Plagiat!
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idem pour moi, je n'irais pas "rapporter" si j'ai des soupcons concernant le travail d'une amie, de surcroit. Je préfèrerais lui en parler directement et si le fait est avéré, je la laisserai elle et sa conscience.
Par contre, si je me place en tant qu'évaluateur et que j'ai des soupcons de plagiat, je ferai tout pour me renseigner sur la véracité des soupcons et je ne laisserai pas passer.
Par contre, si je me place en tant qu'évaluateur et que j'ai des soupcons de plagiat, je ferai tout pour me renseigner sur la véracité des soupcons et je ne laisserai pas passer.
Re: Plagiat!
cciletmanu a écrit :je pense qu' une personne que je connais à fait du PLAGIAT !
Quand bien même tu aurais vu juste...la seule conclusion qu'on pourrait en tirer, à la rigueur, c'est un questionnement : Quelle est la valeur d'une formation et d'un examen qui ne permettraient pas de détecter un travail impersonnel...A supposer qu'ils existent, bravo aux tricheurs !!!...Ils tirent profit des dysfonctionnements de la formation et des IFSI, et c'est bien plus utile, parfois, que de vouloir changer quelquechose à cette formation très douteuse...
Re: Plagiat!
dripounet a écrit : cette formation très douteuse...
+1
des tricheurs il n'y en a pas que dans les ifsi, le d.e ne gomme pas tout, et dans les services cela peut poser d'autres problèmes, et quelquefois mettre quequ'un au chomage (pour reprendre les propos) est la moins pire des solutions.
dans un service, cautionner par le silence certaines pratiques peut etre dangereux (maltraitance ou autres), après c'est une question d'éthique (vaut il mieux etre délateur ou cautionner certaines pratiques?)
ce n'est pas si évident que cela pour se prononcer totalement pour ou contre.
dans un service, cautionner par le silence certaines pratiques peut etre dangereux (maltraitance ou autres), après c'est une question d'éthique (vaut il mieux etre délateur ou cautionner certaines pratiques?)
ce n'est pas si évident que cela pour se prononcer totalement pour ou contre.
pour ce qui est des formations, dire que c'est de la faute aux ifsi si ces pratiques sont possibles est aussi abérant que d'accuser les voitures d'aller trop vite alors que c'est interdit.
Chacun fait ce qu'il veut de sa formation, qui est une formation professionelle, a chacun donc d'en faire ce qu'il en souhaite en conaissant les risques
Chacun fait ce qu'il veut de sa formation, qui est une formation professionelle, a chacun donc d'en faire ce qu'il en souhaite en conaissant les risques
cedr1c a écrit : dans un service, cautionner par le silence certaines pratiques peut etre dangereux (maltraitance ou autres), après c'est une question d'éthique (vaut il mieux etre délateur ou cautionner certaines pratiques?)
+ 1 et c'est même condamnable (se taire est assimilé à de la complicité -je parle de la maltraitance essentiellement)
Il faut choisir d'être responsable, je pense et assumer ses responsabilités...
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
cedr1c a écrit :dire que c'est de la faute aux ifsi si ces pratiques sont possibles est aussi abérant
Qui a dit ça ?...moi, j'ai dit qu'au cas où la tricherie était possible, ça donnait à réfléchir....je ne dis pas que ça existe. Je ne cautionne pas non plus...je pense que tricher peut être, pour certains, une solution pour passer un cap absurde (j'imagine une explication, pas une excuse)...
cedr1c a écrit :pour ce qui est des formations, dire que c'est de la faute aux ifsi si ces pratiques sont possibles est aussi abérant que d'accuser les voitures d'aller trop vite alors que c'est interdit.
Je maintiens le caractère, selon toi, "abérrant" de mon raisonnement...et je saisis ton exemple pour l'argumenter. Il est parfait. Oui, je pense qu'il est hypocrite de parler de vitesse limite...et de poursuivre la fabrication de bagnoles qui vont à 300 kms/h !...
dripounet a écrit : je pense que tricher peut être, pour certains, une solution pour passer un cap absurde (j'imagine une explication, pas une excuse)...
oui mais le "tricheur", lui se trouvera toujours des excuses, même si elles nous paraissent bidons, voire absurdes, beaucoup ne voient même pas de raison d'y revenir et de réfléchir sur le pourquoi ou le comment...
Une solution pour passer un cap, certes mais si c'est si facile, si ça permet de passer le cap avec succès, pourquoi ne pas continuer ?... dans les études... dans le travail... dans la vie...
Je ne pense pas que ce soit anodin (dire que ça permet de passer une mauvaise passe et on oublie)
Mais je m'égare peut-être ?...
