Questions sur le thème de l'interculturalité
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Questions sur le thème de l'interculturalité
Bonjour,
Je me présente, Louise, 22 ans, étudiante en troisième année, je réalise donc cette année mon mémoire.
Etant intéressée par la pratique des soins infirmiers dans un contexte d'aide humanitaire, je souhaitais explorer l'adaptation de l'infirmier dans un environnement socialement et culturellement différent.
N'ayant pas d'expérience de ces situations, ma guidante de mémoire m'a conseillé de m'éloigner du thème de l'humanitaire.
J'ai alors recentré ma recherche sur l'adaptation des infirmiers en situation interculturelle.
Au niveau de ma recherche, j'ai déjà réalisé 5 entretiens avec des professionnels de santé ayant des expériences variées (humanitaire, intérim, soins à domicile...) et effectué de multiples lectures très enrichissantes. (M. Leininger, L. Purnell, P. Micheletti, M. Cohen-Emerique, M. Phaneuf...)
Au cours cette enquête ma question de recherche à évolué ainsi : En quoi les compétences infirmières permettent de dispenser des soins de qualité et adaptés aux personnes ayant une culture différente du soignant ?
Voici un aperçu de mon questionnement :
- En quoi les compétences infirmière permettent de repérer les éléments culturels qui représentent un frein à la réalisation des soins, et comment l'infirmière adapte-t-elle sa démarche ?
- Les infirmiers peuvent ils assurer des soins de qualité en adaptant les soins en fonction de la culture, des besoins et des croyances des patients sans interférer avec l’organisation hospitalière ?
- En quoi les représentations des soignants sur certaines cultures peuvent nuire à la relation soignant-soigné et à la qualité des soins proposés ?
- Quelles connaissances permettent de s’adapter à tout public ? Comment améliorer la prise en charge de personnes d’une culture différente ?
Je rencontre quelques difficultés pour la réalisation de mes entretiens car je n'obtiens que peu de réponses positives à mes sollicitations.
C'est pourquoi je me tourne aujourd'hui vers le forum d'infirmiers.com en espérant obtenir quelques réponses supplémentaires à mes questions.
En vous remerciant par avance !
Je me présente, Louise, 22 ans, étudiante en troisième année, je réalise donc cette année mon mémoire.
Etant intéressée par la pratique des soins infirmiers dans un contexte d'aide humanitaire, je souhaitais explorer l'adaptation de l'infirmier dans un environnement socialement et culturellement différent.
N'ayant pas d'expérience de ces situations, ma guidante de mémoire m'a conseillé de m'éloigner du thème de l'humanitaire.
J'ai alors recentré ma recherche sur l'adaptation des infirmiers en situation interculturelle.
Au niveau de ma recherche, j'ai déjà réalisé 5 entretiens avec des professionnels de santé ayant des expériences variées (humanitaire, intérim, soins à domicile...) et effectué de multiples lectures très enrichissantes. (M. Leininger, L. Purnell, P. Micheletti, M. Cohen-Emerique, M. Phaneuf...)
Au cours cette enquête ma question de recherche à évolué ainsi : En quoi les compétences infirmières permettent de dispenser des soins de qualité et adaptés aux personnes ayant une culture différente du soignant ?
Voici un aperçu de mon questionnement :
- En quoi les compétences infirmière permettent de repérer les éléments culturels qui représentent un frein à la réalisation des soins, et comment l'infirmière adapte-t-elle sa démarche ?
- Les infirmiers peuvent ils assurer des soins de qualité en adaptant les soins en fonction de la culture, des besoins et des croyances des patients sans interférer avec l’organisation hospitalière ?
- En quoi les représentations des soignants sur certaines cultures peuvent nuire à la relation soignant-soigné et à la qualité des soins proposés ?
- Quelles connaissances permettent de s’adapter à tout public ? Comment améliorer la prise en charge de personnes d’une culture différente ?
Je rencontre quelques difficultés pour la réalisation de mes entretiens car je n'obtiens que peu de réponses positives à mes sollicitations.
C'est pourquoi je me tourne aujourd'hui vers le forum d'infirmiers.com en espérant obtenir quelques réponses supplémentaires à mes questions.
En vous remerciant par avance !

Re: Questions sur le thème de l'interculturalité
(attention, pavé (dans la mare) !
)
Bonjour !
