Reconversion en infirmier pour étudiant en médecine

[sophie1607]

Il est évident que la question de Sommeil paradoxal était de savoir s'il y avait des passerelles entre médecine et infirmier, et je dirais que nous n'avons pas vraiment à juger ses motivations en tant que forumeur.

Néanmoins, je pense (en faisant confiance à ce qui a pu être dit plus tôt) que l'on ferait bien de se reveiller et de se bouger pour des meilleurs conditions de travail pour notre bien, mais aussi pour le bien des patients.
Car comme cela a déjà été dit plus tôt, avec un dévouement aux services (des heures sup non payées à n'en plus finir, accepter d'être en nombre insuffisant...) nous nous retrouverons très vite fatigués et essouflés et cela sera totalement à l'oposé de ce que nous voulions à l'origine (c'est à dire : nous épanouire en aidant les autres)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[butag]

pour etre franche en vous lisant j'ai l'impression que vous êtes frustrés par le métier d'IDE et que votre souhait était de devenir medecin!!

Tes impressions sont bonnes, je suis frustré par le métier d'infirmier. Parce que c'est un métier passionnant qui est en droit qu'on le reconnaisse à sa juste valeur pour les services qu'il rend à la société. Ce n'est pas pour rien que la durée de l'exercice professionnel n'est que de 10 ans en moyenne, années de formation comprises.

Quant au souhait de devenir médecin: je ne l'éprouve nullement puisque j'exécute déjà des actes médicaux, en toute illégalité, comme beaucoup d'autres infirmiers sans en avoir le statut, le salaire mais en en ayant les responsabilités par contre.

C'est à ce prix que l'on soigne nos citoyens: Sur le dos ...euh, pardon sur le dévouement des infirmières . La morale de LAFONTAINE trouve ici tout son sens :"Tout flatteur vit au dépend de celui qui l'écoute".

A ce propos, les médicaux nous reconnaissent de réels compétences et est en passe de se concrétiser.A ce propos, je t'invite à lire le rapport du Pr BERLAN sur la "Coopération des professions de santé :le transfert de tâches et de compétences" sur http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/berla ... omplet.pdf
et les Recommandations de l' HAS sur "Délégation, transfert, nouveaux métiers… Comment favoriser les formes nouvelles de coopération entre professionnels de santé" sur http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_ ... s-de-sante.

Crois tu vraiment que ce genre de recommandations verraient le jour si ces éminences médicales nous considéraient à la hauteur de nos salaires.

Il est trop facile de nous payer comme des "professionnels du gant de toilette" alors que nous endossons sur le terrain de lourdes responsabilités et sommes amenés à développer des compétences spécifiques à notre lieu d'exercice.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[léa75]

Je pense qu'on s'est pas bien compris, je ne parlais pas des médecins qui ne respectent pas notre métier ou ne reconnaissant pas nos actes mais bien d'étudiants en médecine qui en début de cursus regrettent de ne pouvoir plus pratiquer (relationnel et soins de bases) et peuvent à ce niveau regretter leurs voie dans la medecine voyant le peu de temps qu'accorde les medecins en exercice, et donc dans ce cas je comprend sommeil paradoxal qui ne souhaite plus devenir medecin.

je suis d'accord avec toi et je pense ne pas être la seule sur le fait qu'on doit se bouger et vite car on se fout de nous en se qui concerne notre salaire, notre reconnaissance, pour le respect des patients, pour pouvoir les soigner dans des conditions optimales.
Mais sur ce qui est de notre statut, je pense que le sujet est de nombreuses fois aborder dans le forum et qu'à l'origine ce n'était pas le thème de cette discussion.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Sommeil paradoxal]

finalement la meilleure des solutions c'est de travailler selon ses capacités et ses aspirations, dans un esprit humaniste et égalitaire, en persevant le même salaire du médecin à l'ASH. bon ben allez, il faut passer à l'application stricte du communisme.

Juste pour préciser qu'il s'agit d'une vision idéaliste du communisme. Le communisme, ce n'est pas ça. Le communisme, c'est de faire sauter la division du travail. Exemple, à l'hôpital. Il y a un travail que l'on connaît tous, c'est le travail de soigner. C'est global à la base. La division en infirmier, médecine, aide soignant (et on pourrait rallonger la liste : kiné, sage femme, etc), avec un domaine de compétence, des études, des rémunérations, un pouvoir social particulier, etc, tout ça c'est arbitraire, c'est le fruit d'un héritage historique et de conflits quotidiens.
Le communisme consisterait à faire sauter ces divisions pour chacun de nous. Comment ? c'est toute l'histoire, de nombreuses réponses différentes peuvent être apportées. Mais en tout cas, ça ne veut surtout pas dire GAGNER tous la MEME chose. Non, qqn qui a du investir 5 ans de sa vie pour acquérir une compétence ne peut pas être payé de la même manière que qqn qui en a investi un seul. Il faut une incitation, par l'argent par exemple. Croire que cela peut fonctionner sans incitation, c'est une naïveté utopiste, qui n'a rien à voir avec le communisme, le vrai.
Dans une société communiste, il y aura toujours des inégalités, mais des inégalités individuelles et non pas sociales. La différence est fondamentale.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Sommeil paradoxal]

Quant à la question initiale que j'ai lancé, après de nombreuses recherches, coups de téléphone, déplacements, j'en suis arrivé à la conclusion que pour passer des études de médecine à infirmier, deux voies existent, fonder sur l'arrêté du 6 septembre 2001.
- art. 30, une fois le DCEM1 validé (3è année) : l'étudiant doit passer une épreuve théorique et s'il la réussit, il peut intégrer la 2è année d'IFSI
- art. 28, une fois le DCEM3 validé (5è année) : l'étudiant est dispensé de toutes les années d'études en IFSI à condition de suivre deux semaines de cours et de valider 3 mois de stages dont un mois en chir, un mois en médecine et un mois en réa. Alors il peut passer le DE d'infirmier (qui se résume alors à la mise en situation professionnel durant la dernière quinzaine du dernier stage, si j'ai bien compris)

Pour ma part, ayant été admis en DCEM2, je vais poursuivre en médecine encore deux ans, bosser comme Faisant fonction d'infirmier l'année prochaine, alors je choisirai en toute connaissance de cause.
Merci pour vos impressions à chaud, vos réflexions et analyses et je vous souhaites bon courage à tous pour cette nouvelle année scolaire ou non scolaire !Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[la zouze]

Sommeil paradoxal : VA VIS ET DEVIENS Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.