La profession infirmière s'unit pour la création d'un ordre

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Leopold Anasthase
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Message par Leopold Anasthase »

Phil a écrit :[...] Nous utilisons des gants d'examen jetables mais nous avons la frayeur de constater qu'ils ne sont pas tous de qualité parfaite et que du sang passe parfois dans des petits trous, et nous rougissent les doigts [...] Un collègue a eu l'idée de mettre deux paires de gants pour comprimer une fistule, pour mieux se protéger.
La surveillante a vu cela [...] Elle en a conclu que mettre deux gants était une faute professionnelle, une prise de risque inconsidérée et l'infirmier qui voulait se protéger les doigts a pris un avertissement consigné dans son dossier.

Que vous exerciez en public ou en privé, la surveillante n'a nullement le pouvoir de mettre un avertissement. L'avertissement est une sanction disciplinaire, elle ne peut être infligée qu'à l'issue d'un conseil de discipline, ou par le chef d'établissement (eh oui, les sanctions du premier niveau, avertissement et blâme, peuvent être infligées par le directeur sans convoquer un conseil de discipline). La seule chose que puisse faire une surveillante est d'écrire au directeur et de suggérer une sanction.

Je vous remercie d'avoir donné cet exemple, car c'est justement une illustration de ce qui serait impossible s'il y avait un ordre infirmier. En effet, dans ce cas, la surveillante devrait écrire un rapport à l'ordre, et ça serait les représentants de l'ordre qui auraient à juger ce cas. Et là, l'infirmier a deux garanties :

-il ne peut être condamné que si un texte prévoit explicitement que ce qu'il a fait relève d'une faute déontologique ;

-mais surtout, il ne peut être condamné par une seule personne.

P.S. concernant le cas de votre collègue, il est évident qu'il ne faut pas rester sans réaction ; une action collective me semble indiquée pour demander en premier lieu des gants de qualité et la levée de toute charge contre lui.
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Dop@mine
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Message par Dop@mine »

Pour l'instant je n'en connais que deux en psy prèt a payer leur cotisation.

Bien sûr si c'était gratuit ce ne serait pas pareil.
Je ne serais pas non plus content de payer une cotisation et alors ?
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loxapac
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Message par loxapac »

loxapac a écrit:
[...] j'ai pu discuter avec des ISP pour qui le conflit de 1995 leur était resté en travers de la gorge. Du coup, ils ne sont pas très favorables à cet ordre.[...]

Réaction bien compréhensible mais du niveau "cour de récré". Les idel ont été méchants avec les isp, alors les isp vont s'opposer à tout ce que proposeront les idel.



Le conflit de 1995 est bien la preuve que les infirmiers des différents secteurs représentent différentes facettes du métier, et pas qu'une seule, comme l'on veut nous le faire croire( donc différents "ordres"). Qu'est-ce qui nous prouvent qu'une situation comme 1995 ne se renouvellera pas?
Vous allez me répondre qu'il y aura des élections, que les infirmiers psy pourrnt voter comme les autres. Mais qu'est ce qui se passent si les libéraux prennent le "pouvoir" au sein de l'ordre?
Leopold Anasthase
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Message par Leopold Anasthase »

loxapac a écrit :Mais qu'est ce qui se passent si les libéraux prennent le "pouvoir" au sein de l'ordre?

Expliquez-moi comment les idel pourraient prendre le pouvoir alors qu'ils ne représentent qu'une minorité des ide. Pour l'instant, le texte de loi prévoit trois collèges, les ide du public, les ide du privé et les idel. La loi prévoit aussi qu'aucun des trois collèges ne poura avoir la majorité des représentants à lui tout seul. Or les ide du public sont largement majoritaires. Donc pour l'instant, il suffirait au collège des ide du public de trouver une voix dans un des deux autres collèges pour emporter la majorité.
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tito
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Message par tito »

Leopold Anasthase a écrit :
loxapac a écrit :Mais qu'est ce qui se passent si les libéraux prennent le "pouvoir" au sein de l'ordre?

Expliquez-moi comment les idel pourraient prendre le pouvoir alors qu'ils ne représentent qu'une minorité des ide. Pour l'instant, le texte de loi prévoit trois collèges, les ide du public, les ide du privé et les idel. La loi prévoit aussi qu'aucun des trois collèges ne poura avoir la majorité des représentants à lui tout seul. Or les ide du public sont largement majoritaires. Donc pour l'instant, il suffirait au collège des ide du public de trouver une voix dans un des deux autres collèges pour emporter la majorité.

