racianésthésie et position post-opératoire
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racianésthésie et position post-opératoire
infirlmère en SSPI, je rencontre un dilème lors des rachianésthésie et la position des patient dans leur lit dans les premières heures post-opératoires: classiqument je conseille le décubitus dorsal strict et la tête peu relevée afin de limiter les céphalées et évite les changements de positions pour favoriser une élimination mieux "répartie" des produits ainsi que diminuer les risques de malaises...une de mes collègue m'affirme qu'il n'y a pas vraiment de précautions à prendre et il y a peu d'écrits sur le sujet en SSPI. Pourriez-vous me donner des informations fiables afin que je ne reste pas dans ce flou pratique et théorique. merçi
Je serais tenté de te dire que, dans le cas d'un état stable du patient, la meilleure position c'est celle qui lui convient le mieux (en restant sur le dos bien sur).
En cas de TA un peu basse, relever un peu les jambes (plutot que la tête) est une bonne base, car l'anesthésie provoquant un relachement des vaisseaux, une hypovolémie relative peu exister et creer une hypotension.
Si je trouve des écrits, je viendrai te les donner ici
En cas de TA un peu basse, relever un peu les jambes (plutot que la tête) est une bonne base, car l'anesthésie provoquant un relachement des vaisseaux, une hypovolémie relative peu exister et creer une hypotension.
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Maxime DARDE - IADE
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De ce que j'en ai compris, on est un peu revenu sur le DD strict. On peut donc relever un peu (disons 15°) le dossier du lit (si PA correcte), ça favorise la ventilation et ça diminue les tensions sur les cicatrices abdominales.
De toutes façons, à l'arrivée en sspi il persiste généralement un bloc moteur qui empêche le patient de faire la java dans son lit. Une fois que le bloc moteur est levé, le patient peut tout à fait se tourner sur le côté s'il le souhaite, mais je lui déconseillerais de s'assoir.
De toutes façons, à l'arrivée en sspi il persiste généralement un bloc moteur qui empêche le patient de faire la java dans son lit. Une fois que le bloc moteur est levé, le patient peut tout à fait se tourner sur le côté s'il le souhaite, mais je lui déconseillerais de s'assoir.
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Maxime31 a écrit :En cas de TA un peu basse, relever un peu les jambes (plutot que la tête) est une bonne base, car l'anesthésie provoquant un relachement des vaisseaux, une hypovolémie relative peu exister et creer une hypotension.
on peut aussi avoir une rachi totale ! à faire avec précaution.
même à distance, ça peut arriver.
et le passage en SSPI peut se faire rapidement si l'intervention n'est pas longue.
des cathlons, à fond la forme !
la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
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Leopold Anasthase a écrit :joseph a écrit :idem dans notre SSPI, les patients bénéficiant d'une rachis anesthésie respectent le DD strict...
Sont-ils autorisés à se tourner sur le côté quand ils le peuvent (càd une fois le bloc moteur levé) ?
Une fois sortis de la sspi, quelles sont les consignes ?
Les patients restent au minimum 12H en SSPI s'ils ont bénéficié d'une rachis morphine (relargage des morphiniques se faisant dans les 6 à 8h après)...4h pour une rachis Marcaïne...
la rachis morphine est le plus souvent relayée rapidement par une PCA (chir digestive lourde).
Du coup, les patients ne se mobilisent quasiment jamais...et s'ils le peuvent dans la limite de ce qu'ils peuvent supporter ou, dans la limite des drains, des KT...brefs, limite matériel
Dès qu'ils peuvent remonter en salle, ils peuvent se mobiliser dans la limite de ce qu'ils peuvent réaliser...
"il n'y a pas d'urgence, il n'y a que des gens pressés..."