Quel avenir pour l'Hôpital???
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Re: Quel avenir pour l'Hôpital???
FEDERATION CGT DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE
29 JANVIER 2009
CHANGEONS DE CAP !
D epuis quelques semaines de
n omb r e u x é v è n eme n t s
dramatiques défraient la
chronique des faits divers autour de
l’hôpital public et du système de
santé. Le Gouvernement, le Ministère
de la Santé, fidèles à leurs pratiques,
cherchent des responsables, mais peut
être faut-il regarder à la loupe les
politiques hospitalières menées depuis
plusieurs années. Celles-ci ont
profondément remis en cause les
missions de l’hôpital public, tout en
lai s sant plus de place aux
établissements privés du secteur
lucratif. Aucun enseignement n’est
tiré de ces tristes évènements, la
marche forcée vers une réforme
inacceptable de la santé est toujours
en cours.
Chaque jour, sont annoncées des fermetures de lits
ou d’activités, des suppressions d’emplois, du
chômage technique ou la remise en cause des droits.
Dans le même temps, c’est l’écrasement du niveau
des salaires, la non reconnaissance des
qualifications, la dégradation de nos conditions de
travail, la remise en cause du système solidaire et
intergénérationnel de la Sécurité Sociale. Le
Gouvernement et le Parlement ont également
légiféré pour faire travailler les salarié-e-s jusqu’à
70 ans dans le privé, et 65 ans dans le public sans, à
aucun moment, prendre en compte la pénibilité du
travail dans la Santé et l’Action Sociale.
Si le Président de la République nous aime
nous voudrions d’autres preuves que cellesci...
Ensemble, le 29 janvier par notre action, prescrivons des
moyens nouveaux pour nos établissements pour :
Proposer une autre politique de santé que celle qui est envisagée dans le projet de loi «Hôpital,
Patients, Santé, Territoires», qui s’attaque directement au service public et à la solidarité. Pour cela, il faut avant
tout inverser le mécanisme de financement selon les besoins et non selon les moyens.
Exiger des budgets à la hauteur de la réponse aux besoins est nécessaire. C’est seulement
2 milliards d’euros tout de suite qui permettraient de remettre à l’équilibre l’ensemble des établissements
sanitaires.
Refuser que la santé soit aux mains d’actionnaires et de fonds de pensions. C’est notre bien
collectif, elle n’a pas de prix, elle n’est pas à vendre !
Relancer l’emploi dans notre secteur, plutôt que rechercher l’impossible équilibre budgétaire au
détriment de la masse salariale. L’emploi ne doit pas être la seule variable d’ajustement budgétaire dans les
établissements du social et du sanitaire. Le manque de personnel est une cause majeure des dysfonctionnements
dans les services. Pour cela, il faut :
- créer 100 000 emplois pour remplir correctement nos missions, et en même temps, relancer l’économie ;
- améliorer les conditions de travail en respectant la réglementation ;
- augmenter d’urgence les salaires et mieux reconnaître les qualifications de tous les salariés de notre
champ ; cela démarre par un salaire minimum dans notre secteur à 1600 euros net.
Bulletin Fédéral N° 2009/02 Page 2
Salaires, emplois, conditions de travail,
retraite, protection sociale, service public …
sur tous les fronts, nos revendications
doivent être prises en compte.
En nous mobilisant, faisons du 29 janvier
2009, un vrai traitement de choc
pour l’hôpital !
Plan de relance : 400 milliards pour les entreprises et les banques,
et quelques millions pour les hôpitaux : Changeons ces choix !
· Dans les établissements de santé, cette journée est à l’appel des organisations syndicales CGT, CFDT, FO, Sud, Unsa, CFDT, CGC et pour les organisations de médecins : CPH, AMUHF, INPH, CMH.
· Dans le secteur privé, cette journée est à l’appel des organisations syndicales : CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, SUD, Unsa et FSU. Les mêmes organisations appellent, ensemble, dans toute la Fonction Publique.
Bulletin de contact et de syndicalisation
Rassembler et mobiliser pour contester, proposer, négocier
C’est la démarche que porte la CGT.
En 2008, la CGT a progressé dans toutes les élections nationales ; cela s’est traduit par une audience accrue aux élections
prud’homales. À travers ce vote, les salarié(e)s ont dit : « Nous ne sommes pas responsables de la crise, nous ne devons pas
en être les victimes ».
Alors, vous qui votez CGT, qui vous sentez proche du premier syndicat du pays,
ne restez pas isolés, syndiquez-vous !
En vous syndiquant, en construisant le syndicat dans votre entreprise, dans votre profession, vous participez à la force
collective nécessaire pour imposer la prise en compte des revendications sociales.
C’est le moyen de sortir de la crise.
29 JANVIER 2009
CHANGEONS DE CAP !
D epuis quelques semaines de
n omb r e u x é v è n eme n t s
dramatiques défraient la
chronique des faits divers autour de
l’hôpital public et du système de
santé. Le Gouvernement, le Ministère
de la Santé, fidèles à leurs pratiques,
cherchent des responsables, mais peut
être faut-il regarder à la loupe les
politiques hospitalières menées depuis
plusieurs années. Celles-ci ont
profondément remis en cause les
missions de l’hôpital public, tout en
lai s sant plus de place aux
établissements privés du secteur
lucratif. Aucun enseignement n’est
tiré de ces tristes évènements, la
marche forcée vers une réforme
inacceptable de la santé est toujours
en cours.
Chaque jour, sont annoncées des fermetures de lits
ou d’activités, des suppressions d’emplois, du
chômage technique ou la remise en cause des droits.
Dans le même temps, c’est l’écrasement du niveau
des salaires, la non reconnaissance des
qualifications, la dégradation de nos conditions de
travail, la remise en cause du système solidaire et
intergénérationnel de la Sécurité Sociale. Le
Gouvernement et le Parlement ont également
légiféré pour faire travailler les salarié-e-s jusqu’à
70 ans dans le privé, et 65 ans dans le public sans, à
aucun moment, prendre en compte la pénibilité du
travail dans la Santé et l’Action Sociale.
Si le Président de la République nous aime
nous voudrions d’autres preuves que cellesci...
Ensemble, le 29 janvier par notre action, prescrivons des
moyens nouveaux pour nos établissements pour :
Proposer une autre politique de santé que celle qui est envisagée dans le projet de loi «Hôpital,
Patients, Santé, Territoires», qui s’attaque directement au service public et à la solidarité. Pour cela, il faut avant
tout inverser le mécanisme de financement selon les besoins et non selon les moyens.
Exiger des budgets à la hauteur de la réponse aux besoins est nécessaire. C’est seulement
2 milliards d’euros tout de suite qui permettraient de remettre à l’équilibre l’ensemble des établissements
sanitaires.
Refuser que la santé soit aux mains d’actionnaires et de fonds de pensions. C’est notre bien
collectif, elle n’a pas de prix, elle n’est pas à vendre !
Relancer l’emploi dans notre secteur, plutôt que rechercher l’impossible équilibre budgétaire au
détriment de la masse salariale. L’emploi ne doit pas être la seule variable d’ajustement budgétaire dans les
établissements du social et du sanitaire. Le manque de personnel est une cause majeure des dysfonctionnements
dans les services. Pour cela, il faut :
- créer 100 000 emplois pour remplir correctement nos missions, et en même temps, relancer l’économie ;
- améliorer les conditions de travail en respectant la réglementation ;
- augmenter d’urgence les salaires et mieux reconnaître les qualifications de tous les salariés de notre
champ ; cela démarre par un salaire minimum dans notre secteur à 1600 euros net.
Bulletin Fédéral N° 2009/02 Page 2
Salaires, emplois, conditions de travail,
retraite, protection sociale, service public …
sur tous les fronts, nos revendications
doivent être prises en compte.
En nous mobilisant, faisons du 29 janvier
2009, un vrai traitement de choc
pour l’hôpital !
Plan de relance : 400 milliards pour les entreprises et les banques,
et quelques millions pour les hôpitaux : Changeons ces choix !
· Dans les établissements de santé, cette journée est à l’appel des organisations syndicales CGT, CFDT, FO, Sud, Unsa, CFDT, CGC et pour les organisations de médecins : CPH, AMUHF, INPH, CMH.
· Dans le secteur privé, cette journée est à l’appel des organisations syndicales : CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, SUD, Unsa et FSU. Les mêmes organisations appellent, ensemble, dans toute la Fonction Publique.
Bulletin de contact et de syndicalisation
Rassembler et mobiliser pour contester, proposer, négocier
C’est la démarche que porte la CGT.
En 2008, la CGT a progressé dans toutes les élections nationales ; cela s’est traduit par une audience accrue aux élections
prud’homales. À travers ce vote, les salarié(e)s ont dit : « Nous ne sommes pas responsables de la crise, nous ne devons pas
en être les victimes ».
Alors, vous qui votez CGT, qui vous sentez proche du premier syndicat du pays,
ne restez pas isolés, syndiquez-vous !
En vous syndiquant, en construisant le syndicat dans votre entreprise, dans votre profession, vous participez à la force
collective nécessaire pour imposer la prise en compte des revendications sociales.
C’est le moyen de sortir de la crise.
On ne badine pas avec L'ONI...
Re: Quel avenir pour l'Hôpital???
Bonjour à tous et toutes...
Juste un message pour vous dire que privé ou public, ben ce sont les mêmes conditions de travail.
Je suis dans le privé depuis 5 ans, et j'arrive à saturation!
Les conditions de travail se sont réellement dégradées depuis, nous faisons des tâches que nous ne faisions pas (téléphone qui sonne constamment, demandes de consultations de spécialistes, rdv d'examens, commander les ambulances et vsl, etc..)
A celà s'ajoutent les médecins qui passent à nimporte quelle heure de la journée, qui nous prennent les dossiers, nous font des prescritions sans nous en parler (découvrir à 18h que nous devions transfuser la patiente!), parfois illisibles (nous perdons un temps fou à les rappeler pour déchiffrer leurs prescriptions), les familles qui nous posent bcp de questions (souvent parce que le médecin ne leur a rien expliqué), les commandes de pharmacie (que nous faisons en étant tout le temps dérangés, donc erreurs, donc perte de temps à retourner à la pharma plusiurs fois par jour).. enfin il faut vraiment être sur place pour comprendre le chaos qui y règne...
Je me demande même comment il n'y a pas plus d'erreurs infirmières dans ce service!
Mais malheureusment comme le service arrive à "tourner" avec une équipe soignante qui "assure", que les gens sont plutot satisfaits de leur séjour... rien ne bouge!
J'ai moi-même écrit un courrier de plusieurs pages à la direction pour leur parler des conditions de travail qui sont déplorables (2 fois en 1 mois que j'appelle le samu!) en demândant à mes collègues d'en faire autant, mais pour l'instant nous n'avons même pas eu le droit à une simple réunion avec la direction!!
Qu'il y ait des sous derrière ou pas ne change pas tout, les sous ils les mettent bien dans ce qu'ils veulent!
Que doit-on faire pour que les choses changent? ma seule solution pour le moment est de chercher ailleurs, mais on sait ce qu'on perd mais pas ce qu'on trouve...
Juste un message pour vous dire que privé ou public, ben ce sont les mêmes conditions de travail.
Je suis dans le privé depuis 5 ans, et j'arrive à saturation!
Les conditions de travail se sont réellement dégradées depuis, nous faisons des tâches que nous ne faisions pas (téléphone qui sonne constamment, demandes de consultations de spécialistes, rdv d'examens, commander les ambulances et vsl, etc..)
A celà s'ajoutent les médecins qui passent à nimporte quelle heure de la journée, qui nous prennent les dossiers, nous font des prescritions sans nous en parler (découvrir à 18h que nous devions transfuser la patiente!), parfois illisibles (nous perdons un temps fou à les rappeler pour déchiffrer leurs prescriptions), les familles qui nous posent bcp de questions (souvent parce que le médecin ne leur a rien expliqué), les commandes de pharmacie (que nous faisons en étant tout le temps dérangés, donc erreurs, donc perte de temps à retourner à la pharma plusiurs fois par jour).. enfin il faut vraiment être sur place pour comprendre le chaos qui y règne...
Je me demande même comment il n'y a pas plus d'erreurs infirmières dans ce service!
Mais malheureusment comme le service arrive à "tourner" avec une équipe soignante qui "assure", que les gens sont plutot satisfaits de leur séjour... rien ne bouge!
J'ai moi-même écrit un courrier de plusieurs pages à la direction pour leur parler des conditions de travail qui sont déplorables (2 fois en 1 mois que j'appelle le samu!) en demândant à mes collègues d'en faire autant, mais pour l'instant nous n'avons même pas eu le droit à une simple réunion avec la direction!!
Qu'il y ait des sous derrière ou pas ne change pas tout, les sous ils les mettent bien dans ce qu'ils veulent!
Que doit-on faire pour que les choses changent? ma seule solution pour le moment est de chercher ailleurs, mais on sait ce qu'on perd mais pas ce qu'on trouve...
Re: Quel avenir pour l'Hôpital???
En parlant de ma petite expérience DE depuis 2001, je peux vous dire que pour la pénurie de personnel cela dépend du service dans lequel tu travailles car perso 6ans d'AP dans 2 services différents 1 de gériatrie et 1autre de chir et très rarement en manque de personnel si manque , il ya avait soit un ide du pool ou un intérimaire.
Depuis environ 1 ans j'ai testé les cliniques et c la qu'on voit le confort qu'on peut avoir dans un CHU car pour avoir des PM claires il faut s'accrocher et je parles même pas des feuilles de PM qu'on scotche à la précedentes car le chir n'a pas daigné represcrire.
Je pense qu'il faut surtout revaloriser le travail dans certains services sinistrés tel que la gériatrie ou la psy.
Depuis environ 1 ans j'ai testé les cliniques et c la qu'on voit le confort qu'on peut avoir dans un CHU car pour avoir des PM claires il faut s'accrocher et je parles même pas des feuilles de PM qu'on scotche à la précedentes car le chir n'a pas daigné represcrire.
Je pense qu'il faut surtout revaloriser le travail dans certains services sinistrés tel que la gériatrie ou la psy.
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