questions pratiques sur les ordonnances
Modérateur : Modérateurs
questions pratiques sur les ordonnances
j'ai été confrontée à un cas de conscience l'autre jour, qui m'a posé plusieurs questions.
Sur une vacation que j'effectue, un collègue me demande de lui effectuer une injection IM qu'il a tous les mois à vie. Bon, d'habitude je suis pas très partante pour les trucs comme ça mais comme il avait ET le produit ET la prescription je me suis dit que après tout j'étais dans les clous, c'est un peu comme si je faisais un soin en libéral mais bon à titre gratuit quoi.
Je lui ai donc fait.
Après avoir fait l'injection seulement, au moment de rendre l'ordo, je me suis rendue compte que celle-ci était périmée de 3 mois. Enfin... "périmée" est un bien grand mot, elle datait en fait de mars et l'ordonnance était "QSP 3 mois" (j'ai fait l'injection début septembre) en même temps c'est un traitement à vie, il n'avait juste pas encore fait renouveler son ordonnance et la pharma lui avait délivré le produit car le connait très bien et sait bien qu'il prend ça à vie.
De plus le tampon de la pharmacie au dos de l'ordonnance ne comprenait pas de date (ça n'a pas été bien tamponné. ) et je sais qu'en pharma on peut délivrer des médicaments jusqu'à 3 mois après la date de l'ordonnance. Donc il aurait très bien pu aussi s'être fait délivrer les médocs seulement par exemple le 6 juin. et donc "QSP 3 mois) ça va jusqu'au 6 septembre.
Ma question s'adresse peut-être plutôt aux infirmières libérales parce-que je pense que c'est les plus confrontées aux problèmes de prescription ect et donc pourront mieux me répondre: est-on donc bien dans la légalité en injectant 5 mois après la date de prescription un produit que le patient a cependant été chercher en pharma 3 mois (délai légal) après la date de prescription ?
Et également: pour les personnes comme ça qui ont des injections mensuelles, comment faites-vous pour savoir concrètement que la personne l'a bien faite il y a un mois, qu'elle ne se trompe pas? Il n'y a pas le même tracé qu'à l’hôpital où tout est coché scrupuleusement; donc c'est sur la parole du patient?
Bon je lui en ai voulu de ne pas m'avoir signifier plus tôt que l'ordo était périmée, je ne crains rien "légalement" de lui puisque c'est quand même un collègue, que de toute façon on a pas de trace de l'injection et que globalement c'est un produit inoffensif mais ça m'apprendra à BIEN checker les dates de prescription, même des gens que je connais tiens !!!
Autre question, que je pose si je me retrouve à nouveau confrontée à ce genre de situation:
Il me semble que la réponse est oui mais a-t-on bien le droit d'effectuer un soin d'un proche, d'une connaissance, d'un collègue si on possède bien l'ordonnance et le produit? quel est le cadre légal dont on dépend dans ce cas ??
Sur une vacation que j'effectue, un collègue me demande de lui effectuer une injection IM qu'il a tous les mois à vie. Bon, d'habitude je suis pas très partante pour les trucs comme ça mais comme il avait ET le produit ET la prescription je me suis dit que après tout j'étais dans les clous, c'est un peu comme si je faisais un soin en libéral mais bon à titre gratuit quoi.
Je lui ai donc fait.
Après avoir fait l'injection seulement, au moment de rendre l'ordo, je me suis rendue compte que celle-ci était périmée de 3 mois. Enfin... "périmée" est un bien grand mot, elle datait en fait de mars et l'ordonnance était "QSP 3 mois" (j'ai fait l'injection début septembre) en même temps c'est un traitement à vie, il n'avait juste pas encore fait renouveler son ordonnance et la pharma lui avait délivré le produit car le connait très bien et sait bien qu'il prend ça à vie.
De plus le tampon de la pharmacie au dos de l'ordonnance ne comprenait pas de date (ça n'a pas été bien tamponné. ) et je sais qu'en pharma on peut délivrer des médicaments jusqu'à 3 mois après la date de l'ordonnance. Donc il aurait très bien pu aussi s'être fait délivrer les médocs seulement par exemple le 6 juin. et donc "QSP 3 mois) ça va jusqu'au 6 septembre.
Ma question s'adresse peut-être plutôt aux infirmières libérales parce-que je pense que c'est les plus confrontées aux problèmes de prescription ect et donc pourront mieux me répondre: est-on donc bien dans la légalité en injectant 5 mois après la date de prescription un produit que le patient a cependant été chercher en pharma 3 mois (délai légal) après la date de prescription ?
Et également: pour les personnes comme ça qui ont des injections mensuelles, comment faites-vous pour savoir concrètement que la personne l'a bien faite il y a un mois, qu'elle ne se trompe pas? Il n'y a pas le même tracé qu'à l’hôpital où tout est coché scrupuleusement; donc c'est sur la parole du patient?