Excusez moi mais franchement cet article dans le texte de loi pour l'ordre me chiffonne et me choque profondemment...
:mrgreen: Vaut mieux un petit chez soi qu'un grand chez les autres
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Phil
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Message par Phil »

Leopold Anasthase a écrit :La seule chose que puisse faire une surveillante est d'écrire au directeur et de suggérer une sanction.

Oui c'est ce qu'elle a fait, elle a estimé que c'était un risque de mettre deux gants puisque formellement déconseillé. De plus, c'est elle qui fait les commandes de matériel et la direction n'aurait pas apprécié de voir augmenter les commandes de gants. Il a suffit que la surveillante, réputée compétente pour juger des "bonnes pratiques" dise que l'infirmier avait fait une faute pour qu'il ait son avertissement.

Leopold Anasthase a écrit :Je vous remercie d'avoir donné cet exemple, car c'est justement une illustration de ce qui serait impossible s'il y avait un ordre infirmier. En effet, dans ce cas, la surveillante devrait écrire un rapport à l'ordre, et ça serait les représentants de l'ordre qui auraient à juger ce cas. Et là, l'infirmier a deux garanties :

-il ne peut être condamné que si un texte prévoit explicitement que ce qu'il a fait relève d'une faute déontologique ;

-mais surtout, il ne peut être condamné par une seule personne.

Rien ne nous met à l'abri d'avoir des surveillantes qui siègeront au conseil de l'Ordre et qui nous édicteront des protocoles de "bonnes pratiques" et qui sanctionneront tout ce qui ne leur paraîtrait pas conforme.
Dans les cas où il y aurait préjudice pour les patients ça se comprend mais des "façons de faire" imposées par des personnes qui ne sont pas sur le terrain ce n'est pas toujours idéal.

Leopold Anasthase a écrit :P.S. concernant le cas de votre collègue, il est évident qu'il ne faut pas rester sans réaction ; une action collective me semble indiquée pour demander en premier lieu des gants de qualité et la levée de toute charge contre lui.


Merci pour votre conseil. :clin:
Malheureusement c'est trop tard, l'infirmier a démissionné et fait une reconversion pour quitter ce métier.
:o
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UBOOT
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Message par UBOOT »

Phil a écrit :Autre anecdote qui explique pourquoi je ne fais pas trop confiance aux jugements des cadres :
Je travaille en hémodialyse, nous comprimons des fistules qui sont des vaisseau à haut débit.
Nous utilisons des gants d'examen jetables mais nous avons la frayeur de constater qu'ils ne sont pas tous de qualité parfaite et que du sang passe parfois dans des petits trous, et nous rougissent les doigts...
Les patients hémodialysés sont parfois porteurs d'hépatites ou autres virus contagieux par le sang.
Un collègue a eu l'idée de mettre deux paires de gants pour comprimer une fistule, pour mieux se protéger.
La surveillante a vu cela, elle est allée chercher un document pour ados de prévention du sida qui déconseille formellement de mettre deux préservatifs ( si, si.. ) l'un sur l'autre car les frottements entre latex cuisent et le préservatif peut se déchirer. Elle en a conclu que mettre deux gants était une faute professionnelle, une prise de risque inconsidérée et l'infirmier qui voulait se protéger les doigts a pris un avertissement consigné dans son dossier.



voilà typiquement ce qui use les gens ....

deja je ne comprends pas qu'on tolère que les gens soient exposé au sang ... c'est la surveillante qui est en faute !!! et franchement comparer un acte de soin à un acte sexuel reflète la méconnaissance de l'un comme de l'autre ainsi qu'une certaine etroitesse d'esprit. cette surveillante , excusez moi , n'a que ça à foutre ( avec un seul préservatif si ça lui fait plaisir !)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi
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Leopold Anasthase
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Message par Leopold Anasthase »

Leopold Anasthase a écrit :-mais surtout, il ne peut être condamné par une seule personne.

Phil a écrit :Rien ne nous met à l'abri d'avoir des surveillantes qui siègeront au conseil de l'Ordre et qui nous édicteront des protocoles de "bonnes pratiques" et qui sanctionneront tout ce qui ne leur paraîtrait pas conforme.

