discours Sarko sur "malaise profond du système de soin&
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Haegen a écrit :je ne suis pas non plus un fan du petit président mais attendons de voir.
S'il est élu, faudra lui rppeler ses promesses meme ceux qui ont pas votés pour lui.![]()
je constate qu'il y a que lui qui pense à nous mentir/augmenter*
* barrer la mention inutile selon votre humeur
on voit laquelle tu as mis en premier

Norma Colle a écrit :oui c'est la bonne page mais à priori le lien fonctionne mal
Si un modérateur passe par ici peut-il me dire si je suis autorisée à faire un copier-coller de l'article????
Ce n'est pas un problème avec le lien, mais pour accéder, il faut être inscrit sur le site.
Si tu es inscrite et que nous ne le sommes pas, nous ne pouvons pas accéder.
Je ne pense pas que l'article fasse 10 pages (NS ne connait pas assez les infirmières

C'est sûr que le secteur est un bon créneau pour celui qui veut engranger des promesses en période pré-électorale... à voir qu'il n'y ait pas mélange des genres vu le reste de son programme. Je n'aimerai pas personnellement qu'on associe notre profession à la repression dans les banlieues et aux lois préconisées contre l'émigration
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Bon apparement l'article est visible par intermittence
Article paru le : Lundi 2 Octobre 2006
Congrès Français de chirurgie : discours de Nicolas Sarkozy sur le « malaise profond » des systèmes de soin
Candice Moors
Le discours inaugural du 108e Congrès Français de Chirurgie (CFC) a été prononcé lundi matin par Nicolas Sarkozy. Plusieurs thèmes ont été abordés par le leader UMP, insistant sur « le malaise profond aussi bien en ville qu´à l´hôpital » des personnels de santé.
Le ministre a invité l´hôpital public, les cliniques et la médecine de ville à « se considérer comme des partenaires au service de la santé des Français » afin de « préserver la liberté de choix et l´égalité d´accès aux soins ». Un encouragement au décloisonnement qui concerne aussi les différents modes d´exercice de la chirurgie. Chirurgie militaire, civile, libérale, de l´hôpital public, générale ou spécialisée, autant « de murs que nous devons parvenir à dépasser » a-t-il souligné.
Nicolas Sarkozy s´est attaché à lister les difficultés quotidiennes du personnel de santé : isolement professionnel, surcharge de travail, « succession ininterrompue des réformes et des plans de redressement qui n´arrivent pas à enrayer la dérive des dépenses et l´accumulation des déficits, les pesanteurs bureaucratique (…) Et je n´oublie pas non plus la réforme irresponsable et désastreuse des 35 heures à l´hôpital qui n´a fait qu´aggraver les dysfonctionnements de l´offre de soins ». Le président de l´UMP s´est risqué à une critique des 35 heures qui mettent « hôpital, patients et collaborateurs dans une situation impossible » et l´amènent à se poser la question de « l´ouverture à une autre réforme pour se libérer de la pression des 35 heures ».
Autre point sensible abordé au cours du discours, la <>« judiciarisation croissante » du secteur et « la pression financière qui en découle ». Le risque zéro n´existant pas en matière de soins, le ministre salue le « premier pas » du gouvernement qui aide « les praticiens libéraux à faire face à l´augmentation de leurs primes d´assurance ». Une décision qui, « sans régler l´ensemble du problème semble aller dans la bonne direction » a-t-il ajouté.
Pour pallier la croissante « crise des vocations » en médecine chirurgicale, Nicolas Sarkozy préfère ne pas s´en remettre aux seuls médecins étrangers, dont l´appel conduirait« à priver certains pays en développement des compétences chirurgicales dont ils ont tant besoin ». Le ministre a enchaîné sur la situation de « milliers de praticiens et étrangers ou d´origine étrangère qui ont été recrutés dans des conditions dérogatoires » pour lesquels il souhaite la mise en place rapide d´une procédure nationale de « vérification de leurs connaissances professionnelles et de leur maîtrise de notre langue (…) instaurée sur la base de l´équité avec les exigences imposées aux praticiens et aux étudiants français ». « Le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale » devrait en fournir l´occasion, a-t-il souligné.
Enfin, le ministre a émis le souhait que « l´ascenseur social soit remis en mouvement », en particulier pour les infirmiers et infirmières.« Il est temps que leur diplôme soit reconnu comme une licence professionnelle de niveau bac+3, certaines infirmières spécialisées et expérimentées pouvant prétendre au niveau Master (Bac + 5) grâce à la validation des acquis et, au besoin, à des formations complémentaires » a-t-il souligné. Cette reconnaissance des qualifications devrait « logiquement » se traduire par une hausse de la rémunération. Nicolas Sarkozy a rappelé que le processus de réforme engagé en 2004 semble « aller dans le bon sens », et devait donc être poursuivi.
Le congrès français des chirurgiens, organisé par l´Association Française de chirurgie (AFC) -qui compte près de 2800 membres - se tiendra jusqu´à mercredi au Palais des congrès de Paris.
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
cedr1c a écrit :sans aller jusque là, Sarko s'est déjà brouillé avec la psy il y a très peu de temps, il essaie aussi de recoller les morceaux avec la profession toute entière.
Chaque gouvernement a eu le temps, il me semble, d'oeuvrer en la matière (reconnaissance, salaire...) et ne l'a jamais fait ou alors un pas en avant, un pas en arrière...
Plus que croire ou ne pas croire à des promesses, la choses primordiale à faire est à mon avis de s'exprimer c'est à dire d'aller voter

La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Finalement, je m'aperçois que ce n'est pas nouveau, c'est la reprise condensée de son discours de juin 2006 à la convention du parti UMP
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
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Gengis a écrit :pikpik a écrit :410 859 infirmières en France métropolitaine et 7 712 Outre mer en 2002,
ça en fait des électeurs ...
J'ai diagonalisé son discours, avec les aide-soignantes et autres auxilliaires..., il compte sur un million de professionels
Les paramédicaux vallent le coup

Je voulais je l'avoue danser joue contre joue, je l'avoue je rêvais de te faire tournoyer respirer cet air frais, regarder rayonner le visage d'un amour qui n'a pas vu le jour..
à ma connaissance et même si ces annonces ont une connotation électoraliste, je dois reconnaitre que c'est le seul candidat qui ose aborder la question du paramédical aussi concrétement
le petit Nico ne parle pas que de rémunération mais évoque beaucoup plus une certaine forme de reconnaissance des professionels (qui est bien plus large qu'une simple revalorisation)
le petit Nico ne parle pas que de rémunération mais évoque beaucoup plus une certaine forme de reconnaissance des professionels (qui est bien plus large qu'une simple revalorisation)