Bon je lui en ai voulu de ne pas m'avoir signifier plus tôt que l'ordo était périmée, je ne crains rien "légalement" de lui puisque c'est quand même un collègue, que de toute façon on a pas de trace de l'injection et que globalement c'est un produit inoffensif mais ça m'apprendra à BIEN checker les dates de prescription, même des gens que je connais tiens !!!


Autre question, que je pose si je me retrouve à nouveau confrontée à ce genre de situation:
Il me semble que la réponse est oui mais a-t-on bien le droit d'effectuer un soin d'un proche, d'une connaissance, d'un collègue si on possède bien l'ordonnance et le produit? quel est le cadre légal dont on dépend dans ce cas ??
"la maladie est la science du médecin; le malade,l'art de l'infirmière"
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Re: questions pratiques sur les ordonnances
En libéral, nous effectuons nos soins sur prescription médicale.
Il y a la prescription pour le produit (donc pour le pharmacien) ET la prescription pour l'acte en lui même: Injection de tel produit en IM à faire par un IDE, à domicile ou non, la fréquence et la durée.
Donc tu as réalisé un acte sans prescription médicale.
Et non, on ne peut dispenser des actes hors cadre légal, car tu n'es pas couverte juridiquement en cas de litige. En libérale, nous avons l'obligation de souscrire à une responsabilité civile professionnelle, ce qui n'est pas le cas dans une structure qui assure ses employés.
Il y a la prescription pour le produit (donc pour le pharmacien) ET la prescription pour l'acte en lui même: Injection de tel produit en IM à faire par un IDE, à domicile ou non, la fréquence et la durée.
Donc tu as réalisé un acte sans prescription médicale.
Et non, on ne peut dispenser des actes hors cadre légal, car tu n'es pas couverte juridiquement en cas de litige. En libérale, nous avons l'obligation de souscrire à une responsabilité civile professionnelle, ce qui n'est pas le cas dans une structure qui assure ses employés.
Re: questions pratiques sur les ordonnances
ah oui mince j'ai completement oublié la prescription de l'acte. N'étant pas du libéral j'avoue ne pas avoir l'habitude. Bon bah voilà maintenant j'angoisse.
merci pour ta réponse cependant


merci pour ta réponse cependant
"la maladie est la science du médecin; le malade,l'art de l'infirmière"
Re: questions pratiques sur les ordonnances
d'ailleurs du coup j'ai plusieurs questions:
1) à chaque fois qu'une/un inf. effectue un soin pour une amie (genre lui faire ses vaccins, lui faire son IM d'anti-inflammatoire ect) , il l'effectue du coup tout le temps en dehors du cadre légal (puisque pas de responsabilité civile qui couvre ce soin)???
Puisque en général quand c'est pour un ami il n'y a pas de prescription pour l'"acte" . Juste pour le médicament .
Ou est-ce que c'est légal mais que c'est juste qu'en cas de soucis bah pas d'assurance responsabilité et tanpis pour toi?
2) comment vous faites (les libéraux) pour les vaccins par exemple? Exemple par excellence du truc pour lequel les médecins ne pensent jamais à prescrire "l'acte"
? Un patient qui a un rappel vaccin à faire, le médecin lui a fait l'ordo, lui a dit de revenir le voir quand l'aura fait (parce-que en a besoin pour valider son aptitude travail ou autre truc du genre) et du coup la personne bah elle se retrouve avec l'ordo d'un vaccin à devoir faire faire... et juste ça. Je l'ai vu souvent ça.
3) ça me fait aussi penser aux dolipranes, vogalène, spasfon, ou petits bonbons dans le genre ? comment ça se passe, vous appelez quand même pas systématiquement le généraliste à 6h du mat' ou à 21h pour avoir une prescription ?
Les 2 dernières questions sortent de ma problématique à moi, mais c'est des questions que je me pose souvent, par curiosité, moi qui ai le confort d'avoir souvent un médecin à "portée de main".
1) à chaque fois qu'une/un inf. effectue un soin pour une amie (genre lui faire ses vaccins, lui faire son IM d'anti-inflammatoire ect) , il l'effectue du coup tout le temps en dehors du cadre légal (puisque pas de responsabilité civile qui couvre ce soin)???
Puisque en général quand c'est pour un ami il n'y a pas de prescription pour l'"acte" . Juste pour le médicament .
Ou est-ce que c'est légal mais que c'est juste qu'en cas de soucis bah pas d'assurance responsabilité et tanpis pour toi?
2) comment vous faites (les libéraux) pour les vaccins par exemple? Exemple par excellence du truc pour lequel les médecins ne pensent jamais à prescrire "l'acte"

3) ça me fait aussi penser aux dolipranes, vogalène, spasfon, ou petits bonbons dans le genre ? comment ça se passe, vous appelez quand même pas systématiquement le généraliste à 6h du mat' ou à 21h pour avoir une prescription ?