Je vais me donner le droit d’essayer de vous apporter quelques éléments de l’ordre du témoignage. Je travaille hors de France, auprès de populations avec lesquels je constate en tant qu’occidentale une différence culturelle importante. Outre la langue parlée ou la religion, il s’agit de différences d’ordre culturelle, social, de schémas de valeurs et de croyances.
Lorsque qu'est abordée la notion de différence culturelle, il me semble important de savoir avant tout admettre que les croyances sont individuelles (même lorsqu’elles sont partagées entre un grand nombre d’individus). Se positionner par rapport aux codes moraux et sociaux de l’autre et les juger peut très vite devenir une entrave à la prise en charge d’une patientèle. Savoir prendre du recul face à ce qui est “admissible” ou “non admissible” pour soi est primordial.
A mes yeux, il ne s’agit pas de compétence infirmière. Il s’agit d'une compétence humaine: celle de savoir reconnaître à l’autre le droit d’être différent. Ce n’est pas de l’empathie, c’est de la tolérance. C'est prendre des décisions adaptés à la fois au besoin de santé d’un patient et à ses valeurs et ses croyances, à ses codes et à ses limites. C'est aussi reconnaître qu’entre ce que lui exprime et ce que je comprends, il existe de très nombreuses interprétations possibles.
Pour moi, dans le domaine du soin, le frein sera dépendant de ma vitesse d’adaptation. Ce n’est pas la différence culturelle qui ralentit la prise en charge, c’est la manière dont je réagis face à cette différence.
En acceptant de se repositionner. En acceptant que ce qui est “le plus important” pour le patient peut être différent de ce qui est “le plus important” pour elle.
Allez, une expérience perso:
sur une île française perdue dans l’océan Pacifique, des gens attendent devant le dispensaire. Je m’apprête à faire entrer une “vieille” dans l’infirmerie lorsqu’arrive une jeune fille de 13 ans qui passe devant tout le monde et se place devant moi. La “vieille” fait demi-tour pour retourner à sa place, je la retiens, et elle m’explique qu’il faut que je m’occupe de la jeune avant, parce qu’elle fait partie de la famille royale.
Ce qui est le plus important pour moi: permettre aux gens d’être reçu en fonction de l’ordre d’arrivée ou de la gravité de leur état de santé. Ce qui est le plus important pour eux: le respect de l’ordre social établi.
Ce n’est pas à moi de choisir quelle valeur est la plus importante. Si la vie d’un patient nécessite des soins d’urgence, alors je me positionne différemment: c’est là l’adaptation.
(bon, après, j’avoue, j’ai profité du moment avec la jeune pour lui mettre une petite dose de “changer les traditions peut commencer par laisser aux anciens le droit d’être soignés avant toi”...)
La question qui me semblerait pertinente serait de se demander dans quelle mesure une structure de santé peut s’organiser dans le respect des valeurs de la population qu’elle accueille.
J’ai pu constater que c’est autour du thème des extrêmes (la naissance et la mort) que les codes moraux et sociétaux sont les plus divergents. Il existe certains centres de long-séjour ou certaines maisons de retraites en France qui disposent d’une dalle permettant le lavage “à grande eau” des défunts tel qu’il est pratiqué par certains croyants. Il existe aussi des maternités qui ont un congélateur où sont conservés les placenta jusqu'à la sortie des mères pour qu'elles puissent récupérer le leur... Encore une fois, je donne un avis personnel, mais il me semble que c’est bien à la structure et aux soignants de faire en sorte que le patient puisse être pris en charge dans son intégralité. La partie de lui “culture et croyance” est un “morceau” de son intégralité.
Peut-être ai-je mal compris cette question.
Demandez-vous ici si ce qu’un soignant pense d’une autre culture peut être néfaste à la relation qu’il aura avec un patient dans sa prise en charge ?
Si c’est le cas, je vous dirais que là encore, ce n’est pas au patient de revoir ses codes, mais au soignant de les comprendre “au mieux de ce qui lui est possible d’admettre”. Cependant, un soignant ne doit pas se laisser “disparaitre” sous la culture de l’autre. Si un point de divergence heurte le soignant au point de ne pas pouvoir se repositionner, il doit, dans "le meilleur des mondes", avoir la possibilité de laisser un collègue prendre en charge le patient.
