quant est ce que tu penses que ta profession est geniale?
Modérateur : Modérateurs
- grand chris
- Insatiable
- Messages : 546
- Inscription : 20 déc. 2005 11:31
- Localisation : toulouse
kelly04 a écrit :grand chris a écrit :moi jamais je suis technicien aeronautique
je comprends pourquoi tu es sur toulouse
mon papa aussi est technicien aéro, tu le connais ptet
et ta maman infirmiere lol
bientot une blouse blanche ou noir
"la vie est comme un monument quand il n'a pas de base il s'ecroule" W
"la vie est comme un monument quand il n'a pas de base il s'ecroule" W
- haricot vert
- Gold VIP
- Messages : 6641
- Inscription : 14 août 2005 14:14
- Localisation : loin
Toutes les fois ou je me suis retrouvée entourée d’enfants dans un pays en guerre. Je n’ai aucune vocation à changer le cours des choses de manière immédiate, je sais que ma présence ne changera pas les événements qui les heurtent. Je veux imaginer que le petit enfant que je tiens dans mes bras et que je soigne est un futur médecin, un avocat, un leader politiques en devenir. Je suis là pour soigner, soulager les maux, qui sait, donner une légère impulsion humaine, une goute d’eau dans un vaste océan . Je veux que chaque Ancien que j’accompagne vers la mort ait le temps de transmettre un message de paix aux générations futures. Je me sens utile quelque part, je me sens à l’interface d’un monde qui meurt et d’un autre qui nait. Mon action de soin ne bénéficie d’aucune médiatisation n’intéresse personne, elle n’a aucun impacte, aucun sens dans la société d’aujourd’hui. Elle est un emprunt fait à l’avenir une sorte de pari. Je parie que les sociétés seront meilleures un jour et qu’y travailler dès maintenant est important. Je subis beaucoup de désillusions, je m’effondre, puis je me relève.
Je croyais autrefois qu’enseigner était la base de tout, qu’instruire les enfants changerait le monde. Je me suis partiellement trompée. Nos sociétés occidentales ont des enfants instruits et le mieux n’est pas au rendez-vous. Aucun enfant ne peut apprendre hors des conditions optimales de paix sociale ou militaire. Il mettra ses talents aux services d’une cause, il vengera son père sa famille s’attaquera aux biens d’autrui. Il s’impliquera dans le terrorisme ou la résistance s’il a vu son univers grandir dans la peur la frustration et la misère. Il cherchera à survivre. Je dis non à la survie, et je demande qu’ils puissent vivre. Simplement.
Quand un enfant me sourit, je me dis que la paix est en marche. Quand une mère me confie son enfant, je me sens responsable des espoirs qu’elle dépose en lui. Je me sens une responsabilité. Ce n’est qu’a cet instant que je ressens profondément l’envie de maternité et de transmettre à mon tour la vie. Je comprends la dimension du geste confier son enfant confier l’avenir. Et alors oui je me sens importante, dépositaire de l’héritage du passé, de ceux qu’on me confie et de toutes les espérances futures.
Je croyais autrefois qu’enseigner était la base de tout, qu’instruire les enfants changerait le monde. Je me suis partiellement trompée. Nos sociétés occidentales ont des enfants instruits et le mieux n’est pas au rendez-vous. Aucun enfant ne peut apprendre hors des conditions optimales de paix sociale ou militaire. Il mettra ses talents aux services d’une cause, il vengera son père sa famille s’attaquera aux biens d’autrui. Il s’impliquera dans le terrorisme ou la résistance s’il a vu son univers grandir dans la peur la frustration et la misère. Il cherchera à survivre. Je dis non à la survie, et je demande qu’ils puissent vivre. Simplement.
Quand un enfant me sourit, je me dis que la paix est en marche. Quand une mère me confie son enfant, je me sens responsable des espoirs qu’elle dépose en lui. Je me sens une responsabilité. Ce n’est qu’a cet instant que je ressens profondément l’envie de maternité et de transmettre à mon tour la vie. Je comprends la dimension du geste confier son enfant confier l’avenir. Et alors oui je me sens importante, dépositaire de l’héritage du passé, de ceux qu’on me confie et de toutes les espérances futures.
Ourdi
pour les intimes
pour les intimes
ourdinak a écrit :Toutes les fois ou je me suis retrouvée entourée d’enfants dans un pays en guerre. Je n’ai aucune vocation à changer le cours des choses de manière immédiate, je sais que ma présence ne changera pas les événements qui les heurtent. Je veux imaginer que le petit enfant que je tiens dans mes bras et que je soigne est un futur médecin, un avocat, un leader politiques en devenir. Je suis là pour soigner, soulager les maux, qui sait, donner une légère impulsion humaine, une goute d’eau dans un vaste océan . Je veux que chaque Ancien que j’accompagne vers la mort ait le temps de transmettre un message de paix aux générations futures. Je me sens utile quelque part, je me sens à l’interface d’un monde qui meurt et d’un autre qui nait. Mon action de soin ne bénéficie d’aucune médiatisation n’intéresse personne, elle n’a aucun impacte, aucun sens dans la société d’aujourd’hui. Elle est un emprunt fait à l’avenir une sorte de pari. Je parie que les sociétés seront meilleures un jour et qu’y travailler dès maintenant est important. Je subis beaucoup de désillusions, je m’effondre, puis je me relève.
Je croyais autrefois qu’enseigner était la base de tout, qu’instruire les enfants changerait le monde. Je me suis partiellement trompée. Nos sociétés occidentales ont des enfants instruits et le mieux n’est pas au rendez-vous. Aucun enfant ne peut apprendre hors des conditions optimales de paix sociale ou militaire. Il mettra ses talents aux services d’une cause, il vengera son père sa famille s’attaquera aux biens d’autrui. Il s’impliquera dans le terrorisme ou la résistance s’il a vu son univers grandir dans la peur la frustration et la misère. Il cherchera à survivre. Je dis non à la survie, et je demande qu’ils puissent vivre. Simplement.
Quand un enfant me sourit, je me dis que la paix est en marche. Quand une mère me confie son enfant, je me sens responsable des espoirs qu’elle dépose en lui. Je me sens une responsabilité. Ce n’est qu’a cet instant que je ressens profondément l’envie de maternité et de transmettre à mon tour la vie. Je comprends la dimension du geste confier son enfant confier l’avenir. Et alors oui je me sens importante, dépositaire de l’héritage du passé, de ceux qu’on me confie et de toutes les espérances futures.
que c'est beau