Les 2 dernières questions sortent de ma problématique à moi, mais c'est des questions que je me pose souvent, par curiosité, moi qui ai le confort d'avoir souvent un médecin à "portée de main".
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Re: questions pratiques sur les ordonnances
Bonjour,
Vous posez dans votre post initial, puis dans celui du 4 septembre, plusieurs questions distinctes.
- En ce qui concerne l’injection IM que vous avez réalisée sur un collègue, sur la base d’une ordonnance prescrivant le médicament à injecter :
Plus que la question de la durée de validité de la prescription, il me semble que le problème principal est plutôt celui du respect des conditions réglementaires pour réaliser une injection.
Je rappellerai brièvement les conditions dans lesquelles une IDE peut procéder à une injection. L’article R. 4311-7 du code de la santé publique (CSP) énonce que « L’infirmier ou l’infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d’une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d’un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin :
1° Scarifications, injections et perfusions autres que celles mentionnées au deuxième alinéa de l’article R. 4311-9, instillations et pulvérisations (…) »
La pratique des injections par l’infirmier suppose donc obligatoirement la rédaction préalable soit d’un protocole soit d’une prescription médicale, cette dernière devant être écrite, qualitative et quantitative, datée et signée. Comme cela a été souligné ici à juste titre, il est donc nécessaire de disposer d’une prescription portant sur l’acte (et non uniquement d’une ordonnance prescrivant le produit à injecter). Dans le cas que vous avez soumis, il semble que vous ayez seulement disposé de l’ordonnance prescrivant le produit. Les conditions réglementaires n’étaient donc pas respectées.
- En ce qui concerne plus spécifiquement les vaccinations, que vous évoquez dans votre second post, le même article R. 4311-7 s’applique également aux injections destinées aux vaccinations ; les conditions réglementaires sont donc identiques.
Concernant plus particulièrement le vaccin antigrippal, le décret n° 2008-877 du 29 août 2008 relatif aux conditions de réalisation de certains actes professionnels par les infirmiers ou infirmières a apporté certains aménagements à ces règles.
Ainsi, il est désormais prévu que pour ce type de vaccin (art. R. 4311-5-1) :
« L'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer l'injection du vaccin antigrippal, à l'exception de la première injection, dans les conditions définies à l'article R. 4311-3 et conformément au résumé des caractéristiques du produit annexé à l'autorisation de mise sur le marché du vaccin injecté, sur certaines personnes dont les conditions d'âge et les pathologies dont elles peuvent souffrir sont précisées par arrêté du ministre chargé de la santé.
L'infirmier ou l'infirmière indique dans le dossier de soins infirmiers l'identité du patient, la date de réalisation du vaccin ainsi que le numéro de lot du vaccin lors de l'injection. Il ou elle déclare au centre de pharmacovigilance les effets indésirables portés à sa connaissance susceptibles d'être dus au vaccin ».
Dans le cadre de son rôle propre, et par conséquent sans qu’une prescription ou un protocole soit nécessaire, l’infirmier est donc autorisé pour certains patients à réaliser le vaccin antigrippal, à l’exception de la première injection.
L’arrêté du 19 juin 2011 fixe la liste des personnes pouvant être vaccinées dans ce cadre par l’infirmier. Il s’agit notamment des personnes âgées de 65 ans et plus et, à l'exception des femmes enceintes, des personnes adultes atteintes d'une des pathologies listées dans l’arrêté.
En d’autres termes, en dehors de ces deux catégories spécifiques de patients (personnes âgées de 65 ans et plus ou personnes adultes atteintes d'une des pathologies citées), on revient aux règles générales ci-dessus exposées, suivant lesquelles l’infirmier ne peut réaliser la vaccination antigrippale que sur la base d’une prescription ou d’un protocole.
On en revient pareillement à ces règles générales s’il s’agit d’une primo vaccination.
- En ce qui concerne votre couverture assurantielle lorsque vous effectuez des soins à un proche :
Que les soins soient dispensés à un proche dans le cadre de votre vie privée ou à un patient dans le cadre de votre activité professionnelle, le cadre réglementaire dans lequel vous devez exercer reste celui posé par les articles R. 4311-1 et suivants du CSP.
En tant qu’infirmière diplômée d’Etat, vous êtes donc compétente légalement pour réaliser des injections, y compris en dehors de vos fonctions hospitalières ou salariées. Dans la mesure où, s’agissant de soins à un proche, vous ne facturez pas cet acte, il ne se pose pas pour le patient de problème de remboursement par les organismes sociaux, ni pour vous de problème de déclaration fiscale d’honoraires.
