tfe : acharnement thérapeutique
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tfe : acharnement thérapeutique
j'aimerais avoir des avis sur une problèmatique, suite à une situation interpellante, pour savoir s'il serait possible de partir sur cet axe là, si c'est trop risqué, ou si ce n'est pas la peine :
"que pouvons nous faire face à un médecin qui décide d'entamer une réanimation contre le gré non seulement de la famille, mais surtout de la personne soignée en sachant que nous l'avions averti du choix de cette patiente? "
merci
"que pouvons nous faire face à un médecin qui décide d'entamer une réanimation contre le gré non seulement de la famille, mais surtout de la personne soignée en sachant que nous l'avions averti du choix de cette patiente? "
merci
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pour ma part je pense que ta problématique est mal posée et que le terrain est très glissant!!!
Tout d abord le mémoire doit annalyser un problème et surtout pas en rechercher (de manière directe)les solutions.Donc ta question de depart doit plutot commencer par un "pourquoi" plutot qu avec 1 "comment".
Ensuite la situation interpelante doit concerner 1 fait non exceptionnel , et cette situation l' est(du moins il me semble...).
En plus il faut ouvrir ton sujet pour qu il englobe plusieurs situations(tu peux peut etre t orienter sur le positionnement de l'inf face aux médecins ou sur la responsabilité...).
Prends conseil aupès de tes formateurs , ils t aideront peut être...
bon courage!!!

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voilà ma situation :
SITUATION INTERPELLANTE
Cette situation se passe lors d’un stage dans une unité de moyen séjour. Elle concerne une femme de soixante seize ans, madame L, qui a été hospitalisé pour une chute de sa hauteur et est dans ce service en attente d’une organisation des aides à domicile pour sa sortie. Cela faisait trois semaines qu’elle était dans le service.
Avant qu’elle soit hospitalisée, madame L. était autonome sauf pour effectuer sa toilette.
Pendant son hospitalisation, madame L. faisait un syndrome de glissement. Nous disait qu’elle décèderait avant de retourner chez elle et que ces mots révélaient sa souffrance car, depuis son entrée, elle ne bouge plus de son lit non seulement lié à son poids, mais aussi lié au syndrome de glissement important qui a entraîner une altération de l’état cutanée que ce soit au niveau de son sacrum et au niveau des mollets, de plus on doit faire sa toilette totalement, elle mange allongée dans son lit.
Depuis le samedi, on a découvert l’évolution d’une insuffisance rénale (en association avec des œdèmes) et ceux grâce à une augmentation importante de l’urée. De ce fait une dialyse a été effectuer en urgence à 14h00, et une deuxième était prévu pour le lundi suivant ainsi qu’une échographie rénale. Le médecin de l’hémodialyse a demandé à ce qu’on l’appelle si des problèmes se posaient par rapport à cette patiente.
Le lendemain matin, ce médecin a été biper au vu de l’état de madame L. afin d’envisager un transfert en service d’urologie et de néphrologie du centre hospitalier qui a été prévu pour le lundi après la séance de dialyse.
De plus, il a été observé des tachycardies variant entre 120 et 150 battements par minute. De ce fait, ce même médecin a suspecter une décompensation cardiaque.
Toute l’après midi, la famille de madame L. était présente à son chevet et à demander à l’infirmière, en accord avec la patiente, d’effectuer aucune réanimation.
A 19h15, en faisant le tour pour donner les traitements, l’infirmière a pris les constantes de madame L. et remarque une baisse de la pression artérielle qui s’effectue sous ses yeux. Habituellement, la patiente avait 12/8 et à ce moment la pression était de 9/6, puis 5/3 ; suite à ceci le médecin de l’hémodialyse a été appeler et est venu, comme il avait été convenu précédemment. Celle-ci a entamé une réanimation (cardio-pulmonaire, aspiration bronchique, perfusion, injection d’albumine, …) et ceci malgré que l’infirmière ait donné avec assistance les souhaits de la famille et de la patiente.