Ce qui nous met à l'abri d'un événement déplorable tel que vous le raportez, c'est que dans votre histoire la sanction est le fait de deux personnes : la surveillante et le directeur d'établissement. Or quand il existera un ordre infirmier, il faudra pour infliger une sanction disciplinaire réunir un conseil de discipline composé de plusieurs représentants de l'ordre. Les décisions de jurisprudence seront facilement consultables, donc il existera un contrôle de ce qui se fait.
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UBOOT
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Message par UBOOT »

Leopold Anasthase a écrit :
Leopold Anasthase a écrit :-mais surtout, il ne peut être condamné par une seule personne.

Phil a écrit :Rien ne nous met à l'abri d'avoir des surveillantes qui siègeront au conseil de l'Ordre et qui nous édicteront des protocoles de "bonnes pratiques" et qui sanctionneront tout ce qui ne leur paraîtrait pas conforme.

Ce qui nous met à l'abri d'un événement déplorable tel que vous le raportez, c'est que dans votre histoire la sanction est le fait de deux personnes : la surveillante et le directeur d'établissement. Or quand il existera un ordre infirmier, il faudra pour infliger une sanction disciplinaire réunir un conseil de discipline composé de plusieurs représentants de l'ordre. Les décisions de jurisprudence seront facilement consultables, donc il existera un contrôle de ce qui se fait.



Non mais tu rêves ou quoi ? t'es vraiment dans l'illusion. tu crois que les loups se mangent entre eux ? ça va y aller à coup de " mon cher confrère " et l'infirmier de bas aura toujours tord !
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi
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Message par invite584 »

Leopold Anasthase a écrit : Je vous remercie d'avoir donné cet exemple, car c'est justement une illustration de ce qui serait impossible s'il y avait un ordre infirmier. En effet, dans ce cas, la surveillante devrait écrire un rapport à l'ordre, et ça serait les représentants de l'ordre qui auraient à juger ce cas. Et là, l'infirmier a deux garanties :

-il ne peut être condamné que si un texte prévoit explicitement que ce qu'il a fait relève d'une faute déontologique ;

-mais surtout, il ne peut être condamné par une seule personne.


Je vous rappele le texte:
« IV. – Le conseil régional comprend une chambre disciplinaire de première instance.

« Les dispositions des articles L. 4124-1 à L. 4124-8, du premier alinéa de l’article L. 4124-9, du premier alinéa de l’article L. 4124-10, du premier alinéa de l’article L. 4124-12, de l’article L. 4124-13 et du premier alinéa de l’article L. 4124-14 sont applicables aux infirmiers dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État.

« L’employeur informe le président du conseil régional de l’ordre de toute sanction disciplinaire mentionnée au premier alinéa de l’article L. 4311-26, prononcée en raison d’une faute professionnelle à l’encontre d’un infirmier relevant du secteur public.

Donc ce que vous dites Leopold est faux. Deux cas de figures en reprenant votre exemple:
-La sussu demande un avertissement qui sera ou pas entériné par l'administration.
-Ou elle n'en demande pas.
Dans le premier cas si la sanction est entérinée, l'ordre n'a qu'une fonction d'enregistrement :fleche: un fichier de plus qui vous suit jusqu'a la fin de votre carrière (et oui-il n'est écris nulle part au bout de combien de temps ces avertissements sont inscrits).
Mais si la sanction n'est pas entérinée, l'ordre peut quand même infliger une sanction supplémentaire alors que l'hopital y a renoncé. Bien sur il peut ne pas le faire.
Reprenons, l'ordre n'empéchera aucunement ce genre d'histoire dans le service public ou privé. D'autant qu'il n'a aucun pouvoir sur la hiérarchie hospitalière. Mais en plus si vous avez échappé a la première lame qui coupe le poil, la deuxième n'est pas très loin et peut aussi vous sanctionner.
Et il n'est toujours pas ecris qu'elle ne peuvent pas se cumuler.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
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l'ordre infirmier

Message par vivelechangement »