En revanche, il faut vous assurer que vous êtes bien garantie dans ce cadre particulier, en cas de mise en cause par votre proche suite à d’éventuelles complications. Puisque vous ne réalisez pas l’acte dans le cadre de vos fonctions hospitalières ou salariées, l’établissement hospitalier ou l’employeur, qui garantissent les conséquences pécuniaires de votre responsabilité civile, ne vous couvriront pas.
Il convient donc de veiller à disposer d’un contrat d’assurance responsabilité professionnelle garantissant – ou du moins n’excluant pas - les dommages corporels causés aux patients en dehors de votre activité hospitalière ou salariée.
- En ce qui concerne les médicaments :
L’administration des médicaments fait également partie des actes que l’IDE ne peut réaliser que sur la base d’une prescription médicale (article R. 4311-7 CSP). Le cadre réglementaire est donc identique. Une prescription médicale est nécessaire.
- En ce qui concerne enfin le suivi des patients :
Vous soulignez qu’il n’est pas toujours évident de savoir si un patient a bien fait réaliser ses injections mensuelles, en l’absence de traçabilité.
L’article R. 4312-28 CSP énonce que « L’infirmier ou l’infirmière peut établir pour chaque patient un dossier de soins infirmiers contenant tous les éléments relatifs à son propre rôle et permettant le suivi du patient. »
Ce « DSI » n’est donc pas obligatoire (puisque l’infirmier « peut » l’établir) et n’est supposé porter que sur les soins relevant du rôle propre (dont ne font donc pas partie les injections).
Néanmoins, l’établissement systématique de ce type de dossier peut permettre de solutionner ce problème de traçabilité.
Cordialement,
Juriste MACSF
Vous posez dans votre post initial, puis dans celui du 4 septembre, plusieurs questions distinctes.
- En ce qui concerne l’injection IM que vous avez réalisée sur un collègue, sur la base d’une ordonnance prescrivant le médicament à injecter :
Plus que la question de la durée de validité de la prescription, il me semble que le problème principal est plutôt celui du respect des conditions réglementaires pour réaliser une injection.
Je rappellerai brièvement les conditions dans lesquelles une IDE peut procéder à une injection. L’article R. 4311-7 du code de la santé publique (CSP) énonce que « L’infirmier ou l’infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d’une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d’un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin :
1° Scarifications, injections et perfusions autres que celles mentionnées au deuxième alinéa de l’article R. 4311-9, instillations et pulvérisations (…) »
La pratique des injections par l’infirmier suppose donc obligatoirement la rédaction préalable soit d’un protocole soit d’une prescription médicale, cette dernière devant être écrite, qualitative et quantitative, datée et signée. Comme cela a été souligné ici à juste titre, il est donc nécessaire de disposer d’une prescription portant sur l’acte (et non uniquement d’une ordonnance prescrivant le produit à injecter). Dans le cas que vous avez soumis, il semble que vous ayez seulement disposé de l’ordonnance prescrivant le produit. Les conditions réglementaires n’étaient donc pas respectées.
- En ce qui concerne plus spécifiquement les vaccinations, que vous évoquez dans votre second post, le même article R. 4311-7 s’applique également aux injections destinées aux vaccinations ; les conditions réglementaires sont donc identiques.
Concernant plus particulièrement le vaccin antigrippal, le décret n° 2008-877 du 29 août 2008 relatif aux conditions de réalisation de certains actes professionnels par les infirmiers ou infirmières a apporté certains aménagements à ces règles.
Ainsi, il est désormais prévu que pour ce type de vaccin (art. R. 4311-5-1) :
« L'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer l'injection du vaccin antigrippal, à l'exception de la première injection, dans les conditions définies à l'article R. 4311-3 et conformément au résumé des caractéristiques du produit annexé à l'autorisation de mise sur le marché du vaccin injecté, sur certaines personnes dont les conditions d'âge et les pathologies dont elles peuvent souffrir sont précisées par arrêté du ministre chargé de la santé.
L'infirmier ou l'infirmière indique dans le dossier de soins infirmiers l'identité du patient, la date de réalisation du vaccin ainsi que le numéro de lot du vaccin lors de l'injection. Il ou elle déclare au centre de pharmacovigilance les effets indésirables portés à sa connaissance susceptibles d'être dus au vaccin ».
Dans le cadre de son rôle propre, et par conséquent sans qu’une prescription ou un protocole soit nécessaire, l’infirmier est donc autorisé pour certains patients à réaliser le vaccin antigrippal, à l’exception de la première injection.
L’arrêté du 19 juin 2011 fixe la liste des personnes pouvant être vaccinées dans ce cadre par l’infirmier. Il s’agit notamment des personnes âgées de 65 ans et plus et, à l'exception des femmes enceintes, des personnes adultes atteintes d'une des pathologies listées dans l’arrêté.
En d’autres termes, en dehors de ces deux catégories spécifiques de patients (personnes âgées de 65 ans et plus ou personnes adultes atteintes d'une des pathologies citées), on revient aux règles générales ci-dessus exposées, suivant lesquelles l’infirmier ne peut réaliser la vaccination antigrippale que sur la base d’une prescription ou d’un protocole.
