Sondage sur l'EVA
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Sondage sur l'EVA
Bonsoir tout le monde !
J'aimerai connaitre votre avis sur l'utilisation de l'EVA (échelle visuelle analogique) dans la prise en charge de la douleur...
J'aimerai connaitre votre avis sur l'utilisation de l'EVA (échelle visuelle analogique) dans la prise en charge de la douleur...
- typh
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et il ne faut pas noter un autre chiffre sur le dossier de soin comme j'ai vu faire. Seul le patient est capable d'évaluer sa douleur. A nous de la calmer comme on peut. Mais notre objectif est de faire baisser le chiffre donné!!!!
IFSI de nantes CHU , promo 2006-2009 : diplômée depuis le 29 avril 2009
IDE en service d'urgences générales adultes dans un CHU!
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- titifilosofecelimene
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judtement typh, certains patients évaluent mal leur douleur: en majoration comme minimisation... diffcile égalementà utiliser chez les personnes âgéesqui n'ont pas toujours tous leurs repères ou bien ne voient pas l'intérêt de graduer ce qui les fait souffrire: ils ont mal, un point c'est tout, à nous de nous débrouiller avec ça pour les soulager.
cette échelle présente tous les avantages de simplicité d'utilisation mais je trouve qu'elle n'est pas accessible à tout le monde. Heureusement qu'il y en a d'autre !!
cette échelle présente tous les avantages de simplicité d'utilisation mais je trouve qu'elle n'est pas accessible à tout le monde. Heureusement qu'il y en a d'autre !!

Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement !
Guy de Larigaudie
Guy de Larigaudie
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Pour ceux et celles que l'étude de la douleur intéressent :
-l'eva peut signifier "échelle visuelle analogique" ou "échelle visuelle analogue" ; ne vous demandez pas la différence entre les deux, il n'y en a pas ;
-l'eva n'est pas une mesure objective de la douleur, c'est une évaluation subjective (c'est le patient qui fait l'évaluation) ; l'eva ne fait que permettre la numérisation de cette évaluation ;
-on ne peut écrire que certains patients évaluent mal leur douleur, puisque concernant l'évaluation de la douleur, le patient est considéré comme l'expert ; mais dans certains cas, l'eva peut être mal adaptée.
Il n'y a pas d'échelle meilleure qu'une autre, mais il y a des échelles mieux adaptées à certaines situation. En particulier, on n'utilise pas les mêmes outils d'évaluation pour les patients douloureux chroniques et les patients souffrant de douleur post-opératoire. Et dans la phase postopératoire, certaines échelles sont mieux adaptées à certains moments.
Par exemple, le patient vient d'émerger de son anesthésie générale, il arrive en sspi en grimaçant ou en gémissant ou en disant "j'ai mal". Il est dans le brouillard, il serait totalement inéficace de lui proposer l'eva. Mais l'evs est adaptée : qualifier sa douleur par des adjectifs simples, rien, un peu, beaucoup, énormement.
-l'eva peut signifier "échelle visuelle analogique" ou "échelle visuelle analogue" ; ne vous demandez pas la différence entre les deux, il n'y en a pas ;
-l'eva n'est pas une mesure objective de la douleur, c'est une évaluation subjective (c'est le patient qui fait l'évaluation) ; l'eva ne fait que permettre la numérisation de cette évaluation ;
-on ne peut écrire que certains patients évaluent mal leur douleur, puisque concernant l'évaluation de la douleur, le patient est considéré comme l'expert ; mais dans certains cas, l'eva peut être mal adaptée.
Il n'y a pas d'échelle meilleure qu'une autre, mais il y a des échelles mieux adaptées à certaines situation. En particulier, on n'utilise pas les mêmes outils d'évaluation pour les patients douloureux chroniques et les patients souffrant de douleur post-opératoire. Et dans la phase postopératoire, certaines échelles sont mieux adaptées à certains moments.
Par exemple, le patient vient d'émerger de son anesthésie générale, il arrive en sspi en grimaçant ou en gémissant ou en disant "j'ai mal". Il est dans le brouillard, il serait totalement inéficace de lui proposer l'eva. Mais l'evs est adaptée : qualifier sa douleur par des adjectifs simples, rien, un peu, beaucoup, énormement.
- Dop@mine
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Je répond autre et je m'explique.
- Comme le dit Léopold, ce n'est pas une évaluation objective. Elle est, par définition, subjective.
- En ce qui me concerne je la trouve surtout utile pour évaluer l'efficacité d'une prise en charge (médicamenteuse ou non).
Là ou je m'interroge c'est lorsqu'un patient fait état d'une EVA à 9/10 alors qu'il me l'annonce entre deux roupillions les traits complètement détendus.
- Comme le dit Léopold, ce n'est pas une évaluation objective. Elle est, par définition, subjective.
- En ce qui me concerne je la trouve surtout utile pour évaluer l'efficacité d'une prise en charge (médicamenteuse ou non).
