radioprotection
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Re: radioprotection
~*HaVaNa*~ a écrit :faut il la fouetter sur la place publique pour autant ?
Oh oui !!! }:->)
Stephan a écrit :je pense, Laury, que Leopold est assez grand pour répondre à Havana
Hé hé, Stephan, des restes de l'époque où vous étiez modérateur ;-)
Oui, je suis assez grand, mais je n'ai pas envie de répondre.
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Stephan a écrit :je pense, Laury, que Leopold est assez grand pour répondre à Havana et vis & versa. En interpellant Havana de la sorte, tu ne fais pas avancer le sujet. merci
bon sinon, il y a de dosimètre radiothermolunescent
Merci Stephan ...
Sinon pour la petite histoire on a aussi un cri de guerre quand un gars veut avertir qu'il tire son cliché il crie : steack haché ! et là faut se planquer, c'est con mais ça nous fait bien marrer ...

'fin voilà - je sais, c'était vraiment très intéressant !!

~*InFiRmIèRe d.E.*~
Radioprotection / Curiethérapie prostatique
Bonjour
J'aimerais savoir parmis celles et ceux qui ont en charge des patients bénéficiant de curiethérapie, quelles sont les mesures appliquées concernant la radioprotection.
Dans mon établissement, on utilise la curiethérapie pour les cancers de la prostate.
Une fois le patient remonté dans sa chambre, nous devons :
- relever les constantes/3h jusqu'au lendemain (une nuit d'hospitalisation)
- tamiser les urines (au cas où une bille aurait migré, dans ce cas nous devons la mettre dans un pot en plomb)
- faire un prélèvement sanguin et retirer la sonde à 7h (ce qui entraîne un temps non négligeable près du patient)
Voici nos mesures de prévention/précaution :
- chambres plombées
- dosimètres personnels et nominatifs pour le personnel fixe, un dosimètre est à partager pour les vacataires et le pool (on entre notre date de naissance pour être "reconnu")
et... c'est tout.
En faisant des recherches, j'ai pu lire qu'un tablier de plomb et/ou un paravent protecteur étaient nécessaires et qu'il faut minimiser le temps de contact auprès du patient.
Le pool et les vacataires ne sont pas "formés", voire non informés.
L'encadrement assure que le risque est proche de zéro. Que le patient sera peut-être près de nous dans le metro dans les jours qui suivent... bref, qu'en gros on ne risque rien... étrange lorsqu'on sait que pendant 2 mois on déconseille au patient de prendre un enfant sur les genoux, d'être trop près d'une femme enceinte, d'avoir des rapports sexuels protégés (risque de migration d'une bille radioactive).
Cependant -comme pour tout ce qui concerne la radioprotection- on déconseille à une femme enceinte ou susceptible de l'être de prendre en charge ces patients (risque tératogène++)... ce qui est contradictoire avec le discours "le dosimètre suffit", non?
Merci pour vos témoignages.
J'aimerais savoir parmis celles et ceux qui ont en charge des patients bénéficiant de curiethérapie, quelles sont les mesures appliquées concernant la radioprotection.
Dans mon établissement, on utilise la curiethérapie pour les cancers de la prostate.
Une fois le patient remonté dans sa chambre, nous devons :
- relever les constantes/3h jusqu'au lendemain (une nuit d'hospitalisation)
- tamiser les urines (au cas où une bille aurait migré, dans ce cas nous devons la mettre dans un pot en plomb)
- faire un prélèvement sanguin et retirer la sonde à 7h (ce qui entraîne un temps non négligeable près du patient)
Voici nos mesures de prévention/précaution :
- chambres plombées
- dosimètres personnels et nominatifs pour le personnel fixe, un dosimètre est à partager pour les vacataires et le pool (on entre notre date de naissance pour être "reconnu")
et... c'est tout.
En faisant des recherches, j'ai pu lire qu'un tablier de plomb et/ou un paravent protecteur étaient nécessaires et qu'il faut minimiser le temps de contact auprès du patient.
Le pool et les vacataires ne sont pas "formés", voire non informés.
L'encadrement assure que le risque est proche de zéro. Que le patient sera peut-être près de nous dans le metro dans les jours qui suivent... bref, qu'en gros on ne risque rien... étrange lorsqu'on sait que pendant 2 mois on déconseille au patient de prendre un enfant sur les genoux, d'être trop près d'une femme enceinte, d'avoir des rapports sexuels protégés (risque de migration d'une bille radioactive).
Cependant -comme pour tout ce qui concerne la radioprotection- on déconseille à une femme enceinte ou susceptible de l'être de prendre en charge ces patients (risque tératogène++)... ce qui est contradictoire avec le discours "le dosimètre suffit", non?
Merci pour vos témoignages.
Non à la fourrure!
Si ça intéresse quelqu'un, je ne vais pas être égoïste...
J'ai eu les réponses à mes questions.
La CurieT Prostatique est la moins "nocive" (contrairement à celle de gynéco). Le risque est infime.
Elle est classée en zone de surveillance et non en zone de contrôle.
Les chambres (selon la loi) n'ont pas nécessécité d'être plombées (d'ailleurs j'ai eu une info erronée, chez nous elles ne sont pas plombées).
Le rayonnement est infime, il faut être à moins de 20cm du patient pour pouvoir être exposé (c'est pourquoi le dosimètre suffit et que le tablier de plomb n'est pas nécessaire). NB : au bloc, au moment de la pose de ces billes, le personnel ne porte pas non plus de tablier ; ils possèdent juste un dosimètre.
Les précautions à prendre pour la curieT prostatique (je ne parle que pour celle-là! pas pour la gynéco, l'ORL etc...) :
- temps (ne pas traîner dans la chambre, comme pour tout : préparer ses soins)
- distance (à moins de s'allonger sur le patient lol -ce qui serait suspect- le risque est minime)
- dosimétrie
Voilà en gros.
J'ai eu les réponses à mes questions.
La CurieT Prostatique est la moins "nocive" (contrairement à celle de gynéco). Le risque est infime.
Elle est classée en zone de surveillance et non en zone de contrôle.
Les chambres (selon la loi) n'ont pas nécessécité d'être plombées (d'ailleurs j'ai eu une info erronée, chez nous elles ne sont pas plombées).
Le rayonnement est infime, il faut être à moins de 20cm du patient pour pouvoir être exposé (c'est pourquoi le dosimètre suffit et que le tablier de plomb n'est pas nécessaire). NB : au bloc, au moment de la pose de ces billes, le personnel ne porte pas non plus de tablier ; ils possèdent juste un dosimètre.
Les précautions à prendre pour la curieT prostatique (je ne parle que pour celle-là! pas pour la gynéco, l'ORL etc...) :
- temps (ne pas traîner dans la chambre, comme pour tout : préparer ses soins)
- distance (à moins de s'allonger sur le patient lol -ce qui serait suspect- le risque est minime)
- dosimétrie
Voilà en gros.
Non à la fourrure!