On en revient pareillement à ces règles générales s’il s’agit d’une primo vaccination.
- En ce qui concerne votre couverture assurantielle lorsque vous effectuez des soins à un proche :
Que les soins soient dispensés à un proche dans le cadre de votre vie privée ou à un patient dans le cadre de votre activité professionnelle, le cadre réglementaire dans lequel vous devez exercer reste celui posé par les articles R. 4311-1 et suivants du CSP.
En tant qu’infirmière diplômée d’Etat, vous êtes donc compétente légalement pour réaliser des injections, y compris en dehors de vos fonctions hospitalières ou salariées. Dans la mesure où, s’agissant de soins à un proche, vous ne facturez pas cet acte, il ne se pose pas pour le patient de problème de remboursement par les organismes sociaux, ni pour vous de problème de déclaration fiscale d’honoraires.
En revanche, il faut vous assurer que vous êtes bien garantie dans ce cadre particulier, en cas de mise en cause par votre proche suite à d’éventuelles complications. Puisque vous ne réalisez pas l’acte dans le cadre de vos fonctions hospitalières ou salariées, l’établissement hospitalier ou l’employeur, qui garantissent les conséquences pécuniaires de votre responsabilité civile, ne vous couvriront pas.
Il convient donc de veiller à disposer d’un contrat d’assurance responsabilité professionnelle garantissant – ou du moins n’excluant pas - les dommages corporels causés aux patients en dehors de votre activité hospitalière ou salariée.
- En ce qui concerne les médicaments :
L’administration des médicaments fait également partie des actes que l’IDE ne peut réaliser que sur la base d’une prescription médicale (article R. 4311-7 CSP). Le cadre réglementaire est donc identique. Une prescription médicale est nécessaire.
- En ce qui concerne enfin le suivi des patients :
Vous soulignez qu’il n’est pas toujours évident de savoir si un patient a bien fait réaliser ses injections mensuelles, en l’absence de traçabilité.
L’article R. 4312-28 CSP énonce que « L’infirmier ou l’infirmière peut établir pour chaque patient un dossier de soins infirmiers contenant tous les éléments relatifs à son propre rôle et permettant le suivi du patient. »
Ce « DSI » n’est donc pas obligatoire (puisque l’infirmier « peut » l’établir) et n’est supposé porter que sur les soins relevant du rôle propre (dont ne font donc pas partie les injections).
Néanmoins, l’établissement systématique de ce type de dossier peut permettre de solutionner ce problème de traçabilité.
Cordialement,
Juriste MACSF
"Attention, la réponse ci-jointe correspond à une analyse de la situation à la date de ce jour et ne peut préjuger d'éventuelles modifications législatives ou réglementaires."
- caducee1717
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Re: questions pratiques sur les ordonnances
Vous soulignez qu’il n’est pas toujours évident de savoir si un patient a bien fait réaliser ses injections mensuelles, en l’absence de traçabilité.
Quid de la responsabilité si nous réalisons par exemple une injection à faire tous les mois mais qu'en pratique le patient s'est trompé dans ses dates et que la précédente, réalisée ailleurs par une autre IDEL (ou un), ne date que d'il y à 15 jours?
Je me suis souvent posée la question en fait...

En libéral nous sommes parfois confrontés à ce type de situation pour des personnes qui viennent d'arriver dans la région par exemple, ou des touristes, ou des patients + ou - confus que nous ne connaissons pas et qui viennent nous voir pour la première fois ...Nous ne disposons donc d'aucun dossier de soins antérieur et le questionnement du patient, ou tout au moins ses réponses, laissent parfois à désirer et ne nous permettent pas de vérifier si par exemple c'est bien le moment de réaliser l'injection mensuelle...L’article R. 4312-28 CSP énonce que « L’infirmier ou l’infirmière peut établir pour chaque patient un dossier de soins infirmiers contenant tous les éléments relatifs à son propre rôle et permettant le suivi du patient. »
Ce « DSI » n’est donc pas obligatoire (puisque l’infirmier « peut » l’établir) et n’est supposé porter que sur les soins relevant du rôle propre (dont ne font donc pas partie les injections).
Néanmoins, l’établissement systématique de ce type de dossier peut permettre de solutionner ce problème de traçabilité.
Cordialement,
Juriste MACSF
Quid de la responsabilité si nous réalisons par exemple une injection à faire tous les mois mais qu'en pratique le patient s'est trompé dans ses dates et que la précédente, réalisée ailleurs par une autre IDEL (ou un), ne date que d'il y à 15 jours?
Je me suis souvent posée la question en fait...

