveau d'un gène de 670 kb codant un récepteur au glutamate de la famille des récepteurs ionotropiques au kainate GRIK2 ou GluR6. Notre analyse génétique de cette région, conduite sur 59 familles avec au moins deux enfants autistes, montre un excès significatif d'allèles de GRIK2 partagés chez les enfants autistes (P=0,0005). L'analyse de la transmission indique qu'une forme allèlique de GRIK2 est plus souvent transmise par les mères aux enfants atteints (P = 0,0004). Enfin un changement d'acide aminé (M867I), localisé dans un domaine fortement conservé de la protéine, est trouvé chez 8 % des sujets autistes et chez 3,5 % des individus contrôles (P=0,04). Cette variation est plus transmise par les mères aux garçons autistes (P = 0,007). En parallèle, nous avons montré que des allèles du gène GRIK2 sont aussi transmis préférentiellement aux individus schizophrènes, alors qu'aucune association n'a été détectée pour le TOC. Récemment, nos résultats sur l'autisme viennent d'être répliquer par Shuang M et al. (AJMG, 2004) qui montre un transmission déséquilibrée de GRIK2 chez 174 autistes chinois. Les travaux actuels de notre équipe consistent à préciser la variabilité génétique de GRIK2 chez les individus atteints d'autisme, de schizophrénie et de maladie bipolaire afin d'identifier des haplotypes à risque. Enfin, des variants rares identifiés chez six patients (3 souffrant d'autisme et 3 de schizophrénie) sont en cours d'étude fonctionnelle pour préciser les conséquences de ces mutations sur le transport et l'activité de GRIK2 au niveau cellulaire.
Pour ce dernier article, le pourcentage – 8% SEULEMENT ! – n’est absolument pas significatif. Il y a donc 92 % d’autistes (dans cette étude…) sans excès de GRIK2 ! Quant au pourcentage pour la schizophrénie, il n’est même pas donné !
Les psychiatres français sont des intermédiaires entre les trusts pharmaceutiques et les malades. Du moins, la plupart d’entre eux. Ils ont abandonné tout recours à des psychothérapies : cela prend du temps et ils préfèrent expédier leurs malades après 10 à 20 mn d’entretien ( pour environ 40 € ) bien loin d’une psychothérapie digne de ce nom. Tout dépassement de ce temps coûte un supplément au malade, non remboursé par la Sécurité Sociale. Pensez-donc : ces gens ont un standing à maintenir, il faut les comprendre !
Depuis Freud et Jung, des psychothérapies nouvelles ont vu le jour : systémique (Palo-Alto), PNL, hypnose éricksonnienne, etc… , psychothérapies qui s’avèrent efficaces même dans des cas de psychose. Naturellement, la personnalité du médecin est un facteur important, et surtout, la capacité d’improviser, d’avoir des intuitions géniales ou, au moins, pertinentes au cours des entretiens.
Bibliographie succincte :
« Une logique de la Communication » (Paul Watzlawick et autres) suivi par
« Changements » sous titre : « paradoxes et psychothérapies » (Paul Watzlawick et autres) : ces deux ouvrages au Editions du Seuil, collection « points » (format poche).
« Ma voix t’accompagnera » (Sydney Rosen) sous titre : « Milton H. Erickson raconte »
« La méthode d’Erickson » (Jeffrey Zeig) : ces deux ouvrages aux Editions Hommes et Groupes.
« Vers une Ecologie de l’esprit » de Gregory Bateson (2 Tomes). Editions du Seuil. Voir en particulier(pour notre sujet), dans le tome 2, les pages 84 à 86, le texte commençant par : « Si nous supposons qu’à la fois les symptômes manifestes du patient et la schizophrénie « latente » des parents sont partiellement déterminés par des facteurs génétiques… » : dans le chapitre « Exigences minimales pour une théorie de la schizophrénie ».
Alkekange
Laisse le vent du large ébouriffer tes cheveux lorsque la peur te les dresse sur la tête.
Alkekange
Alkekange
le rapport entre l'absence de psychothérapie pour traiter la plupart des schizophrènes et l'argent des medecins est plus que réducteur, je dirais même qu'il est faux.
proposer une thérapie a un patient schizophrène demande que celui ci est une critique de ses troubles, et ait un recul sur ceux ci, et ceci est très rare.
proposer une thérapie a un patient schizophrène demande que celui ci est une critique de ses troubles, et ait un recul sur ceux ci, et ceci est très rare.