Je reviens du côté de l’expérience personnelle:
le cas d'un patient dont la femme vient de mourir. Elle est vanuataise, fille de chef tribal. Ensemble, ce couple a eu trois enfants. Le patient m’explique que selon la coutume, les enfants appartiennent à la famille de sa femme, et qu’il doit les acheter. Chaque enfant coûte l’équivalent de deux cent euros.
Comment puis-je aider le patient à verbaliser son mal-être et son ressenti face au deuil qui le touche si je pose en première limite que pour moi, issue d'une société occidentale, un enfant a deux parents “déclarés selon le code civile français” et que ces enfants n’appartiennent pas à quelqu’un “d’autre” qu’à leurs parents biologiques ?
L’acceptation des valeurs du patient permet de dégager les problèmes qui seront les siens: aura-t-il la possibilité de se nourrir et de se déplacer lorsqu’il aura payé les frais de coutume ? Je dois remettre au patient une ordonnance sur laquelle sont inscrits des médicaments non remboursés et d’autres pour lesquels il devra faire l’avance des frais.
En tant que professionnelle, dois-je me contenter de “bloquer” sur la différence culturelle et dire “mais enfin, ce n’est pas normal, vous êtes le père biologique des enfants, vous n’avez pas à les acheter ni à payer pour qu’ils soient reconnus comme étant vos enfants !” ou appeler le médecin pour lui signaler qu’il peut être utile de changer l’ordonnance pour trouver des traitements génériques, moins chers, voir à en supprimer quelques uns ce mois-ci, joindre l'assistante sociale pour que le patient puisse voir avec elle comment conserver de l'eau et de l'éléctricité à son domicile ?
Je pense qu’il n’est pas de mon “devoir professionnel” d’imposer ma manière de penser au patient. Il s’agit de sa culture, de son mode d’éducation, et de ce qui fait qu’il est “qui il est”. Mon travail est de chercher le moyen d’adapter “le mode de prise en charge occidental et hospitalier” à lui et à sa situation au mieux de ce qu’il m’est possible de faire.
Et je ne suis pas seule pour y parvenir: il y a des médecins, des assistantes sociales, des psychologues, et même des spécialistes des traditions coutumières.
J’espère avoir pu vous apporter quelques idées pour vos travaux !
(et si j'écris "je, je, je...", c'est pour éviter "nous" et "vous" et laisser à l'autre le droit de me répondre "tu n'es pas moi et je suis différent de toi").

Bonjour !
Je vais me donner le droit d’essayer de vous apporter quelques éléments de l’ordre du témoignage. Je travaille hors de France, auprès de populations avec lesquels je constate en tant qu’occidentale une différence culturelle importante. Outre la langue parlée ou la religion, il s’agit de différences d’ordre culturelle, social, de schémas de valeurs et de croyances.
Lorsque qu'est abordée la notion de différence culturelle, il me semble important de savoir avant tout admettre que les croyances sont individuelles (même lorsqu’elles sont partagées entre un grand nombre d’individus). Se positionner par rapport aux codes moraux et sociaux de l’autre et les juger peut très vite devenir une entrave à la prise en charge d’une patientèle. Savoir prendre du recul face à ce qui est “admissible” ou “non admissible” pour soi est primordial.
A mes yeux, il ne s’agit pas de compétence infirmière. Il s’agit d'une compétence humaine: celle de savoir reconnaître à l’autre le droit d’être différent. Ce n’est pas de l’empathie, c’est de la tolérance. C'est prendre des décisions adaptés à la fois au besoin de santé d’un patient et à ses valeurs et ses croyances, à ses codes et à ses limites. C'est aussi reconnaître qu’entre ce que lui exprime et ce que je comprends, il existe de très nombreuses interprétations possibles.
Je me répète: Il ne s’agit pas de compétences infirmières. Il s’agit de qualités humaines (avis perso). Le respect des codes, des valeurs et des croyances de l’autre, il est non-nécessaire d’avoir une blouse blanche et un joli diplôme pour y faire attention.loulou818 a écrit :En quoi les compétences infirmières permettent de repérer les éléments culturels qui représentent un frein à la réalisation des soins ?
Pour moi, dans le domaine du soin, le frein sera dépendant de ma vitesse d’adaptation. Ce n’est pas la différence culturelle qui ralentit la prise en charge, c’est la manière dont je réagis face à cette différence.
loulou818 a écrit :Comment l’infirmière adapte-t-elle sa démarche ?
