TFE : respect des rites culturels et religieux
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nanouedu25 a écrit :Dans 1 hopital parisien , 1 patiente iranienne de confession musulmane porte plainte auprès du directeur de l' etablissement pour les faits suivants : 1 aide soignante apporte 1 plat de purée jambon a la patiente .Celle ci renvoi le plateau qui est inadapté a sa pratique religieuse.L AS mixe le jambon et la purée et rapporte l assiette a la malade.Celle ci s appercoit de la tromperie après la première bouchée.
L aide soignante écope d 1 blame pour faute professionnelle et ce malgré l' intervention des syndicats qui ne changera en rien les conclusions de l affaire.
Il s'agit en effet d'une faute personnelle d'un agent. Ce que je veux dire, c'est que si un patient veut chercher la petite bête question nourriture, il pourra, et il trouvera toujours matière à se plaindre. Dans ce cas, il peut toujours porter plainte contre l'hôpital, mais je doute qu'il obtienne une condamnation de l'hôpital. D'ailleurs, dans l'affaire citée, il s'agit d'une condamnation disciplinaire : le plaignant n'a aucun pouvoir sur l'action, il ne fait que rapporter les faits, et le directeur de l'établissement décide de la suite à donner.
nanouedu25 a écrit :Entre autres textes il y a la charte du patient hospitalisé (normalement remise a tout patient lors de son entrée) qui dit:
La charte du patient hospitalisé, dans sa grande sagesse, a écrit :Un patient doit pouvoir, dans la mesure du possible, suivre les préceptes de sa religion (recueillement, présence d’un ministre du culte de sa religion, nourriture, liberté d’action et d’expression, ...). Ces droits s’exercent dans le respect de la liberté des autres.
C'est ce que j'appelle une obligation molle, puisqu'il s'agit d'une anexe à la circulaire de 1995 relative aux droits du patient hospitalisé. Ça n'est même pas une circulaire, il n'y a pas de peine prévue pour l'établissement qui s'en moquerait.
nanouedu25 a écrit :La charte du patient hospitalisé, dans sa grande sagesse, a écrit :Un patient doit pouvoir, dans la mesure du possible, suivre les préceptes de sa religion (recueillement, présence d’un ministre du culte de sa religion, nourriture, liberté d’action et d’expression, ...). Ces droits s’exercent dans le respect de la liberté des autres.
J'ai surligné ce qui me semble important.
Je rajouterais que si un représentant d'une religion mal connue qui exige que le canard qu'il mange doit être de sexe masculin, agé de 7 ans, couvé par une autruche, à la pleine lune, se présente.. que fait on?
En moins caricatural, vous parlez des trois grandes religions monothéistes. Mais que doit on faire en cas de rituels inconnus et très peu pratiqués?
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Je ne peux que vous conseiller de lire les livres d'Isabelle Levy, "croyances et laicité", "la religion à l'hopital" et les autres, parus aux éditions de la rennaissance.
concernant les interdits alimentaires, je me souvient d'une patiente qui nous a fait un scandale parce qu'on lui a apporté une tranche de jambon alors qu'elle n'en mange pas, mais ne nous l'avait pas dit. nous lui enlevons la tranche de jambon (qui était dans une assiette à part), et lui proposons un second morceau de fromage à la place, car nous n'avons pas d'autre protéines animales à lui donner. c'était un dimanche soir, la cuisine était donc injoignable, nous sommes allés voir dans les 2 services voisins s'il leur restait quelque chose, mais nous n'avions que de la viande en sauce que nous ne pouvions lui donner (c'était son premier repas "solide").
Elle a fait un véritable scandale, nous avons du faire venir l'interne de garde, puis le psy de garde...
