preparation des medicaments la nuit
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- Norma Colle
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Re: preparation des medicaments la nuit
exact..d'où ma grosse question concernant la réponse juristeBenji30 a écrit :Après en avoir reparler avec mes collègues on en revient au même point : l'infirmier qui donne un traitement doit le verifier avant donc l'infirmier de nuit avance le travail mais ne remplace en rien la vérification de l'infirmier qui distribue le traitement. On ne voit pas comment l'infirmier de nuit pourrait etre tenu responsable d'une erreur faite pendant la journée vu qu'un infirmier doit toujours vérifier ce qu'il donne si il se trompe il assume.

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Re: preparation des medicaments la nuit
Bonjour,
- Sur la répartition des responsabilités entre IDE préparant et IDE distribuant
Comme l’indique l’arrêté du 6 avril 2011 déjà cité, la phase d’administration implique « la vérification de l’identité du patient et des médicaments à administrer, au regard de la prescription médicale, la date de péremption des médicaments et leur aspect, et du mode d’administration ».
Chacun est donc responsable de l’étape dont il se charge, mais cela ne dispense pas, bien sûr, l’IDE qui administre de vérifier la concordance avec la prescription et la date de péremption des médicaments, comme le souligne très justement Benji30.
- Sur l’appel au médecin en cas de doute
Nous ne nions pas qu’il puisse être difficile de faire appel au médecin, notamment la nuit. Mais il n’en demeure pas moins que la HAS le recommande, et quelle que soit l’opinion que l’on peut avoir sur la faisabilité de cet appel, il faut savoir que les magistrats, en cas de litige, se fondent entre autres sur les recommandations de la HAS pour déterminer si les bonnes pratiques ont été respectées.
Plus encore, un arrêt du Conseil d’Etat du 27 avril 2011 a affirmé de façon claire la valeur de ces recommandations : une recommandation de bonne pratique de la HAS ne constitue pas un simple avis, mais bien une « décision faisant grief », ce qui lui confère des effets juridiques plus importants.
Du fait de la mission scientifique de la HAS, ses recommandations ont vocation à « dire » l’état actuel de la science. Elles constituent des guides pour la mise en œuvre de soins « conformes aux données actuelles de la science », et sont par conséquent opposables aux praticiens concernés.
En cas de litige, les magistrats pourraient donc reprocher à l’IDE de ne pas avoir appelé un médecin s’il existait un doute sérieux.
Juriste MACSF - Sou Médical
- Sur la répartition des responsabilités entre IDE préparant et IDE distribuant
Comme l’indique l’arrêté du 6 avril 2011 déjà cité, la phase d’administration implique « la vérification de l’identité du patient et des médicaments à administrer, au regard de la prescription médicale, la date de péremption des médicaments et leur aspect, et du mode d’administration ».
Chacun est donc responsable de l’étape dont il se charge, mais cela ne dispense pas, bien sûr, l’IDE qui administre de vérifier la concordance avec la prescription et la date de péremption des médicaments, comme le souligne très justement Benji30.
- Sur l’appel au médecin en cas de doute
Nous ne nions pas qu’il puisse être difficile de faire appel au médecin, notamment la nuit. Mais il n’en demeure pas moins que la HAS le recommande, et quelle que soit l’opinion que l’on peut avoir sur la faisabilité de cet appel, il faut savoir que les magistrats, en cas de litige, se fondent entre autres sur les recommandations de la HAS pour déterminer si les bonnes pratiques ont été respectées.
Plus encore, un arrêt du Conseil d’Etat du 27 avril 2011 a affirmé de façon claire la valeur de ces recommandations : une recommandation de bonne pratique de la HAS ne constitue pas un simple avis, mais bien une « décision faisant grief », ce qui lui confère des effets juridiques plus importants.
Du fait de la mission scientifique de la HAS, ses recommandations ont vocation à « dire » l’état actuel de la science. Elles constituent des guides pour la mise en œuvre de soins « conformes aux données actuelles de la science », et sont par conséquent opposables aux praticiens concernés.
En cas de litige, les magistrats pourraient donc reprocher à l’IDE de ne pas avoir appelé un médecin s’il existait un doute sérieux.
Juriste MACSF - Sou Médical
"Attention, la réponse ci-jointe correspond à une analyse de la situation à la date de ce jour et ne peut préjuger d'éventuelles modifications législatives ou réglementaires."
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Re: preparation des medicaments la nuit
Nous mettons en place dans les établissements de mon secteur un système de doses pour les patients / résidents.
Je parle pour les EHPAD, foyers, CAS, Maisons de retraite, (HAD, MAD possible) etc... où nous mettons en place un système d'assistance informatique sur le chariot avec la traçabilité des médicaments.
Les piluliers appelés chaussette , sont fabriqués par la pharmacie pour 7 jours.
Nous utilisons le système DAMSI, d'autre solution doit exister, je pense. Mais je sais que ce système équipe déjà plusieurs milliers de lits.
Je parle pour les EHPAD, foyers, CAS, Maisons de retraite, (HAD, MAD possible) etc... où nous mettons en place un système d'assistance informatique sur le chariot avec la traçabilité des médicaments.
Les piluliers appelés chaussette , sont fabriqués par la pharmacie pour 7 jours.
Nous utilisons le système DAMSI, d'autre solution doit exister, je pense. Mais je sais que ce système équipe déjà plusieurs milliers de lits.