L'adhésion aux soins

Breizh' · Message par **Breizh'** » 09 oct. 2006 16:38

Besoin de votre avis sur une question que j'me pose... :roll:

Lors d'une hospit' en service fermé, qu'elle soit libre, à la demande d'un tiers ou d'office, comment faites vous face à un patient, en demande ou besoin de soins mais extrêmement réticent et/ou complètement opposé aux soins qui lui sont proposés et/ou donnés...?
Quelle(s) technique(s) avez-vous pour arriver petit à petit à une véritable alliance thérapeutique...?
Merci de vos réponses..

cedr1c · Message par **cedr1c** » 09 oct. 2006 16:46

la psy est le seul domaine ou l'on surfe entre l'éthique et la législation, toujours dans l'intéret du patient.
il est bien difficile de parler de tout cela avec une personne arrivant en crise, cette relation s'établi avec l'amélioration des troubles et même pour certains patients au bout de quelques hospitalisations.

pas de solution miracle, juste faire preuve d'empathie et toujours se positionner en faveur du bénéfice pour le patient, et lui dire aussi franchement que l'on ne peut pas dans cette situation aller dans son sens.

je suis allé chercher pas mal de H.O depuis le début de ma carrière et j'ai très rarement eu a faire monter de force la personne dans l'ambulance, prendre le temps lors du premier contact, c'est en gagner beaucoup par la suite

Breizh' · Message par **Breizh'** » 09 oct. 2006 16:51

cedr1c a écrit :prendre le temps lors du premier contact, c'est en gagner beaucoup par la suite

Complètement d'accord avec ça... La première approche est décisive et enclenche ou non le processus "d'adhésion aux soins"...
Merci pour ta (rapide) réponse !

boup · Message par **boup** » 09 oct. 2006 17:27

prendre le temps....quand on sait qu'en psy le temps est une notion différente du reste du monde...ca prend encore plus sa notion!
apres moi je sais que dans la mesure du possible je prends le temps d'expliquer au patient le but des soins
bon certe faut pas qu'il soit delirant sinon ca aide pas.
mais pouvoir expliquer les choses me parait etre primordial

invite584 · Message par **invite584** » 09 oct. 2006 19:34

Faire voir que l'on prends en compte la souffrance et ne pas nier le délire. Le délire est vécu par le patient comme réel. Inutile donc.Par contre lui faire ressentir que l'on prends en compte sa détresse et ses problèmes actuels. Essayer de partir de ce que fait le patient au moment ou vous le rencontrez.