Lorsque nous avons un patient qui nous annonce qu'il mange cacher, nous lui disons que l'hopital propose des menus cacher, mais que ce ne sont que des boites, donc nous leur proposons de se faire apporter leurs repas par leur entourage. En général, ça se passe bien.
concernant les interdits alimentaires, je me souvient d'une patiente qui nous a fait un scandale parce qu'on lui a apporté une tranche de jambon alors qu'elle n'en mange pas, mais ne nous l'avait pas dit. nous lui enlevons la tranche de jambon (qui était dans une assiette à part), et lui proposons un second morceau de fromage à la place, car nous n'avons pas d'autre protéines animales à lui donner. c'était un dimanche soir, la cuisine était donc injoignable, nous sommes allés voir dans les 2 services voisins s'il leur restait quelque chose, mais nous n'avions que de la viande en sauce que nous ne pouvions lui donner (c'était son premier repas "solide").
Elle a fait un véritable scandale, nous avons du faire venir l'interne de garde, puis le psy de garde...
Lorsque nous avons un patient qui nous annonce qu'il mange cacher, nous lui disons que l'hopital propose des menus cacher, mais que ce ne sont que des boites, donc nous leur proposons de se faire apporter leurs repas par leur entourage. En général, ça se passe bien.
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marinette a écrit :concernant les interdits alimentaires, je me souvient d'une patiente qui nous a fait un scandale parce qu'on lui a apporté une tranche de jambon alors qu'elle n'en mange pas, mais ne nous l'avait pas dit. nous lui enlevons la tranche de jambon
Le problème, c'est que c'est tellement entré dans les moeurs que c'est devenu un dû. Or àmha, l'État laïc ne doit rien aux religieux.
Je vais passer pour un dinosaure, mais j'ai connu l'époque où il n'existait pas de repas sans porc dans les cantines (adulte et enfant). Il y avait des juifs et des musulmans. Eh bien ceux qui ne souhaitaient pas manger de porc n'en mangeaient pas. Les mieux organisés lisaient les menus et amenaient une boîte de sardines ou un oeuf dur le jour où l'on servait du porc, et basta. Était-on dans un État laïc ? On peut en discuter, parce que généralement le vendredi on servait du poisson...
Ça fait maintenant au moins vingt-cinq ans qu'on propose une alternative au porc dans les cantines, et c'est tellement passé dans les habitudes qu'un bon nombre considère que c'est un dû, et font un scandale si ça fait défaut.
Pour moi, le meilleur moyen de mettre tout le monde d'accord est de revenir à zéro. On ne propose rien, et les patients qui le souhaitent se font apporter leur nourriture par la famille. C'est d'ailleurs une pratique très courante. En France, vous verrez que les familles apportent souvent un petit truc agréable à manger en plus du repas fourni. Et dans bon nombre de pays, l'hôpital ne fournit pas l'alimentation, c'est laissé à la charge de la famille.
Pour ce que je connais de l'Islam, le pratiquant malade n'est as tenu de jeuner pendant le mois de Ramadan. De même, un musulman ne doit pas se laisser mourrir de faim sous pretexte que la nourriture n'est pas hallal ou qu'il n'y a que du porc à manger. Le conseil musulman de France a bien insisité sur ces points parait-il (de même l'autorisation pour une femme d'être auscultée par un homme...).
Pour les Juifs, je ne sais pas trop. Mais leur religion semble moins souple. Si quelqu'un a des infos, je suis preneur.
Pour les Juifs, je ne sais pas trop. Mais leur religion semble moins souple. Si quelqu'un a des infos, je suis preneur.
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FFC a écrit :Pour les Juifs, je ne sais pas trop.
Les règles de la cacheroute sont beaucoup assez complexes et exigeantes. Du coup, les collectivités ont tardé à proposer des menus casher. Mais les interdits tombent quand il s'agit de préserver la vie. Aussi, si vous êtes en train de mourir de faim, vous devez manger, même si c'est pas casher.
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En effet le respect de la vie et du corps prime ,et si un patient n a pas le choix il doit avant tout satisfaire a ses obligations vitales.