Shizophrénie, génétique ET psychiatrie
Cédric,
Vous avez raison s’il s’agissait pour moi de suggérer qu’il fallait d’emblée utiliser la psychothérapie sur des psychotiques dangereux pour les autres comme pour eux-mêmes. Encore faut-il que la « dangerosité » se soit déjà manifestée ou qu’on aie – bien – préjugé de sa manifestation imminente : dans ce cas, naturellement, la médication est nécessaire et, même, la contention selon le cas.
Oui, j’avoue que j’ai oublié de le préciser et votre remarque est alors valable eu égard au texte que j’ai écrit un peu rapidement.
C’était davantage un raisonnement en général sur l’état des soins psychiatriques un peu partout, toutes pathologies – névrotiques ou psychotiques – confondues.
Quant au temps que la plupart des psychiatres consacrent à leurs malades et au prix de la consultation, rien de plus vrai, hélas ! C’est d’expérience que je vous parle, et ce dans plusieurs établissements et cabinets de consultation du Languedoc-Roussillon. Lorsque j’ai voulu prendre rendez-vous chez une psychiatre qui avait la réputation de prendre son temps avec ses malades, sa secrétaire m’a répondu qu’elle était définitivement « surbookée ».
J’ai pourtant envisagé le fait qu’il y avait tellement de malades que chaque psychiatre (ou presque : tenez compte de ces mots comme «la plupart » ou bien « presque »…) n’avait pas trop de temps à leur consacrer à chacun et, donc, se mettait en quatre pour faire leur difficile métier. Et donc mettait aussi le temps en quatre ! Ou plutôt en quarts !
D’autre part, dans mon « post » il est surtout question de la fatalité génétique qui pourrit la vie des schizophrènes jusqu’à la fin de leur vie et les obligent à prendre des médicaments pendant tout ce temps, soit chez eux, soit dans les établissements spécialisés.
Ça, (cette fatalité) ce n’est pas prouvé pour TOUS les cas, même, et surtout pas pour la PLUPART. Je n’ai pas de témoignage de schizos à qui l’on s’est donné la peine de faire le caryotype (mis à part des recherches en laboratoire, somme toute assez marginales) et moins encore de mettre en lumière leur génome : la rumeur semble suffire ! Pas de témoignage de psys ou d’autres soignants non plus.
La question d’une psychothérapie appliquée à un malade schizophrène qui, non seulement n’aurait pas le recul suffisant – mais est dans un état de délire avancé et – soi-disant – coupé du réel et – selon la psychiatrie officielle – incurable, est développée dans des exemples assez frappant dans le livre « Changements » de Paul Watzlawick et autres. Nous en reparlerons dans un autre « post » si vous le voulez bien, celui-ci étant déjà bien chargé.
La question du temps, bien utilisé, avec des psychothérapies du genre de celles que j’ai énumérée (il y a aussi l’acupuncture et le magnétisme…), de par leur efficacité dans 80 % des cas (à peu près : méfions nous des statistiques), RÉDUIRAIT, à terme, le nombre de malades dont il faudrait s’occuper et les psychiatres et autres soignants auraient alors plus de temps à consacrer à de moins en moins de malades. Mais, et c’est là que surgit la commercialisation des maladies : est-ce bien souhaitable ? Certes, la Sécu serait d’accord !
Vous avez raison s’il s’agissait pour moi de suggérer qu’il fallait d’emblée utiliser la psychothérapie sur des psychotiques dangereux pour les autres comme pour eux-mêmes. Encore faut-il que la « dangerosité » se soit déjà manifestée ou qu’on aie – bien – préjugé de sa manifestation imminente : dans ce cas, naturellement, la médication est nécessaire et, même, la contention selon le cas.
Oui, j’avoue que j’ai oublié de le préciser et votre remarque est alors valable eu égard au texte que j’ai écrit un peu rapidement.
C’était davantage un raisonnement en général sur l’état des soins psychiatriques un peu partout, toutes pathologies – névrotiques ou psychotiques – confondues.
Quant au temps que la plupart des psychiatres consacrent à leurs malades et au prix de la consultation, rien de plus vrai, hélas ! C’est d’expérience que je vous parle, et ce dans plusieurs établissements et cabinets de consultation du Languedoc-Roussillon. Lorsque j’ai voulu prendre rendez-vous chez une psychiatre qui avait la réputation de prendre son temps avec ses malades, sa secrétaire m’a répondu qu’elle était définitivement « surbookée ».