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Gengis a écrit :cedr1c a écrit : dans un service, cautionner par le silence certaines pratiques peut etre dangereux (maltraitance ou autres), après c'est une question d'éthique (vaut il mieux etre délateur ou cautionner certaines pratiques?)
+ 1 et c'est même condamnable (se taire est assimilé à de la complicité -je parle de la maltraitance essentiellement)
Il faut choisir d'être responsable, je pense et assumer ses responsabilités...
Faut rien exagérer !....taire une tricherie concernant une vingtaine de feuillets insipides pondus dans un établissement débile au contenu fort douteux (je maintiens) n'a strictement rien à voir avec une disposition à cautionner des horreurs ( telles que la maltraitance ! )
Moi, je n'ai pas rencontré de tricheurs et je n'ai pas triché moi-même. J'en suis incapable... mais si j'avais croisé des tricheurs, je me serais tue. C'est certain, car je hais la délation. Et je suis choquée de la voir encouragée dans les propos de Gengis...pour quelques malheureuses feuilles, je le répète, débiles...et, en outre, absolument pas révélatrices de la valeur d'un futur infirmier !
D'ailleurs, il existe des professionnels, qui furent des étudiants remarquablement brillants ( et qui n'ont jamais triché...) et tiennent, auprès des malades, des propos très limites de la maltraitance morale...Ca, je n'ai pas hésité à en parler. Mais j'ai eu des problèmes...car il s'agissait d'un chirurgien + chef de service.
dripounet a écrit : Et je suis choquée de la voir encouragée dans les propos de Gengis...pour quelques malheureuses feuilles, je le répète, débiles...et, en outre, absolument pas révélatrices de la valeur d'un futur infirmier !
Et bien déchoques et relis moi, car je ne parlais pas du plagiat mais de la maltraitance
Gengis a écrit :cedr1c a écrit : dans un service, cautionner par le silence certaines pratiques peut etre dangereux (maltraitance ou autres), après c'est une question d'éthique (vaut il mieux etre délateur ou cautionner certaines pratiques?)
+ 1 et c'est même condamnable (se taire est assimilé à de la complicité -je parle de la maltraitance essentiellement)
Il faut choisir d'être responsable, je pense et assumer ses responsabilités...
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Je veux quand même parler du terme "délation" qui me parait quand même excessif dans certaines circonstances
La délation est la dénonciation faite dans le but d'en retirer un avantage personnel (ou inspirée par un motif méprisable, selon la définition du Robert).
Je pense qu'on utilise beaucoup ce terme à mauvais escient surement dans un but culpabilisateur... je parle ici en général ... il y a un parallèle (non dit) avec la collaboration durant la 2e guerre mondiale... on se rapproche du point Godwin...
La délation est la dénonciation faite dans le but d'en retirer un avantage personnel (ou inspirée par un motif méprisable, selon la définition du Robert).
Je pense qu'on utilise beaucoup ce terme à mauvais escient surement dans un but culpabilisateur... je parle ici en général ... il y a un parallèle (non dit) avec la collaboration durant la 2e guerre mondiale... on se rapproche du point Godwin...
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
dripounet a écrit :Gengis a écrit :je ne parlais pas du plagiat mais de la maltraitance
....J'ai bien compris, mais, justement, qu'est-ce que ça vient faire là ?....On parlait pas du plagiat ?...![]()


et en l'occurrence, la maltraitance, c'est un devoir de la dénoncer quand on en a connaissance ou qu'on en est témoin... voilà ce dont je voulais parler
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Je rebondis sur la notion de formation très mal faite, et de possibilités de tricherie créditée.
Nous sommes tous d'accord que la formation actuelle n'est plus en phase avec ce qu'on attend d'un professionnel aujourd'hui. Mais .... elle était bien dans l'air du temps des années 90 !!! Simplement, changer un programme, c'est long. Et ..... à peine il sera changé, qu'il sera déjà obsolète !
Quand au mode d'évaluation, c'est un peu le chat et la souris, le gendarme et le voleur ...... Sur le fond, aujourd'hui, le mode d'évaluation favorise l'étudiant. Ne bondissez pas sur vos chaises, c'est une réalité. 4 modules à rattraper, rien au dessous de 08/20, il suffit de bosser à fond 1 seul module pour pouvoir passer dans l'année supérieure. Avec des connaissances ras des pâquerettes, mais tout de même, c'est la raison majeure pour laquelle on se retrouve au DE avec des individus qui préparent l'héparine avec du NaCl 20%. (j'ai eu de la chance ... ça aurait pu être du Kcl !!!) Ou encore des louloutes qui mettent "un peu" de sérum phy dans le flacon d'antibio, et qui récupèrent "à peu près" 3 ou 4 ml, parce qu'on est pas à ça près (vrai de vrai, en pédiatrie !!!)