Je voudrais juste faire 1 remarque sur la laicité:lors de la separation de l eglise et de l etat,les textes stipulent que toutes les depenses publiques liées a l exercice des cultes sont supprimées.MAIS (et ca peut paraitre paradoxal) les depenses relatives aux libres exercices des cultes sont maintenues dans certaines institutions publiques,dont les hopitaux et les ecoles.Ainsi , d apres ces textes, l hopital doit etre neutre du point de vue religieux(tout prosélytisme est interdit) mais doit permettre aux patients de pratiquer librement leur religion.(conformément , également, aux textes des droits de l homme et du citoyen).Les patients sont dans leur droit lorsqu ils demandent le respect de leur pratiques, du moins lorsqu elles ne dépassent pas les limites du possible et de la sécurité.
Autre point : je reprends l histoire du canard couvé par 1 autruche:dans ce cas bien sur il nest pas possible d accéder a la requete.Mais si 1 patient nous annonce qu' il est adepte d 1 religion inconnue dans laquelle il ne peut,par exemple,manger que du poisson, alors nous devons l aider a trouver des solutions pour qu il puisse respecter ses principes.
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Je voudrais juste faire 1 remarque sur la laicité:lors de la separation de l eglise et de l etat,les textes stipulent que toutes les depenses publiques liées a l exercice des cultes sont supprimées.MAIS (et ca peut paraitre paradoxal) les depenses relatives aux libres exercices des cultes sont maintenues dans certaines institutions publiques,dont les hopitaux et les ecoles.Ainsi , d apres ces textes, l hopital doit etre neutre du point de vue religieux(tout prosélytisme est interdit) mais doit permettre aux patients de pratiquer librement leur religion.(conformément , également, aux textes des droits de l homme et du citoyen).Les patients sont dans leur droit lorsqu ils demandent le respect de leur pratiques, du moins lorsqu elles ne dépassent pas les limites du possible et de la sécurité.
Autre point : je reprends l histoire du canard couvé par 1 autruche:dans ce cas bien sur il nest pas possible d accéder a la requete.Mais si 1 patient nous annonce qu' il est adepte d 1 religion inconnue dans laquelle il ne peut,par exemple,manger que du poisson, alors nous devons l aider a trouver des solutions pour qu il puisse respecter ses principes.
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Je reviens sur le cas de la patiente iranienne: dans cette affaire la faute de l aide soignante est flagrante.Le directeur a réagit en sanctionnant la personne fautive, mais s'il ne l'avait pas fait,la patiente pouvait porter plainte contre l hopital et contre la soignante(il n'y a pas que cette circulaire qui rappel le droit au respect de la religion) .En général ce genre de conflit se règle "en interne".
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nanouedu25 a écrit :[...] lors de la separation de l eglise et de l etat,les textes stipulent que toutes les depenses publiques liées a l exercice des cultes sont supprimées.
Il subsiste toujours trois départements où les ministres du culte des religions dites officielles sont payés par l'État.
Il y a également un bon nombre d'hôpitaux qui disposent d'aumoniers payés par l'État (et pas seulement en Alsace Loraine).
L'État participe également à plein de dépenses liées à l'exercice des cultes, comme fournir les locaux, chauffer et éclairer les marchés de Noël.
Autre exemple, quand l'Église a décidé d'organiser les JMJ à Paris, l'État a largement participé, en particulier concernant la sécurité et la médicalisation.
nanouedu25 a écrit :[...] les depenses relatives aux libres exercices des cultes sont maintenues dans certaines institutions publiques,dont les hopitaux et les ecoles.Ainsi , d apres ces textes, l hopital doit etre neutre du point de vue religieux [...] mais doit permettre aux patients de pratiquer librement leur religion.