En acceptant de se repositionner. En acceptant que ce qui est “le plus important” pour le patient peut être différent de ce qui est “le plus important” pour elle.
Allez, une expérience perso:
sur une île française perdue dans l’océan Pacifique, des gens attendent devant le dispensaire. Je m’apprête à faire entrer une “vieille” dans l’infirmerie lorsqu’arrive une jeune fille de 13 ans qui passe devant tout le monde et se place devant moi. La “vieille” fait demi-tour pour retourner à sa place, je la retiens, et elle m’explique qu’il faut que je m’occupe de la jeune avant, parce qu’elle fait partie de la famille royale.
Ce qui est le plus important pour moi: permettre aux gens d’être reçu en fonction de l’ordre d’arrivée ou de la gravité de leur état de santé. Ce qui est le plus important pour eux: le respect de l’ordre social établi.
Ce n’est pas à moi de choisir quelle valeur est la plus importante. Si la vie d’un patient nécessite des soins d’urgence, alors je me positionne différemment: c’est là l’adaptation.
(bon, après, j’avoue, j’ai profité du moment avec la jeune pour lui mettre une petite dose de “changer les traditions peut commencer par laisser aux anciens le droit d’être soignés avant toi”...)
Je ne peux pas répondre à cette question. Un infirmier se doit de faire au mieux pour assurer des soins de qualité. C’est mon avis.loulou818 a écrit :Les infirmiers peuvent-ils assurer des soins de qualité en adaptant les soins en fonction de la culture, des besoins et des croyances des patients sans interférer avec l’organisation hospitalière ?
La question qui me semblerait pertinente serait de se demander dans quelle mesure une structure de santé peut s’organiser dans le respect des valeurs de la population qu’elle accueille.
J’ai pu constater que c’est autour du thème des extrêmes (la naissance et la mort) que les codes moraux et sociétaux sont les plus divergents. Il existe certains centres de long-séjour ou certaines maisons de retraites en France qui disposent d’une dalle permettant le lavage “à grande eau” des défunts tel qu’il est pratiqué par certains croyants. Il existe aussi des maternités qui ont un congélateur où sont conservés les placenta jusqu'à la sortie des mères pour qu'elles puissent récupérer le leur... Encore une fois, je donne un avis personnel, mais il me semble que c’est bien à la structure et aux soignants de faire en sorte que le patient puisse être pris en charge dans son intégralité. La partie de lui “culture et croyance” est un “morceau” de son intégralité.
heeeeuuuuuuuuu… “le refus d’un soignant de laisser à l’autre le droit d’être quelqu’un à part entière ???”.........loulou818 a écrit :En quoi les représentations des soignants sur certaines cultures peuvent nuire à la relation soignant-soigné et à la qualité des soins proposés ?
Peut-être ai-je mal compris cette question.
Demandez-vous ici si ce qu’un soignant pense d’une autre culture peut être néfaste à la relation qu’il aura avec un patient dans sa prise en charge ?
Si c’est le cas, je vous dirais que là encore, ce n’est pas au patient de revoir ses codes, mais au soignant de les comprendre “au mieux de ce qui lui est possible d’admettre”. Cependant, un soignant ne doit pas se laisser “disparaitre” sous la culture de l’autre. Si un point de divergence heurte le soignant au point de ne pas pouvoir se repositionner, il doit, dans "le meilleur des mondes", avoir la possibilité de laisser un collègue prendre en charge le patient.
Je reviens du côté de l’expérience personnelle:
le cas d'un patient dont la femme vient de mourir. Elle est vanuataise, fille de chef tribal. Ensemble, ce couple a eu trois enfants. Le patient m’explique que selon la coutume, les enfants appartiennent à la famille de sa femme, et qu’il doit les acheter. Chaque enfant coûte l’équivalent de deux cent euros.
Comment puis-je aider le patient à verbaliser son mal-être et son ressenti face au deuil qui le touche si je pose en première limite que pour moi, issue d'une société occidentale, un enfant a deux parents “déclarés selon le code civile français” et que ces enfants n’appartiennent pas à quelqu’un “d’autre” qu’à leurs parents biologiques ?