SITUATION INTERPELLANTE
Cette situation se passe lors d’un stage dans une unité de moyen séjour. Elle concerne une femme de soixante seize ans, madame L, qui a été hospitalisé pour une chute de sa hauteur et est dans ce service en attente d’une organisation des aides à domicile pour sa sortie. Cela faisait trois semaines qu’elle était dans le service.
Avant qu’elle soit hospitalisée, madame L. était autonome sauf pour effectuer sa toilette.
Pendant son hospitalisation, madame L. faisait un syndrome de glissement. Nous disait qu’elle décèderait avant de retourner chez elle et que ces mots révélaient sa souffrance car, depuis son entrée, elle ne bouge plus de son lit non seulement lié à son poids, mais aussi lié au syndrome de glissement important qui a entraîner une altération de l’état cutanée que ce soit au niveau de son sacrum et au niveau des mollets, de plus on doit faire sa toilette totalement, elle mange allongée dans son lit.
Depuis le samedi, on a découvert l’évolution d’une insuffisance rénale (en association avec des œdèmes) et ceux grâce à une augmentation importante de l’urée. De ce fait une dialyse a été effectuer en urgence à 14h00, et une deuxième était prévu pour le lundi suivant ainsi qu’une échographie rénale. Le médecin de l’hémodialyse a demandé à ce qu’on l’appelle si des problèmes se posaient par rapport à cette patiente.
Le lendemain matin, ce médecin a été biper au vu de l’état de madame L. afin d’envisager un transfert en service d’urologie et de néphrologie du centre hospitalier qui a été prévu pour le lundi après la séance de dialyse.
De plus, il a été observé des tachycardies variant entre 120 et 150 battements par minute. De ce fait, ce même médecin a suspecter une décompensation cardiaque.
Toute l’après midi, la famille de madame L. était présente à son chevet et à demander à l’infirmière, en accord avec la patiente, d’effectuer aucune réanimation.
A 19h15, en faisant le tour pour donner les traitements, l’infirmière a pris les constantes de madame L. et remarque une baisse de la pression artérielle qui s’effectue sous ses yeux. Habituellement, la patiente avait 12/8 et à ce moment la pression était de 9/6, puis 5/3 ; suite à ceci le médecin de l’hémodialyse a été appeler et est venu, comme il avait été convenu précédemment. Celle-ci a entamé une réanimation (cardio-pulmonaire, aspiration bronchique, perfusion, injection d’albumine, …) et ceci malgré que l’infirmière ait donné avec assistance les souhaits de la famille et de la patiente.
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et voilà ce que j'en ai ressorti :
L’infirmière présente à ce moment était écœurer dans la manière où les choses se sont passées, du fait que le médecin est effectuer une réanimation contre les désirs de la patiente et de la famille malgré qu’elle était informée. L’infirmière a nommé ces gestes d’acharnement thérapeutique.
Je suis en accord avec elle. Cette situation nous a interpellée à toutes les deux dans le sens où elle atteint nos propres valeurs par le fait que le médecin n’a pas pris en compte la demande de la famille, et encore moins les souhaits de la patiente. Pour ma part, je pense que les personnes à qui on apporte des soins ne sont pas là pour les subir ; mais leur accord est indispensable dans chaque geste qui leur est apporter dans le sens où l’on touche leur propre intimité, et si possible avoir leur participation selon leur capacité et leur désir. Même si cette femme était en train de mourir, elle avait bien signalé auparavant qu’il n’était pas question d’effectuer une réanimation.
La cadre de santé nous a expliqué que le médecin ressent la mort comme un échec face à la prise en charge qui a été effectuer, ce qui pourrait expliquer, selon elle, en partie ses faits.
Ce qui m’a amenée à me poser des questions :
Qu’est ce qui a pu amener le médecin a effectuer cette réanimation contre le gré de la patiente et de la famille ? Pourquoi le médecin a été contre la demande de Madame L. ?
Que pouvons-nous faire face à un médecin qui décide d’entamer une réanimation contre le grés non seulement de la famille, et surtout de la personne soignée en toute connaissance de cause ?
