La durée d'un entretien infirmier.

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boup
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Message par boup »

pis bon j'ai rien contre les psy mais eux sont rarement forms aux entretiens...
nous plus.en tout cas chez moi on est formés aux entretiens.c'est devenu une obligation.
meme si mes entretiens sont trés differents de ceux exposés ici a priori.
jamais d'objectif en debut d'entretien.je vois selon le patient.apres c'est 45 min maxi.
en meme temps je fais partie des adeptes de Rogers et de la relation d'aide.
Fernand de La Gasque

Message par Fernand de La Gasque »

boup a écrit :pis bon j'ai rien contre les psy mais eux sont rarement forms aux entretiens...

et ils sont rarement formés à la psychiatrie aussi ?
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gobo49
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Message par gobo49 »

Thousta a écrit :Désolé je ne comprends pas votre position et c'est intriguant.
Vous êtes infirmiers ou psychologues (ou psychiatres) ?
Est-ce une position correct que des infirmiers agissent comme des psychiatres alors qu'en soi ce n'est pas - tout à fait - leur rôle ?
Très intéressant ce que vous écrivez.

tout à fait d'accord
l'entretien que décrit Argrath le Troll ne reléve pas d'un entretien ide et je suis étonné que ceci n'est pas été plus soulevé
en matière d'action sur la psyché, on semble négliger le niveau de responsabilité des acteurs et privilégier le coté empirique du soin
invite584
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Message par invite584 »

Il est évident que la frontière est très mince en psy sur ce genre de sujet entre le thérapeutique et la relation d'aide. Je crois que la relation d'aide a finalement assez peu de place aupres de patients en psychiatrie. Il faut dire que ce genre d'entretien est difficilement voire impossible à "protocoliser". C'est pourquoi les réunions plurisdisciplinaires et la collaboration étroite avec le médecin; le psychologue est indispensable. Si nous n'avons plus que la "relation d'aide" a notre disposition alors les IDE en psy n'ont plus qu'a fermer boutique.
Je vous conseille la lecture du site SEPSY qui fourmille de rapports d'entretiens très interessants.
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neypo molotov
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Message par neypo molotov »

Argrath le Troll a écrit :Il est évident que la frontière est très mince en psy sur ce genre de sujet entre le thérapeutique et la relation d'aide. Je crois que la relation d'aide a finalement assez peu de place aupres de patients en psychiatrie. Il faut dire que ce genre d'entretien est difficilement voire impossible à "protocoliser". C'est pourquoi les réunions plurisdisciplinaires et la collaboration étroite avec le médecin; le psychologue est indispensable. Si nous n'avons plus que la "relation d'aide" a notre disposition alors les IDE en psy n'ont plus qu'a fermer boutique.
Je vous conseille la lecture du site SEPSY qui fourmille de rapports d'entretiens très interessants.



c'est pas seRpsy?
La lumière va plus vite que le son !certaines personnes paraissent brillantes jusqu'au moment où elles commencent à parler ...
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Message par invite584 »

Exact exact :oops:
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boup
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Message par boup »

euh.......... betement comme ca...je rapellerai que la relation d'aide n'est pas un acte en soi mais une facon d'etre et de ce fait une partie importante du boulot en psy.
cert dangereuse avec des psychotiques quand on y est pas assez formé mais faut pas pousser mémé!!!
ou alors j'ai des collegues en CMP qui se plantent depuis des années et qui ont rien pigé à leur boulot
idem pour les collegues qui suivent des patients au long cours à l'hosto.
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Message par invite584 »

boup a écrit :euh.......... betement comme ca...je rapellerai que la relation d'aide n'est pas un acte en soi mais une facon d'etre et de ce fait une partie importante du boulot en psy.
cert dangereuse avec des psychotiques quand on y est pas assez formé mais faut pas pousser mémé!!!
ou alors j'ai des collegues en CMP qui se plantent depuis des années et qui ont rien pigé à leur boulot
idem pour les collegues qui suivent des patients au long cours à l'hosto.

Tu viens de mettre le doigt sur un gros problème, c'est quoi la relation d'aide exactement...une attitude, une technique, une méthode, un concept?
Comme quoi rien n'est jamais complètement clair en psy.
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Tercian
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Message par Tercian »

-A quel moment mettez vous en place un entretien?Lors d'une demande express d'un patient ou c'est vous qui "voyez" si le patient a "besoin"?
J'ai l'impression de mal m'exprimer :? donc repondez juste a la premiere question ;)
-Y'a-t-il un lieu particulier reservé aux entretiens?
-Les patients sont suivis par UN(E) IDE ou plusieurs personnes peuvent prendre la suite d'un entretien?

J'ai lu un article tres interessant sur le SERPSY (merci a Argrath pour lien ;)) mais comment ca se passe chez vous?
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Neypo Molotov
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Message par invite584 »

Les deux mon colonel :lol:
je reserve les entretiens reguliers a des patients bien spécifiques qui ont a mon sens un besoin de soins intensifs.
Pas d'endroit particulier. J'aime bien le jardin de mon unité, il est paisible.
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Message par aniella »

Fernand de La Gasque a écrit :
boup a écrit :pis bon j'ai rien contre les psy mais eux sont rarement forms aux entretiens...

et ils sont rarement formés à la psychiatrie aussi ?


mais biensur!!!!!!!!!!!!!!!
ça va les chevilles.
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flam3
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Message par flam3 »

bonjour,

je suis en stage DE actuellement et commence à penser aux soins que je pourrai présenter.
L'entretien je trouve ça très interressant, je m'y suis déjà exercée mais de façon informelle. Par exemple en situation de crise, trouvant un patient en pleurs ou bien à la demande du patient. mes objecifs étaient donc de soutenir la personne, réduire l'anxiété, écouter tout simplement la personne.
A chaque fois, j'ai mené l'entretien seule.

Je voulais savoir, si vous aviez déjà mener un entretien en présence d'une tierce personne. un autre soignant (je pense au jury) si oui, dans quelles conditions ce la s'est il passé. Sont ils restés à l'écart?
(Bien entendu si accord du patient)

Voilà, je pense que choisir un tel soin, m'aiderait aussi à situer mes capacités en tant que future infirmière en service psychiatrique.
Sandra
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Message par dino »

flam3 a écrit :Je voulais savoir, si vous aviez déjà mener un entretien en présence d'une tierce personne. un autre soignant (je pense au jury) si oui, dans quelles conditions ce la s'est il passé. Sont ils restés à l'écart?
(Bien entendu si accord du patient)


Cela arrive de temps en temps ; une collègue ou une étudiante. C'est d'ailleurs intéressant, parfois, d'introduire une tierce personne ; la relation n'est pas la même avec un "regard extérieur." Mais ce n'est pas possible avec tout le monde (ni toujours utile), bien sûr, en fonction des pathologies et des personnalités. Il faut que la personne soit d'accord, mais il y a aussi une façon d'annoncer la chose ; il m'arrive d'"informer" quelqu'un de la présence d'une étudiante, ce qui est différent de "demander."
Je dirais, pour finir, qu'une tierce personne sera d'autant mieux acceptée par un patient dans la mesure où l'infirmier sera lui-même à l'aise dans cette situation. Bonne soirée...
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flam3
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Message par flam3 »

malheureusement je serai d'autant moins à l'aise puisqu'il s'agira de ma msp de DE. et si les tierces personnes se mettent en retrait? le but étant mon évaluation et non un but thérapeutique.

demain j'en parle avec les IDE, pour avoir leur avis.

Je te remercie dino :) d'autres avis?
Sandra
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