L’acceptation des valeurs du patient permet de dégager les problèmes qui seront les siens: aura-t-il la possibilité de se nourrir et de se déplacer lorsqu’il aura payé les frais de coutume ? Je dois remettre au patient une ordonnance sur laquelle sont inscrits des médicaments non remboursés et d’autres pour lesquels il devra faire l’avance des frais.
En tant que professionnelle, dois-je me contenter de “bloquer” sur la différence culturelle et dire “mais enfin, ce n’est pas normal, vous êtes le père biologique des enfants, vous n’avez pas à les acheter ni à payer pour qu’ils soient reconnus comme étant vos enfants !” ou appeler le médecin pour lui signaler qu’il peut être utile de changer l’ordonnance pour trouver des traitements génériques, moins chers, voir à en supprimer quelques uns ce mois-ci, joindre l'assistante sociale pour que le patient puisse voir avec elle comment conserver de l'eau et de l'éléctricité à son domicile ?
Je pense qu’il n’est pas de mon “devoir professionnel” d’imposer ma manière de penser au patient. Il s’agit de sa culture, de son mode d’éducation, et de ce qui fait qu’il est “qui il est”. Mon travail est de chercher le moyen d’adapter “le mode de prise en charge occidental et hospitalier” à lui et à sa situation au mieux de ce qu’il m’est possible de faire.
Et je ne suis pas seule pour y parvenir: il y a des médecins, des assistantes sociales, des psychologues, et même des spécialistes des traditions coutumières.
Aucune et toutes ! M’adapter, c’est pouvoir se remettre en question, pouvoir dire que ma manière de penser n’est pas universelle, qu’elle est propre à mes valeurs, mes codes, mon éducation. L’adaptation n’est pas une science exacte, c’est une faculté du vivant. Si la croyance d’un patient dépasse mes capacités d’adaptation, je cherche de l’aide auprès d’un collègue ou d’un autre professionnel. Nous avons tous des grilles de lectures du monde qui nous entoure différentes, parfois il faut demander de l’aide pour changer de grille et interpréter “les choses” différement.loulou818 a écrit :Quelles connaissances permettent de s’adapter à tout public ?
En acceptant et reconnaissant cet individu tel qu’il est, en m’acceptant et me reconnaissant telle que je suis... mais ce n'est là encore "qu'un avis perso" !loulou818 a écrit :Comment améliorer la prise en charge de personne d’une culture différente ?

J’espère avoir pu vous apporter quelques idées pour vos travaux !
(et si j'écris "je, je, je...", c'est pour éviter "nous" et "vous" et laisser à l'autre le droit de me répondre "tu n'es pas moi et je suis différent de toi").
Édition du post en cours...
Re: Questions sur le thème de l'interculturalité
eprex,merci d'être comme ça .En effet la connaissance des us et coutumes est nécessaire mais pas suffisante pour entrer en action.savoir ce que doit offrir la structure et ce que l'on offre personnellement,c'est ,je dirais,très intelligent.L'aspect individuel est aussi primordial:l'individu adapte les règles.Par exemple,dans une famille arabe,je vois les chaussures à l'entrée,je me prépare à enlever les miennes:la maitresse de maison me dit:" non,vous pouvez garder vos chaussures".C'est sa conception.
- binoute1
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- Inscription : 02 juil. 2008 20:45
- Localisation : pas là où je voudrais
Re: Questions sur le thème de l'interculturalité
je partage totalement cet aviseprex a écrit :
A mes yeux, il ne s’agit pas de compétence infirmière. Il s’agit d'une compétence humaine: celle de savoir reconnaître à l’autre le droit d’être différent. Ce n’est pas de l’empathie, c’est de la tolérance.
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: Questions sur le thème de l'interculturalité
Merci beaucoup pour votre réponse très développée Eprex, qui a vraiment permis d'étayer ma recherche.
Merci aussi Execho et Binoute1 d'avoir partagé votre avis sur les points qui vous paraissent les plus importants parmi les infromations transmises par Eprex.
Merci aussi Execho et Binoute1 d'avoir partagé votre avis sur les points qui vous paraissent les plus importants parmi les infromations transmises par Eprex.

Re: Questions sur le thème de l'interculturalité

Il reste le point de la barrière de la langue, mais sur ce sujet, je suppose que vous aurez de nombreuses informations disponibles.
Édition du post en cours...