souriez...et vous recevrez autant en retour
- binoute1
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Re: questions pratiques sur les ordonnances
Dianette a écrit :d'ailleurs du coup j'ai plusieurs questions:
1) à chaque fois qu'une/un inf. effectue un soin pour une amie (genre lui faire ses vaccins, lui faire son IM d'anti-inflammatoire ect) , il l'effectue du coup tout le temps en dehors du cadre légal (puisque pas de responsabilité civile qui couvre ce soin)??? sauf s'il en souscrit une
Puisque en général quand c'est pour un ami il n'y a pas de prescription pour l'"acte" . Juste pour le médicament .
Ou est-ce que c'est légal mais que c'est juste qu'en cas de soucis bah pas d'assurance responsabilité et tanpis pour toi? bah non; il m'est arrivée de faire le lovenox à ma voisine, et il y avait une PM. Même si c'est un ttt à vie, ton collègue devait avoir une PM, sauf s'il a dit au médecin qu'il se faisiat l'injection lui-même
3) ça me fait aussi penser aux dolipranes, vogalène, spasfon, ou petits bonbons dans le genre ? comment ça se passe, vous appelez quand même pas systématiquement le généraliste à 6h du mat' ou à 21h pour avoir une prescription ? en ehpad, avec certains médecins, oui. pis quand il en a eu marre, il a "pensé "à faire les PM de lui-même
Les 2 dernières questions sortent de ma problématique à moi, mais c'est des questions que je me pose souvent, par curiosité, moi qui ai le confort d'avoir souvent un médecin à "portée de main".
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
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Re: questions pratiques sur les ordonnances
Dianette a écrit :d'ailleurs du coup j'ai plusieurs questions:
1) à chaque fois qu'une/un inf. effectue un soin pour une amie (genre lui faire ses vaccins, lui faire son IM d'anti-inflammatoire ect) , il l'effectue du coup tout le temps en dehors du cadre légal (puisque pas de responsabilité civile qui couvre ce soin)???
Puisque en général quand c'est pour un ami il n'y a pas de prescription pour l'"acte" . Juste pour le médicament .
Ou est-ce que c'est légal mais que c'est juste qu'en cas de soucis bah pas d'assurance responsabilité et tanpis pour toi?
Oui c'est un soucis d'assurance... mais bon la RCP n'est pas très chere pour les infirmiers, quoique ca augmente ces derniers temps.
2) comment vous faites (les libéraux) pour les vaccins par exemple? Exemple par excellence du truc pour lequel les médecins ne pensent jamais à prescrire "l'acte"? Un patient qui a un rappel vaccin à faire, le médecin lui a fait l'ordo, lui a dit de revenir le voir quand l'aura fait (parce-que en a besoin pour valider son aptitude travail ou autre truc du genre) et du coup la personne bah elle se retrouve avec l'ordo d'un vaccin à devoir faire faire... et juste ça. Je l'ai vu souvent ça.
Ben on demande l'ordo... C'est un sport très pratiqué par les IDEL, la course à l'ordonnance! Soit on explique et le patient demande l'ordo au medecin, soit dans certains cas, on demande nous-même au medecin.... De manière très terre à terre, d'un c'est pas légal de faire un acte sans ordo, mais en plus, c'est le seul moyen d'être payé ou pour le patient d'être remboursé.
3) ça me fait aussi penser aux dolipranes, vogalène, spasfon, ou petits bonbons dans le genre ? comment ça se passe, vous appelez quand même pas systématiquement le généraliste à 6h du mat' ou à 21h pour avoir une prescription ?
A 6h du mat, je suis dans mon litPersonnellement je n'ai pas de médicaments avec moi... Si j'ai la possibilité de donner du doli ou du spasfon, c'est que le patient en a chez lui, et que ca a déjà été prescrit. La plupart de mes patients ont du paracétamol, en si besoin... Il peut m'arriver donc de prendre la liberté, de passer un patient à 4g de paracétamol au lieu de 2g prescrit d'hab, car il chauffe ou d'adapter les antalgiques, du suspendre un TTT en l'attente de la venue du medecin... Sinon quand je me sens dépassée, sans medecin dispo dans les heures (ou les jours) qui viennent, j'ai toujours la possiblité de m'adresser au medecin du 15, pour un avis... Sinon en pratique, il m'est arrivé d'accepter des prescriptions par tel, et de les appliquer avec le concours du pharmacien qui avance le produit, jusqu'à régularisation ultérieure, tant pour le pharma que pour moi.
Les 2 dernières questions sortent de ma problématique à moi, mais c'est des questions que je me pose souvent, par curiosité, moi qui ai le confort d'avoir souvent un médecin à "portée de main".
Re: questions pratiques sur les ordonnances
Oui je me suis moi aussi posée la question, je serais curieuse de savoir ??Caducée33 a écrit:
Quid de la responsabilité si nous réalisons par exemple une injection à faire tous les mois mais qu'en pratique le patient s'est trompé dans ses dates et que la précédente, réalisée ailleurs par une autre IDEL (ou un), ne date que d'il y à 15 jours?