Mais encore une fois, je ne souhaite pas empêcher les gens de manger ce que bon leur semble. On leur propose, dans la très grande majorité des hôpitaux, un choix entre au moins deux aliments pour chaque partie du repas. Si ça ne les satisfait pas, ils peuvent demander autre chose à leur famille, ou commander autre chose à un traiteur, ou ne pas manger.
nanouedu25 a écrit :[...]Les patients sont dans leur droit lorsqu ils demandent le respect de leur pratiques, du moins lorsqu elles ne dépassent pas les limites du possible et de la sécurité.
Vous conviendrez que l'estimation de ce qui est ou n'est pas dans les limites du possible est fortement subjective.
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Ces différents éléments démontrent bien que les "limites" de la laicité sont encore difficiles a poser(tout comme celles de la libre pratique des cultes) .Les limites du possible dépendent aussi, en effet, de la volonté des soignants de prendre en compte les besoins spirituels des patients.
A travers vos divers témoignages,je constate que leshistoires rapportées concernent principalement des musulmans.Et 1 question me vient a l'esprit:est ce que notre inconscient ,sous l'influence de l'actualité(terrorisme, guerre au proche orient...),n'a pas tendance a classer les musulmans comme des personnes fanatiques ou du moins excessives dans leur pratique?
A travers vos divers témoignages,je constate que leshistoires rapportées concernent principalement des musulmans.Et 1 question me vient a l'esprit:est ce que notre inconscient ,sous l'influence de l'actualité(terrorisme, guerre au proche orient...),n'a pas tendance a classer les musulmans comme des personnes fanatiques ou du moins excessives dans leur pratique?
Je ne crois pas. De plus en plus, les musulmans lambda cherchent à se couper des extremistes... et donc communiquent de plus en plus sur le thème de la tolérance.
Je crois surtout que certaines personnes associent magrébin-Islam-délinquant (car, évidemment, dans leur esprit un bon musulmann est arabe, vient de la banlieue et casse tout sur son passage).
Cette mentalité est présente même à l'hosto, du coté des soignants comme des soignés d'ailleurs (on nous a demandé parfois de changer de chambre pour ne pas être à coté d'un "arabe").
Je crois surtout que certaines personnes associent magrébin-Islam-délinquant (car, évidemment, dans leur esprit un bon musulmann est arabe, vient de la banlieue et casse tout sur son passage).
Cette mentalité est présente même à l'hosto, du coté des soignants comme des soignés d'ailleurs (on nous a demandé parfois de changer de chambre pour ne pas être à coté d'un "arabe").
nanouedu25 a écrit :Ces différents éléments démontrent bien que les "limites" de la laicité sont encore difficiles a poser(tout comme celles de la libre pratique des cultes) .Les limites du possible dépendent aussi, en effet, de la volonté des soignants de prendre en compte les besoins spirituels des patients.
Pour ceux qui ont besoin de spiritualité, je pense qu'elle n'a pas besoin de s'éxtérioriser avec fracas pour se vivre, ni même que tout le monde ait à en prendre connaissance...
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
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nanouedu25 a écrit :A travers vos divers témoignages,je constate que leshistoires rapportées concernent principalement des musulmans.Et 1 question me vient a l'esprit:est ce que notre inconscient ,sous l'influence de l'actualité(terrorisme, guerre au proche orient...),n'a pas tendance a classer les musulmans comme des personnes fanatiques ou du moins excessives dans leur pratique?
Je pense que les différents témoignages exprimés ici ne sont représentatifs de rien : il s'agit d'un petit nombre d'infirmiers qui rapportent un petit nombre de problèmes.
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"Pour ceux qui ont besoin de spiritualité, je pense qu'elle n'a pas besoin de s'éxtérioriser avec fracas pour se vivre, ni même que tout le monde ait à en prendre connaissance"
tout le monde , non, mais 1 personne hospitalisée pert ses repères et doit solliciter l'aide des soignants afin d'organiser son quotidien.Si a son domicile il peut préparer lui-meme ses repas et se rendre aux lieux de cultes, il ne peut le faire a l'hosto si on ne l'y aide pas.