Bonjour à tous,
je suis nouveau sur ce forum.
Depuis quelques temps je suis vos discussions au sujet de la création d'un ordre infirmier. je suis attristé de vos réflexions qui ne mènent à rien.
Opposer les différentes spécialités et les grades de notre profession est stérile et n'apporte rien au débat. Nous sommes avant tout infirmiers notre combat est celui de l'amélioration de la qualité des soins, du progrès et pour cela nous devons nous battre pour une reconnaissance de notre métier: infirmier. L'ordre infirmier doit être vu comme un rassemblement de nos forces afin de nous affirmer auprès des pouvoirs. Cet ordre est le notre, c'est à nous de lui donner la forme et la fonction que nous suhaitons lui attribuer, ne laissez pas gacher cette possibilité. Laissez les conflits interprofessionnels aux syndicats qui n'ont jamais été capables de réunir qui que se soit, ni de parler d'une seule voix, nous faisant passer pour des imbéciles auprès des pouvoirs publics qui ont ainsi pu faire ce qu'ils ont toujours voulu de notre profession.
Ne dépenser pas votre énergie unitilement, soyez constructifs
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Re: l'ordre infirmier

Message par Phil »

vivelechangement a écrit :Cet ordre est le notre, c'est à nous de lui donner la forme et la fonction que nous suhaitons lui attribuer...


La fonction de cet Ordre est définie par un texte de loi voté par l'UMP à la demande de personnes qui prétendent parler "au nom de la profession toute entière" alors que nous n'avons pas été consultés et qu'elles ne sont pas mandatées.

Il y a donc un problème de légitimité dès le départ pour imposer un organisme payant et obligatoire sans concertation.

La moindre des choses aurait été de consulter la base et de faire une adhésion facultative puisque c'est soi-disant une demande écrasante.

Que les gens soient cadres ou élus ne nous met pas à l'abri d'une machinerie lourde bureaucratique et autoritaire.
A nos frais.
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Re: l'ordre infirmier

Message par Phil »

vivelechangement a écrit : Laissez les conflits interprofessionnels aux syndicats qui n'ont jamais été capables de réunir qui que se soit, ni de parler d'une seule voix, nous faisant passer pour des imbéciles auprès des pouvoirs publics qui ont ainsi pu faire ce qu'ils ont toujours voulu de notre profession.


Encore un qui n'a pas compris qu'il ne suffit pas de rester les bras croisés à critiquer "les syndicats qui ne font rien" alors que c'est à nous de les faire exister.

Vous préférez une voix unique qui vous aura été imposée par ceux qui ont eu l'astucieuse idée de créer un Ordre obligatoire et payant.
Leopold Anasthase
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Message par Leopold Anasthase »

« L’employeur informe le président du conseil régional de l’ordre de toute sanction disciplinaire mentionnée au premier alinéa de l’article L. 4311-26, prononcée en raison d’une faute professionnelle à l’encontre d’un infirmier relevant du secteur public.

Eh oui pour l'instant l'ordre n'a pas vocation à agir au point de vue disciplinaire dans le public. Pour l'instant, les conseils de discipline du public restent tels qu'ils sont, c'est-à-dire composés de personnes qui ne connaissent pas nécessairement notre profession. Ainsi vous pouvez tout à fait vous retrouver dans une affaire qui vous oppose à un as ou un kiné et être défendu par un as et un kiné...

Donc concernant le public, c'est statut quo, ni pire ni moins bien.

Mais dans le privé ou en libéral, l'infirmier est jugé par ses pairs, et c'est lui qui élit ses pairs. Donc le directeur d'un établissement privé ne peut sanctionnner un ide tout seul.
vivelechangement
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Message par vivelechangement »

Voila le probleme de ce forum, c'est l'agressivite. Je crois avoir aussi bien compris que la majorité ici.
Je connais bien le milieu infirmier pour être actif dans des associations d'infirmiers ainsi que dans les réseaux de soins. Le constat est toujours le même, les infirmiers ne sont pas suffisamment intéressés par leur profession. La faute à qui?? une des réponses repose quand même sur les syndicats. Pour avoir été membre d'un syndicat infirmier, j'ai essayé de prendre part au débat, mais malheureusement celui ci reste ouvert à une petite minorité qui se croit supérieure aux autres et qui ne veut surtout pas perdre sa place. Malheureusement encore ces derniers sont souvent loin du terrain et ne sont prêts à aucune concession, aucune discussion mais favorise le clivage cadre/infirmier, ou libéraux/hospitaliers.
Je ne comprends pas pourquoi vous êtes prêts à cotiser pour un syndicat mais pas pour un ordre infirmier qui malgré les textes sera dirigé par des infirmiers élus par nous.
Verrouillé