Peut-on aller contre la décision médicale dans ce cas précis dans le sens où cela atteint nos propres valeurs, ou doit-on les laisser de côté ?
mais franchement je suis pas très sur de moi.
vous me dites de voir avec les formateur, mais on ne sait pas encore qui est notre guidant, et ils nous demande déjà defaire un travail dessus....
un peu paradoxale en mon sens, mais bon................
L’infirmière présente à ce moment était écœurer dans la manière où les choses se sont passées, du fait que le médecin est effectuer une réanimation contre les désirs de la patiente et de la famille malgré qu’elle était informée. L’infirmière a nommé ces gestes d’acharnement thérapeutique.
Je suis en accord avec elle. Cette situation nous a interpellée à toutes les deux dans le sens où elle atteint nos propres valeurs par le fait que le médecin n’a pas pris en compte la demande de la famille, et encore moins les souhaits de la patiente. Pour ma part, je pense que les personnes à qui on apporte des soins ne sont pas là pour les subir ; mais leur accord est indispensable dans chaque geste qui leur est apporter dans le sens où l’on touche leur propre intimité, et si possible avoir leur participation selon leur capacité et leur désir. Même si cette femme était en train de mourir, elle avait bien signalé auparavant qu’il n’était pas question d’effectuer une réanimation.
La cadre de santé nous a expliqué que le médecin ressent la mort comme un échec face à la prise en charge qui a été effectuer, ce qui pourrait expliquer, selon elle, en partie ses faits.
Ce qui m’a amenée à me poser des questions :
Qu’est ce qui a pu amener le médecin a effectuer cette réanimation contre le gré de la patiente et de la famille ? Pourquoi le médecin a été contre la demande de Madame L. ?
Que pouvons-nous faire face à un médecin qui décide d’entamer une réanimation contre le grés non seulement de la famille, et surtout de la personne soignée en toute connaissance de cause ?
Peut-on aller contre la décision médicale dans ce cas précis dans le sens où cela atteint nos propres valeurs, ou doit-on les laisser de côté ?
mais franchement je suis pas très sur de moi.
vous me dites de voir avec les formateur, mais on ne sait pas encore qui est notre guidant, et ils nous demande déjà defaire un travail dessus....
un peu paradoxale en mon sens, mais bon................
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je t avoue que moi aussi je suis 1 peu perdue!!!
Ton sujet est interressant mais il remet en cause 1 choix médical et je ne sais comment l axer sur l inf(vu que c est ce qu ils attendent).En fait je me demande si sur le point de vue légal vous étiez en position de critiquer ce choix et de ne pas y adhérer.Tu as déja validé ton thème?
Tu peux demander a l équipe de formateurs,il y aura bien quelqu un pour te répondre(je sais c est pas toujours simle)
Ton sujet est interressant mais il remet en cause 1 choix médical et je ne sais comment l axer sur l inf(vu que c est ce qu ils attendent).En fait je me demande si sur le point de vue légal vous étiez en position de critiquer ce choix et de ne pas y adhérer.Tu as déja validé ton thème?
Tu peux demander a l équipe de formateurs,il y aura bien quelqu un pour te répondre(je sais c est pas toujours simle)

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merci pour tes réflexions et de m'accompagner dans celle ci
Dernière modification par espanolita le 11 oct. 2006 21:56, modifié 2 fois.
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- Inscription : 10 oct. 2006 20:17
personne n'a rien validé
quand j'en ai parlé l'année dernière lorsqu'il nous disais de rechercher une situation interpellante, une de formatrice m'a dit de me lancer dans l'écriture de la situation et d'y mettre mon ressenti avec les queestions que je me posais
donc voilà ce que ça donne aujourd'hui.
par rapport à l'intérêt professionnel infirmier, je pensais écrire :
lors de cette situation, l'infirmière était là en tant que "représentante de mme L", dans ses paroles, auprès du médecin
le temps passé entre cette personne soignée et l'infirmière fait qu'il s'était établi unee relation dee confiance et s'était donc confiée à l'ide par rapport à son état de santé, son ressenti et ses "dernières volontés qui sont de ne pas la réanimée" entre autre
cela rend compte de la relation de confiance entre la personne soignée et les soignants (incluant le médecin) a été "baffouée" par cette décision médicale, donc si je suis mon raisonnement le respect ne générale de mme L.