"Je pense que les différents témoignages exprimés ici ne sont représentatifs de rien : il s'agit d'un petit nombre d'infirmiers qui rapportent un petit nombre de problèmes"
Je ne pense pas que cela ne signifie rien,et je ne tire pas de conclusions : je me questionne simplement...c'est ce que je recherchais en lancant mon sujet dans ce forum.
J'en profite pour vous remercier tous d'avoir partagé vos opinions et vos connaissances avec moi.
Je ne suis pas toujours d accord avec tout le monde ,(
) et c'est a mon avis toute la richesse du débat :grace a ca j'ai pu mettre le doigt sur les failles de mon argumentation et je pourrais approffondir certains points...
Donc encore une fois : merci a tous !!!
tout le monde , non, mais 1 personne hospitalisée pert ses repères et doit solliciter l'aide des soignants afin d'organiser son quotidien.Si a son domicile il peut préparer lui-meme ses repas et se rendre aux lieux de cultes, il ne peut le faire a l'hosto si on ne l'y aide pas.
"Je pense que les différents témoignages exprimés ici ne sont représentatifs de rien : il s'agit d'un petit nombre d'infirmiers qui rapportent un petit nombre de problèmes"
Je ne pense pas que cela ne signifie rien,et je ne tire pas de conclusions : je me questionne simplement...c'est ce que je recherchais en lancant mon sujet dans ce forum.
J'en profite pour vous remercier tous d'avoir partagé vos opinions et vos connaissances avec moi.
Je ne suis pas toujours d accord avec tout le monde ,(

Donc encore une fois : merci a tous !!!

TFE : respect des rites culturels et religieux
Bonjour à tous ! Je suis étudiante en 3ème année. Je m'interesse pour mon travail de fin d'étude sur la place de la cuture et de la religion dans la prise en charge d'un patient.
J'aimerais connaitre votre éxpérience si vous avez quelques minutes à m'accorder. Voici quelques questions :
Dans quel service travaillez-vous ?
Avez-vous déjà pris en charge des patients pratiquants ? Si oui, quel était leur religion ?
Comment abordez-vous la question de la religion avec les patients ?
Avez-vous des connaissances sur les différentes pratiques ou rites religieux ? Si oui, comment en avez-vous eu connaissances ?
Avez-vous rencontré des difficultés face aux pratiques religieuses de certains patients ? Si oui, lesquelles ?
Les demandes concernant les pratiques religieuses de ces patients ont-elles eu une incidence sur votre travail au quotidien?
Pour répondre aux demandes des patients, quels moyens ont étaient mis en œuvre ?
De manière général, que pensez-vous de la laïcité et du respect des convictions religieuses à l’hôpital ? Quel est votre ressenti ?
Etes vous convaincu que l’accompagnement spirituel est essentiel dans la prise en charge thérapeutique ?
par avance merci
J'aimerais connaitre votre éxpérience si vous avez quelques minutes à m'accorder. Voici quelques questions :
Dans quel service travaillez-vous ?
Avez-vous déjà pris en charge des patients pratiquants ? Si oui, quel était leur religion ?
Comment abordez-vous la question de la religion avec les patients ?
Avez-vous des connaissances sur les différentes pratiques ou rites religieux ? Si oui, comment en avez-vous eu connaissances ?
Avez-vous rencontré des difficultés face aux pratiques religieuses de certains patients ? Si oui, lesquelles ?
Les demandes concernant les pratiques religieuses de ces patients ont-elles eu une incidence sur votre travail au quotidien?
Pour répondre aux demandes des patients, quels moyens ont étaient mis en œuvre ?
De manière général, que pensez-vous de la laïcité et du respect des convictions religieuses à l’hôpital ? Quel est votre ressenti ?
Etes vous convaincu que l’accompagnement spirituel est essentiel dans la prise en charge thérapeutique ?
par avance merci