Là ou je m'interroge c'est lorsqu'un patient fait état d'une EVA à 9/10 alors qu'il me l'annonce entre deux roupillions les traits complètement détendus.
En effet, je me suis mal exprimé concernant l'objectivité de l'EVA... Je voulais surtout souligner le fait que comme c'est le patient qui s'auto-évalue, c'est une très bonne indication de la douleur ressentie par le patient, en opposition avec la subjectivité de notre point de vue de soignant ("il peut pas avoir mal avec tout ce qu'il a eu comme antalgiques" ou encore "cette opération n'est pourtant pas très douloureuse" etc...)
Après, c'est clair que y'a des patients qui sur-côtent manifestement leur EVA comme dans l'exemple donné par Dop@mine...
Voilou, en fait, le but de ce ptit sondage était surtout de voir comment était envisagé l'utilisation d'une échelle pour côter la douleur (ce qui est assez récent dans la tradition hospitalière en France il me semble)....
En tout cas, merci pour vos réactions !
Après, c'est clair que y'a des patients qui sur-côtent manifestement leur EVA comme dans l'exemple donné par Dop@mine...
Voilou, en fait, le but de ce ptit sondage était surtout de voir comment était envisagé l'utilisation d'une échelle pour côter la douleur (ce qui est assez récent dans la tradition hospitalière en France il me semble)....
En tout cas, merci pour vos réactions !
... diffcile égalementà utiliser chez les personnes âgéesqui n'ont pas toujours tous leurs repères ou bien ne voient pas l'intérêt de graduer ce qui les fait souffrire: ils ont mal, un point c'est tout, à nous de nous débrouiller avec ça pour les soulager.
Il y a d'autre echelles dans ce cas comme doloplus ( de tete ca doit etre qqchose comme ca )
je suis ash en centre d'hospitalisation de longue durée ( pas de diferenciation as ash ) et on utilise autre chose que l eva c 'est evident
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chuji a écrit :Je voulais surtout souligner le fait que comme c'est le patient qui s'auto-évalue, c'est une très bonne indication de la douleur ressentie par le patient, en opposition avec la subjectivité de notre point de vue de soignant
On parle donc du mode d'évaluation : auto-évaluation ou hétéro-évaluation. L'hétéro-évaluation est nécessaire pour les patients ne pouvant pas s'exprimer, comme les enfants. On utilise une échelle spécifique, par exemple l'échelle CHEOPS.
Après, c'est clair que y'a des patients qui sur-côtent manifestement leur EVA
Je pense qu'il ne s'agit pas de sur-côter ou sous-côter, mais de patients qui n'ont pas compris l'échelle ou l'intérêt de l'échelle ou qui n'ont pas confiance dans son intérêt ("pourquoi placer le curseur au milieu, autant le placer au maximum pour obtenir plus vite un soulagement").
ce ptit sondage était surtout de voir comment était envisagé l'utilisation d'une échelle pour côter la douleur (ce qui est assez récent dans la tradition hospitalière en France il me semble)....
Récent, tout est relatif. Ça fait une bonne dizaine d'années quand même.
Je ne suis pas expert en douleur, mais je pense avoir de bonnes notions concernant la douleur postopératoire. L'eva n'est pas mon échelle préférée : je préfère l'evs et l'échelle numérique. L'échelle numérique, c'est tout simplement demander au patient de côter sa douleur de 0 à 10 (0, pas de douleur ; 10, la douleur la plus intense que vous puissiez immaginer). Concernant la douleur postopératoire, des études ont montré que l'échelle numérique donne un résultat tout à fait corrélé à l'eva. Et on n'a pas besoin de la réglette.
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Je pense qu'une evaluation aussi "fine" pourrait éventuellement trouver une utilité chez les patients qui souffrent de douleur chronique et pour qui un tout petit écart est significatif ...
Enfin bon, c'est vrai qu'on chipote là... Je suis plutôt de l'avis de Leopold Anasthase, en terme de prise en charge et d'actions, je crois qu'on peut difficilement distinguer un écart aussi minime... Et on ne peut pas non plus arrondir ni au dessus, ni en dessous !
Enfin bon, c'est vrai qu'on chipote là... Je suis plutôt de l'avis de Leopold Anasthase, en terme de prise en charge et d'actions, je crois qu'on peut difficilement distinguer un écart aussi minime... Et on ne peut pas non plus arrondir ni au dessus, ni en dessous !
je trouve plutot au contraire que c'est une mesure subjective meme tres subjective! car la plupart du temps l'EVA se calcule qu'une fois ce qui revient en fait a n'avoir rien fait. le but de l'EVA c'est de creer une echelle de douleur sur une journee voir plusieurs jour !
"Si dieu existe, j'espere qu'il a une bonne excuse!" woody allen.
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- Forcené
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eva
coucou
pour moi l'eva est indispensable car c'est le meilleur outil pour une prise en charge adaptée de la douleur
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