Je me suis souvent posée la question en fait...
oui je pense que c'est ce qu'il a du lui dire. enfin pas "lui-même" mais qu'il connaissait des IDE qui lui faisaient. puisqu'il m'a dit que d'habitude c'est tel et tel IDE qui lui font (mais étaient en vacances là).bah non; il m'est arrivée de faire le lovenox à ma voisine, et il y avait une PM. Même si c'est un ttt à vie, ton collègue devait avoir une PM, sauf s'il a dit au médecin qu'il se faisiat l'injection lui-même
En tout cas merci à tous pour les infos, ça me permet d'y voir beaucoup plus clair si des situations similaires se représentent (et ça arrivera! le nombre de fois où j'ai entendu "tiens t'es infirmière, tu veux pas me faire mon injection/pansement/collyre/Ect...!") Et presque convaincue aussi de prendre une responsabilité civile/professionnelle qui me couvre aussi si j'exerce en dehors de ma structure habituelle! ^^
Du coup je me pose encore une question (ça fait même deux avec celle de caducee33 que je me pose aussi^^): dans ma structure(médico-sociale), nos patients sont suivis non seulement par nos médecins mais aussi par d'autres médecins, à l'hôpital (souvent parce-qu'ils sont suivis par des spécialistes aussi). Donc il peut arriver qu'un patient revienne d'une consultation à l'hôpital avec une prescription de je ne sais quel médicament ou injection. Mais encore une fois pas de prescription pour la réalisation de l'acte puisque les médecins et le patient partent du principe qu'il y a des IDE dans la structure. Du coup on réalise l'acte à partir de l'ordo du médicament uniquement.
Dans ce cadre, est-on couvert aussi par notre structure en tant que salarié? Ou est-ce que du coup comme c'est pas prescrit par un médecin interne à la structure c'est considéré ça revient au même cadre que lorsque je fais ça à un ami?
Je ne sais pas si ma question est bien claire...

"la maladie est la science du médecin; le malade,l'art de l'infirmière"
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Re: questions pratiques sur les ordonnances
soit tu demandes rappelle la consult pour leur demander de t'envoyer la PM, soit tu peux aussi la demander au généraliste du patient.Dianette a écrit :
Du coup je me pose encore une question (ça fait même deux avec celle de caducee33 que je me pose aussi^^): dans ma structure(médico-sociale), nos patients sont suivis non seulement par nos médecins mais aussi par d'autres médecins, à l'hôpital (souvent parce-qu'ils sont suivis par des spécialistes aussi). Donc il peut arriver qu'un patient revienne d'une consultation à l'hôpital avec une prescription de je ne sais quel médicament ou injection. Mais encore une fois pas de prescription pour la réalisation de l'acte puisque les médecins et le patient partent du principe qu'il y a des IDE dans la structure. Du coup on réalise l'acte à partir de l'ordo du médicament uniquement.
Dans ce cadre, est-on couvert aussi par notre structure en tant que salarié? Ou est-ce que du coup comme c'est pas prescrit par un médecin interne à la structure c'est considéré ça revient au même cadre que lorsque je fais ça à un ami?
Je ne sais pas si ma question est bien claire...
en tout cas, il t'en faut une
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: questions pratiques sur les ordonnances
Je ressors ce sujet parce-que je me pose un question complémentaire à celui-ci en ce moment. On a bien dit plus haut que pour réaliser un acte dans un cadre légal il faut la prescription du produit et la prescription de l'acte. Par exemple pour un lovenox il faudra la prescription "lovenox 0,4 QSP 1 mois" et l'ordo "faire réaliser par IDE une fois par jour injection sous cutané lovenox"
Mais alors question peut-être bête: à l'hôpital on est 100% du temps dans l'illégalité? Parce-que il est rarement prescrit l'acte
. Bon maintenant avec certains logiciels il y a, mais dans beaucoup de lieux les prescriptions se résument encore à:
"Per os: Tahor 10 0-0-1
cardensiel 2,5 1-0-1
S/C : lovenox 0,4 0-0-1 "
par exemple. et l' "acte" n'est donc pas prescrit ??
D'autre part, il n'y avait pas eu de réponse à l'interrogation suivante:
Je me suis souvent posée la question en fait...
Mais alors question peut-être bête: à l'hôpital on est 100% du temps dans l'illégalité? Parce-que il est rarement prescrit l'acte

"Per os: Tahor 10 0-0-1
cardensiel 2,5 1-0-1
S/C : lovenox 0,4 0-0-1 "
par exemple. et l' "acte" n'est donc pas prescrit ??