J’ai pourtant envisagé le fait qu’il y avait tellement de malades que chaque psychiatre (ou presque : tenez compte de ces mots comme «la plupart » ou bien « presque »…) n’avait pas trop de temps à leur consacrer à chacun et, donc, se mettait en quatre pour faire leur difficile métier. Et donc mettait aussi le temps en quatre ! Ou plutôt en quarts !
D’autre part, dans mon « post » il est surtout question de la fatalité génétique qui pourrit la vie des schizophrènes jusqu’à la fin de leur vie et les obligent à prendre des médicaments pendant tout ce temps, soit chez eux, soit dans les établissements spécialisés.
Ça, (cette fatalité) ce n’est pas prouvé pour TOUS les cas, même, et surtout pas pour la PLUPART. Je n’ai pas de témoignage de schizos à qui l’on s’est donné la peine de faire le caryotype (mis à part des recherches en laboratoire, somme toute assez marginales) et moins encore de mettre en lumière leur génome : la rumeur semble suffire ! Pas de témoignage de psys ou d’autres soignants non plus.
La question d’une psychothérapie appliquée à un malade schizophrène qui, non seulement n’aurait pas le recul suffisant – mais est dans un état de délire avancé et – soi-disant – coupé du réel et – selon la psychiatrie officielle – incurable, est développée dans des exemples assez frappant dans le livre « Changements » de Paul Watzlawick et autres. Nous en reparlerons dans un autre « post » si vous le voulez bien, celui-ci étant déjà bien chargé.
La question du temps, bien utilisé, avec des psychothérapies du genre de celles que j’ai énumérée (il y a aussi l’acupuncture et le magnétisme…), de par leur efficacité dans 80 % des cas (à peu près : méfions nous des statistiques), RÉDUIRAIT, à terme, le nombre de malades dont il faudrait s’occuper et les psychiatres et autres soignants auraient alors plus de temps à consacrer à de moins en moins de malades. Mais, et c’est là que surgit la commercialisation des maladies : est-ce bien souhaitable ? Certes, la Sécu serait d’accord !
Laisse le vent du large ébouriffer tes cheveux lorsque la peur te les dresse sur la tête.
Alkekange
Alkekange
Schizophrénie, génétique ET psychiatrie
Ce pourcentage ? Dans un des 2 bouquins de Paul Watzlawick et autres. J'ai offert à un de mes fils le livre "Changements", alors, pour le moment, je ne pourrais pas vérifier ce chiffre dans celui-ci. Je vais toutefois parcourir "Une logique de la communication" où sont présents quelques exemples aussi, mais dans l'ensemble il est plus théorique - bien que bigrement intéressant sur la communication (engendrant des types de changements 1), la méta-communication (... changements 2), et la méta-méta communication (...changements 3).
Je ne peux que vous recommander la lecture de ces 2 livres, et aussi "La méthode d'Erickson" plein d'exemples plus surprenants les uns que les autres.
Je ne peux que vous recommander la lecture de ces 2 livres, et aussi "La méthode d'Erickson" plein d'exemples plus surprenants les uns que les autres.
Laisse le vent du large ébouriffer tes cheveux lorsque la peur te les dresse sur la tête.
Alkekange
Alkekange
Alkekange a écrit ::fleche:
... et en pratique, elle est utilisée par des psychologues qui pratiquent à peu de choses (et de gens !) près le même tarif que les psychiatres, mais en prenant plus de temps (1 h ou plus) pour chaque "entretien" (... gestes, mouvements oculaires... injonctions diverses de déplacement dans l'espace du cabinet...). Malheureusement pour les gens à petits budgets, il ne sont pas conventionné ent tant que médecin par la sécu et, donc, il faut payer plein pot. D'où, déjà par ce fait, une médecine à 2 vitesses : la "classique" psychiatrie pour les pauvres gens, et une - pourtant REELLE médecine, pour ceux qui sont un peu plus aisés. Quand je dis pauvres gens c'est ceux qui, comme moi, n'ont comme revenus qu'une pension de 610 €, les RMistes, etc...
Malheureusement il y a une composante génétique dans la schizophrénie. Mais elle n'est pas essentielle sinon le "gène" (qui n'existe pas selon moi) de la schizophrénie aurait disparu, les schizophrènes ayant moins d'enfants que les autres. La preuve en est chez les jumeaux également. Je vous conseille ce livre:
"Comment les neurosciences démontrent la psychanalyse" de Gérard Pommier chez Flammarion. C'est passionant. Même pour ceux qui s'interessent au développement de l'enfant.
"Comment les neurosciences démontrent la psychanalyse" de Gérard Pommier chez Flammarion. C'est passionant. Même pour ceux qui s'interessent au développement de l'enfant.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche