Questionnaire pour IDE SMUR
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ptitseb92 a écrit :et je sais de koi je parle
Voila qui résume encore vos interventions : vos certitudes. Ça se retrouve dans d'autres sujets où vous intervenez. Il faudrait peut-être vous replacer à votre place, celle d'un étudiant qui a plus de chose à apprendre que de vérités à énoncer aux autres, qui pour certains sont dans la profession depuis vingt ans ou plus.
Par ailleurs, vos jugements à l'emporte pièce (sur les cadres, sur les "infirmières aigries, sur la vie, l'univers et le reste) et vas attaques ad hominem me lassent. Prenez du recul, soyez à l'écoute de ceux qui vous répondent, ça se passera sûrement mieux pour vous.
P.S. : pensez à un petit détail, c'est que je peux être votre jury de tfe...
salut ptitseb 92
je en sais pas si on te la dit mais sais tu qu'il ne faut pas traiter les sujets dont on a personnellement un lien avec; je veux dire par la qu'a notre IFPS ils nous ont fait comprendre que si on partait d'une situation qui nous avait plus qu'impliqué personellement et qu'on avait douloureusement vécu, ben c'était un sujet casse-gueule.
en fait on risquait de ne pas prendre assez de recul pour traiter le sujet et donc on serait pénalisé pour ca
ceci dit ca peut etre interresant
bon courage a toi
je en sais pas si on te la dit mais sais tu qu'il ne faut pas traiter les sujets dont on a personnellement un lien avec; je veux dire par la qu'a notre IFPS ils nous ont fait comprendre que si on partait d'une situation qui nous avait plus qu'impliqué personellement et qu'on avait douloureusement vécu, ben c'était un sujet casse-gueule.
en fait on risquait de ne pas prendre assez de recul pour traiter le sujet et donc on serait pénalisé pour ca
ceci dit ca peut etre interresant
bon courage a toi
nain fermière dans son bled!!!!
que de changements...
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- ptitseb92
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Je suis desolé si j'ai pu vous bléssé, ce netait pas le but rassurez vous..
Je suis bien à ma place d'étudiant j'en suis conscient
En ce qui concerne mes remaques sur d'utres sujets c'est simplement il est vrai que je trouvais un peu injuste que l'on puisse repondre de facon un peu brutale à des personens qui souhaitaient obtenir de l'aide
Rassurez vous je n'ai aucun jugement sur les cadres bien au contraire ayant ete cadre moi meme dans une autre activitée... t je sais que cette formation est o^combien difficile.. une amie etant à l'ecole des cadres
mes propos ont peut etre ete mal comprisj'en suis sincerement desole...
Et ssachez que je n'ai cune a priori ni jugement sur qui que se soit
cordialement,
Je suis bien à ma place d'étudiant j'en suis conscient
En ce qui concerne mes remaques sur d'utres sujets c'est simplement il est vrai que je trouvais un peu injuste que l'on puisse repondre de facon un peu brutale à des personens qui souhaitaient obtenir de l'aide
Rassurez vous je n'ai aucun jugement sur les cadres bien au contraire ayant ete cadre moi meme dans une autre activitée... t je sais que cette formation est o^combien difficile.. une amie etant à l'ecole des cadres
mes propos ont peut etre ete mal comprisj'en suis sincerement desole...
Et ssachez que je n'ai cune a priori ni jugement sur qui que se soit
cordialement,
- ptitseb92
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bonjour lyselote
je comprends tout à fait ton point de vue..
le souci c'est que poru nous on nous a demandé de partir d'une situation vécu qui nous avait interpellée ou voir meme chqué..
je comprends effectivement que par là on peut peut etre manquer de recul...
merci bcp pour ton conseil
bon courage
je comprends tout à fait ton point de vue..
le souci c'est que poru nous on nous a demandé de partir d'une situation vécu qui nous avait interpellée ou voir meme chqué..
je comprends effectivement que par là on peut peut etre manquer de recul...
merci bcp pour ton conseil
bon courage
- ptitseb92
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Quand je dis que je sais de quoi je parle, je parle de la souffrance face à la mort en intervention à laquelle j'ai ete confrontée.. Je ne parle que de ca.
Je ne parle pas de certitude, mais de ce que j'ai vecu par moi meme. Jes ais que cahque individu à sa propre experience.
Enfin merci pour votre remarque : " Je pourrais etre le jury de votre TFE"
Je ne parle pas de certitude, mais de ce que j'ai vecu par moi meme. Jes ais que cahque individu à sa propre experience.
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- ptitseb92
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Voici mes premieres reflexions :
merci de me donner votre precieux avis et conseils ....
Lors de plusieurs interventions à domicile ou sur voie publique, mettant en jeu les fonctions vitales de la victime, nous nous refugions dans la technique. Nos pensées se figent sur la réussite de notre mission « sauver cette vie», nous faisant oublier tout ce qui se trouve autour.
Malheureusement il arrive que cette mission échoue. C’est alors que tout se relâche, tout se ralenti. Notre quête de réussite laisse la place à un goût amer, de sentiment d’échec.
Le médecin à la lourde tâche d’annoncer la mauvaise nouvelle à l’entourage présent. La violence de la situation change de dimension. Apres la violence physique de la situation que la famille vient de subir, elle doit maintenant faire face à la violence psychologique de cette annonce.
C’est à cet instant que je me suis senti complètement démuni, envahi d’un grand vide. Face à cette souffrance de la famille qui vient de perdre un être cher, je ne n’arrivais pas à trouver mes mots, ne sachant plus quoi faire, cherchant même parfois ma place. Afin de compenser cette faiblesse, je me refugiais, (l’équipe aussi par ailleurs), dans mes fonctions.
Je me sentais envahi d’un double sentiment de culpabilité et d’isolement, démuni. Culpabilité de l’échec de l’intervention, mais aussi culpabilité d’abandon de la famille, la laissant seule face à sa douleur, à sa souffrance, à sa perte, à sa colère. Sentiment d’isolement face aux demandes. Démuni par faute de temps, de disponibilité, d’arguments, de mots pour soutenir cette famille endeuillée.
Les différents cours que j’ai pu suivre au sein de la formation à l’IFSI m’ont permis d’entrevoir la souffrance, la mort, le deuil, sur d’autres angles, de les aborder de façon différente, de moins les appréhender, de mieux les comprendre pour améliorer cette prise en charge essentielle à ce stade. Cette relation d’aide que nous réclame l’entourage pourrait être pris en charge de façon plus efficace.
Ce mal être a pu m’être confirmé par plusieurs IDEs ou IADEs intervenant en unité SMUR lors de discutions sur plusieurs forums ou par échange de mail et sujet peu développé lorsque l’on parle de SMUR.
Les difficultés que l’on peut retenir dans ce type d’intervention sont :
- Isolement de l’équipe (moral et physique) par rapport à une structure hospitalière.
- Intrusion dans l’intimité de la personne, de la famille.
- Seul face à son propre vécu, ressenti. Revivre la situation.
- Maîtrise de ses émotions.
- Douleur, colère et incompréhension de la famille.
- Sentiment d’échec, de culpabilité et/ou banalisation de la situation de la part de l’équipe soignante mais aussi de l’entourage.
- Violence visuelle de l’intervention.
- L’angle d’abord dans la relation d’aide.
- Disponibilité intellectuelle
- Le temps.
- Risque d’épuisement professionnel
- Le stress
- Violence psychologique de la perte brutale, non attendue de la famille.
- La culture
- Manque d’information ou de formation pour gérer ces situations. (orientation, accompagnement, aidants extérieurs).
- Manque d’outils, de moyens misent en place pour évacuer cette souffrance pour l’équipe soignante
Comment apporter une relation d’aide la plus efficace dans un temps minimum ?
Comment, vers qui et vers où orienté ces familles endeuillées ?
Comment mieux gérer, évacuer, cette situation de stress, de souffrance ?
Comment être mieux préparer pour mieux aider ?
Quels moyens, quelles formations existent-ils ou sont à mettre en place ?
Difficulté de l’infirmier SMUR face à la mort en intervention. Sentiment d’échec ou banalisation ?
La difficulté de la prise en charge IDE de la famille endeuillée en intervention SMUR.
merci de me donner votre precieux avis et conseils ....
Lors de plusieurs interventions à domicile ou sur voie publique, mettant en jeu les fonctions vitales de la victime, nous nous refugions dans la technique. Nos pensées se figent sur la réussite de notre mission « sauver cette vie», nous faisant oublier tout ce qui se trouve autour.
Malheureusement il arrive que cette mission échoue. C’est alors que tout se relâche, tout se ralenti. Notre quête de réussite laisse la place à un goût amer, de sentiment d’échec.
Le médecin à la lourde tâche d’annoncer la mauvaise nouvelle à l’entourage présent. La violence de la situation change de dimension. Apres la violence physique de la situation que la famille vient de subir, elle doit maintenant faire face à la violence psychologique de cette annonce.
C’est à cet instant que je me suis senti complètement démuni, envahi d’un grand vide. Face à cette souffrance de la famille qui vient de perdre un être cher, je ne n’arrivais pas à trouver mes mots, ne sachant plus quoi faire, cherchant même parfois ma place. Afin de compenser cette faiblesse, je me refugiais, (l’équipe aussi par ailleurs), dans mes fonctions.
Je me sentais envahi d’un double sentiment de culpabilité et d’isolement, démuni. Culpabilité de l’échec de l’intervention, mais aussi culpabilité d’abandon de la famille, la laissant seule face à sa douleur, à sa souffrance, à sa perte, à sa colère. Sentiment d’isolement face aux demandes. Démuni par faute de temps, de disponibilité, d’arguments, de mots pour soutenir cette famille endeuillée.
Les différents cours que j’ai pu suivre au sein de la formation à l’IFSI m’ont permis d’entrevoir la souffrance, la mort, le deuil, sur d’autres angles, de les aborder de façon différente, de moins les appréhender, de mieux les comprendre pour améliorer cette prise en charge essentielle à ce stade. Cette relation d’aide que nous réclame l’entourage pourrait être pris en charge de façon plus efficace.
Ce mal être a pu m’être confirmé par plusieurs IDEs ou IADEs intervenant en unité SMUR lors de discutions sur plusieurs forums ou par échange de mail et sujet peu développé lorsque l’on parle de SMUR.
Les difficultés que l’on peut retenir dans ce type d’intervention sont :
- Isolement de l’équipe (moral et physique) par rapport à une structure hospitalière.
- Intrusion dans l’intimité de la personne, de la famille.
- Seul face à son propre vécu, ressenti. Revivre la situation.
- Maîtrise de ses émotions.
- Douleur, colère et incompréhension de la famille.
- Sentiment d’échec, de culpabilité et/ou banalisation de la situation de la part de l’équipe soignante mais aussi de l’entourage.
- Violence visuelle de l’intervention.
- L’angle d’abord dans la relation d’aide.
- Disponibilité intellectuelle
- Le temps.
- Risque d’épuisement professionnel
- Le stress
- Violence psychologique de la perte brutale, non attendue de la famille.
- La culture
- Manque d’information ou de formation pour gérer ces situations. (orientation, accompagnement, aidants extérieurs).
- Manque d’outils, de moyens misent en place pour évacuer cette souffrance pour l’équipe soignante
Comment apporter une relation d’aide la plus efficace dans un temps minimum ?
Comment, vers qui et vers où orienté ces familles endeuillées ?
Comment mieux gérer, évacuer, cette situation de stress, de souffrance ?
Comment être mieux préparer pour mieux aider ?
Quels moyens, quelles formations existent-ils ou sont à mettre en place ?
Difficulté de l’infirmier SMUR face à la mort en intervention. Sentiment d’échec ou banalisation ?
La difficulté de la prise en charge IDE de la famille endeuillée en intervention SMUR.
- Crunch
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- Localisation : Dans les montagnes de p_titpoussin !!
A mon avis il faut que tu choisisses sur quel sujet tu veux partir:
-soit la soufrance de l'ide smur d'etre confrontè a des situations difficiles
-soit l'accompagnement des familles par l'ide smur
Voila les deux sont possibles a toi de voir ce qui te plait le plus...
-soit la soufrance de l'ide smur d'etre confrontè a des situations difficiles
-soit l'accompagnement des familles par l'ide smur
Voila les deux sont possibles a toi de voir ce qui te plait le plus...
On voudrait passer l'arme à gauche pour être à la droite de Dieu, moi je préfère prendre les armes et rester au milieu...
- ptitseb92
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- Localisation : Il est loin le soleil
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BSPP... a écrit :A mon avis il faut que tu choisisses sur quel sujet tu veux partir:
-soit la soufrance de l'ide smur d'etre confrontè a des situations difficiles
-soit l'accompagnement des familles par l'ide smur
Voila les deux sont possibles a toi de voir ce qui te plait le plus...
Oui merci beaucoup pour ton conseil je vais prendre la premiere hypothese... c'est d'ailleurs celel-ci qu ej'avais un peu choisie au depart...
Merci poru ton precieu conseil
à bientot
bon courage
Bonjour ptitseb,
Là je dis STOP : ton affirmation me fait bondir :
pour moi, tu peux supposer plein de choses, tout ce que tu veux même, mais n'affirme pas d'emblée car cela généralise ton propos à l'ensemble des personnels intervenants. En ce qui me concerne, je ne me retrouve absolument pas dans tes propos.
"quête de réussite" = ouais, c'est pas le saint Graal non plus
"gout amer et sentiment d'echec" = non plus, on sauvera pas le monde entier et perdre un patient fait partie du boulot.
Bien sur que cela est plus dur à encaisser lorsqu'il s'agit d'un gosse de 4 ans noyé ou un jeune permis de 18 ans dans un platane, mais je pense qu'il faut aussi être un peu fataliste. Et ne pas oublier que 10 minutes plus tard, tu repars sur une autre intervention.
Pareil, STOP : tes soucis (quels qu'ils soient), tu les laisses au vestiaire le matin en arrivant (cela est valable pour tout les sevices, pas seulement le SMUR).
Comme déjà précisé dans mon post précédant, il n'est pas établi qu'il y ait souffrance pour l'équipe soignante, donc je pense qu'il ne faut pas faire des affirmation mais des suppositions que tu confirmeras ou infirmeras.
Posté le: Mardi 4 Juil 2006 15:27 Sujet du message:
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Voici mes premieres reflexions :
merci de me donner votre precieux avis et conseils ....
Lors de plusieurs interventions à domicile ou sur voie publique, mettant en jeu les fonctions vitales de la victime, nous nous refugions dans la technique. Nos pensées se figent sur la réussite de notre mission « sauver cette vie», nous faisant oublier tout ce qui se trouve autour.
Malheureusement il arrive que cette mission échoue. C’est alors que tout se relâche, tout se ralenti. Notre quête de réussite laisse la place à un goût amer, de sentiment d’échec
Là je dis STOP : ton affirmation me fait bondir :
pour moi, tu peux supposer plein de choses, tout ce que tu veux même, mais n'affirme pas d'emblée car cela généralise ton propos à l'ensemble des personnels intervenants. En ce qui me concerne, je ne me retrouve absolument pas dans tes propos.
"quête de réussite" = ouais, c'est pas le saint Graal non plus
"gout amer et sentiment d'echec" = non plus, on sauvera pas le monde entier et perdre un patient fait partie du boulot.
Bien sur que cela est plus dur à encaisser lorsqu'il s'agit d'un gosse de 4 ans noyé ou un jeune permis de 18 ans dans un platane, mais je pense qu'il faut aussi être un peu fataliste. Et ne pas oublier que 10 minutes plus tard, tu repars sur une autre intervention.
Seul face à son propre vécu, ressenti. Revivre la situation
Pareil, STOP : tes soucis (quels qu'ils soient), tu les laisses au vestiaire le matin en arrivant (cela est valable pour tout les sevices, pas seulement le SMUR).
Manque d’outils, de moyens misent en place pour évacuer cette souffrance pour l’équipe soignante
Comme déjà précisé dans mon post précédant, il n'est pas établi qu'il y ait souffrance pour l'équipe soignante, donc je pense qu'il ne faut pas faire des affirmation mais des suppositions que tu confirmeras ou infirmeras.
salut
en inter tu as du connaitre ça aussi la concentration qui fait que tu as le sentiment que pu grand chose ne compte autour de toi, cependant tu es encore capable et heureusement de prendre du recul et d'analyser en direct live l'évènement auquel tu es confronté (le genre d'analyse qui fait que tu garderas tes chaussettes dans les rangers sur un feu par exemple
)
en SMUR idem, certains gestes basiques sont des automatismes mais ce n'est pas pour autant que tu te retrouves toi aux frontières de la prostration
petit écueil que je vois se profiler l'envie de psychiatriser un peu trop les ressentis. comme te l'as dit Doohan, explore une piste sans certitudes, affirme ou infirme ton hypothèse ensuite
en inter tu as du connaitre ça aussi la concentration qui fait que tu as le sentiment que pu grand chose ne compte autour de toi, cependant tu es encore capable et heureusement de prendre du recul et d'analyser en direct live l'évènement auquel tu es confronté (le genre d'analyse qui fait que tu garderas tes chaussettes dans les rangers sur un feu par exemple

en SMUR idem, certains gestes basiques sont des automatismes mais ce n'est pas pour autant que tu te retrouves toi aux frontières de la prostration

petit écueil que je vois se profiler l'envie de psychiatriser un peu trop les ressentis. comme te l'as dit Doohan, explore une piste sans certitudes, affirme ou infirme ton hypothèse ensuite
Lao Tseu a dit "il faut trouver la voie"