je comptais travailler non seulement sur le point de vue législatique, mais aussi l'éthique
mais aprés je sais pas vraiment dans quel sens partir
je me rend compte que ça va être dur, dur et c'est bien pour ca que je demande des avis car je me sens un peu perdu maintenant^
je doute de mes directions à prendre avec cette situation
quand j'en ai parlé l'année dernière lorsqu'il nous disais de rechercher une situation interpellante, une de formatrice m'a dit de me lancer dans l'écriture de la situation et d'y mettre mon ressenti avec les queestions que je me posais
donc voilà ce que ça donne aujourd'hui.
par rapport à l'intérêt professionnel infirmier, je pensais écrire :
lors de cette situation, l'infirmière était là en tant que "représentante de mme L", dans ses paroles, auprès du médecin
le temps passé entre cette personne soignée et l'infirmière fait qu'il s'était établi unee relation dee confiance et s'était donc confiée à l'ide par rapport à son état de santé, son ressenti et ses "dernières volontés qui sont de ne pas la réanimée" entre autre
cela rend compte de la relation de confiance entre la personne soignée et les soignants (incluant le médecin) a été "baffouée" par cette décision médicale, donc si je suis mon raisonnement le respect ne générale de mme L.
je comptais travailler non seulement sur le point de vue législatique, mais aussi l'éthique
mais aprés je sais pas vraiment dans quel sens partir
je me rend compte que ça va être dur, dur et c'est bien pour ca que je demande des avis car je me sens un peu perdu maintenant^
je doute de mes directions à prendre avec cette situation
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espanolita a écrit :A 19h15, en faisant le tour pour donner les traitements, l’infirmière a pris les constantes de madame L. et remarque une baisse de la pression artérielle qui s’effectue sous ses yeux. Habituellement, la patiente avait 12/8 et à ce moment la pression était de 9/6, puis 5/3 ; suite à ceci le médecin de l’hémodialyse a été appeler et est venu, comme il avait été convenu précédemment. Celle-ci a entamé une réanimation (cardio-pulmonaire, aspiration bronchique, perfusion, injection d’albumine, …) et ceci malgré que l’infirmière ait donné avec assistance les souhaits de la famille et de la patiente.
Vu de loin, ça ne ressemble pas à de l'acharnement thérapeutique. En effet, on parle d'acharnement thérapeutique quand ça dure longtemps et que les moyens mis en oeuvre sont démesurés par rapport à l'espoir de guérison. Là, il s'agit de moyens certes agressifs (et encore... pas d'intubation, pas de réanimation cardiopulmonaire...), mais mis en oeuvre dans un cadre aigu.
À partir de là, deux possibililtés :
1) La patient s'améliore rapidement, on retourne à une situation comparable à celle du jour d'avant. La famille attendra un peu pour l'héritage...
2) La patiente ne s'améliore pas, ou peu, et son état reste critique. On peut se poser la question de l'escalade des moyens (dialyse, ventilation artificielle), en fonction de l'état de la patiente (si on l'intube, arrivera-t-on à la sevrer du respirateur ? si on la dialyse, est-ce pour quelques jours ou pour le restant de ses jours ?), de son ressenti et du ressenti de la famille.
Attention, si on devait laisser mourir toutes les personnes dépressives, les cimetières manqueraient de place. Pensez-vous qu'il s'agisse d'acharnement thérapeutique que d'intuber, ventiler et hospitaliser en réanimation une personne qui a avalé des médicaments en laissant un mot qui demanderait de ne pas intervenir ?
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merci d'avoir fait cette réflexion car elle me réconforte dans l'idée que cette situation était plutôt source de risque d'erreur pour un travail de fin d'étude
j'hésitais avec une autre situation, et je prendre la deuxième sur l'intérêt de la cohésion d'une équipe soignante dans la prise en charge globale d'un patient
j'hésitais avec une autre situation, et je prendre la deuxième sur l'intérêt de la cohésion d'une équipe soignante dans la prise en charge globale d'un patient