De même, avec 02/60 à l'écrit, il "suffit" d'avoir 58/60 à la pratique ... et le DE est dans la poche !!!! Il n'y a pas de note éliminatoire à l'écrit !
Je fais la différence entre le mode d'évaluation, qui permet des stratégies de la part des étudiants, et qui sont l'utilisation pure et dure du système, et la triche aux évaluation. Des voleurs, des tricheurs, il y en a toujours eu, et il y en aura toujours. A la promotion et aux formateurs de faire évoluer les individus concernés. Je ne crédite pas la triche aux évals, mais je comprends que sous le coup du stress, on ait envie de mettre un oeil sur la copie du voisin. Je ne crédite pas la triche, mais un étudiant acculé, qui se retrouve avec 3 modules à apprendre en 2 jours, peut péter un câble et se faire des anti sèches.
Question : est-ce que, lorsqu'il fera une erreur d'administration de médicament, ce même individu mettra ça sur le dos d'un autre collègue ? Est-ce qu'il est tricheur dans l'âme ou est-il tricheur par "obligation" ???
C'est le rôle de l'encadrement de mettre des limites et des barrières. En ce qui concerne le TFE, les formateurs ont des astuces et des "armes" qui permettent de débusquer les plagiats. Bon, d'accord, pas à 100 %. Mais encore cette année, j'ai pu mettre tout ça en oeuvre ..... et ..... ça marche !!!!!
Plagiat avéré pour le TFE, pour moi, ça mérite réellement sanction sévère, parce que l'enjeu est grand. Et quand on a compris que la mauvaise note de TFE n'élimine pas ...... c'est qu'on a vraiment la triche dans la peau, ce qui est incompatible avec mes valeurs professionnelles ....
Nous sommes tous d'accord que la formation actuelle n'est plus en phase avec ce qu'on attend d'un professionnel aujourd'hui. Mais .... elle était bien dans l'air du temps des années 90 !!! Simplement, changer un programme, c'est long. Et ..... à peine il sera changé, qu'il sera déjà obsolète !

Quand au mode d'évaluation, c'est un peu le chat et la souris, le gendarme et le voleur ...... Sur le fond, aujourd'hui, le mode d'évaluation favorise l'étudiant. Ne bondissez pas sur vos chaises, c'est une réalité. 4 modules à rattraper, rien au dessous de 08/20, il suffit de bosser à fond 1 seul module pour pouvoir passer dans l'année supérieure. Avec des connaissances ras des pâquerettes, mais tout de même, c'est la raison majeure pour laquelle on se retrouve au DE avec des individus qui préparent l'héparine avec du NaCl 20%. (j'ai eu de la chance ... ça aurait pu être du Kcl !!!) Ou encore des louloutes qui mettent "un peu" de sérum phy dans le flacon d'antibio, et qui récupèrent "à peu près" 3 ou 4 ml, parce qu'on est pas à ça près (vrai de vrai, en pédiatrie !!!)
De même, avec 02/60 à l'écrit, il "suffit" d'avoir 58/60 à la pratique ... et le DE est dans la poche !!!! Il n'y a pas de note éliminatoire à l'écrit !
Je fais la différence entre le mode d'évaluation, qui permet des stratégies de la part des étudiants, et qui sont l'utilisation pure et dure du système, et la triche aux évaluation. Des voleurs, des tricheurs, il y en a toujours eu, et il y en aura toujours. A la promotion et aux formateurs de faire évoluer les individus concernés. Je ne crédite pas la triche aux évals, mais je comprends que sous le coup du stress, on ait envie de mettre un oeil sur la copie du voisin. Je ne crédite pas la triche, mais un étudiant acculé, qui se retrouve avec 3 modules à apprendre en 2 jours, peut péter un câble et se faire des anti sèches.
Question : est-ce que, lorsqu'il fera une erreur d'administration de médicament, ce même individu mettra ça sur le dos d'un autre collègue ? Est-ce qu'il est tricheur dans l'âme ou est-il tricheur par "obligation" ???
C'est le rôle de l'encadrement de mettre des limites et des barrières. En ce qui concerne le TFE, les formateurs ont des astuces et des "armes" qui permettent de débusquer les plagiats. Bon, d'accord, pas à 100 %. Mais encore cette année, j'ai pu mettre tout ça en oeuvre ..... et ..... ça marche !!!!!
Plagiat avéré pour le TFE, pour moi, ça mérite réellement sanction sévère, parce que l'enjeu est grand. Et quand on a compris que la mauvaise note de TFE n'élimine pas ...... c'est qu'on a vraiment la triche dans la peau, ce qui est incompatible avec mes valeurs professionnelles ....
VB - IDE