D'autre part, il n'y avait pas eu de réponse à l'interrogation suivante:
si quelqu'un a une piste de réponse ça m'intéresse toujours.Caducée33 a écrit:
Quid de la responsabilité si nous réalisons par exemple une injection à faire tous les mois mais qu'en pratique le patient s'est trompé dans ses dates et que la précédente, réalisée ailleurs par une autre IDEL (ou un), ne date que d'il y à 15 jours?
Je me suis souvent posée la question en fait...
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Re: questions pratiques sur les ordonnances
- le patient a-t' il un carnet spécifique sur lequel les injections sont notées?Dianette a écrit :Je ressors ce sujet parce-que je me pose un question complémentaire à celui-ci en ce moment. On a bien dit plus haut que pour réaliser un acte dans un cadre légal il faut la prescription du produit et la prescription de l'acte. Par exemple pour un lovenox il faudra la prescription "lovenox 0,4 QSP 1 mois" et l'ordo "faire réaliser par IDE une fois par jour injection sous cutané lovenox"
Mais alors question peut-être bête: à l'hôpital on est 100% du temps dans l'illégalité? Parce-que il est rarement prescrit l'acte. Bon maintenant avec certains logiciels il y a, mais dans beaucoup de lieux les prescriptions se résument encore à:
"Per os: Tahor 10 0-0-1
cardensiel 2,5 1-0-1
S/C : lovenox 0,4 0-0-1 "
par exemple. et l' "acte" n'est donc pas prescrit ??
Bonjour,
A l'hôpital comme dans le privée, les prescriptions doivent être réalisées sur informatique ou sur papier.
Prescription daté, signé, nominative, et lisible.
La plupart des prescriptions sont informatisés maintenant.
L'hôpital est dans son cadre légal quand les traitements et les soins infirmiers sont prescrits.
Pas de prescription orale et ni de recopiage de prescription: interdiction.
Si pas de prescription: solliciter les médecins pour qu'ils les fassent!
D'autre part, il n'y avait pas eu de réponse à l'interrogation suivante:si quelqu'un a une piste de réponse ça m'intéresse toujours.Caducée33 a écrit:
Quid de la responsabilité si nous réalisons par exemple une injection à faire tous les mois mais qu'en pratique le patient s'est trompé dans ses dates et que la précédente, réalisée ailleurs par une autre IDEL (ou un), ne date que d'il y à 15 jours?
Je me suis souvent posée la question en fait...
- De quel type de traitement s'agit-il?
_ Où se trouve la prescription?
-Possibilité d'appeler l'IDEL , hôpital, si l'infirmière qui prend le relais a un doute sur la fiabilité des réponses du patient concernant la dernière date d'injection. Ainsi possibilité d'avoir une réponse précise et cela assure la qualité et sécurité des soins.
- faire appel au médecin prescripteur de l'injection pour plus d'infos
- noter dans le dossier de soin par ex: derniere injection de XOLAIR réalisé en SC le 20 décembre 2013 selon les informations du patient.
Voilà les idées qui me viennent en vrac.
Il n'est jamais simple de répondre à ce type de cas concret puisqu'il manque un certain nombre d'éléments
Re: questions pratiques sur les ordonnances
je n'ai pas bien compris ta réponse: justement ce n'est pas souvent prescrit (l'acte). En libéral il y a bien souvent la prescription de "l'acte" en plus de celle du médicament : "faire pratiquer par IDE injection S/C antico machin pendant 1 mois"L'hôpital est dans son cadre légal quand les traitements et les soins infirmiers sont prescrits.
mais à l'hôpital on a pas cela ? on a juste la prescription de l'anticoagulant en question
"la maladie est la science du médecin; le malade,l'art de l'infirmière"
Re: questions pratiques sur les ordonnances
Ok, je vois ce que tu veux dire.Dianette a écrit :je n'ai pas bien compris ta réponse: justement ce n'est pas souvent prescrit (l'acte). En libéral il y a bien souvent la prescription de "l'acte" en plus de celle du médicament : "faire pratiquer par IDE injection S/C antico machin pendant 1 mois"L'hôpital est dans son cadre légal quand les traitements et les soins infirmiers sont prescrits.
mais à l'hôpital on a pas cela ? on a juste la prescription de l'anticoagulant en question
Effectivement, à l'hôpital une prescription est rédigée sans que la mention " faire pratiquer l'injection par une IDE".
Je pense que cette mention n'est écrite sur une ordonnance d'hôpital puisque ce sera forcément l'IDE qui fera l'injection.
Ca ne peut pas être autrement sur le plan légal.
Pour une prescription dans le cadre du libéral, le cadre de soin est différent puisque le patient fait appel à une IDE extérieur, en libéral.
Donc il faut que l'ordonnance contienne la mention "acte à faire pratiquer par une IDEL".
La CPAM demande probablement que la mention "acte à faire pratiquer" pour une question de remboursement des soins.
Il faudrait qu'une IDEL infirme ou affirme cette supposition.
Voilà, mon avis.